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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Alvor est bien coquine,
Et sa lagune, bien câline.
Si vous en faites sa copine,
Vous la trouverez … divine.
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Elle est douce, elle illumine :
Parfois, farouchement marine,
Belle à croquer sur sable en eaux,
Telle caresse du soleil sur la peau.
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On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,
Jusqu’à ce que son teint se soit fait,
Entre baignade, repos, bronzage
L’on admire son beau paysage,
Offert par son port marin,
En crique, en lac utérin.
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Alvor est petite mer en nasse formant lagune,
Avec, sur ses bords, son sable, ses dunes,
Avec petit port de mouillage, au fond
Son quai avec ses airs de flonflon.
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Les touristes grouillent en son vieux quartier
De ruelles bondées de restaurants, tavernes,
Venant de sa plage d’allongés, bronzés,
Aux roches, ocres, grottes, cavernes.
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Un bel espace de paix, entre la mer et marais,
Forme un mouillage abri tempête et marée,
Son anse et bourg typiquement portugais
Enchantent et l’œil, l’oreille et le nez.
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On s’y délasse, on s’y prélasse, voire on s’y dore
Quand un soleil luit de ses rayons très forts,
Pas de rides sur l’eau ni souffles de vent,
On se sent mieux dehors que dedans.
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Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,
Bien que le soleil ne tardera pas à se coucher,
Illuminant le ciel, village, la mer en lagune
L’on y aura mouillé : infortune, fortune.
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De temps à autre, vedettes passent à toute vitesse
À notre proue, voire à notre poupe, sans décélérer :
Vagues d’étraves arrosent nos dos, voire nos fesses,
Au final, vent, mer, gens en sont d’autant plus agités.
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Une nuée de goélands, criant, volant, autour de nous,
Exécutent leurs ballets, en tous sens, comme des fous,
Avant de finir par se parquer sur un ilot de sable marin,
Et lors : se plumant, se battant, criant, voletant, sans fin.
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Quelques ramasseurs de coquillages font envie avec seaux,
De les rejoindre pour histoire de se faire un plein d’ormeaux,
Un air de musique venu d’on ne sait où nous réveille à minuit,
Un week-end, fort en bruit, la nuit, et très calme, jusqu’à midi !
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Extensions
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Le port, le centre, le marais, la plage
Sont autant, en nous, de lieux magiques
Dès lors qu’ils sont demeurés authentiques
Tant, en périphérie, on trouve des immeubles
À dix étages ressemblant dortoirs qu’à un village.
C’est pourtant là que résident habitants, à l’année,
Alors que les touristes, pour la majorité allemands,
Louent ou possèdent les belles maisons du centre.
C’est ainsi qu’on y entend parler, plus souvent,
Leur langue que celle des natifs, portugais !
Cela constitue pour nous, qui sommes
Français, un double dépaysement !
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Vu de très loin, on distingue, trait de côte, deux entrées
Maritimes,
Celle du port de Lagos à gauche, celle de la lagune d’Alvor,
Au centre.
S’approchant, celle d’Alvor ressemble embouchure du fleuve
Côtier
Mais c’est bien la mer qui y entre avec son courant de marée,
Piégeant
On aura vu un bateau de touriste se faire surprendre et stopper
Sur la vase
Et il lui faudra attendre plus de six heures avant de pouvoir s’en
Dégager !
Vous imaginez-vous scrutant le fond avec la peur au ventre de
Talonner.
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Alvor, cité balnéaire regorgeant de touristes allemands
A un côté mer et côté lagune, tous deux, fort attrayants,
En sa lagune il n’y a qu’un petit port de pêche, attenant
Nous avons mouillés l’ancre entre des voiliers résidents.
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Alvor était, auparavant, une petite cité bien tranquille,
Malgré vacanciers, a gardé son charme, en centre-ville,
Tout autour, hôtels et résidences ont fleuri avec argent,
Faut dire qu’elle dispose de plage d’un sable accueillant
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Et il y a les marais dans les terres, que nous avons visité
Nous avons fait le tour, en deux heures, sans rencontrer
Personne, tous étaient en ville, ou sur la plage, entassés,
À la fin, nous sommes entrés dans l’église, bien décorée.
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Nous y avons passés trois journées et sans nous ennuyer
Nous sommes, bien sûr, allés au restaurant des sardines,
C’est là que l’annexe a rendu l’âme, par endroits, décollée
Nous serons obligés d’en acheter une neuve au chantier !
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C’est presque à regret qu’on aura quitté ce havre de paix
Non sans risque, marée descendante, faible niveau d’eau
Mais avec notre voilier, dériveur intégral un mètre, suffit
Encore faut-il trouver la bonne passe et à la bonne heure.
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Fragments
Alvor est une autre station balnéaire
Offrant son côté port, fond de lagune,
Côté plage et mer, pour tous estivants,
Un peu comme… son dos et sa poitrine.
La vie bat son plein en nombre touristes,
La plage est prise d’assaut, l’après-midi,
Les rues et les bars, restaurants, le soir,
Où nous avons bu nombre de cocktails.
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Et nous avons randonné dans le marais
Avoisinant, où nous étions presque seuls,
Puis visité l’église qui vaut bien le détour,
Avant de nous endormir, malgré animation.
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Nous y sommes restés… trois jours, c’est dire
Qu’Alvor mérite, au moins, plus qu’un soupir,
Entendant parler allemand plus que portugais
Observant manœuvres de bateau qui échouait.
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Je suis retourné à l’église comme attiré par elle,
Son portique de style manuélin, son décor floral,
Ses scènes de guerres et ses fratricides querelles,
Ou ses religieux se confrontent aux forces du mal
Le phare d’Alvor ne démérite pas des immeubles
Voisins et sur toute la longueur du front de mer :
Ocres des roches, non plus, toutes très torturées.
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L’histoire du village reste assez caractéristique
De la vie portugaise avant l’industrie touristique
Deux villes, deux époques en lagune verdoyante.
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Et pour bien faire le grand soleil est de la partie,
La pleine lune, la nuit et myriade d’étoiles aussi,
Au point qu’on y resterait si programme permet.
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Lieux sont voyages en soi, tant différents sont-ils
À condition d’en saisir et d’en apprécier son âme,
Sinon nos manques de curiosité nous condamnent
À être de mornes spectateurs blasés et sans idylles.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Alvor est bien coquine,
Et sa lagune bien câline.
Si vous en êtes sa copine,
Vous la trouverez… divine.
Elle est douce, elle illumine :
Parfois farouchement marine
Belle à croquer, sur sable en eaux,
Telle caresse du soleil sur la peau.
On s’y délasse, s’y prélasse à souhait,
Jusqu’à ce que A son teint soit fait,
Entre baignade L repos, bronzage
L’on admire le V beau paysage,
Offert par son O port marin,
En crique, R lac utérin.
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Alvor, est petite mer en nasse formant lagune,
Et, sur ses bords, ses sables, ses dunes,
C’est elle avec son port avec au fond
Son quai avec ses airs de flonflon.
Les touristes grouillent, en son vieux quartier,
De ruelles bondées de restaurants, tavernes,
Venant de sa plage d’allongés, bronzés,
Aux roches, ocres, grottes, cavernes.
Un bel espace, de paix, entre la mer et le marais,
Forme un mouillage abri tempête et marée,
Son anse, bourg typiquement portugais
Enchantent l’œil, l’oreille voire nez.
On s’y délasse, on s’y prélasse, et voire on s’y dore
Quand un soleil luit de ses rayons très forts,
Pas de ride sur l’eau, de souffle de vent,
On se sent mieux dehors que dedans.
Hésitant à suivre sa course, le temps s’est arrêté,
Bien que soleil ne saura tarder à se coucher,
Illuminant le ciel, village, la mer en lagune
Où l’on aura mouillé infortune, fortune.
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E P
De temps T à autre, vedettes passent à toute L vitesse
À notre * proue voire à notre poupe sans dé A célérer
Vagues S d’étraves arrosent nos dos ou nos G fesses,
Au final, A le vent, mer et gens en sont d’autant E agités.
Une nuée * de goélands criards, volant autour de * nous,
Exécutent L leurs ballets, en tous sens, comme des E fous,
Avant de A finir par se parquer sur un ilot de sable T marin
Et lors se G plumant, se battant, criant voletant sans * fin.
Quelques U ramasseurs de coquillages font envie avec P seau,
De les re N joindre pour histoire de se faire le plein d’or O meaux
Un air de E musique venu d’on ne sait où nous réveille à R minuit.
Un week * end fort en bruit, la nuit, et très calme jusqu’ T à midi.
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Forme
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Évocation
Une tour de clocher d’église
Temple indien temps anciens
Et, pourquoi pas, un phare
Ou voire une simple tour érigée.
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Église d’Alvor que l’on aperçoit en pointe
Comme amer pour se repérer :
La vieille ville est touristique et immeubles
Près de la plage, sont communs !
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Symbolique
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L’Église
Matrice d’Alvor
Serait le symbole du
Style manuélin en Algarve.
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Construite années 20 du XVIe siècle,
L’Église Matrice d’Alvor a le plus beau
Portique manuélin, de toute la région,
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Étant décoré motifs, faisant référence
Autant à toute faune, qu’à toute flore,
Scènes de guerre symboles religieux.
Modifié, mis en forme, source : Visit Portimao
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Fond
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Évocation
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Un phare n’est pas un clocher d’église
Bien qu’il s’agisse d’éclairage
Mais dans le premier cas, une réalité
En second, croyance d’esprit.
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Symbolique
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Le symbolisme
Du rêve de phare
Est toujours très positif.
Il représente la lumière
Qui guide les hommes.
Le phare indique une
Direction et sens sacré.
À l’instar de la tour,
Il affirme sa verticalité.
Mais, tel édifice possède
Toutefois un sens opposé
Tant est fait pour être vu
Alors que la tour est d’abord
Faite pour voir. Le phare est
Avant tout porteur de lumière.
tristan-moir.fr/phare
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Fond/forme
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Il y a mille et un formes de base de clocher
La plupart seront composés d’une tour carrée
Surplombée d’une forme pointue, s’élevant vers
Le ciel finissant par une croix, étoile… girouette.
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Carrée et élancée rimeront avec prier et clocher,
L’église est un repère et un symbole, en village,
L’on ne sait qui y entre rien que pour la visiter,
Lors d’autres assistent aux offices, pour prier.
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Église comme tout monument très ancien
Raconte l’histoire, du village, des temps,
Qui l’ont traversé, sinon accompagné,
Et il en est de même du phare érigé.
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