414 – Par-delà ta cime et plaine

Visuels et textuels >> 

Oui,  je le sais :

Mornes plaines

Hautes     cimes

Amours  haines,

Va-rient,  estime,

Inversant   valeurs

Et espaces ultimes,

Et voire profondeurs

Ses relations in-ti-mes :

Par-delà ceci,  par-delà cela,

On  s’aimera ou ne s’aimera pas.

 

Qui le sait et, pour  de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en  toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en  avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit pacte ne tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie pour rester en son jeu de rôle.

 

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis   en ton abîme,

Je  m’engloutis,   en toi,   au fond,

Tombe     en tes bras,     de déraison.

Par-delà      tes démons,     tes crimes,

Parviens à  violer   l’espace,   intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

 

Par-delà tes seins et reins,

Parcours lignes de ta main,

Creux de paume  …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

 

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai enfin, franchi un Rubicond !

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

 

Par-delà  ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai  pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci… par-delà cela,

Que de fois ai-je entendu cela

Sans qu’amour… l’engagera !

 

Amour simulerait-il autant de sincérité que mensonges ou que feintes

Par-delà preuves, gestes, étreintes, trompant soi-même passion éteinte,

Lors graver son nom sur un parchemin sera, d’amour, précipiter sa fin.

.

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Extensions

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Complainte répétitive aboutit à incantation

À sublimer l’amour : charnel, sensuel, sexuel,

Le transformer en chant de prière, de lumière,

En gardant  l’espoir que  nos amours  dureront.

Après  la séduction, possession, vient l’angoisse

De séparation, dépossession s’il n’y a plus rien

Alimentant l’amour figé dans écrin mariage.

Et comme toute chose a une fin, peut avoir

Recommencement, si sa liberté  le pressent,

Pour peu que sa liberté renouvelée y consent,

L’union n’est pas un testament, union est juste

Un  «teste-amant»  mais, qu’aucun  parchemin,

Aucun serment, contrat, ne peut jamais garantir !

.

Prise de face, une femme restera, le plus souvent, sujet,

Sur prise, de dos, elle devient objet, si elle se soumet !

S’il n’y a, d’endroits, de courbes, de lignes, de fentes,

Qui ne se valent en une vision holistique de l’amour,

Chacun  en ferait  son affaire, en contres et en pours,

Mis à part le respect que l’on se doit de rester humain

Si l’on donne, reçoit et exploite amour de son prochain.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On connait  cette  chanson-là,

Nous mettant  sur sol, sur le do,

À deux mis sur si, à cheval sur fa.

.

Et si vous choisissez de la musique,

Durant vos hauts  et très longs ébats,

Réécoutez donc  le «Boléro» de  Ravel,

S’il vous fait monter… au septième ciel.

.

Vrai qu’on n’est pas du tout en terrain plat

Tant il y a de courbes, de bosses, de creux

Qui, à loisir, se forment et se déforment

Jusqu’à se tendre sous un arc boutant

.

Et la lumière de la lampe de chevet

Vacille, varie d’intensité, couleur

Éclairant  corps, âmes et cœurs

De ses rayons et de ses reflets.

.

Par-delà ceci, par-delà cela :

On meurt, un peu, mais pas

On demeure sur le carreau,

Aurait-on perdu cerveaux !

.

414 – Calligramme 

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Oui je  *  le sais :

Mornes  P   plaines

Hautes     A       cimes

Amours      R       haines,

Va-rient                     estime,

Inversant          D             valeurs

Et espaces           E              ultimes,

Et voire pro            L                fondeurs

Ses relations             *                in-ti-mes :

  Par-delà  ceci              T               par-delà cela,

On  s’aimera ou             A           ne s’aimera pas.

Qui le sait et, pour           *         de vrai, qui le saura

Tant que notre fusion       C       nouvelle ne serait pas

Consommée et cela, en        I      toute jouissance, liberté,

Jusqu’à se cristalliser, en       M    avenir commun  et décidé,

Sauf à graver en contrat écrit   E pacte ne tenant que sur parole

Que l’on proclame, qu’on crie     *     pour rester en son jeu de rôle.

.

Par-delà tes plaines et cimes,

Je saute, bondis   en ton abîme,

Je  m’engloutis,   en toi,   au fond,

Tombe     en tes bras,     de déraison.

Par-delà      tes démons,     tes crimes,

Parviens à  violer   l’espace,   intime,

Qui m’as conduit droit en prison

Où tu négocieras ta libération.

.

Par-delà tes seins et reins,

Parcours lignes de ta main,

Creux de paume  …  inespéré

Où  tu me convies  à me fixer.

Par-delà, tes vas, et, tes viens,

Je retarde  un tel instant, divin,

D’unions  des deux corps, collés,

Nous laissant… esseulés, damnés.

.

Par-delà ta folie, au-delà ta raison

J’aurai enfin, franchi un Rubicond !

Vrai que cela  en valait bien la peine,

Tant, à présent, tu deviens ma reine.

Par-delà tous les on-dit et les dit-on

Je garderai un espoir que durerons,

Nos amours, et afin qu’il advienne,

Que tous temps, on s’appartienne.

.

Par-delà  ces  paroles,  miennes,

J’avoue t’aimer …  bohémienne,

Mais ne graverai  pas  ton nom,

Sur ce poème trop …  abscons.

Par-delà ceci… par-delà cela,

Que de fois ai-je entendu cela

Sans qu’amour… l’engagera !

E T

Amour simulerait-il  P  autant de sincérité que mensonges     I  ou que feintes

Par-delà preuves, gestes, L  étreintes, trompant soi-même   N passion éteinte,

Lors graver son nom sur un  A  parchemin sera d’amour   E    précipiter sa fin.

.

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Forme

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Réduction

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414 4

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Évocation

 .

Beau palmier appelé cocotier

En bas, comme  un bel ananas,

Filtre lumière de lampe chevet,

Ou voire flèche vers  la montagne

 .

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique

 .

Constituant un substitut au  soleil,

Ou voire dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont l’objet d’appropriations

Symboliques, de coutumes et de rituels.

.

Soigner l’abat-jour est une chose mais

Sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, allure, fonction,

L’abat-jour ne serait pas.

.

C’est l’alliance des deux

Qui souligne un style,

Qui  apporte  la pointe

De fantaisie recherchée

Ou, au contraire, se fond

Avec discrétion décoration.

luminaire.ooreka.fr/c

comprendre/pied-de-lampe

.

Descriptif

 .

414 – Par-delà ta cime, par-dela ta plaine

Alignement central / Titre droit/ Thème  recherche

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme 

Symbole forme : lampe / Symbole fond : filtre

.

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Fond

.

Évocation 

.

414 6

.

L’amour est symbolisé par un abat-jour,

 Sur un pied de lampe ananas:

Et le chapeau sert de filtre pour tamiser

La lumière, que pied allume. 

 .

Symbolique 

 .

Un filtre est un système qui sépare

Des éléments en un flux d’air ou flux d’eau.

L’action du filtre consiste à retenir, supprimer,

Rediriger, modifier éléments indésirables du flux,

Et à en laisser passer, librement, les éléments utiles.

.

Les psychologues et les analystes ont observé qu’à

L’ascension, sont liées des images lumineuses,

Accompagnées d’un sentiment d’euphorie,

Et, à la descente, images sombres,

Sentiments de crainte, peur.

Source : Wikipédia

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Le corps comme un fruit, l’esprit comme énergie

L’amour  comme un philtre  pour tamiser le désir

Et tout cela rime et tout naturellement avec élixir,

Donc le face à face s’impose les yeux dans les yeux,

Quand le fond prend forme  et s’approche peu à peu

D’une lampe qui, bien que plus moderne celle Aladin

N’en délivre pas moins harmonie entre fond et forme.

.

Par de-là tes plaines et cimes,

Et tes creux et courbes intimes

Tu auras fait de moi la victime,

De ton philtre, et qui me retient,

Près de toi mais qui me convient,

Depuis hier, aujourd’hui, demain

Tant il sublime mon désir sensuel

Au point que mon âme spirituelle,

Aurait besoin de toi, de lui, d’elle !

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Visuel

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.

Un arbre entre plaine et cime

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Visuels et textuels >> 


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