417 – Accroche-toi, un, deux, trois : valse

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La valse, c’est trois temps

On repart en tournant.

Amour, c’est pareil,

En  plein …  éveil,

Ou  en  sommeil,

Couple…amants

.

Accroc, faux pas                   Accroche-toi,

Une fausse note :                    Et à cloche pas,

Lors on trébuche,                   L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas                      Se tenir … en bras,

Se marche dessus                         Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête                              À danser tourner,

Accroche-moi :                              Au son accordéon

.

Pas que  corps                                       Accroche-toi,

Qui  tournera,                                   J’ai raison, moi,

   La tête aussi,                                   Je sais, danse fort,

  Ému d’aimer,                              Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                             C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                            Bien  maladroit,

Que toi, sauras !                        Ne penche-pas !

.

Accroche-toi,                             Accroche-toi,

Un, deux, trois,                  Prévois d’avance

Valse-hésitation,         Où tu mets ton pied

Ces trois temps         A la moindre erreur

 Croyez-moi,               En sol, tu chuteras.

Tournent la tête         Passion,  raison,

Et, le reste avec !     Folie, pardon !

.

Accroche-toi

Car pour danser,

Faut être deux,

S’accordant,

Valse, à trois,

Fait contretemps

Souvent fâcheux !

.

La valse, c’est trois temps

On repart en tournant.

Amour, c’est pareil,

En  plein …  éveil,

Ou  en  sommeil,

Couple…amants

.

.

Extensions

.

La valse est une danse qui fait tourner

Homme et femme en cadence,

Avec un temps fort pour marquer son pas

Ligne circulaire pour le diriger.

.

Il ne s’agirait pas  tant  de tourner en rond

Qu’avancer ensemble, changeant

De sens ou de direction mais toujours collés

L’un à l’autre en seul, même pivot.

.

Se faire tourner la tête et tout le reste… avec.

La valse trébuchera  si le cavalier

N’est pas en phase, la valse écrasera les pieds

S’ils ne se tiennent pas entre deux,

.

La valse s’arrêtera s’ils n’arrivent plus à tourner

Mais elle peut, aussi, et, carrément

Faire tomber l’autre, lors d’un mauvais équilibre,

Ou  emporter les deux partenaires,

.

Amoureux ou non, dans un pur tourbillon de folie,

Comme s’ils dansaient dans les airs

En s’étant affranchis de toute une gravité terrestre.

Elle évoque les «derviches tourneurs»

.

Qui dansent seuls sur eux-mêmes, en gardant la tête

Dans une direction et dans l’autre pour

Maitriser l’équilibre, ou le rythmer, sinon l’entretenir

Comme toupie qui va dans tous les sens,

.

Elle finit par s’essouffler, par ralentir, et par tomber.

Cette valse, c’est aussi celle de Jacques Brel

Qui a mille temps ou qui a mis le temps qu’il faut

Pour l’imposer aux yeux du Monde.

.

.

Épilogue  

.

La vie comme une valse,

Faut-il y penser, y croire,

Tourner entraine l’espoir

Valse ne rime avec rien !

À tel point de confondre

«Avec rien »   et   «à rien»

Un bon partenaire conte,

Il vous fera tourbillonner !

***

La musique marquera le pas

Elle sait compter jusque trois

Il arrive que l’on soit étourdi,

Au point de s’appuyer sur lui.

***

C’est pas la vie qui tourne

En telle danse qui entête,

Que pieds, corps  et  tête,

Illusion qu’on enfourne !

Violon, piano, bombarde,

Tout instrument s’y prête,

Arrive que l’on se hasarde

À déclarer : c’est une  fête.

***

Imaginer  votre partenaire,

Tomber en faisant faux pas :

Voilà une façon peu cavalière

Et qui ne vous la retiendra pas

Que ce soit une valse, ou  tango,

L’important est d’écouter diriger

Point besoin de paroles, à propos,

Une émotion suffit à vous combler.

.

.

417 – Calligramme

.

Valses des cavaliers et

des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

Valses des cavaliers et des cavalières,

 Valses d’intentions,

Ou valse-hésitation,

Un pas en avant, un autre en arrière

Font que cette musique,

Des plus sympathiques,

Vous laisse en plan ou sur le derrière !

.

Envie parfois d’envoyer tout valser,

Et vous n’y songer, ne le ferez pas

L’amour est une valse à danser,

Le perdre, serait un faux pas.

.

Car comme joue la musique

Un et deux et trois  c’est magique

Vos pieds vous entrainent, en rond,

Lors dieu sait, qu’à deux, c’est si bon !

.

Si vous m’accordez bien une telle valse

Je vous la ferai à mille temps chante Brel

Tant vrai que d’y songer j’y ai mis le temps

Après quoi, rien ne sera plus comme avant.

.

.

Accroc, faux pas                                                                                     Accroche-toi,

Une fausse note :                                                                                 Et à cloche pas,

Lors ’on trébuche,                                                                           L’un, l’autre on va

Vrai, pas, faux pas                                                                         Se tenir … en bras,

Se marche dessus                                                                          Tout  comme  cela,

Lors on  s’arrête.                                                                              À danser tourner,

Accroche-moi :                                                                              Au son accordéon !

.

.

Pas que  corps                                                                                        Accroche-toi,

Qui  tournera,                                                                                      J’ai raison, moi,

La tête aussi,                                                                               Je sais, je danse fort,

Ému d’aimer,                                                                                Ne dis rien, t’as tort

En  harmonie.                                                                                  C’est  mon  choix,

M’enivre de toi                                                                                    Bien  maladroit,

Que toi, sauras !                                                                                Ne penche-pas !

.

.

Accroche-toi,                                                                                         Accroche-toi,

Un, deux, trois,                                                                                  Prévois d’avance

Valse-hésitation,                                                                         Où tu mets ton pied

Ces trois temps                                                                           A la moindre erreur

Croyez-moi,                                                                                   En sol, tu chuteras.

Tournent la tête                                                                                 Passion, raison,

Et, le reste avec !                                                                                 Folie, pardon !

.

.

Accroche-toi

Car pour danser,

Faut être deux,

S’accordant,

Valse, à trois,

Fait contretemps

Souvent fâcheux !

.

.

Forme

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Réduction

.

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Évocation

 .

Un accordéon  dit musette,

 Ou deux bombardes bretonnes 

 .

 Une valse bretonne bien exécutée

À la bombarde, ça déménage

 Mais à l’accordéon, c’est bien

Lors bien plus populaire!

 .

Symbolique

 .

Dans les années 1970,

L’accordéon  devient populaire

Grâce à l’attrait des musiques traditionnelles 

Et folkloriques qui l’utilisent (musique bretonne,

Slave, musique cadienne…) ; par  l’utilisation  par

Des chanteurs  français (Renaud) qui le remettent

 Au goût du jour ; par l’apparition d’accordéonistes

Majeurs, se détournant du musette, tout comme 

Richard Galliano par son utilisation par des

Groupes de la scène alternative comme

La Mano Negra,  Négresses vertes.

fr.wikipedia.org/wiki/Accordéon

.

Descriptif

 .

417 – Accroche-toi : un/deux/trois, on valse

Alignement droit / Titre droit / Thème  Musique

Forme rectangle / Rimes égales / Fond accordé de forme

Symbole forme : accordéon / Symbole fond : valse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

417 6

.

Une valse bretonne exécutée

À la bombarde, ça déménage :

Il y a bien de quoi se mélanger

Les notes, pinceaux, ou pieds !

 .

Symbolique 

 .

La valse a été longtemps considérée

Inconvenante, du fait de se retrouver

En couple fermé, c’est-à-dire l’homme

En face de la femme et non pas à côté

Comme dans les danses bienséantes,

Telles que  la gavotte, ou  le menuet.

La gavotte est une danse  d’origine

Populaire    française,   en   chaîne

Ouverte, à rythme  binaire, gaie

Mouvement modéré, assez vif.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bombarde est un instrument de musique

À vent à anche double de la famille des hautbois,

Pour la musique ancienne et la musique bretonne  

 Le mot «bombarde» proviendrait du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»  ou  «bruit sourd».

Tant  pour ce qui est de faire du bruit très fort

Elle en fait et faut pas manquer de souffle

Pour la faire chanter sans s’arrêter !

.

Une valse est jouée à l’accordéon ou violon

Plus souvent qu’à la bombarde c’est certain

En poésie ce sont les rimes et les rythmes,

Qui imiteront instruments de musiques,

Et la musique bretonne s’y prête bien

Que ce soit de face, ou bien de côté,

Pour trouver cadence de danse.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit

Quand on est amoureux on dansera,

L’on dansera pour se rendre amoureux

Je parle d’une danse à deux et collet serré.   

.

Visuel

.

.

 Une valse renversante

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