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Textuel
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La mer est à deux pas, poissonneuse, la ville
est accueillante, généreuse. Il y règne une
atmosphère de vacances, faisant qu’on se croit
toujours dimanche. Petite et fermée sur elle-
même, autrefois, Asilah est aujourd’hui
ouverte à tout va. S’il n’est pas facile d’y
entrer, en voilier, c’est un vrai plaisir d’y
rester, quand on y est. Il n’y a que trois voiliers
sur ancre. Y ai pourtant coulé tant d’encre.
Y avoir séjourné quatre jours en tout, je me
souviens de tout. Asilah, authentique cité
balnéaire, avec port grand ouvert sur la mer
où bateau de pêche ramène le poisson qu’il
vend sur son quai, bien frais. Les clients
trouvent un peu de tout, selon la marée,
l’endroit, la chance : on ne peut jamais
réserver d’avance. Ici, c’est la mer qui en
décide, c’est tout : un jour, des saumonettes,
roussettes ; le suivant, des thons ou des
espadons, sans oublier des calamars, des
chinchards bien vidés, préparés, tranchés,
négociés. Les étals de poissons, montés sur
charrettes, après avoir satisfait les clients
d’Asilah, se déplacent pour terminer près la
médina, pour vendre le reste aux touristes
passagers. De la mer au bateau, du quai au
marché, poissons : sitôt péchés, sitôt rendus,
sitôt vendus. Pas de frigos, de camions, de
magasins : tout est écoulé en trois heures,
parfois moins. Asilah fleure de ses folklores et
couleurs, sans parler de ses bateaux, de ses
odeurs de poissons : ce serait péché de ne pas
en manger, vu le mal qu’ils se donnent pour le
pêcher.
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Visuel
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Le port d’Asilah est une baie
intérieure avec quai et mouillage :
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avons été impressionnés par les
remparts entourant sa médina,
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et tout autant que par certaines
de ses rues colorées et fleuries,
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les abords du côté de la mer
à l’entrée du port d’Asilah.
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Poème
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La mer à deux pas,
Poissonneuse,
Puis la ville accueillante,
Généreuse.
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Où y règne cette atmosphère
De vacances,
Faisant qu’on se croit toujours
Dimanche.
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Petite et fermée, sur elle-même
Autrefois,
Asilah est, aujourd’hui, ouverte,
À tout va.
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S’il n’est pas facile d’y entrer,
En voilier,
Quand on y est, c’est un plaisir
D’y rester.
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Il n’y a que trois voiliers, sur ancre,
Et pourtant, j’y ai coulé tant d’encre
Lors demeurant quatre jours en tout,
Dès lors que je me souviens de tout !
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Asilah est authentique cité balnéaire,
Avec un port grand ouvert, sur la mer,
Bateaux de pêches ramènent poissons
Les vendant sur leurs quais, bien frais.
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Les clients trouveront un peu de tout,
Selon les marées, selon droits, chances,
Ici, on ne peut jamais réserver d’avance
Ici, c’est la mer qui en décide, c’est tout.
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Un jour, saumonettes, voire roussettes,
Le suivant des thons ou des espadons,
Sans oublier des calamars, chinchards,
Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.
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Étals de poissons, sur une charrette, montée,
Après avoir satisfait des fidèles clients d’Asilah,
Se déplacent pour terminer près de la médina,
Vente de tout le reste, aux touristes, passagers.
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De la mer, au bateau, puis, du quai, au marché,
Poissons, sitôt péchés, seront vendus… cuisinés.
Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,
Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.
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Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,
Sans parler, ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,
De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,
Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.
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Extension
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Qui, mieux que le pécheur,
Saura vanter la rareté, la qualité
Et les goûts des poissons qu’il a péchés.
À force de voir les bateaux, sortir, rentrer,
Chargés de poissons, on s’en est gavé à foison.
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Au barbecue, c’est bon, autre forme de cuissons.
Lors à ce prix-là, vous aurez tort de vous en priver
Sans intermédiaires le poisson reste à votre portée.
Nous avons vu groupes adolescents, garçons filles,
Encadrés par adultes, se baigner près du voilier.
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Distants, au départ, d’une centaine de mètres,
Plus ils se rapprochaient du bateau et plus
Ils se mélangeaient, en dépit de coups
De sifflets, jusqu’à venir s’accrocher
Bateau, hors contrôle animateurs,
Comme pour se cacher : liberté,
Si tu donnes l’occasion de franchir
Interdit, c’est un plaisir, à l’état pur !
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Trois couleurs, bleu, blanc, rouge et l’on a fait le tour ou presque
Nous sommes au Maroc bien que couleurs du drapeau France
Assis là sur le quai, au près des étals de pécheurs, à rêvasser,
Flot d’images traversent la tête, m’emporte avec lui, au loin,
Lors j’imagine passant la retraite en pays de soleil perpétuel
Avec sortie en mer les week-ends pour taquiner le gros poisson
Mais je reste accroché à mon ile, mon point d’ancrage … éternel !
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Un port, c’est sûr et encore : un quai
Pas d’installation particulière, criée :
Les pêcheurs vendent à même le quai
Voiliers de plaisance peuvent mouiller
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Remparts, contre mer, impressionnent
Entourant la médina comme un cocon
Dont mes ruelles sont des plus colorées
Et les boutiques des plus achalandées !
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Le soir le long du boulevard, sur le port,
Animation bat son plein, chaleur aussi,
Il faut dire qu’Asilah est ville balnéaire,
Que l’on y respire la paix et le…bon air.
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Calligramme
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La mer
À deux pas,
Poissonneuse,
La ville est accueillante,
Généreuse.
Il y règne cette atmosphère
De vacances,
Faisant qu’on se croit toujours
Dimanche.
Petite et fermée, sur elle-même
Autrefois,
Asilah est, aujourd’hui, ouverte,
À tout va.
S’il n’est pas facile d’y entrer,
En voilier,
Quand on y est, c’est un plaisir
D’y rester.
A V………….……
Et il n’y a que S E trois voiliers, sur ancre,
Et cependant, I N j’y ai coulé tant d’encre
Lors demeurant L T quatre jours, en tout,
Dès lors que je A E me souviens de tout !
H *
Asilah est authen : D tique cité balnéaire,
Avec port grand, S E ouvert, sur la mer,
Bateaux de pêche E S ramènent poissons
Les vend sur leurs S * quais, bien frais.
Les clients trouvent * P un peu de tout,
Selon les marées, en B O droits ou chances
Et on ne peut jamais A I réserver d’avance
Ici c’est la mer qui en T S décide c’est tout.
Un jour, saumonettes E S voire roussettes
Le suivant des thons ou A O des espadons,
Sans oublier des calamars U N chinchards,
Bien vidé, préparé, tranché X S négociés.
.
Étals de poissons, sur une charrette, montée,
Après avoir satisfait des fidèles clients d’Asilah,
Se déplacent pour terminer près de la médina,
Vente de tout le reste, aux touristes, passagers,
De la mer, au bateau, puis, du quai, au marché,
Poissons, sitôt péchés, seront vendus et mangés.
.
Ici, point de frigos, de camions, ni de magasins,
Tout sera écoulé, en trois heures, et voire moins.
Asilah fleure de ses folklores, et, de ses couleurs,
Sans parler, ni de ses bateaux, ni, de ses odeurs,
De poisson, ce serait péché de ne pas en manger,
Vu tout le mal qu’ils se seront donné à les pêcher.
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Forme
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Évocation
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Un moulin à poivre et voire à sel,
Une base, une tour, une plateforme :
Un phare probablement, assurément.
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Un phare, bâti sur une roche marine,
Avec tour, plateforme, lanterne
Elle a de quoi éclairer la sienne, de nuit
En vue de bien rentrer au port.
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Un phare à l’entrée d’un part : normal
si ce n’est une balise, voire une tourelle.
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Symbolique
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Aujourd’hui,
Avec la technologie
GPS, électronique de bord,
Les grands phares d’atterrissage
Ne sont plus devenus indispensables.
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Utilisés afin de situer la terre
Il y a encore quelques années
Ils ont, aujourd’hui, fonction
Patrimoniale, mais ils servent
De support pour antenne-relais
Pour réseaux de communication
Maritimes civils ou de défense,
Notamment des centres régionaux
Opérationnels pour la surveillance
Et de sauvetage, appelés (CROSS).
bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi
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Descriptif
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32 – Asilah : ses bateaux, vente des poissons
Alignement central / Titre dédoublé / Thème Port
Forme droite / Rimes égales / Fond associé à la forme
Symbole de forme : Phare / Symbole du fond : Poisson
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Fond
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Évocation
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Nous sommes au port de pêche d’Asilah
Lors d’une vente, directe, sur les quais.
Au barbecue, lorsqu’ils sont bien frais,
Les poissons seront des plus délicieux.
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Symbolique
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Asilah avec port grand ouvert sur la mer
Où bateau de pêche ramène le poisson
Un peu de tout qu’il vend sur son quai,
Frais selon marée, endroit, la chance.
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Tant ici, ce sera la mer qui en décide :
Un jour, des saumonettes, roussettes ;
Le suivant, des thons ou des espadons,
Sans oublier des calamars, chinchards
Bien vidés, préparés, tranchés, négociés.
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Fond/forme
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Un phare aux couleurs blanches et rouges
Qui aide les bateaux à pêcher les poissons,
Et cela, d’ailleurs, plutôt de nuit, que de jour,
Afin de repérer le port et de revenir sain et sauf
Rimant bateaux, poissons, étal, vente, cuisson.
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Ce n’est pas que tout tourne autour du poisson
Mais il y a quinze bateaux de pêches, divers,
Et trois voiliers de plaisance au mouillage,
Dont le nôtre, deux équivalents français,
Mais il est vrai : difficile d’y pénétrer !
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Asilah ne dispose pas de phare près de son port
Seulement une tour carrée servant d’amer à terre
Mais qui domine la ville et se remarque de très loin
Et tout comme les remparts blanchis de sa médina,
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Mais l’entrée du port est petite et non sans risque
Avec notre voilier dériveur nous avons réussi.
Le port d’Asilah, une fois mouillé à l’intérieur
Offre un abri calme et des plus sûrs à tempête
Nous avons sorti l’annexe pour venir à terre,
Au choix, soit du côté ville soit du côté port.
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Épilogue
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Asilah, havre de paix, s’il en est
Cité balnéaire à taille humaine,
30 000 résidents, double en été
Demeure un petit port de pêche,
Où poissons sont des plus variés.
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Avons jeté l’ancre, bassin du port,
Pas de marina, entrée en seuil bas
Mais pas de quoi nous décourager,
Avec le dériveur, de rien, on a peur.
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Équipières décident de prendre train,
Pour Casablanca, à 300 km plein sud,
Visitent la grande mosquée d’Hassan II
Avec chance inouïe d’avoir le ciel ouvert.
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***
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Pierre et moi, nous contentons de Médina,
Aux couleurs bleues et blanches proche mer,
Lors assis là, à boire le thé, nous avons admiré
La tour Al Kamra, s’imposant prestigieusement
Entre plusieurs autres monuments historiques
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Dont les longs remparts portugais, encerclant
La vieille ville contrastent blancheur de maisons,
Et entourent la médina s’étendant sur 7 hectares,
Percés de ses cinq portes, d’époques différentes.
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***
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Nous avons visité, aussi, le Palais de Raïssouli,
Construit au début du xxe siècle par un bandit
Édifice de deux étages devenu centre culturel.
Nos deux équipières : revenues pour assister
Aux événements culturels dits « Moussem ».
Avons terminé sur promenade front de mer
Retour en voilier pour aéroport de Tanger.
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