418 – A quoi bon te décrire, t’analyser

>> Visuels et textuels 

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Poème

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Expression : à quoi bon            Comment te sortir de ta réserve,

Vilain  doute  s’instaure            J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus  si  fort            À quel point je me suis engagé.

Désespère pour de bon.            Ton amour reste  en conserve.

.

Rien  n’y fait,  n’y peut              J’ai jeté  le gant,  et, l’éponge,

Il n’y a ni route, ni pont             Cessé de t’épouser en songe,

À te joindre convaincre              Ton amour  est mensonge

Fait beau si tu ne veux                Est enfer qui me ronge

 

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À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et  ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir le nez … narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais … pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop tard … il ne l’est jamais,

Tant amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

.

Notre amour

D’un  jour

S’en  ira, si

On n’en re tient

Que peau de chagrin

Qui ne  peut  être  sexy.

.

Autant armé  que l’on soit,

D’espoir d’être aimé pour  soi,

À force, un jour,  on n’y croit plus :

Ce ne sont qu’amours naissants foutus.

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 Calligramme

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Expression : à quoi bon    A      T   Comment te sortir de ta réserve,

  Vilain  doute  s’instaure     *              E   J’aurai tout fait pour te prouver.

Cela  ne  va plus  si  fort   Q                    *    À quel point je me suis engagé.

Désespère pour de bon.   U                        D    Ton amour reste  en conserve.

 Rien  n’y fait,  n’y peut     O                          É     J’ai jeté  le gant,  et, l’éponge,

 Il n’y a ni route, ni pont   I                          C       Cessé de t’épouser en songe,

  À te joindre convaincre  *                       R   Ton amour  est mensonge……

Fait beau si tu ne veux  B                   I   Est enfer qui me ronge …….

O              R ……

N  *  E …….

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À quoi bon  te décrire … t’analyser,

T’habiller avec des mots, te parer

De qualités que l’on n’admire pas

Gommant ta beauté, et  ton aura.

.

À quoi bon  ouvrir le nez … narine,

Sentir ton parfum,  flore marine,

Si son baume, ne t’enivre à fond,

Ne te fais pas perdre … ta raison.

.

À quoi bon,  te parler …   t’écouter,

Faire vibrer corde… harmonisée

Si l’essence,  de mes murmures,

Tu ne la capteras jamais … pure.

.

À quoi bon  mes lèvres… touchent,

Si, ma langue, en ta …. bouche,

Distille humeurs, sur tes pores,

Divins baisers, qui s’évaporent.

.

À quoi bon  mon cœur …  s’affole

Si, même instant, tien batifole,

Pour, autre étreinte,  émotion,

Auxquelles, tu voues  passion.

.

À quoi  bon   espérer …  t’aimer,

Te désarmer, te désarçonner,

Si tant d’espace nous sépare,

Si tu me dis : il est trop tard.

.

Trop tard … il ne l’est jamais,

Tant amour est souffrance

Dès lors on le reconnaît

Et qu’on l’effeuille.

Notre    amour

D’un    *     jour

S’en  A    *    H   ira, si

On   N   n’en re    A  tient

Que  A  peau de cha   B   grin

Qui   L    ne   peut   être    I   sexy.

Au     Y   tant armé que l’on   L   soit,

D’es   S   poir d’être aimé pour    L     soi,

À for   E   ce, un jour, on n’y croit       E   plus :

Ce ne   R    sont qu’amours naissants      R  foutus.

.

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Forme

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Évocation

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Flute alors en bas, aucun doute,

S’agit bien d’une, de champagne !

La forme s’éloigne quelque peu du fond

Il n’est question que de boire, de festoyer.

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Flute de champagne célèbre, en général,

Les moments importants :

Quand on en vient à en boire seul souvent,

C’est que l’on aura le blues !

 .

Symbolique 

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Le champagne à la flute 

symbole glamour et festif

sera parfois antidépressif

Pour lutter  contre  le  blues.

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C’est  une bouteille  ouverte

Pour célébrer  toutes sortes

D’événements …   heureux :

Mariage, réussite  examen,

Inaugurations  événements.

Pour profiter du moment

De convivialité  un peu

Exceptionnel on reste

Sur cette idée de la

Bouteille de champagne,

Pour la partager à plusieurs.

hadvineo.com/le-champagne-a-la-coupe

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Descriptif

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418 – À quoi bon te décrire, analyser, habiller 

Alignement droit / Titre  en ovale / Thème  musique

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné à forme

Symbole forme : flûte / Symbole fond : blues

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Fond

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Évocation

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Le blues est une impression de sentiment dépressif

Qui nous tient en un état passif.

Il peut arriver n’importe quand et à n’importe qui

Voire pour n’importe quel motif.

Symbolique

 .

Le blues est apparu dans le sud des États-Unis

Au cours du XIX siècle. Style où le chanteur

Exprime sa tristesse ou ses déboires :

Sujet de  regret, découragement,

Désillusions qu’on éprouve.

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À quoi bon ! Et puis pourquoi,

Dans quel but, raison valable ?

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Exemple pourquoi me fatiguer à lui

Écrire une lettre si il ou elle ne la lira pas

Et encore moins, y répondra, et qui sait même

S’il ne la jettera pas au feu avant de prendre soin

De l’ouvrir, en prendre connaissance, s’en détacher !

 .

Fond/forme 

 .

Entre flute de musique,  flute de champagne

Aucune confusion n’est probable ni possible,

Seul point  qui le rejoint : effet  sur le moral

Tous deux pourront vous guérir du …  blues

Que vous avez, lors êtes déçu de quelqu’un !

Si fond ne joint que partiellement la forme

Les deux servent autant à fêter votre joie.

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Le blues est perçu possible, fréquent même en amour

Suite à  grande déception, un refus, rejet, ignorance,

Sachant qu’amour est fait autant de reconnaissance

Que de liens liés à la seule, et unique, connaissance,

Sachant qu’on parle d’amour comme renaissance

Et que le blues est un mal issu du manque cruel

De l’autre, quelque chose  qui  nous chagrine.

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Le champagne serait bu en signe de succès

Mais aussi  pour soigner une dépression.

Si dans le premier cas, on le partagera,

Dans le second, on restera en sa bulle.

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Visuel 

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Un dessin, de toi, te fait déjà

 prendre, forme, vie, racine,

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puis un portrait de toi, peint,

et voilà que tu t’illumines,

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enfin une photo te rend pleine

d’expression, de charme !

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comme Arcimboldo aura pu le faire

en une peinture portrait végétal !

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Textuel

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L’expression : à quoi bon ! Le beau doute

s’instaure, cela ne va plus si fort : on désespère

d’un jupon. Rien n’y fait, n’y peut, il n’y a, ni

route, ni pont, pour te joindre, te convaincre

qu’il fait beau, lors tu ne veux. Comment te

sortir de ta réserve, j’aurai tout fait, pour te

prouver à quel point je me serai engagé mais

ton amour reste en conserve. J’ai jeté le gant

et l’éponge, cessé de t’épouser en songe : ton

amour est un mensonge, est un enfer qui me

ronge. À quoi bon te décrire, t’analyser,

t’habiller avec des mots, te parer de qualités

que l’on n’admire pas, gommer ta beauté et

ton aura ! À quoi bon ouvrir grand ton nez et

tes narines, si mon parfum de flore marine ne

t’embaume, ne t’enivre à foison, ne te fais pas

perdre ta raison, à en tomber en pamoison !

À quoi bon te parler, t’écouter, faire vibrer mes

cordes harmonisées, si l’essence de mes

murmures, tu ne la captes jamais pure, bien

que faite d’accords parfaits. À quoi bon mes

lèvres te touchent si ma langue, en ta bouche,

distillant ses humeurs en tes pores, ne suscite

pas de divins baisers mais seulement brèves

sensations et qui s’évaporent. À quoi bon mon

cœur s’affole si, en ce moment même, le tien

batifole pour une autre étreinte, une autre

émotion, auxquelles tu voues, mais bien

malgré toi, ta totale passion. À quoi bon

espérer t’aimer, te désarmer, te désarçonner,

si trop d’espace nous sépare, si trop d’actions

nous égarent, si tu me dis : de toute façon,

quoiqu’il en soit, il est trop tard. Trop tard il

ne l’est jamais, même l’amour, souffrance, si

on le reconnaît, le plaisir le récompense et

rencontre conclut  délivrance. Qu’on le pense,

on le veuille, on l’effeuille, notre amour d’un

jour s’en ira si l’on ne retient son souvenir que

comme peau de chagrin qui ne peut être

« sexy tant l’air » ! Autant armé que l’on soit

par l’espoir d’être aimé en soi, pour soi-même,

par celui, celle qu’on désire, à force de refus,

l’on n’y croit plus : amour naissant, avorté,

foutu.

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Extension

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À quoi bon ceci, à quoi bon cela,

Te décrire et t’analyser si tu restes fermée,

Si tu ne viens pas, plus, sur mon terrain de jeux

Faire connaissance, connaissance avec mon altérité

Qui peut combler le manque cruel en toi d’être aimé

Pour ce que tu es, représente, pour ce qui produit,

Dans ton imaginaire, un lien rendu constant

Par une renaissance, reconnaissance.

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Quand on demande à quelqu’un de décrire quelqu’une

Ce qui lui viendra, en premier est, bien sûr, son visage,

Sa forme, les yeux, la bouche, le nez, joues,  chevelure !

Six ou sept détails, la distinguant de toutes les autres :

Même si l’on est plus proche du dessin que de la réalité

Oui, mais, voilà, l’aura qui s’en dégage : qui le peindra,

Dégageant l’air qui la rend commune, laide ou divine !

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Décrire, dessiner, photographier :

Sont bien plus proches de la réalité

Que d’’imaginer, évoquer, suggérer.

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Peinture d’un portrait ajoute l’âme

Sinon du moins, trait de caractère,

Le plus saillant, voire le plus secret.

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Plus difficile est  qualifier le regard,

Qui vient de l’intérieur, qui projette

Comme un halo de joie  ou de blues.

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Des visages neutres, ouverts, fermés,

Des visages lisibles comme des livres

Sur lesquelles on projette intentions.

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Dans tous les cas décoder un visage,

Demande l’expérience  bien au-delà,

Capture et reconnaissance virtuelle.

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Pour le reste du corps, morphologie

Il y a nombre modèles et catégories,

Pour toute femme, poitrine et fesses.

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Mais, en toi, je ne vois qu’harmonie,

De la tête aux pieds en ta silhouette,

M’attirant au point me rendre bête.

.

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Épilogue

 .

Contre le blues du manque  et de l’absence,

Contre un tel mal sourd en son inexistence,

On se met à broyer sentiment inconsistant,

Qui nous ferait passer d’inconnu à amant !

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À quoi bon signifiera pourquoi s’en faire,

Se faire du mouron  à ne pas se satisfaire,

D’un état  dont on aimerait son contraire,

Dont on ne peut actuellement se soustraire.

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Mais je vais soigner mon blues au champagne

Bien qu’il n’y aura personne qui m’accompagne

Une simple flûte fera chanter ses bulles blanches,

Faire un vœu en sa mousse fera comme dimanche.

 .

L’écriture, par confidence, produit une sublimation,

La photo, le dessin, la peinture, comme une dérivation,

C’est ainsi qu’on transforme la passion, non réciproque,

En un œuvre qui, si elle ne séduira pas par l’art, l’évoque.

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Ah, mais, je vous y vois bien, vous, tant, si c’était si simple,

Plus besoin d’avaler de substances régulatrices de l’humeur,

D’une frustration, d’un refus, rejet, l’on en ferait un bonheur,

Faire le deuil d’un amour raté vous rendrait bien plus humble.

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>> Visuels et textuels 


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