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Poème
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La valse, c’est trois temps
On repart en tournant.
Amour, c’est pareil,
En plein … éveil,
Ou en sommeil,
Couple…amants
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Accroc, faux pas Accroche-toi,
Une fausse note : Et à cloche pas,
Lors on trébuche, L’un, l’autre on va
Vrai, pas, faux pas Se tenir … en bras,
Se marche dessus Tout comme cela,
Lors on s’arrête À danser tourner,
Accroche-moi : Au son accordéon
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Pas que corps Accroche-toi,
Qui tournera, J’ai raison, moi,
La tête aussi, Je sais, je danse fort,
Ému d’aimer, Ne dis rien, t’as tort
En harmonie. C’est mon choix,
M’enivre de toi Bien maladroit,
Que toi, sauras ! Ne penche-pas !
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Accroche-toi, Accroche-toi,
Un, deux, trois, Prévois d’avance
Valse-hésitation, Où tu mets ton pied
Ces trois temps A la moindre erreur
Croyez-moi, En sol, tu chuteras.
Tournent la tête Passion, raison,
Et, le reste avec ! Folie, pardon !
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Accroche-toi
Car pour danser,
Faut être deux,
S’accordant,
Valse, à trois,
Fait contretemps
Souvent fâcheux !
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Calligramme
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Valses des cavaliers et
des cavalières,
Valses d’intentions,
Ou valse-hésitation,
Un pas en avant, un autre en arrière
Font que cette musique,
Des plus sympathiques,
Vous laisse en plan ou sur le derrière !
Valses des cavaliers et des cavalières,
Valses d’intentions,
Ou valse-hésitation,
Un pas en avant, un autre en arrière
Font que cette musique,
Des plus sympathiques,
Vous laisse en plan ou sur le derrière !
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Envie parfois d’envoyer tout valser,
Et vous n’y songer, ne le ferez pas
L’amour est une valse à danser,
Le perdre, serait un faux pas.
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Car comme joue la musique
Un et deux et trois c’est magique
Vos pieds vous entrainent, en rond,
Lors dieu sait, qu’à deux, c’est si bon !
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Si vous m’accordez bien une telle valse
Je vous la ferai à mille temps chante Brel
Tant vrai que d’y songer j’y ai mis le temps
Après quoi, rien ne sera plus comme avant.
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Accroc, faux pas Accroche-toi,
Une fausse note : Et à cloche pas,
Lors ’on trébuche, L’un, l’autre on va
Vrai, pas, faux pas Se tenir … en bras,
Se marche dessus Tout comme cela,
Lors on s’arrête. À danser tourner,
Accroche-moi : Au son accordéon !
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Pas que corps Accroche-toi,
Qui tournera, J’ai raison, moi,
La tête aussi, Je sais, je danse fort,
Ému d’aimer, Ne dis rien, t’as tort
En harmonie. C’est mon choix,
M’enivre de toi Bien maladroit,
Que toi, sauras ! Ne penche-pas !
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Accroche-toi, Accroche-toi,
Un, deux, trois, Prévois d’avance
Valse-hésitation, Où tu mets ton pied
Ces trois temps A la moindre erreur
Croyez-moi, En sol, tu chuteras.
Tournent la tête Passion, raison,
Et, le reste avec ! Folie, pardon !
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Accroche-toi
Car pour danser,
Faut être deux,
S’accordant,
Valse, à trois,
Fait contretemps
Souvent fâcheux !
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Forme
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Évocation
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Un accordéon dit musette,
Ou deux bombardes bretonnes
Et propres à jouer quelques valses
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Une valse bretonne bien exécutée
À la bombarde, ça déménage
Mais à l’accordéon, c’est bien
Lors bien plus populaire!
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Symbolique
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Dans les années 1970,
L’accordéon devient populaire
Grâce à l’attrait des musiques traditionnelles
Et folkloriques qui l’utilisent (musique bretonne,
Slave, musique cadienne…) ; par l’utilisation par
Des chanteurs français (Renaud) qui le remettent
Au goût du jour ; par l’apparition d’accordéonistes
Majeurs, se détournant du musette, tout comme
Richard Galliano par son utilisation par des
Groupes de la scène alternative comme
La Mano Negra, Négresses vertes.
fr.wikipedia.org/wiki/Accordéon
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Descriptif
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417 – Accroche-toi : un/deux/trois, on valse
Alignement droit / Titre droit / Thème Musique
Forme rectangle / Rimes égales / Fond accordé de forme
Symbole forme : accordéon / Symbole fond : valse
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Fond
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Évocation
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Une valse bretonne exécutée
À la bombarde, ça déménage :
Il y a bien de quoi se mélanger
Les notes, pinceaux, ou pieds !
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Symbolique
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La valse a été longtemps considérée
Inconvenante, du fait de se retrouver
En couple fermé, c’est-à-dire l’homme
En face de la femme et non pas à côté
Comme dans les danses bienséantes,
Telles que la gavotte, ou le menuet.
La gavotte est une danse d’origine
Populaire française, en chaîne
Ouverte, à rythme binaire, gaie
Mouvement modéré, assez vif.
Source : Wikipédia
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Fond/forme
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La bombarde est un instrument de musique
À vent à anche double de la famille des hautbois,
Pour la musique ancienne et la musique bretonne
Le mot «bombarde» proviendrait du latin bombus,
Signifiant «bourdonnement» ou «bruit sourd».
Tant pour ce qui est de faire du bruit très fort
Elle en fait et faut pas manquer de souffle
Pour la faire chanter sans s’arrêter !
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Une valse est jouée à l’accordéon ou violon
Plus souvent qu’à la bombarde c’est certain
En poésie ce sont les rimes et les rythmes,
Qui imiteront instruments de musiques,
Et la musique bretonne s’y prête bien
Que ce soit de face, ou bien de côté,
Pour trouver cadence de danse.
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Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit
Quand on est amoureux on dansera,
L’on dansera pour se rendre amoureux
Je parle d’une danse à deux et collet serré.
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Visuel
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Vous m’accorderez bien cette
valse des plus romantiques,
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sur air joué avec accordéon,
mais qui ne l’est pas moins,
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voire, qui le sait, peut-être,
une de plus … si affinités :
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une valse des plus renversantes,
s’il en est, en tous sens du terme.
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Extension
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La valse est une danse qui fait tourner
Homme et femme en cadence,
Avec un temps fort pour marquer son pas
Ligne circulaire pour le diriger.
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Il ne s’agirait pas tant de tourner en rond
Qu’avancer ensemble, changeant
De sens ou de direction mais toujours collés
L’un à l’autre en seul, même pivot.
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Se faire tourner la tête et tout le reste… avec.
La valse trébuchera si le cavalier
N’est pas en phase, la valse écrasera les pieds
S’ils ne se tiennent pas entre deux,
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La valse s’arrêtera s’ils n’arrivent plus à tourner
Mais elle peut, aussi, et, carrément
Faire tomber l’autre, lors d’un mauvais équilibre,
Ou emporter les deux partenaires,
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Amoureux ou non, dans un pur tourbillon de folie,
Comme s’ils dansaient dans les airs
En s’étant affranchis de toute une gravité terrestre.
Elle évoque les «derviches tourneurs»
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Qui dansent seuls sur eux-mêmes, en gardant la tête
Dans une direction et dans l’autre pour
Maitriser l’équilibre, ou le rythmer, sinon l’entretenir
Comme toupie qui va dans tous les sens,
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Elle finit par s’essouffler, par ralentir, et par tomber.
Cette valse, c’est aussi celle de Jacques Brel
Qui a mille temps ou qui a mis le temps qu’il faut
Pour l’imposer aux yeux du Monde.
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Épilogue
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La vie comme une valse,
Faut-il y penser, y croire,
Tourner entraine l’espoir
Valse ne rime avec rien !
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À tel point de confondre
«Avec rien » et «à rien»
Un bon partenaire conte,
Il vous fera tourbillonner !
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***
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La musique marquera le pas
Elle sait compter jusque trois
Il arrive que l’on soit étourdi,
Au point de s’appuyer sur lui.
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***
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C’est pas la vie qui tourne
En telle danse qui entête,
Que pieds, corps et tête,
Illusion qu’on enfourne !
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Violon, piano, bombarde,
Tout instrument s’y prête,
Arrive que l’on se hasarde
À déclarer : c’est une fête.
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***
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Imaginer votre partenaire,
Tomber en faisant faux pas :
Voilà une façon peu cavalière
Et qui ne vous la retiendra pas
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Que ce soit une valse, ou tango,
L’important est d’écouter diriger
Point besoin de paroles, à propos,
Une émotion suffit à vous combler.
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