.
Textuel
.
Amigos, je vous salue bas de mon chapeau
breton, aussi large que votre sombrero. Cadix
est, avant tout, une ville fortifiée faisant
penser à Saint-Malo, cette autre cité de
caractère, de flibustiers, de corsaires. De par
sa langue de terre, pénétrant loin en mer, elle
parle, avec les mots de son riche vocabulaire,
de sa fierté des durs combats. Sa cathédrale
est son grand sanctuaire mêlant toutes sortes
d’influences étrangères aux effluves, sinon
parfum, de son profond mystère ! Cadix est
érigée sur une langue de terre, étendant son
emprise sur trois fronts de mer : une grande
plage, un fort avancé sur l’eau, un port
industriel entre deux longs môles. Ces
derniers donnent sur une baie et des rios, qui
se prolongent en ramifications, en canaux,
mêlant les terriens de pôles aux marins de
rôles : rien ne parait plus étrange et rien n’est
plus beau ! Sa vieille ville est entourée de ses
remparts intacts depuis trois siècles, faisant
contraste avec sa nouvelle. C’est un plaisir de
s’égarer dans ses ruelles, l’ennui vous attaque
en ses quartiers résidentiels et modernes sans
aucun charme tant ils sont de couleurs ternes.
Ici, les habitants vivent accrochés au pied de
leur belle cathédrale semi-islamée. Cadix est
une ville aux vingt places et placettes
piétonnes, vous invitant à faire vos emplettes,
à dormir, toute l’après-midi, sur ses bannettes,
à sortir tous les soirs, pour y faire la fête.
Après que la marée humaine ne l’ait montée
puis se soit retirée, la mer l’enferme et l’isole
en ses soupirs : sensations et émotions
garanties si on la fixe. On s’y sent, aussi bien,
seul, à deux qu’à dix ! Son petit port de
pêcheur est une aubaine, en restaurants : bon
poisson, ambiance sereine. Par deux fois, nous
y avons dégusté des tortillinas et dorades du
pays, spécialités, avec sangria en une
guinguette recommandable à qui veut un
dépaysement en table, au milieu d’une
population de locaux qui vous accueillent par
leurs «buenos amigos».
.
.
Visuel
.
.
Nous arrivons en baie/ville de Cadix :
avec photo des environs
.
.
nous longeons sa digue intérieure,
afin de la voir en perspective,
.
.
en nous approchant, nous avons une
belle vue sur sa cathédrale,
.
.
Vue de Cadix du côté plage
.
.
Poème
.
Amigos, je vous salue et de mon chapeau bas
Breton, aussi large que votre sombrero !
Cadix est, aussi, cette ville fortifiée,
Qui évoque, un peu, Saint-Malo,
Autre cité dotée de caractères
De flibustiers et de corsaires.
.
De par sa langue de terre,
Pénétrant loin, en la mer,
Elle parlera avec ses mots
Et son riche vocabulaire,
De fierté d’un dur combat.
.
Sa cathédrale est un grand
Sanctuaire qui mêle toutes
Les influences étrangères
Aux effluves et aux parfums
De ses très profonds mystères.
.
Cadix est érigée sur langue de terre
Étendant son emprise sur front de mer.
Une grande plage, un fort avancé sur l’eau,
Gros port industriel, entre deux longs môles,
Ces derniers donnent sur une baie, et ses rios,
Qui se prolongent, en ramifications, en canaux,
Mêlant les terriens de pôles, aux marins de rôles,
Rien ne parait plus étrange et rien n’est plus beau.
.
Sa vieille ville est entourée par des remparts intacts
Faisant contraste depuis des siècles, avec la nouvelle,
Lors, c’est un pur plaisir que de s’égarer en ses ruelles
Belles, anciennes, tant un ennui, ailleurs, vous attaque
Dans ses nouveaux quartiers résidentiels et modernes,
Qui ont un peu moins de charme et des couleurs ternes,
Tandis qu’ici les résidents demeurent, encore, accrochés
Au pied de leur belle cathédrale bâtie… à demi-islamée !
.
Cadix reste une belle ville avec ses vingt places, placettes,
Rues piétonnes vous invitant à faire toutes vos emplettes,
Et à dormir, dans l’après-midi, sur ses larges bannettes,
Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire la fête,
Après que la marée humaine, l’ayant montée, se retire,
La mer l’aura enfermé, et puis isolé dans ses soupirs,
En sensations et émotions, garanties, si on la fixe :
L’on s’y sent, aussi bien, seul, à deux, qu’à dix !
.
Son petit port de pêcheur est la belle aubaine
De restaurant poissons : ambiance sereine,
Deux fois, aurons dégusté des tortillinas,
Et dorades du pays spécialités et sangria
En une guinguette, très recommandable
Pour qui veut un dépaysement, à table,
Au milieu d’une population, vrais locaux
Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».
.
.
Extension
.
Continuez à me raconter vos conquêtes,
Légendes urbaines tant que je ne me
Lasse jamais d’eux.
Et la musique de la «Belle de Cadix»
Résonne en moi autant que
Celle de cette autre «Belle de Carmencita»
Évoquant deux époques, au passé glorieux !
.
Cadix reste un port au pied d’une grande cité où il fait bon séjourner !
Il y règne une atmosphère remplie par les effluves vivantes, du passé.
Bâtie sur langue de terre, elle dispose de son immense front de mer,
Dont la pointe constitue un joyau d’architecture et vie trépidante !
Pour peu ce serait une ile s’il n’y avait étroit passage avec continent.
Y séjourner, pourquoi pas, et pour apprendre ses hauts faits d’armes
Sûr que l’on peut les lire en bibliothèque, mais, sur place, c’est mieux !
.
S’il est vrai que la baie intérieure de Cadix
N’a pas tout à fait la forme d’un grand vase
Elle l’évoque par son expansion, son goulet.
.
L’avons bien approché et le long de sa digue,
Amarré notre voilier pour aller visiter la ville,
Bâtie, elle aussi sur une large langue de terre.
.
Ses remparts, son architecture, son grand fort,
Lui donne fière allure qui plus est fort caractère
On sent vivre, chez elle, comme histoire marine.
.
Un centre des plus animés comme à Saint-Malo
Avec une cathédrale entre baroque, néoclassique
Elle est dominée par sa coupole aux tuiles dorées,
Deux tours lui conférant aspect impressionnant !
.
Manuel de Falla y est enterré et l’on encore vibrer
«Amour sorcier» avec cinquantaine de morceaux :
Au plan politique, l’on sent l’influence des Cortes,
Vaincus au final par les forces navales Françaises.
.
.
Calligramme
.
Amigos, je vous salue C et de mon chapeau bas
Breton, aussi lar A ge que votre sombrero
Cadix est, aus D si, cette ville fortifiée,
Qui évoque I un peu, Saint-Malo,
Autre cité X autant de caractère
De flibus * tiers et de corsaires
De par sa P langue de terre,
Pénétrant R loin, en la mer,
Elle parle E avec ses mots
Et son riche S vocabulaire,
De fierté d’un Q dur combat
Sa cathédrale U est un grand
Sanctuaire ‘ mêlant toutes
Les influences I étrangères
Aux effluves et L aux parfums
De ses très pro E fonds mystère
Cadix est érigée * sur langue terre
Étendant emprise E sur front de mer.
Une grande plage, N fort avancé sur l’eau,
Gros port industriel T entre deux longs môles,
Ces derniers donnent O sur une baie, et ses rios,
Qui se prolongent, U en ramifications, canaux,
Mêlant les terriens R de pôles, aux marins de rôles,
Rien ne parait plus È étrange et rien n’est plus beau.
Sa vieille ville est E entourée par remparts, intacts,
Faisant contraste * depuis trois siècles, de la nouvelle,
Lors c’est un pur D plaisir que de s’égarer en ses ruelles
Belles, anciennes E tant un ennui, ailleurs, vous attaque
Dans ses nouveaux * quartiers résidentiels et modernes,
Qui ont un peu moins R de charme et des couleurs ternes
Tandis qu’ici les résidents E demeurent, encore, accrochés
Au pied de leur belle cathédrale M bâtie… à demi-islamée !
Cadix reste une belle ville, avec ses P vingt places, placettes
Piétonnes vous invitant à faire toutes A vos emplettes,
Et à dormir, dans l’après-midi, sur ses larges R bannettes,
Et puis même à sortir tous les soirs, pour y faire T la fête,
Après que la marée humaine, l’ayant montée, se reti S re,
La mer l’aura enfermé, et puis isolé, dans ses soupirs,
En sensations et émotions, garanties, si on la fixe :
L’on s’y sent, aussi bien, seul, à deux, qu’à dix !
Son petit port de pêcheur est la belle aubaine
De restaurant poissons : ambiance sereine,
Deux fois, aurons dégusté des tortillinas,
Et dorades du pays spécialités et sangria
En une guinguette très recommandable
Pour qui veut un dépaysement, à table,
Au milieu d’une population, vrais locaux
Vous accueillant d’un : «Buenos amigos».
.
.
Forme
.
.
Évocation
Quille dans un jeu de société,
Bouteille de vin italien Chianti
Vase, en forme de, c’est sûr, oui !
.
.
Ce vase évoque assez peu la grande baie
De Cadix encore que :
Il s’agit bien d’une bouche étroite avec un
Col et intérieur large…
.
Symbolique
.
Vase est un
Récipient ouvert
Qui est utilisé pour
Un bouquet de fleurs
Ou pour décorer une salle.
Peut être muni ou non, d’anse.
Il pourra être constitué de divers
Matériaux comme la porcelaine,
La céramique ou même le verre.
Par sa forme, par la grâce de ses
Courbes et fonction réceptacle,
Le vase est symbole féminin.
Son creux évoque utérus,
Le féminin, contenant
Les fluides vitaux.
heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase
.
Descriptif
.
22 – Cadix : presqu’île entourée de remparts
Alignement central / Titre méandre / Thème port
Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : vase / Symbole du fond : baie
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
La baie de Cadix est comme Golfe du Morbihan
Sorte de mer intérieure avec un goulet d’entrée.
La ville se situe en pointe d’une langue de terre,
Gardienne du territoire, port d’arrivée/départ.
.
Symbolique
.
Cadix est connue pour sa très longue histoire.
C’est l’une des plus anciennes villes d’Europe
De l’Ouest, avec des vestiges archéologiques
Datant au moins de 3 00 ans, et voire plus !
En géographie, une baie est une échancrure
Du littoral mais aussi de la berge d’un lac.
Une baie est moins grande qu’un golfe
Et moins profond qu’une… rade.
Une baie de petite dimension
Est plutôt appelée anse.
.
Fond/forme
.
Si elle pouvait tout raconter cette baie
De combien de bateaux nous parlerait,
Sans compter histoires de marchands
Et plus encore, peut-être, de pêcheurs
Si l’avons fréquenté de long en large,
C’était parce qu’elle est très grande,
Et, en outre, des plus accueillantes :
Elle nous aura laissé bon souvenir,
Qui n’est prêt, mémoire, à partir.
.
Le vase, pot, cruche, bouteille, contenant,
Évoque autant de symboles et métaphores,
Qu’on peut imaginer comme secret, protégé,
D’où l’on entre et l’on sort par passage étroit.
.
La comparaison s’arrête là, même si on peut
D’emmancher un bateau dans une bouteille
Ça ne ferait pas un lac, un port, une ville.
Cadix m’a parue être une ville ouverte
Sur la mer, aux places et aux maisons,
Plutôt colorées et d’allure bien typées.
On se plait à s’y promener, séjourner.
.
.
Épilogue
.
L’importance de tout vase, tiendrait lieu
Autant par sa forme que… par son fond :
Je veux dire le contenu, saveur, senteur,
Ville, baie de Cadix, tiennent des deux.
***
Sa vieille ville bâtie sur langue de terre
Est comme forteresse pouvant s’isoler
Pour faire échec à un blocus ou siège
Qui en fait un cœur de ville excentré
***
Et avec une certaine unité de style,
Dominée par l’immense cathédrale
Dont les deux dômes et deux tours
Surplombent l’ensemble de la cité.
***
Il fait bon flâner bars en échoppes,
S’inviter à un restau local pécheurs
Y déguster une marmite de variétés
Ne sentant pas l’arnaque à touristes.
***
Ville, aux multiples faces et facettes,
Ne se laissant découvrir qu’en prenant
Le temps d’admirer le coucher de soleil,
Qui l’illumine, toute entière, et en rose !
.