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Poème
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L’amour s’éprend,
L’amour, ça prend,
L’amour s’apprend.
On ne se le dira jamais
Assez qu’il est spontané
Tout en étant pro-gram-mé.
Amour est fait de para-doxes,
Entre caresse et combat de boxe,
Fait autant, de creux et de bosses,
Que de courbes et de lignes droites.
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Savoir aimer s’apprend soi-même,
Ou par imitation par impression
Si forte qu’elle dure vie entière
Comme confiance … aveugle
N’y a guère que les pervers
Qui ne sauront apprendre.
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Apprends-moi à t’aimer,
Je ne sais, ai pas compris
Si tu aimes ce que je suis,
Ou si je suis ce que tu hais.
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Si je m’éprends de toi, ici,
Je reste pour toi, un malappris,
Dis-moi comment être à ta hauteur
Afin de correspondre à tes humeurs.
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Puis si, de la liberté dépend la tienne,
Et, peu m’importe d’où elle provienne,
Pourvu qu’à moi, encore tu viennes,
Que là en ce moment, tu sois mienne.
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Lors apprends-moi à t’aimer,
Je ne sais pas, j’ai tout oublié.
Tu aimes ce que je suis pour toi
Sauf quand face à face avec moi.
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Si je te colère, toi tu m’exaspères,
Tu me tortures lors tu me vi-tu-pères,
C’est dire, à quel point, je t’in-diffère,
Que sois psychopathe voire pervers.
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Pensées seront faites com-pli-cités,
Que je m’efforce de te faire partager
Pour arriver au compromis négocié
En le tien, espérant sa réciprocité.
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Je hais ce que j’étais, suis devenu,
Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,
Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.
Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,
De ne pas être à tes côtés en amour vécu
Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.
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Calligramme
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L’amour s’éprend,
L’amour, J ça prend,
L’amour, E s’apprend.
On ne se le * dira jamais
Assez qu’il N est spontané
Tout en étant E pro-gram-mé.
Amour est fait * de para-doxes,
Entre caresse et S combat de boxe
Fait autant, de A creux de bosses,
Que de courbes, I de lignes droites.
Savoir aimer s’ap S prend soi-même
Ou par imitation * par impression
Si forte qu’elle P dure vie entière
Comme con L fiance …aveugle
N’y a guère U que les pervers
Qui n’ap S prennent pas.
.
Apprends-moi à t’aimer,
Je ne sais, ai pas compris
Si tu aimes ce que je suis,
Ou si je suis ce que tu hais.
.
Si je m’ A éprends de T toi, ici,
Je reste P pour toi, un mal ‘ appris,
Dis-moi P comment être à ta A hauteur
Afin de R correspondre à tes I humeurs.
Puis si, E de la liberté dépend M la tienne,
Et peu N m’importe d’où elle E provienne,
Pourvu D qu’à moi, encore R tu viennes,
Que là en ce S moment, tu sois mienne.
Lors apprends – J moi à t’aimer,
Je ne sais pas, M E ai tout oublié.
Tu aimes ce que O je suis pour toi
Sauf quand face I N à face avec moi.
Si je te colère E tu m’exaspères,
Tu me tortures À lors tu me vi-tu-pères,
C’est dire, à quel point S je t’in-diffère,
Que sois psycho pathe A voire pervers.
Pensées seront faites I com-pli-cités
Que je m’efforce de te S faire partager
Pour arriver à un compromis négocié
Et le tien, espérant sa réciprocité.
.
Je hais ce que j’étais, suis devenu,
Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,
Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.
Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,
De ne pas être à tes côtés en amour vécu
Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.
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Forme
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Évocation
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Bocal nommé bonbonnière,
Ou un autre bocal transparent,
Pour m’éclairer en la matière,
Je m’aide de la lampe tempête.
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Une lampe, avec son feu allumé,
Reste une évocatrice de l’amour,
Tant qu’elle a du désir et plaisir,
En réserve, elle dure, durera.
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Une lampe sert à découvrir, à montrer,
Une lampe sert à connaitre, se connaitre,
Elle ne peut en aucun cas, épuiser le fond.
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Symbolique
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La lampe représente un point
De lumière dans toute obscurité.
Elle symbolisera l’entendement
Dans une confusion mentale,
Ou encore, la révélation d’un
Savoir enfoui ou bien caché.
Et, d’ailleurs, l’expression
« Éclairer sa lanterne »,
Pour clarifier cette chose,
Et exprimera cette notion
D’un savoir qui se dévoile !
Source : Mille et un symboles
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Descriptif
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402 – Je ne sais plus : apprends-moi à t’aimer
Alignement central / Titre dédoublé / Thème savoir
Forme élargie / Rimes égales / Fond associé à forme
Symbole forme : lampe / Symbole fond : énergie
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Fond
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Évocation
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Une lampe, avec son feu allumé,
Reste évocatrice de l’énergie
Tant qu’elle a du désir et plaisir,
En réserve, elle durera.
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Symbolique
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Amour est
Énergie vitale
Et universelle qui
Nourrit nos âmes,
Nos intentions et actes
Sans laquelle aucune vie
Sur terre n’est possible.
Est-ce qu’un végétal
A besoin d’amour
Pour se développer ?
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Est-ce qu’un animal sauvage
A besoin d’amour pour survivre ?
Il est force présente en l’être vivant
Qui le pousse vers la vie, à croître,
S’épanouir, selon sa nature plutôt
Que vers la mort qui le détruira.
être proactif.com
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Fond/forme
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Éclairer son amour est plus simple à première vue
Que de vouloir rayonner partout de tout son savoir,
Mais si on peut fonctionner sur un vernis de culture
Ou tromper son monde : en matière de sentiments,
Seule l’authenticité survivra à l’épreuve du temps.
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La lampe de l’un éclairerait aussi celle de l’autre
Si les deux produisent également même lumière
Lors ils sont faits pour se renforcer, compléter,
Leur apprentissage peut dès lors commencer.
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On dit l’amour inné parce que né de sa mère
On dit l’amour universel parce que partout,
Dites-moi pourquoi faudrait-il l’apprendre
Et en plus sans cesse de naissance à mort.
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Visuel
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Dans mes rêves, c’était évident :
très simple, et même très facile
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pour l’action mais en réalité,
ça l’était beaucoup moins,
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lors ce qui compte, au final,
c’est le résultat : positif, ici.
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Vivre c’est pour s’aimer
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Textuel
L’amour, s’éprend, l’amour, ça prend, l’amour
s’apprend. On ne se le dira jamais assez qu’il
reste spontané tout en étant programmé.
L’amour est plein de paradoxes, entre caresse
et combat de boxe, il fait autant de creux et de
bosses que de courbes et de lignes droites.
Savoir aimer s’apprend soi-même, par
imitation, par impression si forte qu’elle dure
la vie entière, comme en confiance aveugle et
il n’y a que les pervers qui ne l’apprennent
pas ! Apprends-moi à t’aimer, je ne sais pas, je
n’ai pas compris si tu aimes ce que je suis ou si
je suis ce que tu hais. Si je m’éprends de toi,
ici, je reste, pour toi, un malappris. Dis-moi
comment être à ta hauteur, afin de
correspondre à tes humeurs. Et, si de ma
liberté dépend la tienne, peut m’importe d’où
elle provienne, pourvu qu’à moi, encore, tu
viennes, pourvu qu’en ces moments, tu sois
mienne. Apprends-moi à t’aimer : je ne sais
pas … je ne sais plus ! Je crois que j’ai oublié
si tu aimes ce que je suis pour toi, de manière
platonique, mais pas quand tu es, face à face,
avec moi, de manière physique. Si je te colère,
c’est que tu m’exaspères car tu me tortures
lors tu me vitupères. C’est dire, à quel point je
t’indiffère, comme si j’étais psychopathe ou
pervers. Toutes mes pensées sont faites de
complicités que je m’efforce de te faire
adopter, pour arriver à des compromis
négociés, en espérant les tiens… en
réciprocité. Je hais ce que j’étais et ce que je
suis devenu. Je crains qu’en toi, mon âme, ne
se soit pas totalement fondue. Sans toi, je me
sens, aujourd’hui, pauvre et nu. Je hais ce que
j’ai fait de tout ce temps perdu, à ne pas vivre,
à tes côtés, en un amour vécu alors même
qu’avec toi, j’avais entr’aperçu un avenir que
j’imaginais radieux !
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Extension
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Apprends-moi à t’aimer, ne sais
Que balbutier des mots communs
Sans le moindre rapport avec mes
Sentiments, avec mon élocution,
Laissant transparaitre mon émotion.
C’est comme pour jouer de la musique,
Je n’en connais ni les codes, ni les notes,
Ni les portées, mais seulement la mélodie,
Différents rythmes, variations d’intensités.
Écrire une lettre, un texte, voire une poésie,
J’y ai bien pensé mais je ne l’ai jamais osé :
Ce serait me mettre à nu et si tu me ries,
Te moques de moi, je serais…foutu !
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L’on apprendrait de tout dans la vie, sauf à s’aimer.
Même si les assassins ont eu une mère, ils l’ont ignoré.
Apprendre à s’aimer est le premier pas d’image de soi
L’autre, après cela, en écoutant, vous aider, pourra
C’est une affaire d’oreille, de regard, de bouche,
Et parfois même, de nez à nez entre lui, elle :
On en est pas encore à ce qu’on se couche
Même si on songe un peu à la bagatelle.
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«L’amour est enfant de bohème»
«L’amour est un oiseau rebelle»
Chante Bizet en l’opéra Carmen
Prenant mots de Prosper Mérimée.
On n’apprend pas à devenir amoureux
On tombe comme on dit et on est heureux
On a aucune raison, pas même d’explication
On ne parle que de penchants, d’inclinations.
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Il n’y aurait pas que du faux en cette posture
Un jour un prétendant se met bien à genoux,
Non pour déclarer flamme mais se marier
En simplicité, intimité ou publiquement.
L’amour aura comme tout langage, ses codes
L’important est de les connaitre et pratiquer
Attention, tout séducteur pourra les dévier
À son profit et vous laissez ensuite, marri !
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Il n’en demeurera pas moins que certains
Ne savent, ne veulent ou ne peuvent pas
Par timidité, par peur, d’être repoussé !
L’amour ne s’apprend pas en les livres
Pas plus, sur le tas, selon l’expression
Il se redécouvre à deux, se magnifie
Trouve son origine lors étant bébé.
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C’est là que tout se joue, tant après
Tout ne sera que diversion, répétition
L’amour n’est rien sans partage à égalité
Il n’existerait pas en lui-même, que projeté.
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Épilogue
1.
Apprends-moi encore à t’aimer.
2.
Une lampe, pour nous éclairer,
A besoin d’une source d’énergie.
3.
Lumière ne nous n’apprend rien
Mais elle nous permet de révéler
Ce que nos sens ne peuvent sentir.
4.
Apprendre à aimer serait comme
Apprendre à vivre en se rencontrant
Lumières se joignent et se confondent,
Ou, contraire, s’étiolent, se contrarient.
5.
Aimer quelque chose restera bénéfique,
Mais faut pas en attendre de réciprocité.
Aimer quelqu’un restera problématique :
S’il n’est pas présent, intéressé … emballé,
Énergie sera alors dépensée en pure perte.
6.
L’amour éclaire sur l’authenticité, réalité
D’un amour suffisamment partagé pour
Faire des bouts de chemins ensemble,
Construire ce qui nous ressemble,
Jusqu’à ce qu’une distance
Aboutisse à la rupture.
7.
Si rupture est complète,
Ce ne sera pas un jour de fête
Tant difficile sont autres conquêtes
Dont on ne se met pas de suite en quête,
C’est dire, à quel point … pour être honnête,
Je ne me fous ni de ton corps, ni cœur, ni tête,
Et que, d’apprendre, je le demande, et toujours,
Parce que cela fait partie de l’essence de l’amour.
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