11- Faro: mouillage

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Une ville n’est  jamais

Totalement  endormie,

Tout comme la…nature,

Elle retentit  de son bruit

Et en outre,   elle s’éclaire,

De mille  petites  lumières,

Se transformant en  halos,

En son ciel,  plein d’éther :

Lors contraste devient dur

Entre la Ville, et la Nature.

.

Ses bruits, ses craquements

Si ce n’est, de ruissellements,

Même des fois, d’aboiements,

Sont couverts par les urgences,

Polices, pompiers, ambulances,

Qui chaque heure mènent danse,

Puis, encore, tout près de son port,

Nombre de bruits, sifflements drisses,

Et puis enfin de l’aéroport où rugissent

Avions de ligne  qui décollent très fort.

.

Et, il n’y a guère qu’allant en haute mer,

Voire au beau milieu d’une grande forêt,

Que l’on profitera  des endroits discrets,

Où, silence profond, vous berce, endort,

Comme un bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui va, partout, vous emporter.

.

Faro,  début juillet,   lors beau temps :

La nuit tarde à tomber… doucement :

Rondes, d’avions, charters, décollent,

Atterrissent, chaque minute, en vols.

La ville parait  faussement endormie

Sirènes de la police locale, la divertit

Ses feux s’allument sur une lagune,

Soleil brulant cède place à la Lune.

.

Lors au dernier verre de vino verde

Oiseau de lagune, se met à chanter :

Concert coassements de grenouilles,

Font écho à toute faune  qui grouille.

Hérons et aigrettes, se sont  évanouis,

Et d’autres magnifiques oiseaux, aussi,

À proximité, on entend un chat miauler,

Plainte d’aboiements de chiens enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent, à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents, les atermoient.

.

La vie occupe cet espace, de temps, de répit,

Qu’hommes accordent, à la nature, par dépit :

Dépit, de ne plus rien avoir, à voir,  en ce noir,

Tandis qu’ils sortent parfois, pour fêter le soir,

En cet endroit de la Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges sont à entendre,  écouter.

Toujours présente, Nature reste très active,

Lors ville dort avec   aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de  la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instants  des plus beaux.

 .

.

Extension

.

L’avantage du mouillage en lagune

Est d’être seul, distant des autres

Bateaux, pour une tranquillité

Pas moindre nuisance sonore

Ne perturbe votre occupation,

Aucune  rencontre  ne perturbe

Votre isolement conçu volontaire

L’inconvénient est que lors le vent

Se lève et se met à souffler très fort,

Il vous faut rester vigilant sur ancre,

Pour qu’elle ne dérape ni dériver pas.

.

Là où la terre  et la mer,  alternent,  se mêlent, ou se confondent,

Il y a, toujours, des environnements, des vies, qui se répondent.

Que ce soit la végétation, animalité, un microcosme  s’instaure,

Autre que celui de l’estran dû exclusivement à l’effet de marée.

Au-delà de Lagune, vous trouverez  le marais, où une autre vie

S’exprime, et le plus souvent en eau douceâtre, voire saumâtre,

Lors la lagune de Faro en est un bon exemple de cette continuité,

Nous sommes loin des falaises, des rochers roses, à pic, de Perros !

.

De mouillage en marina et de marina en mouillage

Le programme est varié et adapté à toutes situations ;

Malgré  nos douze mètres  de long, explorer  tous fonds

De baies, de canaux, de rivières, sans compter plages !

.

D’être seul, ou presque, et, en pleine nature,  diffère

Grandement de la proximité, animation de ponton,

Les nuits sont d’un calme olympien sous les étoiles

Où, le noir, troué de petits éclats, a jeté son voile.

.

Le jour, oiseaux marins, grues, etc. On entend

Pousser leurs chants si ne n’est cris pêchant

Bruits de ville nous parviennent, en échos,

On est comme en grande bulle de repos,

.

D’autant que …nos deux  adolescentes

Courant l’Europe comme leur jardin

Ne sont plus là pour nous distraire

De leurs parfums  d’atmosphères.

.

Nous irons visiter la grande ville

Dans l’après-midi puis la soirée

Un mojito dans un café, animé,

Pour nous remettre d’absence.

.

Épilogue

.

Jeter l’ancre, mouiller, stationner :

Qu’importe le nom : immobilisés,

Nous sommes,   pour la nuitée :

Serons bientôt  ensommeillés.

.

Que nenni, bruits de la nuit,

Bruits de la ville, aéroport,

Sans parler voilier autrui

Chacun y va, sonne fort.

.

Mes oreilles, cerveau,

Ne seront sans repos

Rêve sera interféré,

Par éclats réalité.

.

Cette si belle lagune

Sous une  si belle lune,

Propulse mon imaginaire

Scénarios extraordinaires.

.

Le  bercement, émis par flots,

Par  les passages  des  bateaux,

Rythme souvenirs  de la journée

Plein d’évènements,   contrastés !

.

Le mouvement perpétuel de la mer,

Que ce soit marées, courants, vagues,

Ne nous atteint pas ni celui du rivière,

Lagune est comme lac qui les tempère.

.

Sanctuaire, pour les oiseaux … s’il en est

On entend toujours leurs chants discrets :

S’adressent-ils à eux, à nous, aux poissons,

Nuisances de la nature, bien humaines sont.

.

Avons passé deux nuits dans ce havre de paix,

Après de longues visites en ville de Faro et port

Si, dix ans plus tard, me relisant, j’y suis encore

C’est que l’image résonne comme si je la revivais.

.

.

11 – Calligramme

Une ville  n’est  jamais

Totalement  endormie,

Tout comme la…nature,

Elle retentit  de son bruit

Et en outre,   elle s’éclaire,

De  mille  petites  lumières,

Se  transformant  en    halos,

En   *  son ciel,  plein d’éther :

Lors   *    contraste devient dur

Entre la    *     Ville, et la Nature.

Ses bruits      *     ses craquements

Si ce n’est, de    F     ruissellements,

Même des fois,     A     d’aboiements,

 Sont couverts par    R     des urgences,

Polices, pompiers    O        ambulances,

Qui chaque heure     *       mènent danse,

Puis, encore, tout   M      près de son port,

Nombre de bruits   O     sifflements drisses,

Et puis enfin de l’  U    aéroport où rugissent

Avions de ligne      I       qui décollent très fort.

Et il n’y a guère     L       qu’allant en haute mer,

Voire au beau      L       milieu d’une grande forêt

Que l’on pro       A       fitera des endroits discrets,

Où, silence          G     profond, vous berce, endort,

Comme un            E    bébé dans bras de Morphée,

En rêve qui              *   va, partout, vous emporter.

Faro, début juillet,       E                      beau temps :

La nuit tarde à tomber         N           doucement :

Rondes, d’avions, charters,     *          décollent,

Atterrissent, chaque minute,   M           en vol.

La ville parait  faussement     I        endormie

Sirènes de police locale      L          la divertit

Et ses feux s’allument     I      sur la lagune,

Soleil brulant cède      E   place à la Lune !

Lors au dernier        U      verre vino verde

Oiseau de lagune,   *      se met à chanter :

Concert coassements  D    de grenouilles,

Font écho à toute faune     qui grouille.

Hérons et aigrettes, se sont    *    évanouis,

Et d’autres magnifiques oiseaux  L     aussi.

À proximité, on entend un chat   A   miauler,

Plainte d’aboiements de chiens   G    enfermés.

Drisses, en mâts, s’en donnent,   U     à cœur joie,

Lors rafales, sautes de vents,    N      les atermoient.

La vie occupe cet espace,      E       de temps, de répit,

Qu’hommes accordent,     *        à la nature, par dépit :

Dépit, de ne plus rien      *         avoir, à voir, en ce noir,

Tandis qu’ils sortent                parfois, pour fêter le soir,

En cet endroit de la                  Terre, en hiver ou en été,

Où bruits étranges                      sont à entendre/écouter.

Toujours présente,                       Nature reste très active,

Lors ville dort avec                           aucune âme qui vive,

Nuit, dans le fond de                             la lagune de Faro,

Fait cadeau d’instant                                 des plus beaux.

.

Forme

.

Réduction

.

.

11 4

..

Évocation

 .

On pense à quelque récif de corail,

Mais lagune revient, ici, en premier.

Puis une rivière se jetant bord de mer.

 .

Bras de mer symbolise pénétration terre

Lors entrée maritime, pénétration terre,

Pour autant toute pointe n’est pas bras

Toute entrée mer, lagune, rade, golfe.

 .

La lagune de Faro est grande

Et la ville se situe tout au fond :

Il faut louvoyer, composer  avec

Les vents, bancs de sable et vase.

.

.

Symbolique 

 .

Une lagune est étendue d’eau

Peu profonde, séparée de la mer,

Par un long, et fin cordon littoral.

Est, souvent, constitué de sable fin.

.

Ce cordon se modifie naturellement,

Est vulnérable aux assauts de la mer

Tempêtes, tsunamis, artificialisations.

.

Pour tout tourisme environnemental,

Ria Formosa est sanctuaire naturel,

Endroit privilégié observer oiseaux.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

Alignement central / Titre méandre/ Thème  mer

Forme ouverte / Rimes égales / Fond associé à forme

Symbole de forme : lagune/ Symbole du fond : ville

M C : Lagune/rivière, paysage, lac, berge, flore/ faune

.

.

Fond

.

Évocation 

 

11 6

.

Une lagune peut être alimentée par la mer

Tout autant que par une rivière ou  delta,

Un mixte des deux, fonction des marées :

Celle de faro est spéciale, longe la côte.

.

Symbolique 

.

La rivière symbolise

Le flot des énergies qui

Coulent en nous, vivifiantes.

Énergies d’essences féminines.

.

Comme le fleuve, la rivière

Symbolise une notion

D’écoulement temporel.

Lors la rivière représente

Ainsi les flots de la jeunesse,

.

Tumultueuse et inconsciente,

Celle qui précède l’âge adulte.

http://tristan-moir.fr/riviere

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un mouillage en lagune est comme en rivière

Tranquille et à l’abri de toutes fortes tempêtes

Le paysage ressemblerait à celui d’un lac,

Avec des oiseaux marins tout alentour

Le seul risque est de faire déraper

L’ancre, et le bateau avec, et de

De se retrouver sur  la berge.

.

La rivière est en général d’eau douce

Ici, elle est à moitié douce, moitié salée,

Dotée d’une flore et faune bien spécifiques

Quand elle se jette directement dans la mer,

Qu’elle soit petite, grande, on l’appelle fleuve,

Dans  une  rivière, on  pourra, aussi, s’envaser,

Mais, avec le courant … plus facile de s’en tirer !

.

Lagune, lac, delta, rivière, sont mots faisant rêver

Celle de L’Arvor et de Faro  ont  des ressemblances

On se sent plus en confort, abri de vents, tempêtes

Qu’en mouillage en bord de mer, si abrité soit-il !

 .

Visuel

.

La lagune de Faro avec sa végétation entre terre et mer,

nous conduit  vers la marina intérieure de la ville de Faro,

mais nous préférons, de loin, mouillage extérieur en lagune.

 .

 .

Arcades grande place de Faro

.

Visuels et textuels  >>


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