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Calligramme
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Identité de soi-même, autre,
De peuple, culture, civilisation,
Autant de questions et réponses
Très floues sinon approximatives.
On peut endosser plusieurs rôles,
Personnages, changer d’état civil,
Et, malgré tout, rester identiques,
Comme les acteurs, en un théâtre.
Quand notre histoire nous façonne,
Les événements nous transforment.
La différence entre enfant, vieillard,
Est tellement grande qu’elle étonne.
Sommes-nous maitres notre identité
Ou en partie, manipulés par autres :
Il faudra se pencher sur la question,
Si on ne veut pas qu’on nous la vole.
Toute permanence de notre identité
Est-elle de notre fait de choix décidé
Ou simplement sur des opportunités
Avoir sauté pour mieux en profiter.
Comment prétendre être le même,
À six ans … qu’à soixante-six ans,
Tant le monde, autour, a changé,
Nous forçant à nous y adapter.
LA PERMANENCE DE
Deviens ce que tu es : aphorisme,
Que Nietzsche emprunte à Pindare
En y mêlant l’altruisme * à l’égoïsme
Y parvient-on, un jour N tôt ou tard !
Sommes-nous sûr de O faire bon choix
Son moi est-il le même T identique en tout
Ou son moi se dilue ou R se dissous partout
En faisant mille et une E expériences de foi.
De foi en ce non-sens, * de propre réalité,
N’ayant pas lieu d’être I ne menant à rien,
Quel que soit la raison D l’issue le chemin
Tout étant égal, animal, E social, mort-né.
L’identité, notion, à la fois, N claire et floue,
Égalité et différence en font T fourre-tout.
Je serais égal à moi-même I surement,
Différent aussi des autres T assurément.
J’étais, je suis et je serai É conjugués,
Peuvent accentuer des * différences.
Lors toujours égal à lui-même,
Ajoute à ma ressemblance
Au moins … physique,
Sinon psychique
Une humeur
Pareille
V
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Textuel
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L’identité de soi-même, de l’autre, d’un peuple,
culture, civilisation : autant de questions, aux
réponses assez floues, voire approximatives. L’on
peut endosser plusieurs rôles, personnages, changer
d’état civil et malgré tout rester identique, comme
un acteur en un théâtre. Quand notre histoire nous
façonne, les événements nous transforment. La
différence entre enfant et vieillard est tellement
grande qu’elle étonne. Sommes-nous maitres de
notre identité, est-elle en partie manipulée par
autres ! Il est bon de se pencher sur la question si
l’on ne veut pas qu’on nous la vole ! La permanence
de notre identité est-elle de notre fait, de notre
choix, décidé, ou simplement du fait des
opportunités, d’avoir sauté sur elles pour mieux en
profiter. Comment prétendre être réellement le
même à six ans qu’à soixante-six ans, tant le monde
autour de nous a changé et tant il nous force, sans
cesse, à nous adapter ! « Deviens ce que tu es », est
un aphorisme que Nietzsche emprunte à Pindare,
en y mêlant l’altruisme à l’égoïsme : d’accord, mais
comment y parvient-on tôt ou tard ! Sommes-nous
sûr de faire le bon choix, notre moi est-il le même,
identique en tout, ou se dilue-t-il ou se dissout-il
partout, en faisant mille et une expériences de foi.
De foi en ce non-sens d’une propre réalité n’ayant
pas lieu d’être car ne menant à rien, quel qu’en soit
la raison, l’issue, le chemin si tout est égal : être
animal, social, mort, né ! L’identité est une notion à
la fois claire et floue, tout comme l’égalité et la
différence, qui en font une notion fourre-tout. Je
peux affirmer que « je suis et reste toujours égal à
moi-même », certainement, tout autant que
«différent des autres et en devenir », assurément.
J’étais, je suis et je serai, une fois conjugués, ne
peuvent qu’accentuer ma différence, rapport aux
autres et rapport à moi-même. L’expression « il
demeure toujours égal à lui-même » ajoute à ma
permanence de ressemblance, au moins physique
sinon psychique, une humeur toujours pareille !
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Poème
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Identité de soi-même, autre,
De peuple, culture, civilisation,
Autant de questions et réponses
Très floues sinon approximatives.
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On peut endosser plusieurs rôles,
Personnages, changer d’état civil,
Et, malgré tout, rester identiques,
Comme les acteurs, en un théâtre.
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Quand notre histoire nous façonne,
Les événements nous transforment.
La différence entre enfant, vieillard,
Est tellement grande qu’elle étonne.
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Sommes-nous maitres notre identité
Ou en partie, manipulés par autres :
Il faudra se pencher sur la question,
Si on ne veut pas qu’on nous la vole.
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Toute permanence de notre identité
Est-elle de notre fait de choix décidé
Ou simplement sur des opportunités
Avoir sauté pour mieux en profiter.
.
Comment prétendre être le même,
À six ans … qu’à soixante-six ans,
Tant le monde, autour, a changé,
Nous forçant à nous y adapter.
.
Deviens ce que tu es : aphorisme,
Que Nietzsche emprunte à Pindare
En y mêlant l’altruisme à l’égoïsme
Y parvient-on, un jour tôt ou tard !
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Sommes-nous sûr de faire bon choix ?
Son moi est-il le même identique en tout
Ou son moi se dilue ou se dissous partout
En faisant mille et une expériences de foi.
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De foi en ce non-sens, de propre réalité,
N’ayant pas lieu d’être ne menant à rien,
Quel que soit la raison, l’issue, le chemin
Tout étant égal : animal, social, mort-né.
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L’identité, notion, à la fois, claire et floue,
Égalité et différence en font fourre-tout.
Je serais égal, à moi-même, surement,
Différent aussi des autres assurément.
J’étais, je suis et je serai : conjugués,
Peuvent accentuer des différences.
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Lors toujours égal à lui-même,
Ajoute à ma ressemblance
Au moins … physique,
Sinon psychique
Une humeur
Pareille.
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Extension
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La permanence de l’identité
Est liée aux souvenirs plus qu’apparences.
Je peux me forcer à ressembler à quelqu’un d’autre,
Je ne peux pas capter ses souvenirs, son histoire, son passé.
Elle est aussi et encore celle qui demeure au-delà de ma mort,
Sur une tombe ou une urne et puis ans la mémoire de
Ceux qui restent, se souviennent de vous
Comme être unique et aimé.
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L’identité demeure une chose fragile, du moins fragilisée
Par suite de diverses manipulations possibles en cerveaux !
Si l’on peut modifier, ou remplacer, son logiciel par un autre !
Et même sans cela, un peu comme un acteur multipersonnages,
Qu’en est-il de mon identité après dix métiers, mariages ou pays ?
Mon identité, est-ce moi, mon passé qui le défini, l’administration ?
Est-ce que tout le monde, dans tous les pays, aura même définition ?
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Mon identité n’appartient qu’à moi-même
Par définition, personne ne peut l’usurper,
Pour autant, c’est bien à moi de la prouver
Dès que l’on sentira le besoin de la vérifier.
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Il ne s’agit là que de mon identité physique,
Identité psychique, ethnique, professionnelle,
Contiendra d’autres caractères que génétiques
Il s’agit de ce que contient, soutient, le cerveau.
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Les catégories socioculturelles, voire spirituelles,
Auxquelles j’appartiens, voire auxquelles j’adhère ,
Sont répertoriées comme attachées à mon identité,
Si j’en change est-ce noté, est-ce crédible, cohérent ?
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C’est bien là que le bât blesse : chacun a son histoire,
On tient compte d’où je viens, où j’en suis aujourd’hui,
Mais pas toujours prédire où je vais, ce que je deviens.
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Et mon identité est souvent liée, modifiée, par conjoint,
Si ce n’est par les enfants, les accidents, aléas de la vie :
En définitive je n’ai pas qu’une mais plusieurs identités.
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Tant et si bien que, de faire la part du feu, entre ce qui
Provient du fond de ma personne, famille, entourage,
Société, manipulations, influences, conditionnements
Est une gageure qui tient de la sortie d’un labyrinthe.
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De dire mon identité, c’est moi, elle est permanente
Est un vœu de l’esprit qui, certes, me tient au corps
Mais qui en aucun cas ne me définira entièrement.
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Forme
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Évocation
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On peut voir pointe de quelque chose
Et pourquoi pas un spermatozoïde,
Ou voire une pointe de stylo à encre !
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Ça ressemble à un gamète de spermatozoïde
Même s’il n’est pas d’humain
S’il est, il contiendrait une part de notre identité
Et que personne ne peut renier.
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Identité rime avec origine ethnique et civique,
Identité, faisant correspondre fond et forme
Lors provenant de la fusion de deux ADN !
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Symbolique
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» Dans ce
Qu’on décrit
Comme la
Fécondation,
La rencontre
Des gamètes,
On rejoue le geste
Par lequel l’homme
Pénètre la femme.
On s’est imaginé les
Gamètes comme
Des espèces
D’individus
En petit.»
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Descriptif
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804 – Quelle permanence pour notre identité ?
Alignement central / Titre analogue / Thème cohérence
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole forme : sperme / Symbole fond : identité
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Fond
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Évocation
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Notre identité est, pour grande partie,
Programmée par nos gènes
Mais l’histoire personnelle de chacun
Jouera aussi un rôle essentiel !
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Symbolique
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L’identité de l’individu
Est, en psychologie sociale,
La reconnaissance de ce qu’il est,
Par lui-même, ou vu par les autres.
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La notion d’identité est au croisement
De la sociologie et de la psychologie,
Mais intéressera aussi la biologie,
La philosophie et la géographie.
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En psychanalyse cette notion
Se retrouve dans le moi et
Dans … l’identification,
Et en philosophie, dans
L’identité personnelle.
Source : Wikipédia
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Fond/forme
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Toute ma vie, et depuis ma conception je change
Et je resterai toujours le même, physiologiquement !
Apparence génétique, spermatozoïde ne constitue
Qu’une moitié de mon patrimoine, associé ovule.
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Ce n’est pas moi qui reconnais mon identité sociale
Ce sont les autres et l’identité civique, les institutions,
Mais la permanence de mon identité tiendrait autant
De mon histoire personnelle, du vécu, ma personnalité
Suis-je pareil, ou différent entre trois et soixante ans,
Et si je me sens différent, qu’est-ce qui reste d’avant,
Auquel je tiens, dont je ne peux me défaire, passer,
Que je crois avoir changé alors qu’il n’en est rien.
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Les autres le diront mais je le sens de l’intérieur.
Si certains ne se reconnaissent plus comme avant
C’est en partie vrai, grande partie, vraisemblant,
Quoiqu’il en soit, en fut, personne ne peut renier
Son passé, même l’oublier, par lui, conditionné.
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Visuel
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Lorsque mes empreintes digitales
deviendront digitalisées
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et que mon cerveau sera contrôlé,
par morceaux du puzzle,
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qu’adviendra-t-il de mon identité
en dépit de mon histoire :
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l’impermanence d’identité me guette
à chaque bifurcation, reniement .
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Épilogue
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Toutes les cellules issues de la segmentation
D’une même cellule-œuf, conservent la même
Information génétique donc même patrimoine
Héréditaire, c’est ce qui fait identité biologique
De chaque organisme d’une nature universelle !
camerecole.org/classes/440-l-identite
-biologique-des-organismes-
***
Voilà qui aura le mérite d’être simple et clair
De ce côté-là on ne cherche poux dans la tête,
Mais l’identité : psychique, sociale, culturelle
Qu’en dit-on qu’en fait-on, et modéliste-ton ?
***
La psychologie, la sociologie et la philosophie
S’emmêlent pinceaux dans ce grand tableau,
Qui juxtapose, croise, voire même superpose,
Nos caractéristiques individuelles, collectives.
***
Cette identité pour moi est faite de ce que j’ai
Vécu, échoué, surmonté, réussi, expérimenté,
Ou encore histoire, développement personnel.
Sans omettre identité administrative officielle
***
Mon identité personnelle s’est construite avec
Le langage, la mémoire et la conscience de soi
Auxquels ajouter l’existence de l’inconscient,
Nos relations aux autres, et nos choix de vie !
***
Célèbre «Connais-toi toi-même» de Socrate
Est exhortation à comprendre,
Non seulement, nos capacités, nos limites,
Mais aussi nos valeurs,
Nos désirs, notre place dans le monde :
Y a du pain sur la planche.
reseaudiane.com/connais-toi-
toi-meme- –enseignements-de-socrate
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