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Textuel
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Portimao, en fond de rade, avec deux ports,
est une ville industrielle plus que touristique
mais son immense plage, en face, sise à
Ferragudo, respire nature, loisirs et farnienté
à plein nez. La nuit est très calme et propice à
observer des étoiles qui miroitent. Mes yeux se
ferment, s’ouvrent, sur le diamant pur d’une
Lune flirtant avec le Soleil levant avant l’adieu
à sa nuit brune. Je me crois, puis je me vois,
en quelque ile tropicale, comme surgissant là,
devant : Tahiti, Tobago, Bora-Bora, Canaries,
hors d’Espagne, en tous cas, loin de Portimao,
de sa baie, sa plage, son port. Aurore, ce
matin, debout sur le pont du bateau, un
spectacle féérique de lutte, entre le jour et la
nuit, s’offre à moi au pied d’un rocher, au raz
de l’eau. Pas une ride, pas un souffle, pas un
signe de vie. Alors que les feux de cette ville
endormie brillent encore, elle se prépare à une
sa nouvelle journée avec un soleil fort. ! Les
plages de Ferragudo, dans l’anse de Portimao,
leurs eaux, je les garderai, toujours sur ma
peau ! La plage est déserte, livrée aux flots et à
elle-même. En bas, des rangées de parasols,
abandonnés çà et là, sont dominées par des
falaises à pic, arborant des villas, entourées de
palmiers, se détachant en contre-jour blême.
Privilégiés, méritants, y ont placé une part de
leur argent, pour le mettre en vue, vue sur
mer, pour les braves gens ! Rideaux de
verdures, en haut, touffes bruyères en bas,
augmentent les contrastes déjà très forts,
entre terre et mer. Des émotions brutales
m’envahissent, le soleil regagne sur la nuit
autour, effaçant des ombres noires qui
blanchissent. On lève l’ancre, on sort vers le
large et plus tard et plus loin, le vent nous
pousse à longer une autre plage, un autre coin.
Nos yeux sont captivés par un gruyère de
grottes en rochers dans lequel une grande
arche est parvenue à jeter un pont, lors même
personne n’y habite hormis des goélands
furieux, qui se chamaillent, toujours, entre
eux, à qui mieux mieux ! Ici, creux dans la
falaise au niveau de l’eau, là, au milieu. Rien
n’est plus coloré, rien, plus grandiose, rien
plus beau. L’intensité de chaque instant
s’accorde à celle des lieux, l’on entend,
immobile, l’écume fraiche, noble du courant,
glisser sur la plage jusqu’aux pieds des
rochers, hors d’eau, joignant la terre, la mer,
l’air et le feu en un même élément.
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Visuel
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Ferragudo est la très grande plage,
située juste en face de Portimao,
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et à terre, de la plage, nous avons
une vue sur notre beau mouillage,
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lors nous en profiterons pour nous
baigner, pour visiter les environs.
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ainsi que la ville de Portimao, en face,
avec sa grande place au bord de l’eau!
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Poème
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Portimao, en fond de rade,
Avec son port de plaisance
Reste une ville industrielle
Bien plus que touristique,
Offrant … immense plage,
En face … sise à Ferragudo
Respirant la nature, loisir,
Voire farniente, à plein nez.
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Toute nuit est calme, propice
À observer étoiles miroitantes.
Mes yeux se ferment, s’ouvrent,
Sur un pur diamant d’une Lune,
Qui réfléchit parfois Soleil levant.
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Je me crois ou bien je me vois
Dans quelques iles tropicales,
Comme surgissant, là, devant,
Tahiti, Tobago … Bora-Bora,
En tous cas loin de Portimao,
De sa baie, sa plage, son port.
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L’aurore, ce matin, debout sur le pont du bateau,
Spectacle féérique de lutte entre le jour et la nuit,
S’offre à moi, pied du rocher, juste au raz de l’eau,
Pas une ride, pas un souffle pas même signe de vie,
Bien que des feux de belle endormie brillent encore
Préparant une nouvelle journée, avec son soleil fort.
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La plage Ferragudo… sise dans la rade de Portimao
Ses eaux chaudes, les garderai toujours sur ma peau,
Une plage déserte et livrée aux flots, ou, à elle-même.
En bas, on voit rangées parasols, abandonnés çà et là,
Elle est dominée par falaise à pic qui arbore des villas
Entourées palmiers se détachant en contre-jour blême.
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Privilégiés, méritants, y ont placé partie de leur argent,
Pour bien le mettre en vue : vue sur mer de braves gens.
Rideaux de verdure en haut, herbe en bas, touffe bruyère
Augmentent tous contrastes, très forts, entre terre et mer.
Quelques émotions brutales m’envahissent lors soleil gagne
Sur la nuit alentour lors effaçant ombre noire, blanchissante.
On lève l’ancre, sort vers le large bien plus tard, bien plus loin,
Vent nous pousse à longer autre plage, sise dans un autre coin.
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Nos yeux deviendront captivés par gruyères de grottes et rochers
Dans lequel une grande arche est parvenue, comme un pont, jeter,
Bien que personne n’y habiterait, hormis la horde goélands, furieux,
Eux, qui se chamailleraient toujours entre eux, et à qui mieux mieux.
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Ici, un beau creux dans la falaise, au niveau de l’eau, là en plein milieu
Rien n’est plus coloré, rien n’est plus grandiose ou ne serait aussi beau,
Tant l’intensité de chaque instant s’accorde harmonieusement aux lieux
Rien qu’à entendre, restant immobile, l’écume fraiche, noble du courant
Glisser jusque sur plage, jusqu’au pied d’un rocher, jusque hors de l’eau,
Lors joignant la terre et la mer, et l’air le feu, comme en même élément !
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Extension
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x
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Portimao au fond de rade, mouillage face à la plage de Ferragudo
Sur la photo, on aperçoit les deux couleurs, verte et bleu, de l’eau.
Plus bas, le mouillage des voiliers, qui font halte, pour en profiter.
En un tour d’annexe nous traversons pour rejoindre plage ou ville,
Nous avons visité la ville toute blanche, toits rouges, comme midi
Côté rade, c’est super, mer, ne l’est pas moins, falaises, escarpées.
Kilomètres de plages sable fin et doré et de l’eau bien tempérée.
L’envie nous prend d’y rester : le voyage nous appelle ailleurs !
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Portimao, Ferragudo, autre rade, autre plage,
Que nous empruntons pour autre mouillage :
L’endroit est bien plus grand, bien plus sage,
Convient mieux à notre ramage et plumage !
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La tourelle, en entrée, de rade sert de phare
Et elle nous sert de repère entre terre et mer
Portimao est à un quart d’heure, en annexe
Allons y faire un tour, pour voir sa marina.
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Lendemain : randonnons, côté Ferragudo,
Un gros village balnéaire plus qu’une ville,
Avons découvert son château, bord d’eau
Vrai bastion construit comme un joyau.
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Bien sûr un bain, avant le restaurant
Cette fois plus de sardine, du poulet
Ou du porc, cuisiné façon Alentejo,
Qui nous a ravi les papilles, autant.
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La nuit fut calme, presque de trop,
Une houle nous a bercé pour dodo
Avons été réveillés par cris oiseaux
Avons déjeunés levés l’ancre, tchao.
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Calligramme
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Portimao, en fond de rade,
Avec son port de plaisance
Est une ville … industrielle
Bien plus que touristique.
Elle offre l’immense plage
En face … sise à Ferragudo
Respirant la nature, loisir,
Voire farniente, à plein nez.
Toute nuit est calme, propice
À observer étoiles miroitantes.
Mes yeux se ferment, s’ouvrent,
Sur un pur diamant d’une Lune,
Qui réfléchit, parfois, Soleil levant !
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Je me crois ou bien je me vois dans quelques iles tropicales,
Comme surgissant, là, devant, Tahiti, Tobago … Bora-Bora,
En tous cas loin de Portimao, de sa baie, sa plage, son port.
P
Aurore, matin, debout O sur le pont du bateau,
Spectacle féérique de R lutte entre jour et nuit
S’offre à moi au pied T rocher, au raz de l’eau
Pas une ride, un souffle I pas même signe de vie.
Mais les feux de la belle M endormie brillent encore
Préparant nouvelle jour A née, avec son soleil fort.
La plage Ferragudo, sise O dans la rade de Portimao
Ses eaux chaudes les garde * rai toujours sur ma peau ;
Une plage déserte et livrée S aux flots, ou à elle-même.
En bas, on voit rangées pa A rasols abandonnés çà et là
Elle est dominée par falaise * à pic qui arbore les villas
Entourées palmiers se déta R chant contre-jour blême.
Privilégiés, méritants, y ont A placé partie de leur argent,
Pour mieux le mettre en vue D vue sur mer de braves gens.
Rideaux de verdure en haut E herbe en bas, touffe bruyère,
Augmentent tous contrastes * très forts entre terre et mer.
Quelques émotions brutales m’ S envahissent lors soleil gagne
Sur nuit alentour lors effaçant A ombre noire blanchissante ;
On lève l’ancre, sort vers le large * bien plus tard, bien plus loin,
Vent nous pousse à longer autre P plage, sise dans un autre coin.
L
Yeux deviendront captivés par A le gruyère de grottes et rochers
En lequel une grande arche est G parvenue, comme pont, jeter,
Bien que personne n’y habiterait E hormis horde goélands, furieux,
Eux, qui se chamaillent, toujours * entre eux, et à qui mieux mieux.
Ici, un beau creux dans la falaise E niveau de l’eau, là en plein milieu
Rien n’est plus coloré, plus gran T diose et rien ne serait aussi beau,
Tant l’intensité de chaque instant * s’accorde harmonieuse aux lieux
À en entendre, restant immobile P l’écume fraiche, noble du courant
Glisser jusque sur plage jusqu’au O pied de rocher, jusque hors d’eau
Joignant la terre et la mer, et l’air R le feu, en seul et même élément !
T
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Forme
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Évocation
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Grande tourelle ou un phare,
Un balai pour grosses poussières
Un fanal signalant un mouillage
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Une tourelle pour une entrée de port,
Plutôt, ici, d’une rade
Nous offre protection très assurée au
Mouillage, près de plage.
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Symbolique
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Le balisage est constitué
Des tourelles fixes situées
À terre ou mer : amers, bouées flottantes,
Ces balises indiqueront les dangers en mer
Et délimitent les chenaux d’accès aux ports.
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Les tourelles et les bouées peuvent émettre
Un signal lumineux de nuit, de portée réduite,
En permettant ainsi leur bonne identification.
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Les balises, tout comme les feux et les phares,
Peuvent être équipées avec émetteurs sonores
Afin de permettre leur meilleure localisation
Par temps de brume ou d’orage, tempête.
wikipedia.org/wiki/Signalisation_
maritime#Le_balisage
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Descriptif
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Alignement droit / Titre droit / Thème Port
Forme élargie/ Rimes égales / Fond approché de la forme
Symbole de forme : Tourelle/ Symbole du fond : Mouillage.
M C : Rade, ville, bateaux, abri/tempêtes, plages, restaurants
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Fond
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Évocation
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Une zone de mouillage est signalée sur carte
Pour jeter l’ancre en toute sécurité
Elle est souvent abritée des vents dominants
Avec peu de courant, profondeur.
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Symbolique
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Un mouillage est un lieu abrité du vent
Et des vagues, situé souvent le long de la côte
Dans lequel un bateau peut s’arrêter en sécurité
En s’amarrant sur son ancre, ou bouée, ou coffre.
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Il est relié au fonds, par un cordage ou une chaîne,
Maintenu par crapaud ou corps-morts empennelés.
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Il arrive que l’ancre dérape sur le fond, les algues,
Qu’elle ne parvient pas à s’accrocher sur le sable
Ou que les autres bateaux sont trop prés
en somme, mouiller reste tout un art
Il y a des consignes à respecter
Pour bien dormir la nuit
Source : Wikipédia.
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Fond/forme
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Portimao, ville en rade dans laquelle navigue
Bon nombre de bateaux qui se croisent en haut,
Lors peu près de la plage, en face, de Ferragudo.
Mouillage en paix s’il en est, à l’abri de tempêtes
Avec possibilité de traverser avec l’annexe bateau,
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Sinon prendre la navette juste au bout de la plage,
Où un bon restaurant nous a accueillis à sa table
Pour manger crustacés et poissons frais pêchés
En bref, on pourrait y passer toute la semaine.
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Ici, il est question d’une tourelle à petit feu,
D’un style massif et panaché, noir blanc.
On a comme l’impression d’être dedans,
Et d’admirer le paysage, tout alentour.
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Épilogue
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Un grand port reste tout autre chose
Qu’un petit, cela avec ou sans marina :
La grande rade de Portimao Ferragudo
S’enfonce assez profondément en terre.
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Nous avons choisi un bon mouillage,
Tout près de la sortie et d’une plage,
Et le spectacle qui s’offre à nos yeux,
Le matin reste des plus merveilleux !
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Falaise derrière nous abrite des villas
Avec jardins comme oasis de verdure
Il faut prendre son chevalet peinture
Et dessiner atmosphères en captures.
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En sortant de la rade, nous entrerons
En sorte de grande arche, en grotte
Comme une cathédrale, haut plafond
Haut mât de notre voilier, s’y frotte.
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La tourelle phare d’entrée en sa rade
Est visible de très loin sur long môle
On y voit nombre bateaux de pèche
Et voiliers entrer et sortir à volonté.
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On peut aussi mouiller à l’extérieur
La houle nous aurait bien balancé,
Rien ne vaut d’être à l’abri, en anse,
Accroché à une bouée qui ne danse.
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Une randonnée, un bain, un restau :
Un jour à Portimao, autre Ferragudo
Que vouloir de mieux en soleil ardent
Qui semble vouloir arrêter le temps !
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