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Poème
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Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un
Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs,
Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,
Pour voir, si tu n’y es pas… si tu ne t’y caches pas,
Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé,
Pour me zapper, ou, tu m’attends, peut-être,
Où l’on se serait croisé sans se rencontrer !
Par monts et par vaux, vais au fond du bois,
Prenant des sentiers, chemins, à claire voie,
Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce,
Me blesse contre tes épines sinon tes ronces.
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Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu,
Souvent, en ce monde, sans foi ni lois, tordu,
Au fond de ton bois creux, je me … ressource,
Retrouve, toujours, l’étoile de ta grande ourse.
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Je remonte autant ta pente, que ton sommet,
Je redescends autant ta rivière, que ta vallée,
Et lors je me retrouve dans tes flancs d’argiles,
La vie me parait plus simple et moins … fragile.
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Si va-et-vient s’en mêle, en creux du bois, oscille,
Plus énamourés devenu, voilà qu’il, en elle, vacille,
Lors la pluie ajoutera sa brume avec larmes de joie,
Nos deux âmes se consument en un feu qui flamboie.
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Lors prisonnier de tes charmes en mes élans suprêmes,
Par de nouvelles explorations que je déclare extrêmes
Creux du bois couru, parcouru à loisir, bien que familier,
Me révèle d’autres nouveaux trésors, enfouis … inespérés.
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C’est par monts et vaux que je poursuis ma route, à l’écoute,
La cherche en tous lieux, forêts en vallons, coteaux, nul doute
Qu’aucun autre endroit pareil ne m’étonne autant m’émerveille
Lors je grimpe en plateau, atteint le col, en plein sommet d’éveil.
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Mes sensations s’emballent et en courte montée-descente, roulent,
Jaillissements d’images se mêlant aux fleurs, aux fruits, déboulent,
En ma tête perçant mon corps de matières de nature noble et belle,
Je me sens, partout et nulle part lors j’implose en extase mortelle.
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Revenu à une réalité de morne plaine, faisant la trame des jours,
Garde trace en moi des odeurs, des bruits de ton jardin d’amour,
Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs et m’aperçois qu’elle est en moi,
Qu’elle guide mes pensées, mes actions, mes décisions, émois.
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Car qui suis-je, moi, en dehors, de toi, en dehors de ton bois,
Ton bois de senteur, ton bois de saveur, ton bois, primeur,
Quand toute incursion, en toi procure frisson de bonheur,
Celui-là même du désir me donnant vie quand je te vois.
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Souvent par monts, par vaux, c’est toujours à tes côtés,
Que je trouve en fond du bois le puits à me ressourcer,
La nature est bien en toi, et elle fleurit en tes amours
Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.
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Calligramme
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Par monts et par vaux est l’expression utilisée par quelqu’un
Qui cherche son âme-sœur partout, toujours, et ailleurs.
Pour régler affaire de cœur, j’irai par-ci, j’irai par-là,
¤ Pour voir, si tu n’y es pas si tu ne t’y caches pas ¤
¤¤ Jusqu’au point le plus bas que tu auras trouvé, ¤¤
¤¤¤ Pour me zapper, ou, tu m’attends, peut-être, ¤¤¤
¤¤¤¤ Où l’on se serait croisé sans se rencontrer ! ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Par monts par vaux, je vais au fond du bois ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Prenant, tes sentiers, chemins, à claire voie ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Il arrive que je trébuche, glisse … m’enfonce, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Me blesse contre tes épines sinon tes ronces ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Jamais je n’y renonce, bien qu’enfant perdu, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Souvent en ce monde, sans foi ni lois, tordu, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Au fond de ton bois creux je me … ressource ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Retrouve toujours étoile de ta grande ourse. ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Je remonte autant ta pente, que ton sommet, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Je redescends autant ta rivière, que ta vallée, ¤¤¤¤
¤¤¤¤ Et lors je me retrouve dans tes flancs d’argiles ¤¤¤¤
¤¤¤¤ La vie me parait plus simple ou moins … fragile. ¤¤¤¤
¤¤¤ Si un va-et-vient s’en mêle, en creux du bois, oscille, ¤¤¤
¤¤¤ Des plus énamourés devenu voilà qu’il, en elle, vacille. ¤¤¤
¤¤ Lors la pluie ajoute sa brume avec nos larmes de joie ¤¤
¤ Nos deux âmes se consument en un feu qui flamboie !¤
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Et prisonnier de tes charmes PAR en mes élans suprêmes,
Par une nouvelle exploration * que je déclare extrêmes
Creux du bois couru, parcouru MONTS à loisir bien que familier,
Me révèle, d’autres nouveaux * trésors enfouis, inespérés.
C’est par monts et vaux, que je PAR poursuis route à ton écoute
La cherche en tous lieux forêts * en vallons, coteaux, nul doute
Que, aucun autre endroit pareil VAUX ne m’étonne autant, émerveille
Lors je grimpe en plateau atteint * le col, en plein sommet d’éveil.
Mes sensations s’emballent et en AU courte montée-descente roulent.
Jaillissements d’images se mêlant * aux fleurs, aux fruits, déboulent,
En ma tête perçant mon corps de FOND matières de nature noble et belle,
Je me sens, partout et nulle part * lors j’implose en extase mortelle.
Revenu à une réalité de morne DU plaine faisant la trame des jours
Garde trace en moi des odeurs, * et bruits de ton jardin d’amour
Je l’imagine ici, là-bas, ailleurs, BOIS m’aperçois qu’elle est en moi,
Qu’elle guide mes pensées, mes * actions, mes décisions, émois.
Car qui suis-je, moi, en dehors, de toi, en dehors de ton bois,
Ton bois de senteur, ton bois de saveur, ton bois, primeur
Quand toute incursion, en toi procure frisson de bonheur,
Celui-là même du désir me donnant vie quand je te vois.
Souvent par monts, par vaux, c’est toujours à tes côtés,
Que je trouve, en fond du bois : puits à me ressourcer,
La nature est bien en toi, et elle fleurit en tes amours
Tout autant qu’en ciel de lit ou qu’en lumière du jour.
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Forme
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Évocation
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Foyer avec sa grande cheminée,
Un grand vase avec ses deux anses
Un flacon rond pour un laboratoire.
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Les vases se ressemblent beaucoup.
Seule, son âme sœur
Marquée d’une croix, serait le signe
D’une véritable rencontre !
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Même si on peut comparer femme et vase
On est loin du compte question âme sœur,
Dès lors, forme s’éloigne d’autant du fond
On reste dans le domaine des apparences.
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Symbolique
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Dans la littérature médiévale,
Le vase possède le sens de trésor.
S’emparer de vase, est conquérir trésor
Briser un vase, c’est anéantir par le mépris,
Le trésor qu’il représente.
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Le vase alchimique, le vase hermétique
Signifient, toujours, le lieu dans lequel
Les merveilles chimiquement s’opèrent
C’est le sein maternel, l’utérus
Dans lequel une nouvelle vie se forme.
D’où cette croyance que le vase
Contient le secret des métamorphoses.
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Descriptif
413 – Par monts, par vaux, au fond du bois
Alignement oblique / Titre intercalé / Thème recherche
Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme
Symbole forme : vase / Symbole fond : âme-sœur
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Fond
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Évocation
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Les vases se ressemblent beaucoup.
Seule, son âme sœur
Marquée d’une croix, serait le signe
D’une véritable rencontre !
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Symbolique
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L’âme sœur est un très vieux concept
Qui évoque la compatibilité amoureuse,
Qui serait parfaite entre deux individus.
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L’expression, passée en langage courant,
A des définitions variables, qui ramènent
Toutes à l’idée selon laquelle ces individus
Ont pour destin de constituer un couple.
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Fond/forme
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Pas de monts ni de vaux dans cette poterie
En dépit de courbes, hanches, creux, bouche
Au point que l’on s’attend à y voir l’âme sœur
Dont la forme animée de jeune femme jumelle
Qui rime avec désir voire qui trime avec soupir
Le face à face n’est que de surface, d’apparence
Si fonds sont différents : forme est bien la même.
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Traiter son ami, d’âme sœur sera un peu curieux,
Mais il se trouve que l’âme est du genre féminin.
À croire que la femme aurait inoculé part d’âme
Au corps masculin qui en manquait cruellement
On est aux antipodes des sciences biologiques,
Qui ne voient en compatibilité, que molécules
Qui n’ont apparence, réalité, que chimiques.
Si le fait est qu’attirance, attraction, désir,
Sont de cet ordre, qu’est-ce qui en amour
Ajouterait ce supplément d’âme sœur !
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Visuel
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D’abord, je grimperai, s’il le faut,
au sommet de montagnes,
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je descendrai, s’il le faut, aussi,
un bon nombre de tes monts
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pour que je puisse me reposer
en toi, en ta profonde vallée !
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Allant par monts et par vaux
et voire par bonds et par mots.
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Textuel
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Par monts et par vaux est une belle expression
pour quelqu’un cherchant partout âme sœur,
pour une affaire de cœur ! J’irai par ci ou j’irai
par- là, pour voir si tu n’y es pas, ou si tu ne te
caches pas, au point plus bas que tu as trouvé
pour me zapper. Peut-être que tu m’y attends,
l’on s’est croisé sans s’y rencontrer. Tant de
sensations, émotions, me remontent souvenirs
que je ne pourrai que mettre en route, partir
pour te chercher comme un fidèle apôtre. Par
monts et par vaux, je vais au fond du bois en
suivant tes sentiers, tes chemins, à claire voie.
Il arrive que je trébuche, glisse, m’enfonce,
me blesse contre tes épines, tes ronces mais
jamais je n’y renonce, n’y renoncerai. Bien
qu’enfant perdu souvent en ce monde sans foi
ni loi, tordu : c’est au fond de ton bois creux
que je me ressource toujours retrouverai étoile
de ma Grande Ourse. Je remonte autant ta
pente que ton sommet, je redescends autant ta
rivière que ta vallée. Quand je me retrouve
dans tes flancs d’argiles, la vie me parait plus
simple, moins fragile. Quand un va-et-vient
s’en mêle, au creux du bois oscille, des plus
énamourés, devenus : il, en elle, vacille. Quand
la pluie ajoute sa brume à nos larmes de joie,
nos deux âmes se consument en un feu qui
flamboie ! Prisonnier de tes charmes, dans
mes élans suprêmes, par de nouvelles
explorations, que je déclare extrêmes, ton
creux du bois couru et parcouru, à loisir, bien
que familier, me révèle d’autres, nouveaux,
trésors enfouis en toi, inespérés ! Par monts et
par vaux, je poursuis ma route, à ton écoute,
je la cherche en tous lieux : forêts, vallons,
coteaux. Nul doute qu’aucun autre endroit
pareil ne m’étonne autant ne m’émerveille,
lorsque je grimpe son plateau, j’atteins son
col, en plein sommet d’éveil lors sensations
s’emballent, en courtes montée-descentes
roulent et que jaillissements d’images, se
mêlent aux fleurs fruits, déboulent dans ma
tête, percent un corps de matière de nature
noble et belle. Je me sens partout lors implose
l’extase mortelle ! Revenu à la réalité de
mornes plaines, trame des jours, je garde en
moi trace de tes odeurs et bruits de ton amour.
Je l’imagine ailleurs, et m’aperçois qu’elle est
en moi, qu’elle guide mes pensées, mes
actions, mes décisions, émois !
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Extension
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Par mon désir mais qui ne vaut
Que si le tien s’accorde bien avec lui,
Je franchirais les cols, puis, les sommets
De montagne pour me mettre à l’épreuve,
Pour te donner des preuves comme quoi
Mon amour n’est pas vain … qu’il est
Plus qu’humain cela est certain !
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Un amour qui s’adresse à sa tête puis descend vers ses pieds
Le sommet de sa montagne constituant la cime de son désir
Il grimpera, joyeux et courageux, tant qu’il ne l’atteindra !
Il ou elle, le vaut bien, que j’escalade des monts
Et que j’explore nombre de vallées, sans fonds
Jusqu’à ce que rencontre annonce la fontaine,
Qui récompensera ses recherches non vaines.
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Par monts et par vaux,
Par bonds et par mots,
Je le vaux, tel bon mot,
Lors je ne suis pas veau.
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Fantaisie, que cela,
Par jeu, associations,
Lors tenons-nous en-là,
Sinon tomberons bien bas.
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Que signifie telle expression,
Sinon que passion n’a de limite,
Y aurait comme quête en déraison
De trouver l’âme sœur qu’on sollicite.
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Et voilà, si notre âme sœur s’est évanouie,
Ou qu’on l’aura paré de tant et tant d’atours
Qu’on a aucune chance, de la croiser, un jour,
On finit sa vie en célibat qu’on s’est construit !
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J’irai vers toi à ta recherche par monts, par vaux
Mais au bout d’un certain temps, si je ne te trouve
Je m’octroie nouvelle chance, nouvelle opportunité,
Après tout, c’est peut-être mieux ainsi que de rêver.
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Épilogue
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Tous les vases se ressemblent, plus ou moins,
On parle, ici, des formes et non des contenus,
Il y a nombre différences entre nus et peints,
Il y a monts et vaux que l’on explore pas bien.
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Certains cherchent leurs jumeaux, jumelles,
D’autres en essayeront toute une ribambelle,
Il y en a toujours, une plus séduisante, belle,
Faudra juste trouver l’âme sœur parmi elles.
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Il y a ceux ou celles qui l’auront déjà trouvé
Bien avant l’âge nubile, en âge de se marier,
Ceux, celles, qui ne la rencontreront jamais,
Comme si, en ce vaste monde, elle n’existait.
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Il y a ceux, celles, qui parcoureront le Globe
Alors même qu’elle se tenait là, et tout près :
L’essentiel demeurant invisible pour les yeux,
Explique qu’on cherchera ailleurs, en aveugle.
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Croyance en l’âme-sœur est simple projection
Sa réalité convoque souvent une construction :
Comme on ne nait pas homme, femme, devient
Amour comporte une part de chemin ensemble.
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