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Textuel
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Camariñas, en Galice, pointe d’Espagne,
Finisterre, jumelle de Camaret, Bretagne,
pointe de la France, Finistère, abrite, en sa
baie intérieure, un grand port de pêche, un
autre de plaisance. Trente voiliers mouillés
égaient son plan d’eau, entouré d’une colline
boisée, où dix éoliennes, là-haut, tournent,
comme moulins, leurs bras décharnés,
profitant de tous grains. Les maisons sont
collées au port, ocre, blanc, jaune, toutes
colorées. Deux bateaux, bleu et jaune, de
pêcheurs, avec sept marins à bord, rasent
notre ponton visiteur. Ici, ils sont chez eux,
les rois du port. Langue mis à part, entre
Camarinas et Camaret, le marin n’a pas
changé : les ports sont uniques mais les
marins, solidaires, entre terres et mers.
À contre-courant des terriens, ils pêchent en
océan, sous leurs flots de lumière, reviennent,
au petit matin, les filets plein de poissons ou
de misères. Les réserves se raréfient, les
marins s’épuisent, les pèches deviennent d’un
goût amer. Un comble, face aux réservoirs,
inépuisables, immenses, des océans ! Un
équilibre se rompt, une chaîne se casse, un
maillon rendu manquant, entrainent en leur
chute en abysses, de nombreuses espèces
orphelines qu’il faudra sauvegarder en les
renouvelant en parcs ou fermes marines. Des
nuées de goélands, en sarabandes, volent
autour des bateaux : on entend plus qu’eux,
gueulant sur les marins nettoyant leurs filets :
ils se gavent de tout ce qui traine et qu’on leur
jette, comme des affamés, puis se perchent sur
les mâts et toits pour avaler, digérer, les
morceaux. Midi, plus un bruit, activités se
sont soudain arrêtées, le soleil chauffe et brule
si fort qu’il évapore les cumulus cotonneux.
Aucun bateau ne rentre ni ne sort du port :
bénie soit la pause déjeuner jusqu’à seize
heures, en sieste pour bienheureux.
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Visuel
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Une carte de localisation
de Camarinas, en Galice,
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nous indiquera le port, puis les
pontons voiliers de la marina,
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là où nous accosterons, non loin
d’une armada bateaux de pêche.
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notre vue, à terre, port de Camarinas
avec les quelques bateaux de plaisance.
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Poème
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Pointe Espagne Finisterre,
Jumelle Camaret, Bretagne.
Pointe de France en Finistère,
Abrite, dans sa baie, intérieure,
Un petit port de pêche et de plaisance.
Où une trentaine de voiliers, mouillés,
Égaieront tous les plans d’eaux,
Entourés par une colline boisée.
Avec dix éoliennes, tout là-haut,
Des maisons collées près du port
Ocre, blanc, jaune, bien colorées.
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Bateaux, bleu, jaune de pêcheurs
Passent avec sept marins à bord,
En rasant notre ponton visiteur :
Ils sont chez eux les rois du port.
Langue, mise à part, Camariñas,
Camaret : marin, n’a pas changé.
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Les ports sont tous uniques
comme les abris sont marins,
Ils sont solidaires, éclairent
À la fois la terre et la mer.
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Souvent à contre-courant des terriens,
Ils pêchent, en océan, flot de lumières,
Et reviennent au petit matin, les filets,
Plein de poissons ou pleins de misères.
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Réserves se raréfient et marin, s’épuise,
Pêche désormais avec un goût plus amer.
C’est un comble face à nombre réservoirs
Immenses, inépuisables, poissons océans.
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Un équilibre se rompt dans une chaîne
Qui casse un maillon, devenu manquant,
Entrainant, avec lui, en chutes en abysses,
Nombreuses espèces, devenues orphelines,
Qu’il faut songer à sauvegarder, renouveler,
Dans des parcs, des fermes, dites… marines.
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Nuées de goélands en bandes et sarabandes,
Volent tout autour de nous et des bateaux.
On n’entend guère plus qu’eux, lors gueulant
Sur les marins à quai, pour nettoyer les filets
Sachant qu’ils se gavent de tout ce qui traine
Voire qu’on leur jette, comme à des affamés
Avant de retourner se percher sur mâts et toits
Pour mieux avaler voire digérer, les morceaux.
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Or dès lors que midi arrive, sonne, plus un bruit,
C’est magique toutes les activités se sont arrêtées.
Il faut dire aussi que le soleil chauffe brule, si fort,
Qu’il évapore de l’humidité en cumulus cotonneux.
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Aucun bateau pèche, plaisance, ne rentre ni ne sort
Du port, béni soit pour nous, telle pause-déjeuner
Et qui durerait, parfois, presque jusqu’à seize heures
Nous gratifiant d’une longue sieste pour bienheureux.
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Extension
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Ce soir, nous irons manger la «paella-maison»
Chez Maria Carmen, la meilleure de Camariñas.
Nos ventres sont partants pour une telle incursion
Culinaire, passage rituel, d’accueil, bienveillant.
La nuit, au café, la vie bat son plein jusqu’à
Une heure du matin … une heure à laquelle,
L’esprit vidé de tous grains et … chagrins,
Nous rentrons enfin dans une couchette
Pour dormir aussi bien que mouettes.
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D’un port à l’autre, petit ou grand,
Tous se ressemblent ou … presque
Bien qu’il y ait de quoi, en faire de
Certains, une véritable… fresque.
Et puis il y a les ports qu’on aime,
Qui nous attire, et qui nous désire
Qui ne seront autres que des abris,
Des lieux de passage, lieux de repos
Les services tels douches, marchés,
Les restaurants, comptent beaucoup,
Ainsi que l’animation sur les pontons,
Sur le quai des pécheurs, tout autant
Camarinas en est l’exemple vivant
Comme Perros ou Trébeurden.
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Une arrivée dans un port inconnu
Suscite bon nombre d’interrogations :
Comment l’aborder, accoster au ponton,
Y aurait-il de la place, voire en double file,
Ou faudra-t-il allez mouiller en l’avant-port
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Figurez-vous qu’après bonne semaine de croisière,
Les premières envies, considérés comme nécessités
Sont de se laver, vider les poubelles, tout nettoyer
Poser le pied sur terre, demande à se réadapter !
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Et puis, il y a les contacts, si ce n’est rencontres
Entre voisin de bateaux, on se raconte la météo
Puis on narre les quelques péripéties ou ennuis
Et l’on finit par boire un verre, apéro ou restau.
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Nombre de ports disposent d’un phare à l’entrée
Durant la nuit, son pinceau circulaire vous éclaire
Il sert comme vigile tant sur la mer que sur la terre
Il sert autant à vous guidez, que rassurer, protéger !
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Certain ports sont mixtes : superbe marina d’un côté,
Nombreux bateaux de pêches, accostés long de quais,
Une nuée d’oiseaux marins rodent autour des derniers,
Attendent qu’on fasse le tri de marée avant de plonger.
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Première halte, en havre de paix, qu’est port Camarinas
Nous a fait un bien immense après le golfe de Gascogne :
Golfe qui porte bien son nom, tant il bouge et qu’il cogne,
Avons été rincé durant les trois jours avant notre arrivée.
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Calligramme
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Pointe Espagne Finisterre,
Jumelle Camaret, Bretagne.
Pointe de France en Finistère,
Abrite, dans sa baie, intérieure,
Un petit port de pêche et de plaisance.
Où une trentaine de voiliers, mouillés,
Égaieront tous les plans d’eaux,
Entourés par une colline boisée.
Avec dix éoliennes, tout là-haut,
Des maisons collées près du port
Ocre, blanc, jaune, bien colorées,
Bateaux, bleu, jaune de pêcheurs
Passent avec sept marins à bord,
En rasant notre ponton visiteur :
Ils sont chez eux les rois du port.
Langue, mise à part, Camariñas,
Camaret : marin, n’a pas changé.
Les ports sont uniques comme les abris sont marins
Ils sont solidaires et éclairent entre la terre et la mer
Souvent à contre-courant des terriens,
Ils pêchent, en océan, flot de lumières,
Et reviennent au petit matin, les filets,
Plein de poissons ou pleins de misères.
Réserves se raréfient et marin, s’épuise,
Il pêche désormais avec C goût amer.
C’est un comble face aux A réservoirs
Inépuisables, immenses M des océans.
Un équilibre se rompt en A chaîne qui
Casse un maillon, rendu R manquant,
Entrainent, en des chutes I en abysse,
Ses nombreuses espèces N orphelines,
Qu’il faut sauvegarder A renouveler,
En parcs, ou en fermes S ma-ri-nes
Nuées de goélands en * sarabandes,
Volent tout autour P des bateaux.
On n’entend plus R qu’eux gueulant
Sur les marins, E nettoyant les filets
Lors ils se ga M vent de ce qui traine
Ou qu’on leur I jette, comme affamés
Avant de se È percher sur mâts et toits
Pour avaler, R ou digérer, les morceaux.
Dès lors que E midi arrive :plus un bruit.
C’est magique * activités se sont arrêtées.
Faut dire, soleil H chauffe et brule, si fort,
Qu’il évapore A cumulus cotonneux.
Aucun bateau, L ne rentre, ni ne sort,
Du port, béni T soit pause déjeuner
Qui dure jusqu’ E à seize heures :
En longue sieste pour bienheureux.
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Forme
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Évocation
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Une tour, ou un donjon,
Une salière, une poivrière,
Un phare de signalisation,
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Un phare, et souvent de type balise,
Est présent à l’entrée de chaque port
Afin d’assure un bon, et vrai, repère,
Pour marin, de jour comme de nuit.
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Symbolique
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Aujourd’hui,
Avec la technologie
(GPS, électronique de bord),
Les grands phares d’atterrissage
Ne sont plus indispensables.
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Utilisés pour situer la terre
Il y a encore quelques années,
Ils ont aujourd’hui une fonction
Patrimoniale servent également
De support antennes-relais pour
Les réseaux de communications
Maritimes, civils ou de défense,
Notamment des centres régionaux
Opérationnels pour la surveillance
Et les sauvetages, appelés CROSS.
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Une halte dans un port sera toujours la bienvenue,
Surtout après cinq, sept jours ou plus de navigation
Prendre une bonne douche, se ravitailler, se reposer
Sans parler laver vêtements, parler aux gens locaux.
Inspiré de : bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi
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Descriptif
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04 – Camariñas : notre première halte
Alignement central / Titre méandre / Thème édifice
Forme ouverte/ Rimes variées / Fond assorti à la forme
Symbole forme : Phare / Symbole fond : Port
M C: Douche, café, restaurant, provision, atmosphère
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Fond
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Évocation
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Port abrite petits et grands bateaux,
Son feu le signalera lors nuits sans Lune
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Symbolique
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Un port peut remplir plusieurs fonctions,
Mais doit avant tout permettre d’abriter
Les navires et en particulier pendant
Toute opération de chargement
Tout autant de déchargement.
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Il facilite aussi les opérations
De ravitaillement, réparation.
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Il est un lieu de séjour, durable.
L’opposé du mouillage ou havre
Consistant en une rade, protégée
Des vents dominants et des vagues
Par la terre, un port restera protégé
Par une ou plusieurs digues ou môles.
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Fond/forme
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Qui dit port/marina, dit douche, café, restaurant
Ce n’est pas tant qu’on ait bien soif ni même faim,
Car sur notre voiler, il y aura de quoi se sustenter
Mais bien plutôt envie de changement de cadre,
Sinon d’atmosphère et voire de service à table.
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Puis c’est marquer d’une pierre, notre arrivée,
Surtout ici, après une semaine passée en mer
Et puis la compagnie, sourire de la serveuse,
Avec un petit alcool, local, bien frappé, dosé.
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Un chenal d’entrée, signalé par des bouées,
Parfois par un phare qui en indique le môle
À viser, ou à contourner, au dernier moment,
Avant d’amarrer au ponton visiteur ou place
De ports réservés, si on est attendu, où résident
Si tous phares sont, évidemment, tous différents
Leurs feux indiqueront : où l’on est, et où l’on va !
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Épilogue
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Trois jours, H/24, au petit matin
Du quatrième, port et repos en vue,
On reste fatigués, tant physiquement
Que nerveusement lors sommeil agité.
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Camarinas est avant tout port de pêche
Galicien, du côté de sa pointe espagnole,
Des voiliers y résident et peu y transitent,
Mais il y a de bonnes douches et services.
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Bout de ponton, l’on observe les pêcheurs,
Revenir du large puis frôler notre bateau.
Le poisson se fait rare, s’éloigne des côtes,
Les goélands sont nombreux et affamés.
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***
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Le soleil, en canicule, est au rendez-vous,
Notre voilier, en aluminium, surchauffe :
On vote pour une douche et bière au bar,
Fraicheur extérieure, intérieure nous va.
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Le phare nous éclairera de son faisceau
En revenant de manger paella restau.
Rendu automatique, plus de gardien.
Au-dessus, l’antenne relais s’y tient.
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Chacun sait : port est havre de paix
Camarinas en est des plus protégés.
Vent, la nuit ne viendrait perturber
Nos rêves de croisières, d’aventures.
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Au final, nous serons restés un jour
De plus que prévu : le temps de visite
De la ville, des environs et de la baie,
Temps de remettre sa tête à l’endroit.
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Repartons dès le petit matin brumeux,
Presque même temps que les pêcheurs,
Continuons vers large et puis longeons
La côte, direction plein sud : Lisbonne.
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Partir puis repartir : partir à l’aventure,
La mer nous attend, nous quittons terre :
La liberté, pour marin, reste sacrée et pure,
Elle adoucit ses contraintes avec ses misères.
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