404 – En approchant ton regard

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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En t’approchant

Au plus près, complet,

J’ai senti ton regard intime,

Me dire à quel point ton estime

De m’avoir, dans tes bras, aimants.

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Tes épaules restent plaquées sur moi,

Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

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Parfums  de frissons, d’émotions,

Suscitent flammes  et humeurs,

Font mélanges entre pudeurs

Et redoublements d’ardeurs.

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S’approcher et se détacher,

Ne faire qu’un,  puis deux,

Et à s’en rendre… heureux,

Comblé et puis recommencer.

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Approchant ton regard, amusé,

J’ai senti comme parfum accordé

À l’humeur vagabonde, d’un jour,

Où tu restes présente aux amours.

 .

Approchant ton épaule… élancée,

J’ai senti comme frisson, troublé

Par le souffle de ton être autour,

Aigle rampant, amant, vautour.

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Approchant de ta main… nouée

J’ai senti tes émotions…redoubler

Sous soyeux de ta peau suggestion

Pour communiquer tes intentions.

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Approchant de tes seins… gonflés,

J’ai senti  ton corps  s’enflammer,

Sous fermeté de la pression dont

Entrée ouvre un abîme profond.

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Approchant tes lèvres, évasées,

J’ai senti  tes  humeurs, couler,

Et jusqu’à mouiller le tréfonds

De ton être ouvert à abandon.

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Approcher en une première

Initiative de nature sexuelle

En vue de pouvoir explorer

Des  sensations mutuelles.

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S’approcher à te coucher

Et ce jusqu’à s’étreindre,

Jusqu’à  nouvel interdit

À chercher à enfreindre

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S’approcher d’intériorité

Comme d’espace réservé,

D’une entrée en l’intimité

De toi, folle, amourachée !

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Extensions

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Le regard est dit observant,

Le regard est dit explorant,

Le regard est dit attachant,

Le regard est dit pénétrant :

C’est par lui que tout débute,

Ce sera par lui que tout finira.

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Le toucher lui succède et le remplace par moment

Quand il faut s’approcher au plus près de l’aimant :

Amant qui serre et enserre, surfaces et profondeurs

Du corps de l’autre et dans ses moindre courbes.

Creux, aspérités, bosses, y passent, y repassent

Comme pour épouser le désir et le plaisir

Dans une seule et même félicité.

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Chaque regard, chaque geste,

Est chargé d’intention d’aimer

Bien plus que de posséder, malgré

Ou par l’effet de l’ascendance que l’on peut,

Que l’on cherche, que l’on parvient à exercer sur l’autre.

Approcher de plus en plus près, en les sens du terme,

Sera risquer de s’y bruler, non seulement les ailes

Mais le cœur, mais l’esprit, et voire, l’âme !

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Un regard est comme lumière intérieure rayonnant vers l’extérieur,

Un regard est comme prisme qui reçoit, filtre, interprète tout signal,

Un regard est comme intention de communiquer avec son semblable,

Un regard est comme manière de faire exister tout ce qui nous touche,

Un regard est comme caresse qui atteindrait l’âme  des plus sensibles,

Un regard est comme flèche qui traverse en perçant un ennemi à jour

Un regard est comme présence qui vous entoure de sa bienveillance.

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Regard, flamme, sourire, complicité,

Plein d’éclairs, voire éclats d’existence,

Regard aimant projette sa bienveillance

Jusqu’au plus profond de votre âme innée.

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Si paroles vous mentent et gestes trahissent

Le regard, lui, ne cille, même quand il vacille,

Il vous rend heureux  quand il vous émoustille,

Fusille, transperce, quand autres  vous haïssent.

Il n’y a rien de plus direct, profond, qu’un regard.

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On parle de pénétrer un sexe, mais il reste aveugle,

On parle d’écouter moindre désir mais il reste sourd,

Il n’y a qu’en fusion des yeux que confusions s’égarent.

En réalité, il ne saurait y avoir ni feu ni flamme en yeux

Il ne peut y avoir que des reflets ou des interprétations,

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Et si l’on peut s’y voir comme en un miroir merveilleux

Il est rare qu’on touche le fond d’une âme ni sa rétine,

Mais c’est le seul point de vue et on se met à y croire,

D’autant que parfois il est rempli d’attente, d’espoir

D’une réciprocité qui vous éclairerait en plein noir

Si tant est que lumière intérieure, se donne à voir.

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Fragments 

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Flamme du regard

Et regard de flamme,

Regard qui vous empare

Jusqu’au fond de votre âme,

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Regard direct, indirect, oblique,

Qui vous déshabille, vous met à nu,

Regard qui ressemble à une supplique

Pour être bien connu,  pour être reconnu.

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C’est bien plus qu’un miroir, c’est un ostensoir

Qui présente son cœur en promesse de bonheur,

Qui percute, qui perfore, qui inscrit en mémoire

Votre prénom, identité, sans moindre floueur.

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Il paraitrait que l’on peut lire dans les yeux

Comme dans un livre ouvert sur une page

Où vous auriez couché votre intention,

Sur toutes personnes  …  situations.

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Le flambeau du regard porterait

Ombre du laid,  reflet du beau.

Lors son sourire accentuerait

Son authenticité, à propos

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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         T’approchant

              Au plus… près,

               Au plus… complet,

                    J’ai senti regard intime,

                    Me dire, à quel point, l’estime

                De m’avoir, en tes bras, aimants.

          Tes épaules restent plaquées sur moi,

    Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

Parfums  de frissons,  d’émotions,

Suscitent flammes et humeurs,

Font ce mélange entre pudeur

Et redoublements d’ardeurs.

S’approcher et se détacher.

Ne faire  qu’un, puis deux,

Et à s’en rendre heureux,

Comblé et recommencer.

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Approchant¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  ton regard  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  amusé,

J’ai senti  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ton parfum  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ accordé

À l’humeur        A           vagabonde           T       d’un jour

Où tu restes       P            présente à           O        l’amour.

      P                                           N

Approchant      R              ton épaule          *        élancée,

J’ai ressenti      O            ton frisson          R         troublé

Par le souf         C          fle d’un être        E        autour,

 D’aigle ram      H         pant amant,      G      vautour.

       A                                  A

Approchant     N      de ta main     R     troublée

J’ai senti tes    T    émotions     D  redoubler

Sous soyeux   *  de ta peau     suggestion

Pour commu  niquer tes   intentions.

.

Approchant tes seins bien gonflés,

J’ai senti ton    corps s’enflammer

Sous fermeté      de pression dont

Entrée ouvre       abîme profond.

.

Approchant     A   lèvres évasées

 J’ai senti l’hu   M    meur, couler,

Jusqu’à mou   U   iller tréfonds

D’être ouvert  S     à abandon.

S’approcher    É   en première

Initiative,        *         sexuelle,

Afin de pou   J  voir explorer

La sensati       ‘    on mutuelle

À s’appro      A  cher toucher

Et ce jusqu’  I   à s’étreindre,

Jusqu’à nou *      vel interdit

À chercher   S   à enfreindre

Lors en s   ’  E   approchant

Espace ré    N servé autant

De l’entrée  T en l’intimité

D’une folle  I amourachée.

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Forme

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Évocation

 .

On peut voir un trident autant

Qu’un flambeau avec flamme

Qui  pourrait   être  olympique,

Ou flamme de  regard  amusé.

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O

On dit : tout feu …  tout flamme !

Regard serait un flambeau du désir.

D’abord petite, flamme devient grande

Même, parfois,  et d’un coup, multicolore.

Flamme du flambeau évoque celle du regard

C’est en ce sens que forme s’approche du fond :

S’il n’y de flamme dans le regard, il n’y a rien !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier

«Flamme»

Est la manifestation

 Lumineuse

Et mobile d’un  feu,

 Quel qu’il soit.

 .

En des sens ou symboliques dérivés,

Le mot est également employé dans

Le domaine de l’art et de la poésie,

Comme synonyme de l’amour :

Fait de déclarer sa flamme,

Ou symbole de paix ?

 .

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Fond

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Évocation 

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Il y a du feu, et voire de la flamme,

Et de la chaleur

En un  regard franc, droit, pétillant,

Et souriant !

 .

Symbolique     

 .

S’il est exagéré de dire que tout est dans le regard

Il n’empêche que ce sera ce dernier qui accrochera

Ou pas et que les mimiques, les paroles et postures

Ne sont là que pour les renforcer, décliner, douter

Il y aura des regards éteints et d’autres, brulants

D’une flamme, à l’intérieur, qui éclaire intention

Question de longueur d’onde, d’union profonde.

 .

Fond/forme 

 .

Fond/forme 

 

Dès lors qu’on                    parle de flamme                      et de flambeau,

On sous-entend                 inconsciemment                   énergie, amour.

Or il faut savoir               de quoi il s’agit,                 voir  s’il convient

Flamme qui vous          lèche  n’est pas               qui vous dévore.

La chaleur  de la         première vous          met tout en émoi,

Brulure de la            seconde  jettera        comme un froid.

On ne se brule        rait pas à même      source deux fois

Même lors on        brulera sa vie     par tous les côtés.

 

Le regard émet       des ondes     éclairs, intentions,

Et il en reçoit en      retour     de tous partenaires,

Or il faut encore       les     capter, bien décoder :

C’est là que le bât    blesse, manque réciprocité.

J’ai cru saisir comme  la   belle pensée d’amour

Là où il n’y aurait qu’une  simple compassion !

 

Je n’ai pas voulu répondre

 À un regard tendre,

De peur de me tromper  et  

D’en être fort abusé !

Il y aurait des regards de

Feu qui vous embrasent,

Il y aurait toujours du feu 

Couvant sous la cendre.

Il existe des regards trop

Brulants, d’autres éteints,

Et dès qu’un regard meurt,

Autre reprend flambeau.

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Textuels et illustrations   >>


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