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Poème
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Mais comment se pourrait-il
Que, jamais, je ne me lasse,
De penser, ni voire rêver,
De faire l’amour avec toi.
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Me faudrait-il croire que,
Ta vertu peut s’imprimer
Comme encre indélébile,
Au cœur de mon cerveau.
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Lors ne pas être près de toi
Ne veut pas dire : je suis las,
De toi que tu me crois ou pas,
Rien ne pourra changer ma foi.
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Pourquoi penses-tu que je sois las
De vivre avec, voire de penser à toi,
Qu’attiré par des rencontres inédites
Qui m’occupent, ou qui me profitent,
Les jours ont passé, le temps, inexorable
A fait œuvre de sape, d’oubli, d’ignorance.
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Je pourrai longtemps rester en déshérence
Lors je suis seul, loin de toi et impalpable
Mais, tandis que mes souvenirs amorcent
Le manque de jouissance cruelle de toi,
Une réelle absence de toi, renforce
L’aura que je projette sur toi.
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Toi, qui es là, même quand
Tu n’y es pas, à côté de moi,
Tu me rends le cœur vibrant,
Chaque fois me séparant de toi.
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J’ai bien imaginé pouvoir t’oublier
Privé encore de toi, loin ou longtemps :
C’est le contraire qui s’est produit, vérifié,
Je reviens vers toi où mon ressort se tend.
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Car, dis-toi bien que quand tu n’es pas là,
Pour moi, tu es présente, quand même,
Tapie dans le moindre de mes débats,
À l’encontre, parfois, de moi-même.
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Ce n’est que pour te le rappeler,
Jusqu’où, et en vrai, je t’aime,
Que je t’ai écrit un tel poème,
En espérant toucher, partout,
Un corps qui, en tout, me pâme,
Lors même nos âmes nous damnent
Lors grand frisson, fin de nuit, rend fou.
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Calligramme
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Mais comment * se pourrait-il
Que, jamais, P je ne me lasse,
De penser, E voire rêver,
De faire l’amour N avec toi.
Me faudrait-il S croire que,
Ta vertu peut E s’imprimer
Comme encre S indélébile,
Au cœur de mon – cerveau !
Lors, ne pas être T près de toi
Ne veut pas dire, U je suis las,
De toi que tu me crois * ou pas,
Rien ne peut changer * ma foi.
.
Penses-tu que je sois J las
De vivre ou de penser E à toi,
Attiré par des rencontres * inédites
Qui m’occupent ou qui me N profitent.
Les jours ont passé, le temps E inexorable
A fait œuvre de sape, d’oubli * d’ignorance.
Je pourrais longtemps rester S en déshérence
Lors je suis seul, loin de toi U et impalpable.
Mais, tandis que mes souve I nirs amorcent
Le manque de jouissance S cruelle de toi,
Une réelle absence de * toi, renforce
L’aura que je pro P jette sur toi.
Toi, qui es là, A même quand
Tu n’y es pas, S à côté de moi,
.
Tu me rends, le cœur vibrant,
Chaque fois me séparant de toi.
.
J’ai bien L imaginé P pouvoir t’oublier
Privé A encore de toi, E loin, longtemps :
C’est le S contraire qui s’est N produit, vérifié,
Je reviens * vers toi, où mon S ressort se tend.
Car dis-toi D bien que quand E tu n’es pas là,
Pour moi, E tu es présente R quand même,
Tapie dans le moindre de mes débats,
À l’encontre parfois de moi-même.
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Et, ce n’est que À pour le rappeler,
Jusqu’où, et en * vrai, je t’aime,
Que je t’ai écrit T un tel poème,
En espérant tou O cher, partout,
Le corps et tout I qui me pâme,
Quand même nos âmes nous damnent
Lors grand frisson bout de nuit rend fou.
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Forme
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Évocation
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Une lampe à huile style rétro
Mais qui resterait comme éteinte
Et allumée aux grandes occasions
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Une petite lampe à huile, éteinte
Et, sans couleurs, ne brille guère
Par sa présence : chaleur, ardeur
N’existant pas… n’excitant plus !
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Symbolique
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La lumière est symbole
De la connaissance et lors,
On apprend de jour en jour
À bien mieux se connaître,
Et on évoluera grâce à ces
Informations, ce savoir.
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Si la lampe est éteinte,
Tensions du moment en sa
Vie familiale, professionnelle.
Dans sa vie de couple, ces tensions
Nous fatiguent, psychologiquement,
Et elles feront ressortir de la colère
Sinon un sentiment de tristesse.
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Il faut ses rappeler que l’on
Ne peut pas changer ceux qui
Nous entourent, mais que l’on peut
Changer nos réactions par rapport à eux.
psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-rêve/lampe
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Descriptif
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416 – Penses-tu : je ne suis las de penser à toi
Alignement central / Titre serpente/ Thème attrait
Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole forme : lampe / Symbole fond : feu éteint
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Fond
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Évocation
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Que le feu soit au vert, à l’orange ou au rouge
C’est bien le signe qu’il fonctionne à trois états
Mais s’il n’y en a aucun, amour est éteint
Et un tel feu rouge ne sert plus à rien.
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Symbolique
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La routine s’installera dans notre vie
À tel point que la flamme intérieure
De l’amour s’éteint… lentement
Voire presque… inexorablement.
Comment ne pas vous laisser
Entraîner par tel tourbillon
Infernal d’un vieux couple ?
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Comment raviver la flamme
Intérieure qui ne souhaitera
Qu’une seule chose … briller,
Revivre, sinon mieux, du moins
Autant qu’avant voir différemment.
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Fond/forme
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Forme est proche du fond en lampe éteinte,
Ne pas penser est ne pas être éclairé du tout
Il peut y avoir variations… comme feu rouge.
Le plus fort désir de l’amour est de … durer.
Certains pensent qu’il durera plus dans un lit
Que dans la tête, tout au fond de ses pensées !
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À chacun de voir comment son amour s’éteint.
Pour ce qui est de l’allumer, y a mille bouquins,
Que l’on peut consulter pour bien se renseigner,
Mais ce que la nature a fait, de notre sensualité,
Notre conscience, la société aura tout chamboulé
Au point de faire, de nous : jeux, folies, infidélités.
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À force de frotter mon corps puis ma pensée, à toi,
J’aurai fini par retrouver un très fort désir … de toi
Voilà qui rime avec lampe allumée et non éteinte,
Me procurant espoir, énergie, d’une future étreinte.
Être las serait le contraire d’être là, en présence,
Quoique l’on pourra cumuler les deux à la fois,
Penser qu’on pense à l’autre est redondant.
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Visuel
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Voilà une belle pensée pour toi,
bien fleurie, colorée de surcroît,
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si j’étais si las de toi, pourquoi
je m’escrimerais à composer
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un, dix, cent, mille poèmes, pour
me rapprocher encore plus de toi.
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tu n’as pas à tant faire, pour être aimé,
tant «t’en faire» pourrait changer tout.
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Textuel
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Comment se peut-il que jamais je ne me lasse
de penser ou de rêver de coucher avec toi ! Me
faudrait-il croire que ta vertu pourrait
s’imprimer comme une encre indélébile au
cœur de mon cerveau ! Car quand je ne suis
pas là, ne veut pas dire je sois las de toi et, que
tu me crois ou pas, ne pourra rien y changer,
ma foi ! Penses-tu que je sois las de vivre ou de
penser à toi, attiré par des rencontres inédites
qui m’occupent et qui me profitent ! Les jours
ont passé et, le temps, inexorable, a fait son
œuvre de sape, d’oubli, d’ignorance. Je
pourrais rester longtemps en déshérence, je
suis seul, loin de toi, intouchable, impalpable.
Mais tandis que mes souvenirs récents
amorcent un manque cruel de jouissance de
toi, ta cruelle absence renforce en moi, l’aura
que je projette de toi. L’aura d’une femme
inaccessible et qui joue à me tenir à distance
quand le désir devient pourtant comme
évidence autant pour l’un que pour l’autre,
histoire de se contrôler. Toi, qui es là, même
quand tu n’y es pas, je veux dire à côté de moi,
tu me rends le cœur vibrant chaque fois que je
te rencontre, me sépare de toi, ne serait-ce que
pour une journée. J’ai imaginé pouvoir
t’oublier en m’éloignant de toi, très loin,
longtemps : c’est le contraire qui s’est produit
et qui, révélé très vite à moi et je suis revenu
vers toi comme un ressort qui se détend après
avoir été de plus en plus tendu. Rien à faire : je
suis l’arc, tu es la flèche, l’amour est la force et
les rencontres sont en carquois : dis-toi bien
que, même quand tu n’es pas là, tu restes bien
présente, pour moi. Tu restes tapie dans le
moindre de mes débats, parfois à l’encontre de
moi-même, quand il m’arrive de t’imaginer,
malgré moi, sans avoir pensé à toi. C’est pour
te rappeler à quel point, et jusqu’où, pour de
vrai, je t’aime, que je t’écris cette lettre qui, je
l’espère, parviendra à te toucher et à te faire
penser à moi et jusqu’à m’appeler. Toucher
partout jusqu’à ce que nos corps nous pâment,
jusqu’à ce que nos âmes nous damnent,
jusqu’au grand frisson d’une nuit qui nous
aura rendu fous.
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Extension
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Ivre fou de sensualités
De nos corps et nos âmes,
Des sensations de nos cœurs,
Des sentiments de nos cerveaux,
Des sentiers de nos chevauchées,
Chevauchées fantastiques, ça va de soi,
Chevauchées oniriques à la prochaine fois.
Le seul fait d’y penser, voire, de le fantasmer,
Suffit à déclencher comme un ersatz du plaisir
Qui m’en rend dépendant comme drogue, à loisir.
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Lassitude est le contraire d’enthousiasme, de bien-être,
Là où tous les oui et les non se transforment en peut-être.
Il faut être romantique et non pragmatique, pour rester las.
Écrire est une compensation de l’absence, et de l’incertitude,
Chaque écrit, adressé à quelqu’un, ou à quelqu’une, finitude
Choisir la forme du poème est toujours particulier, insolite,
Dans un monde où sms, chat, tweet, deviennent la norme.
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Penses-tu que je sois là ou … las
N’importe où, totalement absent
Je te vois, t’imagine par la pensée
Je t’écris, sans jamais rien poster.
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Voilà autant d’états de conscience,
Venant de rencontre connaissance,
Qui émoustille, inspire, un cerveau
Qui ne fait que brouillonner…mots.
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Ma lampe de bureau, d’allure retro
S’allume d’elle-même pensant à toi
Suis las de ton absence, d’évidence,
Ne supporte plus de la voir éteinte.
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Épilogue
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Je sens quand, à toi, j’arrête de penser,
En mon cerveau, comme lampe éteinte
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Dès que je me concentre, à t’imaginer,
Un feu d’artifices l’illumine, en teintes
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Et forte émotion m’envahit, submerge,
Qui n’est ni calculée, simulée, ni feinte.
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Lors il n’y a pas que ma tête qui s’excite
Tout mon corps se prend de soubresauts
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Puis je lis en moi et je me percois en lit,
Et puis ça passe dès que je me l’interdit.
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Passe peut-être mais lasse : pas encore,
Il y a du renouveau en ce corps à corps.
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Puis séparation agit comme l’élastique,
M’éloigne, me rapproche, c’est cyclique.
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Un jour, qui le sait, je cesserai de penser
Me trouverai comme frustré ou délivré !
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Il est fini le temps d’un amour virtualisé :
Il réclame d’être éprouvé, être consommé.
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