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Textuel
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Dans les rues de Malaga, lors de son annuelle
feria, la foule se masse face aux stands où lors
danseurs et danseuses, s’exhibent, il devient
difficile de se frayer un chemin parmi les
bouteilles vides, cadavres jonchant les sols de
places à nulles autres pareilles ! Des jeunes
filles, en robes à frous-frous ou en tenues
d’été, enchainent leurs danses aux pas de
flamenco, sévillanas, verdiales, salsas et
mambos et aux sons de guitares, violons,
tambourins et castagnettes. A Malaga,
pendant la feria, le soleil est torride et vous
donne le sang chaud : les gosiers deviennent
secs, voire déshydratés, et l’on ne boit pas que
de l’eau. Malaga est célèbre pour la java
monumentale que légende a défrayée. Face à
la cathédrale, un groupe de danseurs de
verdiales se prépare avec musiciens,
chanteurs, à une messe folklorique :
distractions ou passions, pour nous étonner,
nous émouvoir. Ici, quatre garçons et huit
filles, habillés, en haut, de rouge, en bas, de
noir, castagnettes aux poignets, tambourins
aux mains, font la fête en marquant les
rythmes de leurs pas, lors refrains. Un violon
joue une mélodie de fond, cymbalettes,
guitares l’emballent, notes frappées
claquètent. Des robes et bras tourbillonnent,
accrochés par leurs regards, comme si les
couples fusionnaient, enlacés par leurs yeux.
Soudain un groupe de musiciens forme un
cercle plus fermé, plus serré. Ils s’écoutent, se
parlent, chantent en voix de tête, à tue-tête.
Un accord de violon les tient déjà haut perché
et ils en rajoutent pour accentuer la fête.
Femmes du cru, fillette autour, se mêlaient
aux danseuses, comme si elles se trouvaient en
répétition des valseuses. On sentait leurs
sexes, mêlés à leurs âmes heureuses, nous
invitant avec cœur à leurs danses amoureuses.
Les folklores de podiums et de rues ont en
commun les vestiges et vertiges des pas
cadencés des danseurs. Nous les avons vécus,
non en spectateurs, en étant dedans et non
dehors et lors l’authenticité s’avère bien
meilleure.
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Visuel
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Dans le vaste port de Malaga,
avons accosté ponton douane,
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puis avons débarqué en ville :
ambiance fête, musique, danse,
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en la féria de Malaga qui se tient
tous les ans, du 10 au 19 août,
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et nous nous mêlons à un groupe
de danseurs, en costumes locaux !
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Poème
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Dans les rues de Malaga,
Lors de son annuelle … feria,
Foules se massent face aux stands
Où danseurs et danseuses, s’exhibent,
Et rendant difficile, de se frayer chemin,
Parmi les bouteilles vides jetées cadavres
Jonchant les sols de toutes belles places,
Vrai que là et à nulles autres pareilles.
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Jeunes filles, à robes à frous-frous,
Tenues d’été, enchainent danses,
Aux pas, flamencos, sévillanas,
Verdiales salsas ou mambos,
Aux sons de guitares, violons
De tambourins castagnettes.
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À Malaga, pendant la feria,
Soleil est à ce point torride
Qu’il donne le sang chaud,
Autant gosiers deviennent
Secs, et voire déshydratés !
On ne boit pas que de l’eau !
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La cité de Malaga est célèbre
Pour sa java monumentale,
Que la légende a déjà défrayée !
Face à cathédrale groupe danseurs
Verdiales se prépare avec musiciens
Chanteur à une messe très folklorique
Autant une distraction qu’une passion
Pour nous étonner, ou nous émouvoir.
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Tant, ici, quatre garçons avec huit filles,
Habillés en haut de rouge en bas, et en noir,
Castagnettes, aux poignets, tambourins, mains,
Feront la fête, en marquant le rythme, pas refrain.
Lors un violon joue mélodie de fond, les cymbalettes
Les guitares l’emballent, des notes frappées, claquètent.
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Robes et bras tourbillonnent par leurs regards, accrochés,
Comme si les couples, fusionnaient, par leurs yeux, enlacés.
Soudain groupe de musiciens forment le cercle fermé, serré,
Ils s’écoutent parler, où chantent, en voix de tête, à tue-tête,
Comme si l’accord du violon les tenait, tout en haut, perché,
Comme s’ils en rajoutaient, encore, pour accentuer la fête.
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Femmes, du cru, fillette, au tour se mêlent aux danseuses
Comme si elles se trouvaient en la répétition de valseuse
L’on sentait leurs sexes mêlés à leurs âmes heureuses,
Nous invitant, de tout cœur, à la danse amoureuse.
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Folklores de podiums de rues ont en commun
Ces vertiges des pas cadencés des danseurs
Que nous avons vécu non en spectateurs
Mais en étant dedans et non dehors,
Lors authenticité s’avère meilleure.
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Extension
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Tous les latins, italiens, espagnols, portugais,
Ont le sens de la fête chevillé au corps.
Ils s’extériorisent, facilement et,
En général, ils sont bruyants
Dans leurs démonstrations
Et en particulier lors de
Leurs fêtes nocturnes.
Le folklore de promotion
Démonstration n’a rien à voir
Avec celui de la passion des gens
Pour certaines danses dans les rues.
Il n’y a plus, ici, de discriminations
Entre les débutants et les avancés.
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La danse, comment la décrire, comment la chérir, comment
L’adopter :
Chanson de gestes, et gestes sur chanson, et sans cesse et à
Répétitions.
Malaga est un spot pour les danses verdiales et les boissons
Fermentées
Nous avons, à la façon touristes, pris à cœur d’y contribuer
Avec passion.
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En tous lieux, en tout temps,
La dive bouteille est de la fête
On boit direct, ou truchement
Jusqu’à en avoir… plein la tête !
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Il y avait bien une marina privée
Trop cher et, déjà, pleine à craquer
Le quai de la douane nous a acceptés
En cas contraire, aurions dû mouiller.
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Et, de suite, nous nous sommes mêlés
À la foule, dans les rues, bars et cafés :
Un mojito et ça commence à chauffer,
On n’a plus qu’à observer pour écluser.
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Ensembles de musiciens et de danseurs
Stationnent en tous coins, toutes places
Pour donner à voir, entendre, les deux :
Donnant envie folle d’entrer en leur jeu.
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Si cette feria durera toute une semaine
Et à chaque jour, jusqu’à…plus d’heures,
Faudra se droguer fort, pour tenir le coup
Nous ne sommes de cette trempe, du tout.
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Cela m’a fait penser à la fête de la musique
Mais ici, avec coutumes et costumes locaux,
J’en garde souvenir d’événement folklorique
Mais sans rien d’artificiel ni de touristique !
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Calligramme
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Dans les rues de Malaga,
Lors de son annuelle … feria,
Foules se massent face aux stands
Où danseurs et danseuses, s’exhibent,
Et rendant difficile, de se frayer chemin,
Parmi les bouteilles vides jetées cadavres
Jonchant les sols de toutes belles places,
Vrai que là et à nulles autres pareilles.
Jeunes filles, à robes à frous-frous,
Tenues d’été, enchainent danses,
Aux pas, flamencos, sévillanas,
Verdiales salsas ou mambos,
Aux sons de guitares, violons
De tambourins castagnettes
À Malaga, pendant la feria,
Soleil est à ce point torride
Qu’il donne le sang chaud,
Autant gosiers deviennent
Secs, et voire déshydratés !
On ne boit pas que de l’eau !
La cité de Malaga est célèbre
Pour sa java * monumentale,
Que la légende * * * a déjà défrayée !
Face à cathédrale, M * V groupe danseurs
Verdiales se prépare A * E avec musicien
Chanteur à une messe L * R très folklorique,
Autant une distraction A * D qu’une passion
Pour nous étonner, ou G * I nous émouvoir.
Tant, ici, quatre garçons A * A avec huit filles,
Habillés en haut de rouge * * L en bas, et en noir,
Castagnettes, aux poignets E * È tambourins, mains,
Feront la fête, en marquant T * S le rythme, pas refrain.
Lors un violon joue mélodie * * * de fond, les cymbalettes
Les guitares l’emballent, des S * E notes frappées, claquètent.
Robes et bras tourbillonnent E * N par leurs regards, accrochés,
Comme si, les couples, fusion S * * naient par leurs yeux, enlacés.
Soudain groupe de musiciens * * S forment le cercle fermé, serré,
Ils s’écoutent parler, et chan D * A tent, en voix de tête, à tue-tête,
Comme si l’accord du violon A * * les tenait, tout en haut, perché,
Comme s’ils en rajoutaient, N * F encore, pour accentuer la fête.
Femmes, du cru, fillette, au S * É tour se mêlent aux danseuses
Comme si elles se trouvaient E * R en la répétition de valseuse
L‘on sentait leurs sexes mêlés S * I à leurs âmes heureuses,
Nous invitant, de tout cœur, * * A à danse amoureuse.
Folklores de podiums de rues * * ont en commun
Ces vertiges des pas cadencés * * des danseurs
Que nous avons vécu non en * spectateurs
Mais en étant dedans et non * dehors,
Lors authenticité s’avère meilleure.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Petite bouteille de vin espagnol,
Ou bien grand flacon de parfum,
ou une quille pour différents jeux.
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Une telle bouteille artisanale de vin local
Symbolise la fête, la féria :
À Malaga il y fait très chaud, ambiance,
Alcool coulent à flot.
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La bouteille, le verre, le bar, par définition,
Symbolise fête populaire comme à Malaga.
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.Symbolique
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Le contenant,
La matière en verre,
Plastique, transparent ou opaque,
Usage boisson, parfum, remède, poison
Renseignent bien sur ses significations ;
On sait que le champagne est plus festif,
Le parfum est positif dans le relationnel,
Poison symbolise mauvaises intentions.
Ouvrir une bouteille en rêve symbolise
Qu’on essaye de rassembler ressources
Pour améliorer sa vie ou les choses.
rosalie-dans-tous-ses-etats.com/2015/10
/que-signifie-votre-rêve-bouteille.
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Descriptif
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25 – Malaga : ses danses verdiales en sa féria
Alignement central / Titre dédoublé / Thème Boisson
Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : Bouteille / Symbole du fond : Fête
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Fond
Évocation
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Des stands et animations un peu partout
Des musiciens pour des scènes de danses,
Les rues pleines de gens en fête la journée
Et vide la nuit, sauf de cadavres, jonchées
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Symbolique
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Depuis toujours, l’humanité est consciente
De la régularité des cycles qui rythment la vie,
Les fêtes, par leur retour ponctuel, représentent
Toujours une manière de marquer ces cycles .
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Elles sont liées aux cycles de la naissance,
De la mort et du renouveau, au niveau
De la nature et de la consécration :
Culte des dieux et des cérémonies
Doivent permette le progrès
Moral des … individus.
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Fond/forme
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Feria pour fête à Malaga est comme
Carnaval à Las palma ou Santa Cruz
Sans les chars et les défilés, déguisés
Mais avec boissons, à couler à flots,
Sangria, peut-être, en cette bouteille,
Qui conjugue boisson fraiche et fête.
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En tous cas plein de gobelets papier
Vide dans les rues et de chaque coté
A croire que les gens tanguaient,
Un vers par ci, un vers par là,
Et, à ne plus se reconnaitre,
Différents ou semblables,
Forme, fond, connus.
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La Feria de Malaga commémore la reconquête
De la ville par Rois Catholiques en août 1487.
Cortijo de Torres abrite l’enceinte de la foire,
El Real, où plusieurs activités, et concours,
Représentations et concerts sont organisés.
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Épilogue
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Malaga, nous nous en souviendrons
De sa marina privée qui nous a jeté,
On a du mouiller devant ou tout près
Jusqu’à ce que douane nous accueille,
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Figurez-vous, étions plein cœur de ville,
À quelques centaines de mètres de places
Ou les principales animations avaient lieu
Une chance dans notre malchance, errance.
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Dès lors, comment résister à la soif d’un désir
D’être plus que spectateur, en acteurs dansant
Figures traditionnelles, rythmées castagnettes,
Quelque peu débridés, après quelques moritos.
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***
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Ce qui nous aura le plus étonné, reste le nombre,
De bouteilles et de verres en plastiques en les rues
À croire qu’une beuverie sous l’égide d’un Bacchus
A libéré toute une foule d’esclaves … d’eux-mêmes.
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Ici ou là, quelque couple de danseurs et musiciens,
Animaient les espaces de places, voire de placettes,
Tandis que nombre des bars, restaurants, dancings
Refusaient de laisser entrer une queue démesurée !
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***
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Je ne me souviens guère de la fin de cette soirée :
Fatigué, à minuit, je suis rentré pour me coucher
Au petit matin, les bruits de nettoyeurs patentés,
Ont laissé les rues comme vierges de toute trace.
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À tel point que j’ai pensé que j’en avais … rêvé,
Mais le soir même, tout s’est mis à recommencer,
La féria dure la semaine, nous n’étions que mardi,
Je n’ose imaginer état de santé, buveurs invétérés.
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Nous n’avons cherché à assister à une vraie corrida
Ce n’est pas à nous de juger de coutumes de Malaga.
S’il est vrai que ce spectacle de lutte et course à mort,
Est questionnable, pour autant, ont-ils raison ou tort !
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