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Textuel
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La ville n’est jamais totalement endormie :
tout comme la nature, elle retentit de ses
bruits et, en outre, elle s’éclaire de mille
petites lumières, se transformant en halos en
son ciel plein d’éther. Le contraste est très dur
entre la ville et la nature, ses bruits de
craquements, si ce n’est de ruissèlements,
même des fois d’aboiements, sont couverts par
les urgences : polices, pompiers, ambulances,
qui, chaque heure, mène la danse, ou encore,
près de son port, bruits de sifflements des
drisses ou de son aéroport où rugissent
décollages d’avions, très forts. Il n’y a guère
qu’en haute mer où, au milieu d’une grande
forêt, que l’on profite d’un endroit discret où
un silence profond vous berce, endort comme
un bébé en bras de Morphée en un rêve qui va
vous emporter ! Faro, début juillet, beau
temps, la nuit tarde à tomber, doucement !
Rondes d’avions décollent, atterrissent chaque
minute, d’envols. La ville parait faussement
endormie, sirènes de police locale la divertit.
Ses feux s’allument en lagune où soleil brulant
cède place à Lune. Au dernier verre de « vino
verde », un oiseau de lagune se met à chanter :
concerts, coassements de grenouilles font écho
à une faune qui grouille. Hérons et aigrettes,
se sont évanouis, autres oiseaux magnifiques
aussi. A proximité, on entend un chat miauler,
aboiements de chiens enfermés. Drisses en
mâts, s’en donnent à cœur joie, lors rafales, ou
sautes vents, les atermoient. La vie occupe cet
espace de temps de répit qu’hommes
accordent à la nature, par dépit. Dépit de ne
plus rien avoir à voir dans le noir tandis qu’ils
sortent pour fêter le soir, en cet endroit de la
Terre où, en hiver comme en été, des bruits
étranges sont à écouter. Toujours présente, la
nature reste très active, lors la ville dort avec
aucune âme qui vive. La nuit dans le fond de la
lagune de Faro, vous fait cadeau d’instants
des plus beaux.
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Visuel
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La lagune de Faro avec sa végétation
entre terre et mer,
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nous conduit vers la marina intérieure
de la ville de Faro,
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mais nous préférons, de loin, mouillage,
à l’extérieur, en lagune.
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puis nous arpentons belles arcades
de la place centrale de Faro.
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Poème
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Une ville n’est jamais
Totalement endormie,
Tout comme la…nature,
Elle retentit de son bruit
Et en outre, elle s’éclaire,
De mille petites lumières,
Se transformant en halos,
En son ciel, plein d’éther :
Lors contraste devient dur
Entre la Ville, et la Nature.
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Ses bruits, ses craquements
Si ce n’est, de ruissellements,
Même des fois, d’aboiements,
Sont couverts par les urgences,
Polices, pompiers, ambulances,
Qui chaque heure mènent danse.
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Puis, encore, tout près de son port,
Nombre de bruits, sifflements drisses,
Et puis enfin de l’aéroport où rugissent
Avions de ligne qui décollent très fort.
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Et, il n’y a guère qu’allant en haute mer,
Voire au beau milieu d’une grande forêt,
Que l’on profitera des endroits discrets,
Où, silence profond, vous berce, endort,
Comme un bébé dans bras de Morphée,
En rêve qui va, partout, vous emporter.
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Faro, début juillet, lors beau temps :
La nuit tarde à tomber… doucement :
Rondes, d’avions, charters, décollent,
Atterrissent, chaque minute, en vols.
La ville parait faussement endormie
Sirènes de la police locale, la divertit
Ses feux s’allument sur une lagune,
Soleil brulant cède place à la Lune.
.
Lors au dernier verre de vino verde,
Oiseau de lagune, se met à chanter :
Concert coassements de grenouilles,
Font écho à toute faune qui grouille,
Hérons et aigrettes, se sont évanouis,
.
Et d’autres magnifiques oiseaux, aussi,
À proximité, on entend un chat miauler,
Plainte d’aboiements de chiens enfermés.
Drisses, en mâts, s’en donnent, à cœur joie,
Lors rafales, sautes de vents, les atermoient.
.
La vie occupe cet espace, de temps, de répit,
Qu’hommes accordent, à la nature, par dépit :
Dépit, de ne plus rien avoir, à voir, en ce noir,
Tandis qu’ils sortent parfois, pour fêter le soir.
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En cet endroit de la Terre, en hiver ou en été,
Où bruits étranges sont à entendre, écouter.
Toujours présente, Nature reste très active,
Lors ville dort avec aucune âme qui vive,
Nuit, dans le fond de la lagune de Faro,
Fait cadeau d’instants des plus beaux.
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Extension
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L’avantage du mouillage en lagune
Est d’être seul, distant des autres
Bateaux, pour une tranquillité
Pas moindre nuisance sonore
Ne perturbe votre occupation,
Aucune rencontre ne perturbe
Votre isolement conçu volontaire
L’inconvénient est que lors le vent
Se lève et se met à souffler très fort,
Il vous faut rester vigilant sur ancre,
Pour qu’elle ne dérape ni dériver pas.
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Là où la terre et la mer, alternent, se mêlent, ou se confondent,
Il y a, toujours, des environnements, des vies, qui se répondent.
Que ce soit la végétation, animalité, un microcosme s’instaure,
Autre que celui de l’estran dû exclusivement à l’effet de marée.
Au-delà de Lagune, vous trouverez le marais, où une autre vie
S’exprime, et le plus souvent en eau douceâtre, voire saumâtre,
Lors la lagune de Faro en est un bon exemple de cette continuité,
Nous sommes loin des falaises, des rochers roses, à pic, de Perros !
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De mouillage en marina et de marina en mouillage
Le programme est varié et adapté à toutes situations ;
Malgré nos douze mètres de long, explorer tous fonds
De baies, de canaux, de rivières, sans compter plages !
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D’être seul, ou presque, et, en pleine nature, diffère
Grandement de la proximité, animation de ponton,
Les nuits sont d’un calme olympien sous les étoiles
Où, le noir, troué de petits éclats, a jeté son voile.
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Le jour, oiseaux marins, grues, etc. On entend
Pousser leurs chants si ne n’est cris pêchant
Bruits de ville nous parviennent, en échos,
On est comme en grande bulle de repos,
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D’autant que …nos deux adolescentes
Courant l’Europe comme leur jardin
Ne sont plus là pour nous distraire
De leurs parfums d’atmosphères.
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Nous irons visiter la grande ville
Dans l’après-midi puis la soirée
Un mojito dans un café, animé,
Pour nous remettre d’absence.
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Calligramme
Une ville n’est jamais
Totalement endormie,
Tout comme la…nature,
Elle retentit de son bruit
Et en outre, elle s’éclaire,
De mille petites lumières,
Se transformant en halos,
En * son ciel, plein d’éther :
Lors * contraste devient dur
Entre la * Ville, et la Nature.
Ses bruits * ses craquements
Si ce n’est, de F ruissellements,
Même des fois, A d’aboiements,
Sont couverts par R des urgences,
Polices, pompiers O ambulances,
Qui chaque heure * mènent danse,
Puis, encore, tout M près de son port,
Nombre de bruits O sifflements drisses,
Et puis enfin de l’ U aéroport où rugissent
Avions de ligne I qui décollent très fort.
Et il n’y a guère L qu’allant en haute mer,
Voire au beau L milieu d’une grande forêt
Que l’on pro A fitera des endroits discrets,
Où, silence G profond, vous berce, endort,
Comme un E bébé dans bras de Morphée,
En rêve qui * va, partout, vous emporter.
Faro, début juillet, E beau temps :
La nuit tarde à tomber N doucement :
Rondes, d’avions, charters, * décollent,
Atterrissent, chaque minute, M en vol.
La ville parait faussement I endormie
Sirènes de police locale L la divertit
Et ses feux s’allument I sur la lagune,
Soleil brulant cède E place à la Lune !
Lors au dernier U verre vino verde
Oiseau de lagune, * se met à chanter :
Concert coassements D de grenouilles,
Font écho à toute faune E qui grouille.
Hérons et aigrettes, se sont * évanouis,
Et d’autres magnifiques oiseaux L aussi.
À proximité, on entend un chat A miauler,
Plainte d’aboiements de chiens G enfermés.
Drisses, en mâts, s’en donnent, U à cœur joie,
Lors rafales, sautes de vents, N les atermoient.
La vie occupe cet espace, E de temps, de répit,
Qu’hommes accordent, * à la nature, par dépit :
Dépit, de ne plus rien * avoir, à voir, en ce noir,
Tandis qu’ils sortent parfois, pour fêter le soir,
En cet endroit de la Terre, en hiver ou en été,
Où bruits étranges sont à entendre/écouter.
Toujours présente, Nature reste très active,
Lors ville dort avec aucune âme qui vive,
Nuit, dans le fond de la lagune de Faro,
Fait cadeau d’instant des plus beaux.
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Forme
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Évocation
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On pense à quelque récif de corail,
Mais lagune revient, ici, en premier.
Puis une rivière se jetant bord de mer.
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La lagune de Faro est grande
Et la ville se situe tout au fond :
Il faut louvoyer, composer avec
Les vents, bancs de sable et vase.
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Bras de mer symbolise pénétration terre
Lors entrée maritime, pénétration terre,
Pour autant toute pointe n’est pas bras
Toute entrée mer, lagune, rade, golfe.
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Symbolique
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Une lagune est étendue d’eau
Peu profonde, séparée de la mer,
Par un long, et fin cordon littoral.
Est, souvent, constitué de sable fin.
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Ce cordon se modifie naturellement,
Est vulnérable aux assauts de la mer
Tempêtes, tsunamis, artificialisations.
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Pour tout tourisme environnemental,
Ria Formosa est sanctuaire naturel,
Endroit privilégié observer oiseaux.
Modifié, source : Wikipédia
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Descriptif
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Alignement central / Titre méandre/ Thème mer
Forme ouverte / Rimes égales / Fond associé à forme
Symbole de forme : lagune/ Symbole du fond : ville
M C : Lagune/rivière, paysage, lac, berge, flore/ faune
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Fond
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Évocation
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Une lagune peut être alimentée par la mer
Tout autant que par une rivière ou delta,
Un mixte des deux, fonction des marées :
Celle de faro est spéciale, longe la côte.
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Symbolique
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La rivière symbolise
Le flot des énergies qui
Coulent en nous, vivifiantes.
Énergies d’essences féminines.
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Comme le fleuve, la rivière
Symbolise une notion
D’écoulement temporel.
Lors la rivière représente
Ainsi les flots de la jeunesse,
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Tumultueuse et inconsciente,
Celle qui précède l’âge adulte.
http://tristan-moir.fr/riviere
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Fond/forme
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Un mouillage en lagune est comme en rivière
Tranquille et à l’abri de toutes fortes tempêtes
Le paysage ressemblerait à celui d’un lac,
Avec des oiseaux marins tout alentour
Le seul risque est de faire déraper
L’ancre, et le bateau avec, et de
De se retrouver sur la berge.
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La rivière est en général d’eau douce
Ici, elle est à moitié douce, moitié salée,
Dotée d’une flore et faune bien spécifiques
Quand elle se jette directement dans la mer,
Qu’elle soit petite, grande, on l’appelle fleuve,
Dans une rivière, on pourra, aussi, s’envaser,
Mais, avec le courant … plus facile de s’en tirer !
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Lagune, lac, delta, rivière, sont mots faisant rêver
Celle de L’Arvor et de Faro ont des ressemblances
On se sent plus en confort, abri de vents, tempêtes
Qu’en mouillage en bord de mer, si abrité soit-il !
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Épilogue
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Jeter l’ancre, mouiller, stationner :
Qu’importe le nom : immobilisés,
Nous sommes, pour la nuitée :
Serons bientôt ensommeillés.
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Que nenni, bruits de la nuit,
Bruits de la ville, aéroport,
Sans parler voilier autrui
Chacun y va, sonne fort.
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Mes oreilles, cerveau,
Ne seront sans repos
Rêve sera interféré,
Par éclats réalité.
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Cette si belle lagune
Sous une si belle lune,
Propulse mon imaginaire
Scénarios extraordinaires.
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Le bercement, émis par flots,
Par les passages des bateaux,
Rythme souvenirs de la journée
Plein d’évènements, contrastés !
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Le mouvement perpétuel de la mer,
Que ce soit marées, courants, vagues,
Ne nous atteint pas ni celui du rivière,
Lagune est comme lac qui les tempère.
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Sanctuaire, pour les oiseaux … s’il en est
On entend toujours leurs chants discrets :
S’adressent-ils à eux, à nous, aux poissons,
Nuisances de la nature, bien humaines sont.
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Avons passé deux nuits dans ce havre de paix,
Après de longues visites en ville de Faro et port
Si, dix ans plus tard, me relisant, j’y suis encore
C’est que l’image résonne comme si je la revivais.
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