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Textuel
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Un grand port de passagers, avec ferries ; petit
port de plaisance avec de rares voiliers ou
bateaux ; port de pêche, fort de ses vingt
thoniers, contrastent avec un port industriel,
fort de quelques énormes cargos ! Les égouts
qui s’y jettent, rendent ses eaux polluées, bien
qu’elles soient chaudes pour se baigner. Des
chameaux, sur la plage, proposés pour vous y
promener. Tanger est un vrai livre ouvert sur
toutes les cultures marocaines. Si sa lecture
vous en impose, sachez qu’elle ne sera jamais
vaine, pour qui sait la découvrir, l’explorer,
comprendre ses plaintes, ses joies tout autant
que de les éprouver, entendre. Us et coutumes
sont proches des nôtres : une même langue
rapproche les uns des autres. Tanger s’agrippe
à son rocher, à sa vieille casbah, à ses
remparts, qui ceinturent sa vieille médina.
Au vent de sa chaleur, nombre d’odeurs et
fards, affluent et refluent et cela où que l’on
soit, tôt ou bien tard. Ses rues étroites,
bondées, regorgent d’étalages, vous faisant
croire à sa richesse comme à un mirage tant
ailleurs, c’est le désert, le chômage, la
pauvreté : la plupart des gens ne peuvent rien
acheter. Des couleurs chatoyantes, vertes,
bleues, vous attirent partout l’œil.
L’envoutement de marchands fait de vous la
proie d’un charme de négociant, au prix
multiplié par trois pour le non-résident. Des
milliers d’objets futiles, bibelots inutiles,
instillent des envies aux passants étonnés de
telle profusion sur quelques mètres carrés,
jusqu’à pendre, à leur porte, nombre d’objets
qui s’empilent. Plus haut, se tient le marché
des fruits et légumes, derrière une porte
dérobée avec des amoncellements incroyables,
ravissant par leurs senteurs de fraicheurs
récoltées. En haut, la place coloniale et le
cinéma Le Riff où des cireurs de chaussures et
porteurs ambulants d’eau proposent leurs
services. Des livreurs collectifs portent tout
sur leurs chariots, si ce n’est sur leurs dos.
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Visuel
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Porte d’entrée de la médina
de Tanger vue de l’intérieur.
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Dessin d’artiste sur porte
principale médina Tanger.
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Perspective architecturale,
de rue de la ville de Tanger.
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Cour intérieure d’une belle villa
ou le style marocain s’affirmera.
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Poème
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C’est un grand port pour passagers
Et pour de grands et de larges, ferries,
Ça reste un tout petit port de plaisance
Avec de rares voiliers, bateaux moteurs.
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Tanger reste aussi petit port de pêche
S’enorgueillissant de vingt thoniers
Contrastant fort encore, avec le port
Industriel, riche d’énormes cargos !
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Mais voilà, les égouts qui s’y jettent,
Rendent ses eaux des plus polluées,
Bien qu’en été, sont très chaudes,
Pour baigner ses pieds, et le reste.
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On voit des chameaux, sur la plage,
Être à disposition pour se promener,
Tanger demeure un très grand livre
Ouvert sur toute culture marocaine.
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Tanger, si ses lectures vous imposent,
Sachez qu’elles ne seront jamais vaines,
Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,
La comprendre, en ses plaintes, ses joies,
Tout autant que, les éprouver, les entendre
Us et coutumes ne sont pas loin des nôtres :
Même langue rapproche les uns … des autres.
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Tanger s’agrippe à son rocher, sa vieille casbah
Et à ses remparts, ceinturant sa vieille médina,
Au vent de sa chaleur nombre d’odeurs et fards,
Affluent, refluent que l’on soit très tôt, ou tard.
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Rues étroites bondées regorgent plein étalages,
Vous font croire à une richesse comme mirage,
Ailleurs, c’est le désert, le chômage, la pauvreté
Et la plupart des gens ne peuvent rien s’acheter.
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Couleurs chatoyantes, vertes, bleues, pourtant,
Vous attirent l’œil et l’envoutement marchand,
Fait de vous la proie d’un charme bien négociant
Au prix, multipliés par trois, pour non-résidents.
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Partout des milliers objets futiles, bibelots inutiles,
Instilleront leur plein d’envies aux passants étonnés,
Par tant de profusions, en quelques mètres … carrés,
Allant jusqu’à pendre, à portes, objets qui s’empilent.
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Plus haut se tient le marché des fruits et des légumes,
Se cachant derrière des portes quelque peu dérobées,
Lors, leurs amoncellements incroyables en volumes
Ravissent par leurs senteurs, fraichement récoltées.
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Tout en haut, une place coloniale, le cinéma Le Riff,
Où cireurs de chaussures, porteurs d’eau ambulants
Proposent leurs services, avec des livreurs collectifs,
Portant tout sur leur chariot, si ce n’est sur leurs dos.
Extension
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Tanger ne procurera pas
De dépaysement extrême,
On entend parler français
À tous les coins de rues,
Mais c’est déjà un ailleurs surprenant.
Tanger est la porte économique entre
L’Europe su Sud et l’Afrique du Nord
Que, seul, un étroit goulet de mer,
De quelques dizaines de kilomètres,
De large sépare comme une frontière
Entre toute richesse et toute misère !
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Médina Tanger, cœur commercial traditionnel, est vaste, diversifiée
On y trouve presque de tout autant dans ses boutiques que ses rues !
Ses portes sont étroites comme pour préserver l’ambiance mystère.
L’on n’y voit aucune voiture, camion, transport autre que chariots
Tant et si bien on y circule à pied sans danger en foule de clients.
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Médina pour « vieille ville » en arabe
Située le plus souvent en plein centre
Offre aux marocains comme touristes
Un flot de victuailles, habits, bibelots.
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On y entre par une porte qui en impose
Et on en sort de même et de l’autre côté
Ses odeurs et ses couleurs se mélangent
Sans compte paroles, musiques, chants.
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Un lieu où l’on peut encore marchander
Un vêtement, un objet, un tableau, etc.
Cela peut même durer un certain temps
Au final, acheteur et vendeur : contents.
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On y trouve des métiers un peu du passé
Tel cireur de chaussures ou porteur d’eau
Mini boutique de quelques mètres carrés
Vous proposants des souvenirs insolites !
Calligramme
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C’est un grand port, pour passagers et pour de grands, et de larges, ferries
Et ça reste un tout petit port de plaisance avec rares voiliers, ou bateaux,
Tanger reste aussi petit port de pêche s’enorgueillissant de vingt thoniers
Contrastant fort encore avec son port industriel, riche d’énormes cargos !
Oui, mais voilà, les égouts, qui s’y jettent, rendent ses eaux plus polluées,
Bien qu’en été, déjà très chaudes, pour baigner ses pieds et tout le reste.
On dispose de chameaux, sur la plage, à disposition pour se promener.
Tanger demeurera un grand livre ouvert sur toute la culture marocaine.
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Tanger, si lecture vous impose,
Sachez qu’elle ne sera jamais vaine,
Pour qui saurait la découvrir, l’explorer,
La comprendre, en ses plaintes, et en ses joies,
Tout autant que, les T * F éprouver, les entendre
Us et coutumes ne A R sont pas loin des nôtres :
Même langue rappro N O che les uns…des autres.
Tanger s’agrippe à son G N rocher, sa vieille casbah
À ses remparts cein E T turant sa vieille médina,
Au vent de sa chaleur R A nombre d’odeurs et fards
Affluent, refluent que ‘ L l’on soit très tôt ou tard.
Rues étroites bondées * I regorgent plein étalages,
Vous font croire à une E É richesse comme mirage,
Ailleurs, c’est le désert S R le chômage, la pauvreté
Et la plupart des gens T ¤ ne peuvent rien s’acheter
Couleurs chatoyantes * C vertes, bleues, pourtant,
Vous attirent l’œil et U O envoutement marchand,
Fait de vous la proie N d’un N charme bien négociant,
Au prix multipliés * par trois T pour non-résidents.
Partout, milliers P objets futiles R bibelots, inutiles,
Instilleront plein O d’envies, à des A passants étonnés,
Par tant de profu- R sions en quelques S mètres … carrés
Et jusqu’à pendre T à une porte, objets T qui s’empilent.
Plus haut, se tient ¤ le marché de fruits É et de légumes
Se cachant derrière ¤ une porte … quelque ¤ peu dérobée,
Et là, des amoncel ¤ lements, incroyables ¤ en volumes
Ravissent de leurs ¤ senteurs, fraichement ¤ récoltées.
Tout en haut, une ¤ place coloniale, cinéma ¤ Le Riff,
Où des cireurs de ¤ chaussure, porteurs d’eau ¤ ambulants
Proposent leurs ¤ services, avec des livreurs ¤ collectifs,
Portant tout sur ¤ leur chariot, si ce n’est sur ¤ leurs dos.
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Forme
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Évocation
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Tire-bouchon parmi tant d’autres
Mouton et cloche avec son battant,
Une très belle porte toute en ogive,
En enceinte rectangulaire de médina.
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Sommes devant la porte principale d’entrée
De la Médina de Tanger
Avec son cortège de clients, de commerçants,
Et surtout de touristes !
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Forme de porte correspond à celle de la médina
Donnant l’impression que la forme rejoint fond
Tant elle nous pousse à y entrer pour la visiter,
Voire faire des achats souvenirs, entre autres.
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Symbolique
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L’urbanisme médinal, inventé au Moyen Âge,
Est souvent considéré comme portant en lui
Les concepts les plus actuels en matière
D’environnement, et ville piétonne
D’architecture … bioclimatique,
Densité élevée et voire compacité,
Mais faible impact environnemental,
Comme villes médiévales d’Europe, d’Asie.
Les portes de Tanger ainsi que celle de Tarifa
Et de Tétouan, resteront de belles illustrations.
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Descriptif
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29 – Tanger : un port frontalier contrasté
Alignement central / Titre méandre / Thème Ouverture
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de la forme
Symbole de forme : Porte / Symbole du fond : Médina
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Fond
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Évocation
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Médina de Tanger, parfois appelé un « souk »
Entièrement piétonnes
Regorge de petites échoppes bien achalandées
Commerce local ou culturel.
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Symbolique
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Tanger – Source d’inspiration
Pour des artistes d’horizons différents,
La Médina de Tanger, dont les ruelles blanches
Et les cafés ont vu naître de grandes œuvres littéraires,
Prend des couleurs, sans pour autant perdre de son charme.
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Carrefour de civilisations, la ville était très convoitée pour
Sa position stratégique : au cours des époques antiques,
Elle a successivement été conquise par les Romains,
Vandales, Byzantins, Wisigoths et les Arabes.
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Les vestiges français, portugais ou
Espagnols ne manquent pas.
actualités/régional/la-mythique-
médina-de-tanger
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Fond/forme
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Une porte en ogive comme entrée de Médina.
On en trouve centaines au Maghreb et ailleurs
Comme la signature du monde, culture arabe,
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Qui rime, de nos jours, avec souks et boutiques,
Loin de nos super et hypermarchés européens,
Lors on voit la porte, on sait où l’on est, entre.
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Le marché est entouré de remparts protecteurs,
Le mélange d’influences diverses : européennes
Arabes et voire africaines est voyant, percutant.
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Tanger porte bien son nom, et tout comme Ceuta
De porte entre deux continents méditerranéens.
Et c’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien.
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Épilogue
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Une port ouvre sur un ensemble d’univers,
Ferme un univers particulier pour protéger
Le marché intérieur d’incursions invasives.
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Le cas de la porte de la Médina de Tanger
Complétant ensemble large, sur remparts,
De treize autres, ayant fonction défensive.
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Porte en ogive, architecture arabe, oblige,
Correspondant à nos portes du Moyen-âge
Comme entrées des villes aux quatre côtés.
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La médina ressemblera plutôt à un dédale
Avec des ruelles étroites, et petites places,
On ne peut y circuler en voitures : à pied.
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Les échoppes se poursuivent à l’extérieur,
Présentent bric à bras d’objet hétéroclites
Qu’’on a coutume de dénommer : le souk.
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Pour satisfaire à la tradition, touristique,
Culturelle, avons acheté quelques bibelots
Pour nous rappeler en souvenirs vivants.
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Ce qui compte le plus, lors irremplaçable,
Est l’atmosphère qui y règne, nous gagne
Son dépaysement nous ouvrant sa porte.
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