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Calligramme
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Il vaut mieux tenir que courir,
Cela est valable pour les biens
Les métiers, les opportunités
Mais et autant pour les gens
Enfants, amis et conjoints.
La plupart du temps,
Il ne s’agira que d’argent
Ou bien du prix de vente,
Mais à en vouloir de trop,
Ce serait risquer de la rater !
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Qui ne connait ce fameux dicton et qui a U toujours cours.
Il s’applique autant aux possessions N qu’aux relations.
Faut-il se contenter de ce qu’on a * ceux qu’on aime,
Ou prendre risque de tout T perdre, maison, travail,
Possessions : son mari I son amant, ses relations.
Tout est affaire, de E projections, prétentions,
Ceux qui n’ont rien N n’ont intérêt à spéculer,
Ceux qui ont des choses * intérêt à les garder.
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Les choses, les faits et les V gens n’auront que
L’importance qu’on veut bien A leur donner.
L’un privilégiera d’être et l’autre U d’avoir,
L’un acceptera de perdre quelque T chose
Auquel il tenait beaucoup pour * grandir,
L’autre gardera tout ce qu’il M peut avoir,
Ne considérant que valeur I marchande :
L’un accorde importance E aux relations,
Tandis qu’autre fera U cas de possession.
Nul ne sait de quoi X demain … sera fait !
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Avec un tel dicton Q on doit être content
D’être une fourmi U plutôt qu’une … cigale,
Bien que, demain E quelqu’un, cataclysme,
Peut détruire toutes * les réserves accumulées.
Les individus, familles, D communautés, sociétés.
Ceux qui ne voudront pas E courir le moindre risque,
Sont d’emblée vouées à la U stagnation voire récession.
En recherche d’aisance X reconnaissance, puissance,
On sent qu’il s’agit d’un * choix de vie très différent.
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Car l’aisance permet T trait de s’autonomiser,
De s’affranchir de U toute aide d’autrui.
Et reconnaissance * de s’accomplir,
Avec eux, grâce à eux A et, pour eux !
La puissance d’affirmer U sa supériorité
Ne serait-ce que par le fait R de posséder.
« Deux vaut mieux qu’un tiens A tu l’auras. »
D’accord, mais si l’on renverse un S tel dicton,
Je risque de perdre, ou de gagner * mais quoi !
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Textuel
Mieux vaut tenir que courir : c’est valable pour
les biens, les métiers, les opportunités ainsi
que pour les gens, les enfants, les amis, les
conjoints. La plupart du temps, il s’agit de
l’argent et du prix de vente : en vouloir de
trop, c’est risque de rater. Le risque fait partie
de la vie et perdre aussi. Quand on remet tout
en jeu, le risque de tout perdre est l’enjeu. Qui
ne connait ce fameux dicton. Il s’applique
autant aux possessions qu’aux relations. Faut-
il se contenter de ce qu’on a, de ceux qu’on
aime, ou prendre le risque de tout perdre : sa
maison et son travail en possessions, son mari
et son amant en relations ! Tout est affaire de
projection, de prétention : ceux qui n’ont rien
ont intérêt à spéculer ; ceux qui ont des
choses, ont intérêt à les garder. Les choses, les
faits et les gens, n’ont que l’importance qu’on
veut bien leur donner. L’un privilégiera d’être,
l’autre, d’avoir. L’un acceptera de perdre
quelque chose auquel il tenait pour grandir,
l’autre voudra garder tout ce qui peut avoir
valeur marchande. L’un accordera de
l’importance aux relations, l’autre, aux
possessions. Nul ne sait de quoi demain sera
fait : avec un tel dicton, on devrait être content
d’être fourmi plutôt que cigale, bien que
demain, quelqu’un ou un cataclysme, peut
détruire ses réserves accumulées au fil des
années. Les individus, familles, communautés,
sociétés, qui ne veulent pas courir le moindre
risque, sont voués à la stagnation, voire à la
récession. Demain ne sera que ce que nous en
ferons et si nous ne faisons plus rien, demain
ne sera rien ou se conjuguera au passé.
A contrario, de ne jamais se contenter de
qu’on est ni de ce qu’on a, fait parfois franchir
la limite du raisonnable en rendant les autres,
autour, dépendants de soi. Entre la recherche
d’aisance, de reconnaissance, de puissance,
l’on sent de suite que le choix de vie est très
différent. L’aisance, permet de s’autonomiser,
s’affranchir d’aides autrui. La reconnaissance,
de s’accomplir avec eux, grâce à eux, pour eux.
La puissance, d’affirmer sa supériorité en tout
par le simple fait de posséder. « Deux vaut
mieux qu’un tiens tu l’auras ! » Si l’on
renverse ce dicton : on perd ou on gagne ?
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Poème
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Il vaut mieux tenir que courir,
Cela est valable pour les biens
Les métiers, les opportunités
Mais et autant pour les gens
Enfants, amis et conjoints.
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Mais la plupart du temps,
Il ne s’agira que d’argent
Ou bien du prix de vente,
Sauf à en vouloir de trop,
Ce serait risquer de la rater.
.
Qui ne connait ce fameux dicton et qui a toujours cours.
Il s’applique autant aux possessions qu’aux relations.
Faut-il se contenter de ce qu’on a, ceux qu’on aime,
Ou prendre risque de tout perdre : maison, travail,
Possessions, son mari, son amant, ses relations.
.
Tout serait affaire de projections, de prétentions,
Ceux qui n’ont rien n’ont pas intérêt à spéculer,
Ceux qui ont des choses ont intérêt à les garder
Les choses, les faits et les gens, n’auront que
L’importance qu’on veut bien leur donner.
.
L’un privilégiera d’être et l’autre d’avoir,
L’un acceptera de perdre quelque chose,
Auquel il tenait beaucoup pour grandir,
L’autre gardera tout ce qu’il peut avoir,
Ne considérant que valeur marchande :
L’un accorde importance aux relations,
Tandis qu’autre fera cas de possession.
Nul ne sait de quoi demain … sera fait !
.
Avec un tel dicton, on doit être content
D’être une fourmi plutôt qu’une … cigale,
Bien que, demain quelqu’un, cataclysme,
Peut détruire toutes les réserves accumulées.
Les individus, familles, communautés, sociétés.
.
Ceux qui ne voudront pas courir le moindre risque,
Sont d’emblée vouées à la stagnation voire récession.
En recherche d’aisance reconnaissance, puissance,
On sent qu’il s’agit d’un choix de vie très différent.
.
Car l’aisance permettrait de s’autonomiser,
De s’affranchir de toute aide d’autrui.
Et reconnaissance de s’accomplir,
Avec eux, grâce à eux et, pour eux !
.
La puissance d’affirmer sa supériorité
Ne serait-ce que par le fait de posséder.
« Deux vaut mieux qu’un tiens tu l’auras. »
D’accord, mais si l’on renverse un tel dicton,
Je risque de perdre ou de gagner mais quoi !
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Extension
1.
Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.
Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.
Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,
Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.
L’on m’avait dit que c’est le premier investissement qui compte.
J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.
Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste … heureux !
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Deux personnes veulent acquérir
La même chose : une compétition,
Lutte à mort, coopération, partage.
Deux contre un, ou deux pour un :
Deux orientations différentes :
Pour tout dicton ou presque
On trouve son contraire.
2.
Une crevette, une seule : ça n’en vaut pas la peine.
Je la rejette en en espérant deux, trois ce serait mieux.
Ma chance a peut-être tourné, pas de pêche miraculeuse,
Je n’ai plus rien pris depuis, et j’enrage, de m’être fait avoir.
L’on m’avait dit que c’est le premier investissement qui compte.
J’ai dû le laisser le filer à tort, je me retrouve complètement démuni.
Un tiens vaut mieux : soyons modeste, soyons manifeste … heureux !
3.
Se contenter de ce qu’on a,
Si l’on a rien, on espère aura,
Sont propositions contradictoires
Formant comme paradoxes humains.
Sans désir, on ne peut exister
Sans espoir, on ne pourra croire,
Sans minimum d’amour, échanger,
Sans argent, aventures, entreprendre.
Rassurez-vous, nous vivrons tous à crédit
En récoltant profit, bénéfice, avant de semer
Si on ne sait pourquoi l’on travaille et l’on vit,
Notre banque nous le rappellera, à nous ruiner.
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Rassurez-vous, il en est de même pour nos enfants
Nous pouvons assumer un mais en auront deux, trois
Un tiens en tel cas sera moins bien que deux tu auras,
Voilà un dicton faisant fausse route, se reproduisant.
Rassurez-vous, ça marche aussi en couples d’amants,
À moins d’être polygame, ou échangistes, ou trouple :
D’un, un tiens est à moi et de deux, tu ne l’auras pas :
Qui décrète d’un à la fois ou de deux, simultanément.
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La société, bien sûr, ou la religion, voire la nécessité,
On croit qu’on a le choix et c’est sûr qu’on ne l’a pas,
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, l’aura pas.
L’humain est assez malin pour avoir sans l’avouer.
Courir deux lièvres à la fois, concerne les projets,
Et qui trop embrasse, mal étreint : les humains
Le risque des deux est de tout perdre : aucun
Et lors on se retrouve comme en plein rejet.
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Forme
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Évocation
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Haut vase peut-être, surement,
Mais à quoi peut-il bien servir :
À avoir des fleurs ou des fruits,
Pourquoi pas un trophée sportif.
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Avoir une pomme, un conjoint,
Avoir des enfants …
Avoir se conjuguerait-il, autant
Au singulier qu’au pluriel.
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Avoir aurait des formes et des fond, multiples,
Tellement l’on peut «avoir» différentes choses,
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Symboliques
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À propos d’avoir,
Jean de La Fontaine,
Popularise l’expression
Au XVIIe siècle, Le Petit
Poisson et le … Pêcheur :
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«Un tiens vaut, … ce dit-on,
Mieux que deux … tu l’auras,
L’un est sûr, l’autre ne l’est pas».
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Mieux vaut opter pour quelque chose
Que l’on peut obtenir immédiatement,
Plutôt que pour quelque chose de plus
De valeur mais que l’on n’est pas
Sûr d’obtenir plus tard.
Source : Wiktionnaire
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Descriptif
802 – Un tien vaut mieux que deux tu l’auras
Alignement central / Titre serpente / Thème être
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé forme
Symbole forme : vase / Symbole fond : avoir
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Fond
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Évocation
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Avoir une pomme, un conjoint,
Avoir des enfants …
Avoir se conjuguerait-il, autant
Au singulier qu’au pluriel.
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Symbolique
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Un choix de vie
Résulte de la décision
D’un individu, d’un groupe
Confronté à situation, système
Offrant une ou plusieurs options.
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Le terme « choix » peut désigner
Processus par lequel l’opération
Est menée à bien et son résultat
Philosophie, question de savoir
Si un individu effectuera des
Choix librement consentis
Ou est déterminé, renvoie
Au problème d’existence
Ou non de libre arbitre.
Wikipédia : choix
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Fond/forme
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Le face à face, avec avoir, rapproche du bonheur
Et nous en éloignera, comme nous tournant le dos,
Quoiqu’il en soit, jamais il ne fera corps avec nous
Le vase est bien plein de pommes : fruits défendus,
Aucune ne vous donnerait sentiment intime d’être
Quelqu’un : rien d’autre qu’une belle apparence,
Qui attire l’œil, crée admiration, voire jalousie
Mais plus rarement le cœur, l’esprit, l’âme !
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Gagner ou perdre : une question de choix
Avant tout mais pas que : s’il s’agit de la vie,
Il y a des choses que l’on ne s’appropriera pas
Comme : le temps, la météo, la paix, l’amour,
Qu’on ne saurait acquérir, garder pour soi.
Avoir un enfant, pareil, à aucun moment
On ne pourra s’en dire le propriétaire
Seulement responsable, capable.
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Visuel
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Mince alors, il n’y en a aucune,
je n’ai vraiment pas de chance,
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ah, tiens non, j’en aurai quand
même pêché au moins une,
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je pensais en attraper deux :
devrai m’en contenter d’une.
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risque arithmétique : on calcule deux
les prévisions ne sont pas validées.
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Épilogue
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Quantité et qualité ou un mixte de deux :
Laquelle indispensable pour être heureux !
Les deux mon capitaine, dirait un militaire,
Mais on ne peut tout être ni avoir sur Terre.
***
Il est vrai que les deux sont à la fois séparés,
Mélangés au point de, parfois, les confondre,
Tant on pourra être riche, et avoir de l’esprit,
Comme être pauvre mais avoir l’air heureux.
***
De se perdre en conjugaisons, comparaisons
Ne nous mènerait nulle part, en notre raison
Avoir et être seront gouvernés par nos désirs
Et satisfaire le plus important devrait suffire
***
Suffire veut-il dire : en avoir suffisamment,
Suffire à être ce qu’on est, et s’en contenter,
Vouloir être, avoir autrement, constamment
Dépendant lieu où on vit ce qu’il faut gagner
***
Je suis ce que j’ai, j’étale : formule lapidaire
À mes cinquante ans, je fais foule d’envieux,
Mais voilà, le temps, l’on ne le possède pas,
Et la mort, sur un tas d’or, ne transige pas.
***
Pour être un auteur, il faut avoir du talent,
Et pour avoir du talent, il faut être auteur :
L’avoir conditionne l’être et réciproquement
C’est la loi de l’existence et vertu du bonheur
***
Le pot de la fortune n’est pas fortune du pot :
Le premier évoque la gagne miracle de loterie,
Le second, l’auberge espagnole, reste du frigo !
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