413 – Par monts et par vaux

Visuels et textuels  >>

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Poème

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Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs,

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

Pour voir, si tu n’y es pas… si tu ne t’y caches pas,

Jusqu’au point le plus bas  que tu auras trouvé,

Pour me zapper,  ou, tu m’attends,  peut-être,

Où l’on se serait croisé   sans se rencontrer !

Par monts et par vaux, vais au fond du bois,

Prenant des sentiers, chemins,  à claire voie,

Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,

Me blesse contre tes épines sinon tes ronces.

 .

Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,

Souvent, en ce monde, sans foi ni lois, tordu,

Au fond de ton bois creux, je me … ressource,

Retrouve, toujours, l’étoile de ta grande ourse.

 .

Je remonte  autant ta pente,  que ton sommet,

Je  redescends  autant  ta rivière,  que ta vallée,

Et lors  je me retrouve  dans tes flancs d’argiles,

La vie me parait  plus simple  et moins … fragile.

 .

Si va-et-vient  s’en mêle, en creux du bois, oscille,

Plus énamourés devenu, voilà qu’il, en elle, vacille,

Lors la pluie ajoutera sa brume  avec larmes de joie,

Nos deux âmes se consument en un feu qui flamboie.

 .

Lors prisonnier de tes charmes en mes élans suprêmes,

Par de nouvelles explorations   que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru  à loisir,  bien que familier,

Me révèle  d’autres nouveaux trésors, enfouis …  inespérés.

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C’est par monts et vaux  que je poursuis ma route, à l’écoute,

La cherche en tous lieux, forêts en vallons, coteaux, nul doute

Qu’aucun autre endroit pareil ne m’étonne autant m’émerveille

Lors je grimpe en plateau, atteint le col, en plein sommet d’éveil.

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Mes sensations s’emballent et en courte montée-descente, roulent,

Jaillissements d’images se mêlant aux fleurs, aux fruits, déboulent,

En ma tête perçant mon corps de matières de nature noble et belle,

Je me sens, partout et nulle part  lors j’implose  en extase mortelle.

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Revenu à une réalité  de morne plaine,  faisant la trame des jours,

Garde trace en moi des odeurs, des bruits de ton jardin d’amour,

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs et m’aperçois qu’elle est en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes actions, mes décisions, émois.

     .

Car qui suis-je, moi, en dehors, de toi, en dehors de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois  de  saveur, ton bois, primeur,

Quand toute incursion, en toi  procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me donnant vie quand je te vois.

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Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve en fond du bois le puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

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 Calligramme

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Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un

Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs.

Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,

¤   Pour voir, si tu n’y es pas     si tu ne t’y caches pas ¤

¤¤    Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé,   ¤¤

¤¤¤     Pour me zapper,  ou, tu m’attends, peut-être,     ¤¤¤

¤¤¤¤       Où  l’on se serait croisé   sans se rencontrer !       ¤¤¤¤

¤¤¤¤         Par monts par vaux, je vais au fond du bois          ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Prenant, tes sentiers, chemins,  à claire voie          ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,          ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Me blesse contre tes épines sinon tes ronces            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Souvent en ce monde, sans foi ni lois, tordu,            ¤¤¤¤

¤¤¤¤              Au fond de ton bois creux je me … ressource            ¤¤¤¤

¤¤¤¤             Retrouve toujours étoile  de ta grande ourse.            ¤¤¤¤

¤¤¤¤            Je remonte  autant ta pente, que ton sommet,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤           Je redescends  autant  ta rivière, que ta vallée,           ¤¤¤¤

¤¤¤¤          Et lors je me retrouve  dans tes flancs d’argiles           ¤¤¤¤

¤¤¤¤        La vie me parait plus simple ou moins … fragile.         ¤¤¤¤

¤¤¤      Si un va-et-vient s’en mêle,  en creux du bois, oscille,     ¤¤¤

¤¤¤  Des plus énamourés devenu   voilà qu’il, en elle, vacille.  ¤¤¤

 ¤¤ Lors la pluie ajoute sa brume          avec nos larmes de joie ¤¤

 ¤ Nos deux âmes se consument           en un feu qui flamboie !¤

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Et prisonnier de tes charmes     PAR             en mes élans suprêmes,

Par une nouvelle exploration          *                que  je  déclare  extrêmes

Creux du bois couru, parcouru        MONTS          à loisir  bien que familier,

Me révèle, d’autres nouveaux              *                  trésors enfouis,  inespérés.

C’est par monts et vaux, que je         PAR              poursuis route à ton écoute

   La cherche en tous lieux forêts           *            en vallons, coteaux, nul doute

   Que, aucun autre endroit pareil    VAUX       ne m’étonne autant, émerveille

   Lors je grimpe en plateau atteint       *        le col, en plein  sommet  d’éveil.

   Mes sensations s’emballent et en      AU    courte montée-descente roulent.

  Jaillissements d’images se mêlant      *        aux fleurs, aux fruits, déboulent,

  En ma tête perçant mon corps de  FOND  matières de nature noble et belle,

  Je me sens, partout et nulle part         *       lors j’implose en extase mortelle.

 Revenu à une réalité de morne        DU      plaine faisant la trame des jours

Garde trace en moi des odeurs,         *         et bruits de ton jardin d’amour

Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs,  BOIS     m’aperçois qu’elle  est  en moi,

Qu’elle guide mes pensées, mes     *      actions, mes décisions, émois.

Car qui suis-je, moi, en dehors,         de toi, en dehors  de ton bois,

Ton bois de senteur, ton bois          de  saveur, ton bois, primeur

Quand toute incursion, en toi      procure frisson de bonheur,

Celui-là même du désir me     donnant vie quand je te vois.

Souvent par monts, par vaux,  c’est toujours à tes côtés,

Que je trouve, en fond du bois : puits à me ressourcer,

La nature est bien en toi, et  elle fleurit en tes amours

Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.

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Forme

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Évocation

 .

Foyer avec sa grande cheminée,

Un grand vase avec ses deux anses

Un flacon rond pour un laboratoire.

 .

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Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

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Même si on peut comparer femme et vase

On est loin du compte question âme sœur,

Dès lors, forme s’éloigne d’autant du fond

On reste dans le domaine des apparences.

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Symbolique 

 .

Dans la littérature médiévale,

Le vase possède le sens de trésor.

S’emparer de vase, est conquérir trésor

Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,

Le trésor qu’il représente.

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Le vase alchimique, le vase hermétique

Signifient, toujours, le lieu dans lequel

Les merveilles chimiquement s’opèrent

C’est le sein maternel, l’utérus

Dans lequel une nouvelle vie se forme.

D’où cette croyance que le vase

Contient le secret des métamorphoses.

 .

Descriptif

 

413 – Par monts, par vaux, au fond du bois

Alignement oblique / Titre intercalé / Thème  recherche

Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole forme : vase / Symbole fond : âme-sœur

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Fond

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Évocation

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Les vases se ressemblent beaucoup.

Seule, son âme sœur

Marquée d’une croix, serait le signe

D’une véritable rencontre !

Symbolique 

L’âme sœur est un très vieux concept

Qui évoque la compatibilité amoureuse,

Qui serait parfaite entre deux individus.

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L’expression, passée en langage courant,

A des définitions variables, qui ramènent

Toutes à l’idée selon laquelle ces individus

Ont pour destin de constituer un couple.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

Fond/forme 

 .

Pas de monts ni de vaux dans cette poterie

En dépit de courbes, hanches, creux, bouche

Au point que l’on s’attend à y voir l’âme sœur

Dont la forme animée de jeune femme jumelle

Qui rime avec désir voire qui trime avec soupir

Le face à face n’est que de  surface, d’apparence

Si fonds sont différents : forme est bien la même.

.

Traiter son ami, d’âme sœur sera un peu curieux,

Mais il se trouve que l’âme est du genre féminin.

À croire que la femme aurait inoculé part d’âme

Au corps masculin qui en manquait cruellement

On est  aux antipodes  des sciences biologiques,

Qui ne voient en compatibilité, que molécules

Qui n’ont apparence, réalité, que chimiques.

Si le fait est qu’attirance, attraction, désir,

Sont de cet ordre, qu’est-ce qui en amour

Ajouterait ce supplément d’âme sœur !

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Visuel 

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D’abord, je grimperai, s’il le faut,

au sommet de montagnes,

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 je descendrai, s’il le faut, aussi,

un bon nombre de tes monts

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pour que je puisse me reposer

en toi, en ta profonde vallée !

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Allant par monts et par vaux

et voire par bonds et par mots.

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Textuel  

 .

Par monts et par vaux est une belle expression

pour quelqu’un cherchant partout âme sœur,

pour une affaire de cœur ! J’irai par ci ou j’irai

par- là, pour voir si tu n’y es pas, ou si tu ne te

caches pas, au point plus bas que tu as trouvé

pour me zapper. Peut-être que tu m’y attends,

l’on s’est croisé sans s’y rencontrer. Tant de

sensations, émotions, me remontent souvenirs

que je ne pourrai que mettre en route, partir

pour te chercher comme un fidèle apôtre. Par

monts et par vaux, je vais au fond du bois en

suivant tes sentiers, tes chemins, à claire voie.

Il arrive que je trébuche, glisse,  m’enfonce,

me blesse contre tes épines, tes ronces mais

jamais je n’y renonce, n’y renoncerai. Bien

qu’enfant perdu souvent en ce monde sans foi

ni loi, tordu : c’est au fond de ton bois creux

que je me ressource toujours retrouverai étoile

de ma Grande Ourse. Je remonte autant ta

pente que ton sommet, je redescends autant ta

rivière que ta vallée. Quand je me retrouve

dans tes flancs d’argiles, la vie me parait plus

simple, moins fragile. Quand un va-et-vient

s’en mêle, au creux du bois oscille, des plus

énamourés, devenus : il, en elle, vacille. Quand

la pluie ajoute sa brume à nos larmes de joie,

nos deux âmes se consument en un feu qui

flamboie ! Prisonnier de tes charmes, dans

mes élans suprêmes, par de nouvelles

explorations, que je déclare extrêmes, ton

creux du bois couru et parcouru, à loisir, bien

que familier, me révèle d’autres, nouveaux,

trésors enfouis en toi, inespérés ! Par monts et

par vaux, je poursuis ma route, à ton  écoute,

je la cherche en tous lieux : forêts, vallons,

coteaux. Nul doute qu’aucun autre endroit

pareil ne m’étonne autant ne m’émerveille,

lorsque je grimpe son plateau, j’atteins son

col, en plein sommet d’éveil lors sensations

s’emballent, en courtes montée-descentes

roulent et que jaillissements d’images, se

mêlent aux fleurs fruits, déboulent dans ma

tête, percent un corps de matière de nature

noble et belle. Je me sens partout lors implose

l’extase mortelle ! Revenu à la réalité de

mornes plaines, trame des jours, je garde en

moi trace de tes odeurs et bruits de ton amour.

Je l’imagine ailleurs, et m’aperçois qu’elle est

en moi, qu’elle guide mes pensées, mes

actions, mes décisions, émois !

.

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Extension

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Par mon désir mais qui ne vaut

Que si le tien s’accorde bien avec lui,

Je franchirais les cols, puis, les sommets

De montagne pour me mettre à l’épreuve,

Pour te donner des preuves comme quoi

Mon amour n’est pas vain … qu’il est

Plus qu’humain cela est certain !

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Un amour qui s’adresse à sa tête puis descend vers ses pieds

Le sommet de sa montagne constituant la cime de son désir

Il grimpera,  joyeux et courageux,  tant qu’il ne l’atteindra !

Il ou elle, le vaut bien, que j’escalade des monts

Et que j’explore nombre de vallées, sans fonds

Jusqu’à ce que rencontre annonce la fontaine,

Qui récompensera ses recherches non vaines.

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Par monts et par vaux,

Par bonds  et par mots,

Je le vaux,  tel bon mot,

Lors je ne suis pas veau.

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Fantaisie, que cela,

Par jeu, associations,

Lors tenons-nous en-là,

Sinon tomberons bien bas.

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Que signifie telle expression,

Sinon que passion n’a de limite,

Y aurait comme quête en déraison

De trouver l’âme sœur qu’on sollicite.

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Et voilà, si notre âme sœur s’est évanouie,

Ou qu’on l’aura paré de tant et tant d’atours

Qu’on a aucune chance, de la croiser, un jour,

On finit sa vie en célibat qu’on s’est construit !

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J’irai vers toi à ta recherche par monts, par vaux

Mais au bout d’un certain temps, si je ne te trouve

Je m’octroie nouvelle chance, nouvelle opportunité,

Après tout, c’est peut-être mieux ainsi que de rêver.

.

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Épilogue

 .

Tous les vases se ressemblent, plus ou moins,

On parle, ici, des formes et non des contenus,

Il y a nombre différences entre nus  et peints,

Il y a monts et vaux que l’on explore pas bien.

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Certains cherchent leurs  jumeaux, jumelles,

D’autres en essayeront toute une ribambelle,

Il y en a toujours, une plus séduisante, belle,

Faudra juste trouver l’âme sœur parmi elles.

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Il y a ceux ou celles qui l’auront déjà trouvé

Bien avant l’âge nubile, en âge de se marier,

Ceux, celles, qui ne la rencontreront jamais,

Comme si, en ce vaste monde, elle n’existait.

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Il y a ceux, celles, qui parcoureront le Globe

Alors même qu’elle se tenait là, et tout près :

L’essentiel demeurant invisible pour les yeux,

Explique qu’on cherchera ailleurs, en aveugle.

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Croyance en l’âme-sœur est simple projection

Sa réalité convoque souvent une construction :

Comme on ne nait pas homme, femme, devient

Amour comporte une part de chemin ensemble.

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