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Poème
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Expression : à quoi bon Comment te sortir de ta réserve,
Vilain doute s’instaure J’aurai tout fait pour te prouver.
Cela ne va plus si fort À quel point je me suis engagé.
Désespère pour de bon. Ton amour reste en conserve.
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Rien n’y fait, n’y peut J’ai jeté le gant, et, l’éponge,
Il n’y a ni route, ni pont Cessé de t’épouser en songe,
À te joindre convaincre Ton amour est mensonge
Fait beau si tu ne veux Est enfer qui me ronge
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À quoi bon te décrire … t’analyser,
T’habiller avec des mots, te parer
De qualités que l’on n’admire pas
Gommant ta beauté, et ton aura.
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À quoi bon ouvrir le nez … narine,
Sentir ton parfum, flore marine,
Si son baume, ne t’enivre à fond,
Ne te fais pas perdre … ta raison.
.
À quoi bon, te parler … t’écouter,
Faire vibrer corde… harmonisée
Si l’essence, de mes murmures,
Tu ne la capteras jamais … pure.
.
À quoi bon mes lèvres… touchent,
Si, ma langue, en ta …. bouche,
Distille humeurs, sur tes pores,
Divins baisers, qui s’évaporent.
.
À quoi bon mon cœur … s’affole
Si, même instant, tien batifole,
Pour, autre étreinte, émotion,
Auxquelles, tu voues passion.
.
À quoi bon espérer … t’aimer,
Te désarmer, te désarçonner,
Si tant d’espace nous sépare,
Si tu me dis : il est trop tard.
.
Trop tard … il ne l’est jamais,
Tant amour est souffrance
Dès lors on le reconnaît
Et qu’on l’effeuille.
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Notre amour
D’un jour
S’en ira, si
On n’en re tient
Que peau de chagrin
Qui ne peut être sexy.
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Autant armé que l’on soit,
D’espoir d’être aimé pour soi,
À force, un jour, on n’y croit plus :
Ce ne sont qu’amours naissants foutus.
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Calligramme
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Expression : à quoi bon A T Comment te sortir de ta réserve,
Vilain doute s’instaure * E J’aurai tout fait pour te prouver.
Cela ne va plus si fort Q * À quel point je me suis engagé.
Désespère pour de bon. U D Ton amour reste en conserve.
Rien n’y fait, n’y peut O É J’ai jeté le gant, et, l’éponge,
Il n’y a ni route, ni pont I C Cessé de t’épouser en songe,
À te joindre convaincre * R Ton amour est mensonge……
Fait beau si tu ne veux B I Est enfer qui me ronge …….
O R ……
N * E …….
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À quoi bon te décrire … t’analyser,
T’habiller avec des mots, te parer
De qualités que l’on n’admire pas
Gommant ta beauté, et ton aura.
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À quoi bon ouvrir le nez … narine,
Sentir ton parfum, flore marine,
Si son baume, ne t’enivre à fond,
Ne te fais pas perdre … ta raison.
.
À quoi bon, te parler … t’écouter,
Faire vibrer corde… harmonisée
Si l’essence, de mes murmures,
Tu ne la capteras jamais … pure.
.
À quoi bon mes lèvres… touchent,
Si, ma langue, en ta …. bouche,
Distille humeurs, sur tes pores,
Divins baisers, qui s’évaporent.
.
À quoi bon mon cœur … s’affole
Si, même instant, tien batifole,
Pour, autre étreinte, émotion,
Auxquelles, tu voues passion.
.
À quoi bon espérer … t’aimer,
Te désarmer, te désarçonner,
Si tant d’espace nous sépare,
Si tu me dis : il est trop tard.
.
Trop tard … il ne l’est jamais,
Tant amour est souffrance
Dès lors on le reconnaît
Et qu’on l’effeuille.
Notre amour
D’un * jour
S’en A * H ira, si
On N n’en re A tient
Que A peau de cha B grin
Qui L ne peut être I sexy.
Au Y tant armé que l’on L soit,
D’es S poir d’être aimé pour L soi,
À for E ce, un jour, on n’y croit E plus :
Ce ne R sont qu’amours naissants R foutus.
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Forme
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Évocation
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Flute alors en bas, aucun doute,
S’agit bien d’une, de champagne !
La forme s’éloigne quelque peu du fond
Il n’est question que de boire, de festoyer.
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Flute de champagne célèbre, en général,
Les moments importants :
Quand on en vient à en boire seul souvent,
C’est que l’on aura le blues !
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Symbolique
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Le champagne à la flute
symbole glamour et festif
sera parfois antidépressif
Pour lutter contre le blues.
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C’est une bouteille ouverte
Pour célébrer toutes sortes
D’événements … heureux :
Mariage, réussite examen,
Inaugurations événements.
Pour profiter du moment
De convivialité un peu
Exceptionnel on reste
Sur cette idée de la
Bouteille de champagne,
Pour la partager à plusieurs.
hadvineo.com/le-champagne-a-la-coupe
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Descriptif
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418 – À quoi bon te décrire, analyser, habiller
Alignement droit / Titre en ovale / Thème musique
Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné à forme
Symbole forme : flûte / Symbole fond : blues
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Fond
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Évocation
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Le blues est une impression de sentiment dépressif
Qui nous tient en un état passif.
Il peut arriver n’importe quand et à n’importe qui
Voire pour n’importe quel motif.
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Symbolique
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Le blues est apparu dans le sud des États-Unis
Au cours du XIX siècle. Style où le chanteur
Exprime sa tristesse ou ses déboires :
Sujet de regret, découragement,
Désillusions qu’on éprouve.
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À quoi bon ! Et puis pourquoi,
Dans quel but, raison valable ?
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Exemple pourquoi me fatiguer à lui
Écrire une lettre si il ou elle ne la lira pas
Et encore moins, y répondra, et qui sait même
S’il ne la jettera pas au feu avant de prendre soin
De l’ouvrir, en prendre connaissance, s’en détacher !
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Fond/forme
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Entre flute de musique, flute de champagne
Aucune confusion n’est probable ni possible,
Seul point qui le rejoint : effet sur le moral
Tous deux pourront vous guérir du … blues
Que vous avez, lors êtes déçu de quelqu’un !
Si fond ne joint que partiellement la forme
Les deux servent autant à fêter votre joie.
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Le blues est perçu possible, fréquent même en amour
Suite à grande déception, un refus, rejet, ignorance,
Sachant qu’amour est fait autant de reconnaissance
Que de liens liés à la seule, et unique, connaissance,
Sachant qu’on parle d’amour comme renaissance
Et que le blues est un mal issu du manque cruel
De l’autre, quelque chose qui nous chagrine.
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Le champagne serait bu en signe de succès
Mais aussi pour soigner une dépression.
Si dans le premier cas, on le partagera,
Dans le second, on restera en sa bulle.
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Visuel
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Un dessin, de toi, te fait déjà
prendre, forme, vie, racine,
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puis un portrait de toi, peint,
et voilà que tu t’illumines,
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enfin une photo te rend pleine
d’expression, de charme !
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comme Arcimboldo aura pu le faire
en une peinture portrait végétal !
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Textuel
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L’expression : à quoi bon ! Le beau doute
s’instaure, cela ne va plus si fort : on désespère
d’un jupon. Rien n’y fait, n’y peut, il n’y a, ni
route, ni pont, pour te joindre, te convaincre
qu’il fait beau, lors tu ne veux. Comment te
sortir de ta réserve, j’aurai tout fait, pour te
prouver à quel point je me serai engagé mais
ton amour reste en conserve. J’ai jeté le gant
et l’éponge, cessé de t’épouser en songe : ton
amour est un mensonge, est un enfer qui me
ronge. À quoi bon te décrire, t’analyser,
t’habiller avec des mots, te parer de qualités
que l’on n’admire pas, gommer ta beauté et
ton aura ! À quoi bon ouvrir grand ton nez et
tes narines, si mon parfum de flore marine ne
t’embaume, ne t’enivre à foison, ne te fais pas
perdre ta raison, à en tomber en pamoison !
À quoi bon te parler, t’écouter, faire vibrer mes
cordes harmonisées, si l’essence de mes
murmures, tu ne la captes jamais pure, bien
que faite d’accords parfaits. À quoi bon mes
lèvres te touchent si ma langue, en ta bouche,
distillant ses humeurs en tes pores, ne suscite
pas de divins baisers mais seulement brèves
sensations et qui s’évaporent. À quoi bon mon
cœur s’affole si, en ce moment même, le tien
batifole pour une autre étreinte, une autre
émotion, auxquelles tu voues, mais bien
malgré toi, ta totale passion. À quoi bon
espérer t’aimer, te désarmer, te désarçonner,
si trop d’espace nous sépare, si trop d’actions
nous égarent, si tu me dis : de toute façon,
quoiqu’il en soit, il est trop tard. Trop tard il
ne l’est jamais, même l’amour, souffrance, si
on le reconnaît, le plaisir le récompense et
rencontre conclut délivrance. Qu’on le pense,
on le veuille, on l’effeuille, notre amour d’un
jour s’en ira si l’on ne retient son souvenir que
comme peau de chagrin qui ne peut être
« sexy tant l’air » ! Autant armé que l’on soit
par l’espoir d’être aimé en soi, pour soi-même,
par celui, celle qu’on désire, à force de refus,
l’on n’y croit plus : amour naissant, avorté,
foutu.
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Extension
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À quoi bon ceci, à quoi bon cela,
Te décrire et t’analyser si tu restes fermée,
Si tu ne viens pas, plus, sur mon terrain de jeux
Faire connaissance, connaissance avec mon altérité
Qui peut combler le manque cruel en toi d’être aimé
Pour ce que tu es, représente, pour ce qui produit,
Dans ton imaginaire, un lien rendu constant
Par une renaissance, reconnaissance.
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Quand on demande à quelqu’un de décrire quelqu’une
Ce qui lui viendra, en premier est, bien sûr, son visage,
Sa forme, les yeux, la bouche, le nez, joues, chevelure !
Six ou sept détails, la distinguant de toutes les autres :
Même si l’on est plus proche du dessin que de la réalité
Oui, mais, voilà, l’aura qui s’en dégage : qui le peindra,
Dégageant l’air qui la rend commune, laide ou divine !
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Décrire, dessiner, photographier :
Sont bien plus proches de la réalité
Que d’’imaginer, évoquer, suggérer.
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Peinture d’un portrait ajoute l’âme
Sinon du moins, trait de caractère,
Le plus saillant, voire le plus secret.
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Plus difficile est qualifier le regard,
Qui vient de l’intérieur, qui projette
Comme un halo de joie ou de blues.
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Des visages neutres, ouverts, fermés,
Des visages lisibles comme des livres
Sur lesquelles on projette intentions.
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Dans tous les cas décoder un visage,
Demande l’expérience bien au-delà,
Capture et reconnaissance virtuelle.
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Pour le reste du corps, morphologie
Il y a nombre modèles et catégories,
Pour toute femme, poitrine et fesses.
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Mais, en toi, je ne vois qu’harmonie,
De la tête aux pieds en ta silhouette,
M’attirant au point me rendre bête.
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Épilogue
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Contre le blues du manque et de l’absence,
Contre un tel mal sourd en son inexistence,
On se met à broyer sentiment inconsistant,
Qui nous ferait passer d’inconnu à amant !
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À quoi bon signifiera pourquoi s’en faire,
Se faire du mouron à ne pas se satisfaire,
D’un état dont on aimerait son contraire,
Dont on ne peut actuellement se soustraire.
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Mais je vais soigner mon blues au champagne
Bien qu’il n’y aura personne qui m’accompagne
Une simple flûte fera chanter ses bulles blanches,
Faire un vœu en sa mousse fera comme dimanche.
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L’écriture, par confidence, produit une sublimation,
La photo, le dessin, la peinture, comme une dérivation,
C’est ainsi qu’on transforme la passion, non réciproque,
En un œuvre qui, si elle ne séduira pas par l’art, l’évoque.
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Ah, mais, je vous y vois bien, vous, tant, si c’était si simple,
Plus besoin d’avaler de substances régulatrices de l’humeur,
D’une frustration, d’un refus, rejet, l’on en ferait un bonheur,
Faire le deuil d’un amour raté vous rendrait bien plus humble.
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