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Poème
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Pour se regarder droit dans les yeux,
S’embrasser sur la bouche
Pour s’enlacer au corps à corps, jusqu’à
Se caresser sur peaux nues.
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S’étreindre l’un l’autre, fusionnel amour
Se devrait d’être passionnel,
Pour notre plaisir plus que charnel lors
Admirant le reflet de ton âme
.
En lequel, je me noie, je me pâme, au
Bonheur toutes nos rencontres
Qui tiennent bien leurs promesses
Dès que j’embrasse souffle,
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Que j’enlace ton corps désiré,
Te caresse sans complexes,
Dès lors que n’étreins
Pas que ton sexe.
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En t’embrassant, j’ai saisi,
Que ton âme … toute réjouie,
N’attendait plus, de moi, qu’à
Te soulager de tous… tes tracas.
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En t’embrassant … j’ai compris
Que tu étais prête au jeu du lit,
Où les deux sortent gagnants,
S’ils s’unissent, en s’aimant.
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En t’embrassant, caressant
Je t’ai sauvé d’obscur néant
Où l’enfer te retenait absent,
Amour pourtant réjouissant.
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En t’embrassant, t’enlaçant,
Je ne sais si, l’après et l’avant,
N’équivalaient pas le pendant,
Tant nous étions hors du temps.
.
En t’embrassant, en te quittant,
J’ai senti remerciement regard
Et qui ne devait rien au hasard
Mais bien à un bel, et pur, élan.
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S’embrassant le corps, l’esprit, l’âme,
S’en frotter, pour attiser toute flamme,
S’embrasser afin de prendre possession,
Cent désirs, d’une plus profonde passion.
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S’embrassant éternellement pour souvenirs
D’amours qui n’auront pas, ou plus, à rougir
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Calligramme
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Pour se regarder droit E dans les yeux, s’embrasser J sur la bouche
Pour s’enlacer au corps M à corps, jusqu’à se caresser ‘ sur peau nue.
S’étreindre l’un l’autre B fusionnel, amour se doit d’être A passionnel,
Pour notre plaisir plus R que charnel lors admire le reflet I de ton âme
En lequel, je me noie A je me pâme au bonheur de notre * rencontre
Qui tiendrait bien S ses promesses …si fait j’embrasse S souffle
Et j’enlace ton S corps désiré, te caresse sans com E plexes,
Dès lors A que n’étreins pas que ton sexe. N
N T
T * I
QUE TON ÂME
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***************************
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En t’embrassant, j’ai saisi,
Que ton âme … toute réjouie,
N’attendait plus, de moi, qu’à
Te soulager de tous tes tracas.
.
En t’embrassant … j’ai compris
Que tu étais prête au jeu du lit,
Où les deux sortent gagnants,
S’ils s’unissent en s’aimant.
.
En t’embrassant, caressant
Je t’ai sauvé d’obscur néant
Où l’enfer te retenait absent,
Amour pourtant réjouissant.
.
En t’embrassant, t’enlaçant,
Je ne sais si, l’après et l’avant,
N’équivalaient pas le pendant,
Tant nous étions hors du temps.
.
En t’embrassant, en te quittant,
J’ai senti remerciement regard
Qui ne devait rien au hasard
Mais bien à bel et pur élan.
.
S’embrassant le corps, l’esprit, l’âme,
S’en frotter, pour attiser toute flamme,
S’embrasser, afin de prendre possession.
Cent désirs, d’une plus profonde passion,
S’embrasser, éternellement, pour souvenirs
D’amours, qui n’auront pas ou plus à rougir.
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Forme
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Évocation
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Des bouches entremêlées
En dessous de deux nez :
Se donnent un baiser,
Se collant le menton ?
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La forme rappelle la tête en haut,
La bouche, le nez et menton en bas,
Le tout en face à face et entremêlés,
S’agit de baiser léger, non profond.
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Un baiser tendre, sur bouches,
Chargé de tendresse et de délicatesse,
Révèle et nos sens et nos âmes,
Yeux fermés, baiser rapproche, confond.
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Symbolique
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Bouche est une ouverture
Par où passent le souffle, la parole,
La nourriture. Symbole puissance créatrice
Et de l’insufflation de l’âme, est souvent représentée
Dans l’iconographie universelle, par la gueule du monstre
Ou les lèvres de l’ange : porte de l’enfer et du paradis.
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Loi du secret pour/par, fermeture de la bouche.
La bouche et le feu sont souvent associés
Contraires : mensonge et vérité :
Meilleure et pire des choses.
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Descriptif
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405 – T’embrassant, j’ai senti que ton âme
Alignement central / Titre en cercle / Thème âme
Forme courbe / Rimes égales / Fond assorti à la forme
Symbole forme : bouche / Symbole fond : baiser
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Fond
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Évocation
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Un baiser effleuré sur le cou,
Chargé de tendresse et de délicatesse,
Révèle et nos sens et nos âmes,
Les yeux fermés, les rapproche, confond !
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Symbolique
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Bien que très connu aujourd’hui,
Le baiser était inconnu de cultures.
En effet, pour de nombreux peuples,
Le baiser « lèvres contre lèvres » était
Une pratique inconnue et voire étrange.
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De nos jours, en occident, il s’agit d’une
Des meilleures preuves de confiance
En son partenaire et que le cerveau
Peut interpréter sans ambiguïté.
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Fond/forme
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Difficile de s’embrasser, de loin, sans se toucher
Même si existe geste de main, souffler le baiser.
Et difficile de s’embrasser en restant côte à côte,
Il est indispensable de se mettre en face à face.
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Car à quoi rimera tout cela sinon à accoupler
Deux lèvres, bouches, langues, palais, nez,
S’échangent humeurs humides, poétiques
Et si le fond n’épousera pas la forme
Il s’en approche : prémisse union.
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Baiser sur la bouche est différent
De celui sur les joues, sur le front,
Et de celui sur le cou et tout le corps
Qui provoqueront d’autres émotions
Mais si tous sont bien réels, acceptés,
Ils sont aussi socialisés et bien culturels
Sous forme de symboles qui évoqueront
Tendresse familiale, amicale ou sexuelle.
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La relation entre les bouches et les âmes,
N’est pas automatique, ou pas immédiate,
Elle de nature ou de connotation sexuelle,
Comme consentement, prémisse de l’acte.
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Visuel
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Je t’ai embrassé, si fort,
que nos auras se seront fusionnés,
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un baiser qui a duré une éternité
à ce qu’il nous aura semblé
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et une fois dénudés,
tous deux, en ce baiser figé, immortel,
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nous nous sommes couchés,
nous voilà à jamais statufiés d’amour.
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Textuel
Pour se regarder droit dans yeux et
s’embrasser sur la bouche ; pour s’enlacer au
corps à corps, pour se caresser, sur toute la
peau, nue ; pour enfin s’étreindre, l’un et
l’autre, fusionnel, l’amour se doit d’être
passionnel et, le plaisir, plus que charnel.
J’admire le reflet de ton âme en lequel, je me
noie, je me pâme, du bonheur de ta rencontre,
qui tient toutes ses promesses. Si fait,
j’embrasse ton souffle et j’enlace ton corps
désiré, te caresse, sans complexe, et n’étreins
pas que ton sexe ! En t’embrassant, j’ai saisi
que ton âme, toute réjouie, n’attendait plus, de
moi, qu’à te soulager de tous tes tracas. En
t’embrassant, j’ai compris que tu étais prête au
jeu de lit, où les deux sortent gagnants, s’ils
s’unissent, en s’aimant. En t’embrassant, te
caressant, je t’ai sauvé d’obscur néant où
l’enfer te retenait absent : amour pourtant
réjouissant ! En t’embrassant, en t’enlaçant, je
ne sais si, l’après et l’avant, n’équivalaient pas
le pendant, tant nous étions hors du temps.
En t’embrassant, en te quittant, j’ai senti le
remerciement de ton regard qui ne devait rien
au hasard mais à bel et bien à de purs élans.
S’embraser le corps, l’esprit, l’âme, s’y frotter,
pour attiser sa flamme jusqu’à s’embrasser, et
entrer en possession du fruit de sa plus
profonde passion sans brasser éternellement
des souvenirs d’amours qui n’ont pas à en
rougir !
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Extension
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1.
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Embrasser : un terme qui met
Les bras en avant, bras autour ;
Embrasser : un terme qui fait
De bouche à bouche, un baiser ;
Embrasser, un terme qui fait
Référence, au figuré, à prendre
Toutes sortes de choses diverses
Mais, parfois trop, sous son aile.
«Qui trop embrasse, mal étreint»,
On peut retourner le propos, disant
«Qui trop étreint … mal embrasse !»
Il s’agit donc de trouver bon dosage
Entre trop, c’est trop et … pas assez.
Embrasser est du côté de l’affectivité,
De la sensualité, alors … qu’étreindre
Est du côté de la force, de la sexualité.
Quant à embrasser vraiment une âme,
Vous pouvez toujours essayer, persister
Invisible, elle serait d’autant intouchable.
On parvient parfois à avoir cette sensation
L’on dit bien avoir touché l’âme de quelqu’un
Lors on se sent en harmonie fusionnelle, avec lui
Car c’est un profond mystère que de pouvoir percer
L’insondable pour le créer, le trouver ou non admirable.
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2.
On approche, on se tance, on se regarde, on s’enlace à s’embrasser.
Chose étrange que ces amants, fermant leurs yeux, pour un baiser.
Un premier pas, premier geste, avant de s’abandonner tout entier,
Avant de se coucher l’un sur l’autre comme pour mieux fusionner.
Et ce jusqu’à très longtemps, la mort, et j’allais dire bien au-delà
Ce n’est peut-être que croyance, espérance mais très humaine :
Je me le rappelle chaque jour pour ne pas désespérer de moi.
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3.
Chacun sait qu’il existe plusieurs sortes de baisers
Le baiser tendre, le baiser appuyé, et le baiser profond
Peau contre peau, bouche contre bouche, langue contre…
L’on parlera même parfois d’un baiser à distance, projeté
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Sa bouche, sur son corps, est comme une troisième main,
Qui effleure, masse, caresse, mordille et des pieds à la tête
Et l’on se sent alors sculpté comme par un second souffle.
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Il n’y a que les baisers statufiés qui demeureront éternels,
Les autres sont comme atmosphères, des plus éphémères,
Des sensations déclenchant des phéromones d’attraction.
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Il en est qui n’embrassent pas, pour préserver l’intimité,
Et d’autres qui le font sans cesse, à tous les coins de rue,
Chacun a sa ligne rouge à ne pas franchir sans réaction
De rejet, de déception, de perte de pulsion amoureuse.
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Curieusement quand lèvres s’ouvrent puis se touchent
Les yeux se ferment, le regard, à l’intérieur, se couche
Comme pour se concentrer sur cette belle sensation.
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Épilogue
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S’embrasser, s’embraser
À bouches … que veux-tu :
French kiss disent étrangers
Face à des amoureux éperdus.
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Cent façons de se faire un baiser
Pour les uns, ceux des plus câlins.
Sans façon, ne veut d’aucun baiser,
Pour d’autres lors y tant peu enclins.
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Il y a eu concours du plus long baiser :
Le plus long baiser du monde aura duré
58 heures, 35 minutes et … 58 secondes.
A été établi par un couple de Thaïlandais.
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***
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À quand le concours du baiser le plus court
Celui de la mort, du judas, traitre, peut-être.
En tous les cas je ne voudrais jamais en être
Une langue n’est pas un couteau en amour.
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***
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Y a aussi le baiser papillon de la paupière
Tendre et doux, et qui pourra exprimer
Passion, amour, voire simple affection
Et que l’on fait bouger sur une joue !
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Puis il y a encore le baiser aérien
En le soufflant sur votre main
De loin et comme un adieu
Ou un simple vœu pieu.
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Il y a, enfin, le mien,
Que je vous adresse,
En tant que lecteur
De tout mon cœur.
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Ame
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Âme de quelque chose ou de quelqu’un,
L’âme de quelque chose est ce qui donne
À cette chose, activité : mouvement et vie,
C’est le principe qui animerait toute chose.
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L’âme de quelqu’un est conscience spirituelle
Qui pense, éprouve sentiments en corps, esprit
Mais se distingue et peut se détacher du corps.
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De nos jours on oppose, volontiers, l’âme à l’esprit
L’esprit désigne l’intelligence, intellect, adaptation,
L’âme, ses facultés esthétiques, éthiques et morales.
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L’immortalité de l’âme est dogme purement religieux
Supposant autonomie après mort en un corps véhicule
Pour chrétien, c’est un acte de fois, pour athée, ridicule.
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«Le moi et l’âme, il y a des possibilités d’obtenir ce que nous désirons qui ne s’offrent qu’à ceux qui se déclarent prêts à y perdre leur âme ! Je ne sais pas exactement en quoi elle consiste mais, mais je sais, sans erreur possible, que certains choix décisifs de mon existence l’ont pris implicitement en enjeu, mis en balance de survie, réussite»
Dans chacun des sens remontant à Platon et Aristote, le mot âme a été érodé par la science moderne, laquelle s’efforce de rendre compte de la pensée et de la vie sans faire appel à cette réalité mystérieuse. Certes, il vaut mieux s’abstenir de faire appel à l’âme pour interpréter une émotion qu’une hormone explique mais la Science à ses limites.
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Partie d’un vivant, principe de vie, d’organisation, d’action, mis à part de fugaces apparitions, elle est invisible, ne se manifeste pas en actes. Par son pouvoir mystérieux, elle suggère une force supranaturelle, un esprit, centre énergétique. Croyance d’Indiens : sommeil, catalepsie, transe, proviennent de perte temporaire d’âme pouvant se réincarner.
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Une âme sensible, une âme vertueuse,
Une âme blanche, grise et voire, noire
Une âme invisible ou visible en l’aura
Une âme damnée, vendue au diable :
Une âme sauvée par le foi religieuse
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Autant de qualificatifs, ou de sorts
Qu’on a cru déceler, ou imaginer,
Pour échapper mort corporelle,
Poursuivre une vie spirituelle
Toute prête à se réincarner
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Pour atteindre septième ciel
Qui nous est promis par religion
Étant en sorte : demi-homme, dieu,
Vivre en athée serait l’être dans Néant.