13 – Ilha de Culatra, lagune Faro

Visuels et textuels  >>

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Textuel

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Un village de pêcheurs implanté au milieu,

avec un mini-marché, trois cafés-restaurants,

ouverts l’été, pour satisfaire ses cinq cent

habitants, au lieu de cent, l’hiver, abandonnés

de Dieu. Tout est bricolé, instable, resserré,

provisoire, le sol inhospitalier, sans arbres, ni

eau à boire.   Parfois le complexe des iles vous

prend, vous reprend. Sur un bateau, c’est aussi

fréquent qu’un bon vent. Ilha de Culatra avec

sa plage sableuse, côté mer, est une ile en

peigne, côté lagune, avec son anse et son

balisage. Elle abrite de bons mouillages pour

les bateaux de passage où la marée les dépose

parfois sur sa berge vaseuse. On pense fort à la

terre, à cailloux, à massifs arborés. Or l’ile

n’est qu’un énorme banc de sable et de terre

émergé dont l’embarcadère accueille les gens

d’Olaho et de Faro, où des touristes jettent

leurs serviettes en plage pour se baigner.

Isolée, loin de tout, des immeubles au

demeurant, je ne connais plus belle nature

qu’elle entre terre et océan.  Ses maisons,

construites sans étages et sans fondations, ses

rues et ses jardins de sable, sans herbes ni

façons, font comme un Far-West sans cheval

et sans saloon tandis que ses vents soulèvent

ses eaux en lagoon. Des ruelles en béton avec

passerelles en bois,  donnent accès à une plage

où son regard se noie, où des centaines de

goélands, face à la mer, à l’infini, en ont fait

leur refuge extrême pour protéger leurs petits.

Côté lagune : des familles de cigognes, et de

limicoles, parmi les plantes des marais, à

notre approche, s’envolent. Ils ravivent notre

envie de décoller de notre terre lors on

traverse un désert, où un soleil vous tape

d’enfer. Ilha de Culatra, coin sauvage fait de

sable et eau, tourne le dos au béton,

immeubles d’Olaho, Faro. Elle fait comme un

barrage entre lagune et océan qui abritent des

oiseaux et des poètes de l’eau qui chantent

leurs magies d’enchantements pour élever nos

âmes plus haut.

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Visuel 

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13 1

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Après avoir consulté une vue aérienne

de l’Ile de Culatra,

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13 2

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nous y débarquons et nous traversons

la rue ensablée du village,

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pour aller nous baigner sur une plage

aux barques éparpillées.

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en bout d’ile, sur grand banc de sable

donnant impression d’ailleurs !

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Poème

 

Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable, resserré,

Provisoire,

En sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

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Complexe d’ile vous prend, vous reprend,

Avec bateau, est aussi fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse, côté lagune, balisage.

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Elle abrite des bons mouillages, bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,  sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,  aux massifs arborés

Or l’ile n’est qu’énorme banc de sable, de terre, émergée.

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Son embarcadère accueille gens d’Olhao,  sinon  de Faro

Touristes jettent serviette sur plage, se baignent en eaux : 

Isolée et loin de tout, loin des immeubles, au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle entre terre-océan.

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Ses maisons construites sans étages et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable, sans herbes ni façons,

Font comme un Far-West sans cheval … sans saloon

Tandis que ses vents soulèvent ses eaux de lagoon.

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Ruelles en béton,  donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès  à une plage où le regard se noie,

Où centaines  de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des refuges pour protéger leurs petits.

.

Côté lagune,  familles de cigognes, limicoles,

Éparpillées parmi sortes plantes de marais,

À notre approche  en apeurées, s’envolent.

Toutes ravivent notre  envie de décoller,

De notre Terre en traversant un désert

Où un soleil vous  tape, comme l’enfer.

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Ilha de Culatra est  fait de sable et d’eau

Tourne dos au béton maisons Olaho, Faro,

Elle fait un barrage  entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux avec ses poètes d’eaux,

Qui chantent la magie  d’un enchantement,

Pour élever nos  âmes …  vers tout là-haut.

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Extension

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1

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L’Ilha de Culatra restera pour moi

Ce coin sauvage et magique,

Fait de sable et d’eau,

Tournant le dos au béton

Des immeubles d’Olaho et de Faro.

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Un coin pour se retirer, ou pour admirer

Pour se reposer de la vie trépidante des villes,

Pour méditer sur la grande sagesse de la nature

Et l’harmonie entre les humains et les oiseaux,

Entre la terre et l’eau, le désert et le marais.

Et si en une journée, on en fait le tour,

Pas celle de son âme … d’amour.

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2

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Nos représentations, et nos souvenirs,

Surtout à forte valeur affective,

Conditionnent fortement, nos appétences,

Nos préférences, nos valences,

Qui font qu’en  dépit d’un exotisme  certain,

L’on se sent un peu chez nous.

Il en est ainsi du complexe des iles pour bon

 Nombre de navigateurs cabotiers

Qui vont, tout comme nous, d’une île en île

Tour de Bretagne, canaries, ailleurs

Pour ne plus être contact direct, frontal,

Avec le continent de terre stressante.

 .

3

 .

Une ile, encore une ile, toujours des iles,

On me croira atteint d’un complexe ilien,

D’où me viendrait-il, qui suis né… terrien,

En plein cœur d’une Bretagne si tranquille.

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Ici, cette langue de terre et sable, de Culatra,

Devait-être à l’origine des plus inhospitalières

Sans électricité, sans eau, un phare s’est érigé,

Et toute la pointe s’est mise à se bâtir sur sable.

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«Bâtir un château sur du sable» reste très fragile

Sans fondations, sans murs résistants aux vents

Ici, c’est trois villages et en tout, mille habitants,

Que l’on aborde par les ferrys de Faro et d’Olhao.

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Nous avons randonné  autour de l’ile, ses plages,

Marais, au milieu, désert sauf réserve d’oiseaux.

Le temps était au beau fixe et le vent était léger

Il n’y avait que nous, la mer, et… l’atmosphère.

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On a supposé que  l’hiver offrait  une solitude

À nulle autre pareille, pour reposer ses nerfs,

Son agitation, son stress ou autre turpitude

Nous agressant sans cesse jusqu’ à sévères.

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Calligramme

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Le village

Avec, au milieu, un

Mini-marché,

Et ses trois cafés-restaurants

Ouverts l’été,

A de quoi satisfaire ses cinq cent

Habitants,

Au lieu de cent l’hiver, abandonnés

De Dieu.

Tout est bricolé, instable…resserré,

Provisoire,

Le sol inhospitalier, sans arbres,

Ni eau à boire.

 

Complexe d’ile vous prend ou reprend,

Avec bateau, est aussi  I   fréquent que bon vent

Ilha de Culatra avec sa    L plage côté mer sableuse

Est ile en peigne, avec anse,  H    côté lagune, balisage.

Elle abrite de bons mouillages,  A     bateaux de passage,

Où, parfois, la marée les dépose,    *   sur sa berge vaseuse.

On pense fort, à la terre, à cailloux,   D  aux massifs arborés

Or l’ile n’est qu’énorme banc de sable     E    et terre, émergée

Son embarcadère accueille gens d’Olhao     *       sinon de Faro

Où touristes jettent serviette plage, se bai    C       gnent en eau.

Isolée et loin de tout, loin des immeubles   U      au demeurant,

Je ne connais plus belle nature qu’elle      L   entre terre-océan.

Ses maisons construites sans étages     A     et sans fondations,

Ses rues et ses jardins de sable      T      sans herbes ni façons,

Font comme un Far-West     R      sans cheval et sans saloon

Tandis que ses vents       A     soulèvent ses eaux de lagoon.

Ruelles en béton,       *      donnant sur passerelle en bois,

Donnent accès       L     à une plage où le regard se noie,

Où centaines      A     de goélands, face à mer à l’infini,

Feront des         G     refuges pour protéger les petits.

Côté lagune       U    familles de cigognes, limicoles

Éparpillées par   N       mi sortes plantes marais,

 À notre approche  E     en apeurées, s’envolent.

Toutes ravivent     *  notre  envie de décoller,

De notre Terre,    D    traversant  tel désert

Où un soleil vous   E     tape, comme l’enfer.

Ilha de Culatra est   *     fait de sable et d’eau

Tourne dos au béton    F     maisons d’Olaho, Faro.

Elle fait  un barrage      A     entre lagune et l’océan,

Qui abritent oiseaux      R       avec ses poètes d’eau,

Qui chantent la magie  O       d’un enchantement,

Pour élever nos        *       âmes …  là-haut.

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Forme

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Évocation

 .

Ce  serait  une carapace  de  tortue.

On peut imaginer contour d’une ile,

Si ce n’est pas la silhouette d’un ours.

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La tortue évoquera mer du Sud,

Même si elle n’est des Galápagos

Il y aurait de  nombreuses iles

à lui ressembler en le Monde.

La forme de l’ile ressemble peu à une tortue

Elle fera plutôt penser à une langue de terre

Faite de sable, dénuée de grande végétation.

 .

Symbolique 

 .

Par sa carapace,

Ronde comme le ciel

Sur le dessus (dôme)

Et plate en dessous comme la terre,

La tortue est une représentation de l’univers.

.

Sa masse et sa force têtue, une porteuse de l’univers.

Transformation de la carapace de tortue en cithare.

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La carapace de tortue, fermée de cire d’un côté,

Constitue un instrument de musique qui joue

En rôle dans les cérémonies initiatiques.

.

Symbole à la fois mâle et femelle

Par la sortie de la tête

Et protection

Passive.

 .

Descriptif

 .

13 – Ilha de Culatra, lagune de Faro 

Alignement central / Titre méandre/ Thème  animal

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné forme 

Symbole de forme : tortue/ Symbole du fond : île

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Fond

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Évocation 

 .

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Il n’y aurait pas que les palmiers

Évoquant les iles :

La tortue aussi, même si elle n’est

Pas de Galápagos.

 .

Symbolique 

 .

L’île est un monde en réduction,

Une image du cosmos, complète et parfaite,

Parce qu’elle présente une valeur sacrale concentrée.

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L’île évoque le refuge,  la recherche de l’île déserte,

Ou de l’île inconnue ou de l’île riche en surprises :

Un des thèmes fondamentaux de la littérature,

Des rêves, des désirs et bien sûr, symboles.

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Lors on y réside, et en permanence,

On est sujet à développer complexe des iles,

Qui ne vous lâche pas, qui ne vous lâchera plus.

Modifié, source : inspiration personnelle

 .

Fond/forme 

 .

Ilha de Culatra est ile langue de terre

Coincée entre la lagune de Faro  et la mer,

Où les résidents sont massés autour du phare

Comme accrochés à leur rocher qui les protège

De tout ce qui viendrait nuire à leur tranquillité.

Disposant d’eau,  de gaz,  de l’électricité,  épicerie,

L’on peut y vivre, pendant longtemps en autarcie !

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Tout est blanc, les maisons, les toits, même les rues

Faites de sable et pavés peints aussi  tout en blanc.

Une carapace de tortue  peut, parfois, évoquer l’île

Mais ce serait une ile qui se déplace et mouvante :

Ici, il n’en est rien, juste une excroissance de terre

Avec une village tout blanc  et un phare au bout.

.

Un  endroit  idéal, pour se reposer  du vacarme

Stressant  dans les grandes villes  à moins de

Ne pas supporter  les cris  d’oiseaux de mer.

Certains en rêve comme de port d’attache

Loin des soucis d’un Monde un peu fou,

Un voilier n’est-il pas comme une île,

L’esprit vagabondant, tranquille.

.

.

Épilogue

.

Ile ah, ile ah …  Ilha oh

Me promener sur ton dos

De tortue,  en plein  repos,

Est instant  des plus beaux.

.

Ton ile, comme banc de sable,

Où nichent des bancs d’oiseaux

Et vivent des autochtones  locaux

Est, en réalité, des plus admirables.

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Pas un ile ne ressemble  à une autre :

Chacun à caractère, charme particulier,

Rares voitures, camions, agitations autres

Ne troublent que très peu leur tranquillité.

.

Pour peu, on y resterait semaine, mois entier,

Tantôt tortue, affalé, nus, sur ses belles plages

Tantôt dauphin, en enchainant  quatre nages :

Vacarme du Monde  ne pourrait nous toucher.

.

Mais je rêve, il faut partir,  Culatra nous attend,

Quatre garçons une fille ont donné rendez-vous :

Les amis comptent aussi, amis comptent autant,

Nous ne sommes des goélands ni de Bassan fous.

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Visuels et textuels  >>


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