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Textuel
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Alvor est coquine et sa lagune, câline. Si vous
en faites votre copine, vous la trouverez
divine. Elle est douce, elle illumine, est parfois
farouchement marine. Belle à croquer sur un
sable en eau, telle caresse du soleil sur la peau.
On s’y délasse, prélasse, à souhait, jusqu’à ce
que son teint soit refait. Entre baignade,
repos, bronzage, l’on admire le beau paysage
offert par son port marin, crique, lac utérin.
Petite mer en nasse formant lagune, et sur ses
bords, ses sables, ses dunes : c’est Alvor, son
port, avec au fond, son quai et ses airs de
flonflon. Des touristes grouillent en son vieux
quartier de ruelles bondées de restaurants,
tavernes, venant de sa plage d’allongés,
bronzés, aux roches ocres en grottes et
cavernes. Ce bel espace de paix, entre mer et
marais, forme un mouillage pour abri de
tempête en marée. Son anse et son bourg,
typiquement portugais, enchantent l’œil,
l’oreille et le nez. On s’y délasse, on s’y
prélasse, on s’y dore quand son soleil luit de
ses rayons très forts. Sans rides sur l’eau ni
souffles de vent, on se sent mieux dehors que
dedans. Hésitant à suivre sa course, le temps
s’est arrêté, bien que le soleil ne saurait tarder
à se coucher, illuminant le ciel, le village et la
mer en lagune où l’on mouille d’infortune en
fortune. Vedettes passent à toute vitesse à
notre proue ou notre poupe et, sans décélérer,
leurs vagues d’étraves arrosent nos fesses.
Vent, mer et gens en sont d’autant agités. Une
nuée de goélands criards volent autour de
nous, exécutent des ballets en tous sens
comme fous, puis se parquent sur les ilots de
sable marin, se plumant, se battant, sans fin.
Des ramasseurs de coquillages font envie, avec
leur seau, de les rejoindre pour faire le plein
d’ormeaux. Un air de musique nous réveille à
minuit, bruit la nuit, calme jusqu’à midi.
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Visuel
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L’arc de cercle de la côte maritime,
entre Lagos et Alvor,
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est marqué par une entrée, étroite,
dans la lagune d’Alvor,
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que nous empruntons en vue de
mouiller face à ce paysage,
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pour profiter après, de la vue de la
grande plage d’Alvor .
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Poème
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Alvor est bien coquine,
Et sa lagune, bien câline.
Si vous en faites sa copine,
Vous la trouverez … divine.
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Elle est douce, elle illumine :
Parfois, farouchement marine,
Belle à croquer sur sable en eaux,
Telle caresse du soleil sur la peau.
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On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,
Jusqu’à ce que son teint se soit fait,
Entre baignade, repos, bronzage
L’on admire son beau paysage,
Offert par son port marin,
En crique, en lac utérin.
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Alvor est petite mer en nasse formant lagune,
Avec, sur ses bords, son sable, ses dunes,
Avec petit port de mouillage, au fond
Son quai avec ses airs de flonflon.
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Les touristes grouillent en son vieux quartier
De ruelles bondées de restaurants, tavernes,
Venant de sa plage d’allongés, bronzés,
Aux roches, ocres, grottes, cavernes.
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Un bel espace de paix, entre la mer et marais,
Forme un mouillage abri tempête et marée,
Son anse et bourg typiquement portugais
Enchantent et l’œil, l’oreille et le nez.
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On s’y délasse, on s’y prélasse, voire on s’y dore
Quand un soleil luit de ses rayons très forts,
Pas de rides sur l’eau ni souffles de vent,
On se sent mieux dehors que dedans.
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Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,
Bien que le soleil ne tardera pas à se coucher,
Illuminant le ciel, village, la mer en lagune
L’on y aura mouillé : infortune, fortune.
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De temps à autre, vedettes passent à toute vitesse
À notre proue, voire à notre poupe, sans décélérer :
Vagues d’étraves arrosent nos dos, voire nos fesses,
Au final, vent, mer, gens en sont d’autant plus agités.
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Une nuée de goélands, criant, volant, autour de nous,
Exécutent leurs ballets, en tous sens, comme des fous,
Avant de finir par se parquer sur un ilot de sable marin,
Et lors : se plumant, se battant, criant, voletant, sans fin.
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Quelques ramasseurs de coquillages font envie avec seaux,
De les rejoindre pour histoire de se faire un plein d’ormeaux,
Un air de musique venu d’on ne sait où nous réveille à minuit,
Un week-end, fort en bruit, la nuit, et très calme, jusqu’à midi !
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Extension
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Le port, le centre, le marais, la plage
Sont autant, en nous, de lieux magiques
Dès lors qu’ils sont demeurés authentiques
Tant, en périphérie, on trouve des immeubles
À dix étages ressemblant dortoirs qu’à un village.
C’est pourtant là que résident habitants, à l’année,
Alors que les touristes, pour la majorité allemands,
Louent ou possèdent les belles maisons du centre.
C’est ainsi qu’on y entend parler, plus souvent,
Leur langue que celle des natifs, portugais !
Cela constitue pour nous, qui sommes
Français, un double dépaysement !
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***
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Vu de très loin, on distingue, trait de côte, deux entrées
Maritimes,
Celle du port de Lagos à gauche, celle de la lagune d’Alvor,
Au centre.
S’approchant, celle d’Alvor ressemble embouchure du fleuve
Côtier
Mais c’est bien la mer qui y entre avec son courant de marée,
Piégeant
On aura vu un bateau de touriste se faire surprendre et stopper
Sur la vase
Et il lui faudra attendre plus de six heures avant de pouvoir s’en
Dégager !
Vous imaginez-vous scrutant le fond avec la peur au ventre de
Talonner.
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***
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Alvor, cité balnéaire regorgeant de touristes allemands
A un côté mer et côté lagune, tous deux, fort attrayants,
En sa lagune il n’y a qu’un petit port de pêche, attenant
Nous avons mouillés l’ancre entre des voiliers résidents.
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Alvor était, auparavant, une petite cité bien tranquille,
Malgré vacanciers, a gardé son charme, en centre-ville,
Tout autour, hôtels et résidences ont fleuri avec argent,
Faut dire qu’elle dispose de plage d’un sable accueillant
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Et il y a les marais dans les terres, que nous avons visité
Nous avons fait le tour, en deux heures, sans rencontrer
Personne, tous étaient en ville, ou sur la plage, entassés,
À la fin, nous sommes entrés dans l’église, bien décorée.
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Nous y avons passés trois journées et sans nous ennuyer
Nous sommes, bien sûr, allés au restaurant des sardines,
C’est là que l’annexe a rendu l’âme, par endroits, décollée
Nous serons obligés d’en acheter une neuve au chantier !
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C’est presque à regret qu’on aura quitté ce havre de paix
Non sans risque, marée descendante, faible niveau d’eau
Mais avec notre voilier, dériveur intégral un mètre, suffit
Encore faut-il trouver la bonne passe et à la bonne heure.
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Calligramme
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Alvor est bien coquine,
Et sa lagune bien câline.
Si vous en êtes sa copine,
Vous la trouverez… divine.
Elle est douce, elle illumine :
Parfois farouchement marine
Belle à croquer, sur sable en eaux,
Telle caresse du soleil sur la peau.
On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,
Jusqu’à ce que A son teint soit fait,
Entre baignade L repos, bronzage
L’on admire le V beau paysage,
Offert par son O port marin,
En crique, R lac utérin.
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Alvor, est petite mer en nasse formant lagune,
Et, sur ses bords, ses sables, ses dunes,
C’est elle avec son port avec au fond
Son quai avec ses airs de flonflon.
Les touristes grouillent, en son vieux quartier,
De ruelles bondées de restaurants, tavernes,
Venant de sa plage d’allongés, bronzés,
Aux roches, ocres, grottes, cavernes.
Un bel espace, de paix, entre la mer et le marais,
Forme un mouillage abri tempête et marée,
Son anse, bourg typiquement portugais
Enchantent l’œil, l’oreille voire nez.
On s’y délasse, on s’y prélasse, et voire on s’y dore
Quand un soleil luit de ses rayons très forts,
Pas de ride sur l’eau, de souffle de vent,
On se sent mieux dehors que dedans.
Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,
Bien que soleil ne saura tarder à se coucher,
Illuminant le ciel, village, la mer en lagune
Où l’on aura mouillé infortune, fortune.
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E P
De temps T à autre, vedettes passent à toute L vitesse
À notre * proue voire à notre poupe sans dé A célérer
Vagues S d’étraves arrosent nos dos ou nos G fesses,
Au final, A le vent, mer et gens en sont d’autant E agités.
Une nuée * de goélands criards, volant autour de * nous,
Exécutent L leurs ballets, en tous sens, comme des E fous,
Avant de A finir par se parquer sur un ilot de sable T marin
Et lors se G plumant, se battant, criant voletant sans * fin.
Quelques U ramasseurs de coquillages font envie avec P seau,
De les re N joindre pour histoire de se faire le plein d’or O meaux
Un air de E musique venu d’on ne sait où nous réveille à R minuit.
Un week * end fort en bruit, la nuit, et très calme jusqu’ T à midi.
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Forme
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Évocation
Une tour de clocher d’église
Temple indien temps anciens
Et, pourquoi pas, un phare
Ou voire une simple tour érigée.
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Église d’Alvor que l’on aperçoit en pointe
Comme amer pour se repérer :
La vieille ville est touristique et immeubles
Près de la plage, sont communs !
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Symbolique
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L’Église
Matrice d’Alvor
Serait le symbole du
Style manuélin en Algarve.
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Construite années 20 du XVIe siècle,
L’Église Matrice d’Alvor a le plus beau
Portique manuélin, de toute la région,
Étant décoré motifs, faisant référence
Autant à toute faune, qu’à toute flore,
Scènes de guerre symboles religieux.
Modifié, mis en forme, : Visit Portimao
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Descriptif
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Alignement central / Titre dédoublé / Thème édifice
Forme droite/ Rimes variées / Fond assorti à la forme
Symbole de forme : Église/ Symbole du fond : Phare
M C : clocher, tour carrée, croix, repère, offices
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Fond
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Évocation
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Un phare n’est pas un clocher d’église
Bien qu’il s’agisse d’éclairage
Mais dans le premier cas, une réalité
En second, croyance d’esprit.
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Symbolique
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Le symbolisme
Du rêve de phare
Est toujours très positif.
Il représente la lumière
Qui guide les hommes.
Le phare indique une
Direction et sens sacré.
À l’instar de la tour,
Il affirme sa verticalité.
Mais, tel édifice possède
Toutefois un sens opposé
Tant est fait pour être vu
Alors que la tour est d’abord
Faite pour voir. Le phare est
Avant tout porteur de lumière.
tristan-moir.fr/phare
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Fond/forme
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Il y a mille et un formes de base de clocher
La plupart seront composés d’une tour carrée
Surplombée d’une forme pointue, s’élevant vers
Le ciel finissant par une croix, étoile… girouette.
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Carrée et élancée rimeront avec prier et clocher,
L’église est un repère et un symbole, en village,
L’on ne sait qui y entre rien que pour la visiter,
Lors d’autres assistent aux offices, pour prier.
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Église comme tout monument très ancien
Raconte l’histoire, du village, des temps,
Qui l’ont traversé, sinon accompagné,
Et il en est de même du phare érigé.
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Épilogue
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Alvor est une autre station balnéaire
Offrant côté port, en fond de lagune,
Côté plage et mer, pour les estivants :
Un peu comme un dos et une poitrine.
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La vie y bat son plein nombre touristes,
La plage est prise d’assaut l’après-midi,
Les rues et les bars, restaurants, le soir,
Où nous avons bu nombre de cocktails.
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Et nous avons randonné dans le marais
Avoisinant, où nous étions presque seuls
Puis visité l’église qui vaut bien le détour,
Avant de nous endormir malgré animation.
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***
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Nous y sommes restés trois jours, c’est dire
Qu’Alvor mérite au moins plus qu’un soupir,
Entendant parler allemand plus que portugais
Observant manœuvres de bateau qui échouait.
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Je suis retourné à l’Église comme attiré par elle
Son portique de style manuélin, son décor floral
Ses scènes de guerres et ses fratricides querelles,
Où bien religieux se confronte aux forces du mal
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Le phare d’Alvor ne démérite pas des immeubles
Voisins et sur toute la longueur du front de mer,
Ocres des roches, non plus, tant sont torturées !
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***
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L’histoire du village reste assez caractéristique
De vie portugaise avant l’industrie touristique :
Deux villes, deux époques et lagune verdoyante.
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Pour bien faire, un grand soleil est de la partie,
Et pleine lune la nuit et myriade d’étoiles, aussi,
Au point qu’on y resterait si programme permet.
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Lieux sont voyages en soi, tant différents sont-ils
À condition d’en saisir et d’en apprécier, son âme,
Sinon nos manques de curiosité nous condamnent
À être de vains spectateurs blasés, tant sans idylles.
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