20 – Guadalquivir, descente village

>> Visuels et textuels 

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Textuel

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Imaginez un bateau mouillé sur le bord de

l’une des berges du grand rio du

Guadalquivir : un trait bleu, sur son eau,

terreuse, parallèle à ses lignes sableuses.

L’endroit nous parait d’un calme olympien.

Dans ce petit village, il ne se passe rien, et

pour cause : il semble des plus  abandonné.

Allons-voir : un bref tour d’annexe et nous en

serons fixés. Sur la berge, une église et une

pancarte marquant « Église bientôt rénovée » ;

autour, des maisonnées ; tout près, une

Sénuella, en aussi piteux état. Nous avons

mouillé près d’une berge pour profiter du

paysage, du repas et de la sieste. L’envie nous

prend d’aller explorer  les  ruines de ce vieux

village abandonné. Notre imagination

gamberge. A peine débarqués, nous prenons à

l’Ouest. Nous continuons la route vers une

hacienda, entrevue au loin, derrière des

barbelés. L’ensemble composé de trois

bâtiments, verdoie de ses palmiers et ses

eucalyptus. Nous sommes ravis d’explorer ce

lieu étrange, inconnu ! Qu’en est-il de l’autre

côté, de l’autre rive ! On aperçoit des roseaux

et des oiseaux : hérons, ibis, cigognes,

aigrettes, par dizaines, par centaines, par

milliers ! Des vols de cigognes, au-dessus de

nos têtes, montent au ciel par des ascensions

d’airs. C’est normal, c’est l’assomption : belle

manière célébrer la fête de Marie. Nous

revenons, en annexe, au bateau. Il était temps,

un cargo nous double en créant un mascaret

qui nous aurait renversés en eaux troubles !

Nous grimpons sur le bateau juste à temps.

Hors de danger, nous reprenons nos esprits.

La mort ne tient qu’à un instant, un fil !

Le cargo continue sa route sans s’en douter.

Ce village abandonné nous a marqué par son

mystère et cachet d’originalité : il s’en est fallu

de peu qu’on y soit restés ! Demeure une

émotion forte, en nous, encore, noyée.

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Visuel 

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Le Guadalquivir est un fleuve

qui traverse une belle nature

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et par curiosité, nous abordons

les ruines de village abandonné,

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un petit village … sur les berges

du long fleuve du Guadalquivir

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retour  annexe : cargo vers Séville

manque fort de nous renverser !

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Poème 

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Imaginez  un  bateau mouillé,

Sur le bord de l’une des berges

Du  grand  Rio  Gua-dal-quivir,

Trait bleu, sur son eau terreuse,

Parallèle  à ses lignes, sableuses.

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L’endroit parait calme, olympien,

Dans  ce  village, il ne se passe rien

Et pour cause, il  semble abandonné,

Allons donc voir en un tour d’annexe,

Car c’est notre seul moyen d’être fixé.

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Sur la berge, nous trouvons une église,

Avec, l’entourant, quelques maisonnées,

Remarquons une pancarte où, marquée :

Église à l’abandon mais bientôt rénovée.

Tout près, une  Sénuella en  piteux état.

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Nous avons mouillé près de cette berge

Pour profiter du paysage, repas, sieste

Et l’envie nous  prend  d’aller explorer

Ruines de ce vieux village  abandonné,

Que déjà notre imagination gamberge.

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À  peine  débarqués, prenons à l’Ouest

Nous continuons route vers l’hacienda

Entrevue au loin, derrière des barbelés,

L’ensemble composé de trois bâtiments

Verdoie de ses palmiers, ses eucalyptus.

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Ravis d’explorer lieu étrange in-con-nu :

Qu’en est-il de l’autre côté… l’autre rive.

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L’on aperçoit des roseaux et des oiseaux,

Des hérons, des ibis, cigognes  aigrettes,

Par dizaines,  par centaines, par milliers

Vols de cigognes, au-dessus de nos têtes,

Montent au ciel par des ascensions d’air,

Belle manière célébrer, de Marie…la fête.

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Soudain, revenant, en  annexe, au bateau,

Il était temps, gros cargo qui nous double

Générant une sorte de mascaret sur l’eau,

Nous aurait renversés en une eau trouble,

.

Nous  grimpons et à temps sur le bateau,

Et hors de danger, reprenons nos esprits.

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La mort ne tient qu’à un instant, à un fil,

Cargo continue sa route sans s’en douter.

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Ce village abandonné, nous aura marqué

Par son mystère et son cachet d’originalité

Car il s’en est fallu de peu qu’on y soit restés,

Demeure émotion forte en nous encore noyée.

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Extension

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Forte émotion bien imprégnée de celle de la surprise

Sur la méprise du calme apparent en cet environnement.

Un fleuve qui a une telle longueur et a eu une telle histoire,

Il vaut bien mieux l’apprivoiser que de chercher à le dompter,

Surtout lors c’est la première fois qu’on le pratique en voilier,

Tant ses pièges sont nombreux et ses berges peu praticables.

Cela dit, ça nous servira de leçon pour la prochaine fois.

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Des berges c’est sûr, peu d’auberges pour se nourrir, se désaltérer

On s’attendait à ce qu’il y est : plus d’habitations, villages, ou villes.

Pour autant, la vie ne fait pas défaut : la vie végétale,  la vie animale.

Difficile d’y accoster sans risquer l’envasement, même en haute marée

Un village  abandonné, au bord  d’un fleuve : quoi de plus romantique !

Pour nous comme amoureux de la nature c’est un détour presque obligé

Qui va se transformer en piège, comme dans un mauvais film de série B !

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Si cela nous va bien, si cela nous convient,

De jouer les explorateurs,  les aventuriers,

Il est des fois où cela peut être dangereux

Et ce fut bien le cas, lors de cet accostage.

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Si, de prime abord, il n’y avait aucun piège

Un concours de circonstance  y contribuera :

Si le Guadalquivir est loin d’avoir des rapides

Il peut arriver qu’on soit en situation…stupide.

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Nous avons mouillé  à vingt mètres  de la berge,

Par précaution  d’y trouver  un manque  de fond

Chacun sait qu’annexe reste embarcation légère,

En un fort courant, n’y sommes pas…en sécurité.

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Visite de ruines, suivi de pique-nique tranquille,

Nous rembarquons  sur notre annexe, sans voir

Qu’un cargo passait tout près de notre bateau,

Et pour peu dire, remuait énormément d’eau.

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Le sac et le ressac sur la berge a transformé

Le calme plat en un torrent des plus agités

Qui aura bien failli nous renverser, noyer

De continuer à ramer nous aura sauvés.

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 Calligramme

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           Imaginez  un    *    bateau mouillé,

         Sur le bord de    G    l’une des berges

      Du  grand Rio     U     Gua-dal-quivir

      Trait  bleu,  sur    A     son eau terreuse

    Parallèle   à  ses    D     lignes sableuses.

  L’endroit  parait    A      calme, olympien,

  Dans  ce  village     L       il ne se passe rien

  Et pour cause, il    Q      semble abandonné.

  Allons donc voir    U      en un tour d’annexe,

 Lors c’est le seul   I       moyen d’en être fixé.

 Sur berge, nous   V      trouvons  une église ;

Avec,   autour,    I     quelques maisonnées

  Remarquons      R  une pancarte marquée

    Église à l’aban    *  don et bientôt rénovée.

      Tout près, une     *    Sénuella, piteux état.

        Nous avons mou    D   illé près de la berge

               Pour profiter du    E    paysage, repas sieste

                  Et, l’envie nous      S  prend d’aller explorer

                       Ruines de vieux     C   village … abandonné,

                              Que déjà notre        E    imagination gamberge

                              À  peine  débar        N  qués, prenons à l’Ouest

                          Nous continuons      T  route  vers l’hacienda

                      Entrevue au loin,       E     derrière barbelés.

                L’ensemble composé       *   de trois bâtiments

         Verdoie de ses palmiers,     *    ses eucalyptus.

    Ravis explorer lieu étrange    A    in-con-nu :

 Qu’en est-il de l’autre côté, de   U  l’autre rive,

L’on aperçoit des roseaux, des   *     oiseaux,

  Des hérons, des ibis, cigognes   *   aigrettes,

       Par dizaines,   par centaines,   V   par milliers

          Vols de cigognes, au-dessus    I   de nos têtes,

                  Montent au ciel par des as   L  censions d’airs,

                        C’est tout  à fait  normal,   A   c’est Assomption.

                         Belle manière célébrer,   G   de Marie…la fête.

                           Soudain, revenant, en   E    annexe, au bateau

                               Il était temps, gros      *   cargo qui nous double

                               Générant une sorte    S    de mascaret  sur l’eau

                            Il nous aurait ren    U    versé en eau trouble.

                           Nous  grimpons     R   à temps sur le bateau.

                         Hors de danger      *   reprenons  nos esprits.

                      La mort ne tient     B    qu’à un instant, un fil,

                  Cargo continue sa    E    route sans s’en douter.

             Ce village, abandon    R     né, nous aura marqué

         Par  son  mystère  et   G  son cachet d’originalité

     Car il s’en est fallu de    E   peu qu’on y soit restés :

Demeure émotion forte  *    en nous encore noyée.

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Forme

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Évocation

 

Fleuve tranquille avec des berges,

Un gros ver de terre qui se tortille,

Ou un petit ruisseau qui serpente !

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20 4

 .

Les berges de cette rivière sont

Des  plus  natures, et, sauvages :

Difficile d’accoster, avec annexe,

Mais ce village nous tente trop.

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Méandre ici, méandre là,  le fleuve

Suivra son lit selon dénivellation :

Il s’élargira ici … il se rétrécira là,

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Symbolique 

 .

C’est uniquement par l’influence littéraire

L’art de la métaphore que les berges d’un fleuve

Ont fini par se confondre, de façon floue avec ses rives.

 

C’est ainsi que le pluriel aura laissé la place au singulier,

Dans une foule d’expressions, pourvues d’agréments,

Comme chemin de berge longeant le cours d’eau

Ou bien d’autres encore, plus romantiques !

Source : site Internet Éclats- d’Existence titre 219

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Descriptif

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20 – Guadalquivir, descente au village sur berge

Alignement oblique / Titre méandre/ Thème  Rivière

Forme courbe / Rimes variées / Fond associé à forme

Symbole de forme : Berge / Symbole du fond : Village

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Fond

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Évocation 

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Au bord du fleuve, dans un méandre

Avec une petite au milieu

Un village qui semblerait abandonné

Excitant notre curiosité !

 .

Symbolique 

 .

Le premier symbole du village,

C’est d’abord  l’unité  harmonieuse

Qu’on découvre au bord d’une route,

D’un bois, voire d’un vallonnement.

Cet ensemble restera le révélateur

D’une communauté d’habitants

Qui se seront groupés pour

Développer petit à petit

Le paysage actuel.

 .

Fond/forme 

 .

Sans être considéré comme fleuve tumultueux

Le Guadalquivir peut devenir parfois surprenant

Il suffit qu’un cargo passe très près de votre voilier

Pour que le sac et ressac, augmenté par ses berges,

Vous fasse faire le yo-yo comme en pleine mer formée

Nous en avons fait l’expérience non pas sur notre voiler

Mais sur notre annexe, pour aller accoster son rivage

Au point que nous avons cru qu’allions nous noyer

C’est que par miracle que nous y avons échappé.

.

Méandres du Guadalquivir sont les mêmes

En descente qu’en montée, bien que, pourtant,

Il nous a semblé que ses berges avaient changé.

Une question de point de vue bien qu’elles riment

Autant dans les deux sens du terme avec ses rives,

Mais il nous aura suffi d’en accoster une, pour voir

Le fleuve comme un piège, en courant, en tournant.

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L’eau étant essentielle pour ne pas dire primordiale

Pour la vie humaine pour la végétation, les cultures,

Rien d’étonnant, lors, qu’un grand nombre de villes,

Sans compter  villages, se soient installées au bord

De rivière ou fleuve et s’en servent de transports.

.

.

Épilogue

 .

Berge, bord, levée, rive ou rivage,

Qu’ils soient  naturels, artificiels,

Ils sépareront les eaux des terres,

Embarcations… des automobiles.

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Pour sûr, la berge sera différente,

Pour  ruisseaux, rivières, canaux,

Plus encore,  fleuve Guadalquivir,

Qui fait  650 kilomètres  de long !

.

Mis à part quelques villes, villages,

Les berges sont de nature sauvage,

On trouve, surtout, de la végétation

Et quelques accès, pour navigation.

.

Le village qu’on a abordé  et visité,

Possède église, en ruine, décentrée

À l’abandon mais, bientôt, rénovée,

À côté d’hacienda  dans même état.

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Avons piqueniqué  et  bien apprécié

Le calme et la quiétude d’un tel lieu,

Et  ce n’est qu’au retour,  en annexe,

Qu’on a échappé à un destin funeste.

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>> Visuels et textuels 


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