22 – Cadix et presqu’île et remparts

Visuels et textuels  >> 

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Textuel   

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Amigos, je vous salue bas de mon chapeau

breton, aussi large que votre sombrero. Cadix

est, avant tout, une ville fortifiée faisant

penser à Saint-Malo, cette autre cité de

caractère, de flibustiers, de corsaires. De par

sa langue de terre, pénétrant loin en mer, elle

parle, avec les mots de son riche vocabulaire,

de sa fierté des durs combats. Sa cathédrale

est son grand sanctuaire mêlant toutes sortes

d’influences étrangères aux effluves, sinon

parfum, de son profond mystère !  Cadix est

érigée sur une langue de terre, étendant son

emprise sur trois fronts de mer : une grande

plage, un fort avancé sur l’eau, un port

industriel entre deux longs môles. Ces

derniers donnent sur une baie et des rios, qui

se prolongent en ramifications, en canaux,

mêlant les terriens de pôles aux marins de

rôles : rien ne parait plus étrange et rien n’est

plus beau ! Sa vieille ville est entourée de ses

remparts intacts depuis trois siècles, faisant

contraste avec sa nouvelle. C’est un plaisir de

s’égarer dans ses ruelles, l’ennui vous attaque

en ses quartiers résidentiels et modernes sans

aucun charme tant ils sont de couleurs ternes.

Ici, les habitants vivent accrochés au pied de

leur belle cathédrale semi-islamée. Cadix est

une ville aux vingt places et placettes

piétonnes, vous invitant à faire vos emplettes,

à dormir, toute l’après-midi, sur ses bannettes,

à sortir tous les soirs, pour y faire la fête.

Après que la marée humaine ne l’ait montée

puis se soit retirée, la mer l’enferme et l’isole

en ses soupirs : sensations et émotions

garanties si on la fixe. On s’y sent, aussi bien,

seul, à deux qu’à dix ! Son petit port de

pêcheur est une aubaine, en restaurants : bon

poisson, ambiance sereine. Par deux fois, nous

y avons dégusté des tortillinas et dorades du

pays, spécialités, avec sangria en une

guinguette recommandable à qui veut un

dépaysement en table, au milieu d’une

population de locaux qui vous accueillent par

leurs «buenos amigos».

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Visuel 

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Nous arrivons en baie/ville de Cadix :

avec photo  des environs

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nous longeons sa digue intérieure,

afin de la voir en perspective,

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 en nous approchant, nous avons une

belle vue sur sa cathédrale,

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Vue de Cadix du côté plage

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Poème

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Amigos, je vous salue et de mon chapeau bas

Breton, aussi large que votre sombrero !

Cadix est, aussi, cette ville fortifiée,

Qui évoque, un peu, Saint-Malo,

Autre cité dotée de caractères

De flibustiers et de corsaires.

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De par sa langue de  terre,

Pénétrant loin, en la mer,

Elle parlera avec ses mots

Et son  riche  vocabulaire,

De fierté d’un dur combat.

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Sa cathédrale est un grand

Sanctuaire qui mêle toutes

Les influences    étrangères

Aux effluves  et aux parfums

De ses très profonds mystères.

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Cadix est érigée sur langue de terre

Étendant son emprise sur front de mer.

Une grande plage, un fort avancé sur l’eau,

Gros port industriel, entre deux longs môles,

Ces derniers donnent sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent,  en ramifications, en canaux,

Mêlant les terriens de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus étrange et rien n’est plus beau.

.

Sa vieille ville est entourée par  des remparts intacts

Faisant contraste depuis des siècles, avec la nouvelle,

Lors, c’est un pur plaisir que de s’égarer en ses ruelles

Belles, anciennes, tant un ennui, ailleurs, vous attaque

Dans ses  nouveaux quartiers résidentiels et modernes,

Qui ont un peu moins de charme et des couleurs ternes,

Tandis qu’ici les résidents demeurent, encore, accrochés

Au pied de leur belle cathédrale bâtie…  à demi-islamée !

.

Cadix reste une belle ville avec ses  vingt places, placettes,

Rues piétonnes vous invitant à faire toutes vos emplettes,

Et à dormir, dans l’après-midi, sur ses larges  bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire la fête,

Après que la marée humaine, l’ayant montée, se retire,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé dans ses soupirs,

En sensations et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

.

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette, très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

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Extension

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Continuez à me raconter vos conquêtes,

Légendes urbaines tant que je ne me

Lasse jamais d’eux.

Et la musique de la «Belle de Cadix»

Résonne en moi autant que

Celle de cette autre «Belle de Carmencita»

Évoquant deux époques, au passé glorieux !

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Cadix reste un port au pied d’une grande cité où il fait bon séjourner !

Il y règne une atmosphère remplie par les effluves vivantes, du passé.

Bâtie sur langue de terre, elle dispose de son immense front de mer,

Dont la pointe constitue un joyau d’architecture  et vie trépidante !

Pour peu ce serait une ile s’il n’y avait étroit passage avec continent.

Y séjourner, pourquoi pas, et pour apprendre ses hauts faits d’armes

Sûr que l’on peut les lire en bibliothèque, mais, sur place, c’est mieux !

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S’il est vrai que la baie intérieure de Cadix

N’a pas tout à fait la forme d’un grand vase

Elle l’évoque par son expansion, son goulet.

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L’avons bien approché et le long de sa digue,

Amarré notre voilier pour aller visiter la ville,

Bâtie, elle aussi sur une large langue de terre.

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Ses remparts, son architecture, son grand fort,

Lui donne fière allure qui plus est fort caractère

On sent vivre, chez elle, comme histoire marine.

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Un centre des plus animés comme à Saint-Malo

Avec une cathédrale entre baroque, néoclassique

Elle est dominée par sa coupole aux tuiles dorées,

Deux tours lui conférant aspect  impressionnant !

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Manuel de Falla y est enterré et l’on encore vibrer

«Amour sorcier» avec cinquantaine de morceaux :

Au plan politique, l’on sent l’influence  des Cortes,

Vaincus au final par les forces navales Françaises.

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Calligramme

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Amigos, je vous salue C et de mon chapeau bas

Breton, aussi lar   A   ge que votre sombrero

Cadix est, aus   D    si, cette ville fortifiée,

Qui évoque    I     un peu, Saint-Malo,

Autre cité   X   autant de caractère

De flibus   *   tiers et de corsaires

De par sa   P     langue de  terre,

Pénétrant   R    loin, en la mer,

Elle parle     E    avec ses mots

Et son riche   S    vocabulaire,

De fierté d’un  Q   dur combat

Sa cathédrale  U  est un grand

Sanctuaire         mêlant toutes

Les influences    I        étrangères

Aux effluves et    L      aux parfums

De ses très  pro   E      fonds mystère

Cadix est érigée     *     sur langue terre

Étendant emprise    E      sur front de mer.

Une grande plage,     N   fort avancé sur l’eau,

Gros port industriel   T  entre deux longs môles,

Ces derniers donnent  O     sur une baie, et ses rios,

Qui se prolongent,      U       en ramifications, canaux,

Mêlant les terriens     R    de pôles, aux marins de rôles,

Rien ne parait plus   È      étrange et rien n’est plus beau.

Sa vieille ville est      E       entourée  par  remparts, intacts,

Faisant contraste      *       depuis trois siècles, de la nouvelle,

Lors c’est un pur      D       plaisir que de s’égarer en ses ruelles

Belles, anciennes       E       tant un ennui, ailleurs, vous attaque

Dans ses  nouveaux     *         quartiers résidentiels et modernes,

Qui ont un peu moins       R       de charme et des couleurs ternes

Tandis qu’ici les résidents     E       demeurent, encore, accrochés

Au pied de leur belle cathédrale   M        bâtie…  à demi-islamée !

Cadix reste une belle ville, avec ses    P      vingt places, placettes

Piétonnes vous invitant à faire toutes       A          vos emplettes,

Et à dormir, dans l’après-midi,  sur ses larges   R    bannettes,

Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire   T   la fête,

Après que la marée humaine, l’ayant montée, se reti  S re,

La mer l’aura enfermé, et puis isolé,  dans ses soupirs,

En sensations  et émotions, garanties, si on la fixe :

L’on s’y sent, aussi  bien, seul, à deux, qu’à dix !

Son petit port de pêcheur est la belle aubaine

De restaurant poissons : ambiance  sereine,

Deux fois, aurons dégusté  des  tortillinas,

Et dorades du pays spécialités et sangria

En une guinguette très recommandable

Pour  qui veut un dépaysement, à table,

Au milieu d’une population, vrais locaux

Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».

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Forme

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Évocation

 

Quille dans un jeu de société,

Bouteille de vin italien Chianti

Vase, en forme de, c’est sûr, oui !

.

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Ce vase évoque assez peu la grande baie

De Cadix encore que :

Il s’agit bien d’une bouche étroite avec un

Col et intérieur large…

 .

Symbolique 

 .

Vase  est un

Récipient ouvert

Qui  est  utilisé  pour

Un   bouquet de   fleurs

Ou pour décorer une salle.

Peut être muni ou non, d’anse.

Il pourra être constitué de divers

Matériaux  comme  la porcelaine,

La céramique ou  même  le  verre.

Par sa forme, par la grâce de ses

Courbes et fonction réceptacle,

Le vase est symbole féminin.

Son creux évoque utérus,

Le  féminin, contenant

Les fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

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Descriptif

 .

22 – Cadix : presqu’île entourée de remparts

Alignement central / Titre méandre / Thème  port

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole du fond : baie

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Fond

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Évocation 

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La baie de Cadix est comme Golfe du Morbihan

Sorte de mer intérieure avec un goulet d’entrée.

La ville se situe en pointe d’une langue de terre,

Gardienne du territoire, port d’arrivée/départ.

 .

Symbolique 

 .

Cadix est connue pour sa très longue histoire.

C’est l’une des plus anciennes villes d’Europe

De l’Ouest, avec des vestiges  archéologiques

Datant au moins de 3 00 ans, et voire plus !

En géographie, une baie est une échancrure

Du littoral mais aussi de la berge d’un lac.

Une baie est moins grande qu’un golfe

Et moins profond qu’une… rade.

Une baie de petite dimension

Est plutôt appelée anse.

 .

Fond/forme 

 .

Si elle pouvait tout raconter cette baie

De combien de bateaux nous parlerait,

Sans compter histoires de marchands

Et plus encore, peut-être, de pêcheurs

Si l’avons fréquenté de long en large,

C’était  parce qu’elle est  très grande,

Et, en outre, des plus accueillantes :

Elle nous aura laissé bon souvenir,

Qui n’est prêt, mémoire, à  partir.

 .

Le vase, pot, cruche, bouteille, contenant,

Évoque autant de symboles  et métaphores,

Qu’on peut imaginer comme secret, protégé,

D’où l’on entre et l’on sort par passage étroit.

 .

La comparaison s’arrête là, même si on peut

D’emmancher un bateau dans une bouteille

Ça ne ferait pas  un lac, un port, une ville.

Cadix m’a  parue  être une  ville  ouverte

Sur la mer, aux places  et aux maisons,

Plutôt colorées et d’allure bien typées.

On se plait à s’y promener, séjourner.

.

.

Épilogue

 .

L’importance de tout vase, tiendrait lieu

Autant par sa forme que… par son fond :

Je veux dire le contenu, saveur, senteur,

Ville, baie de Cadix, tiennent des deux.

***

   Sa vieille ville bâtie sur langue de terre

     Est comme forteresse pouvant s’isoler

      Pour faire échec à un blocus ou siège

       Qui en fait un cœur de ville excentré

***

        Et avec une certaine unité de style,

          Dominée par l’immense cathédrale

          Dont les deux dômes et deux tours

          Surplombent l’ensemble de la cité.

***

         Il fait bon flâner bars en échoppes,

         S’inviter à un restau local pécheurs

        Y déguster une marmite de variétés

        Ne sentant pas l’arnaque à touristes.

***

     Ville, aux multiples faces  et  facettes,

   Ne se laissant découvrir qu’en prenant

   Le temps d’admirer le coucher de soleil,

Qui l’illumine, toute entière,  et  en rose !

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Visuels et textuels  >> 


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