416 – Je ne suis las de penser à toi !

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Mais comment se pourrait-il

Que, jamais, je ne me lasse,

De penser,  ni voire rêver,

De faire l’amour avec toi.

.

Me faudrait-il croire que,

Ta vertu peut s’imprimer

Comme encre  indélébile,

Au cœur de mon cerveau !

.

 Lors, ne pas être près de toi

Ne veut pas dire, je suis las,

De toi que tu me crois ou pas,

Rien  ne peut  changer, ma foi.

.

Penses-tu que  je sois las

De vivre ou de penser à toi,

Attiré par des rencontres inédites

Qui m’occupent, ou qui me profitent.

Les jours ont passé, le temps inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli d’ignorance.

.

Je pourrais longtemps rester en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi et impalpable.

Mais, tandis que mes souvenirs amorcent

Le manque de jouissance cruelle de toi.

.

Une réelle absence de  toi, renforce

L’aura que je projette sur toi.

Toi, qui es là, même quand

Tu n’y es pas, à côté de moi,

Tu me rends, le cœur vibrant,

Chaque fois me séparant de toi.

.

J’ai bien imaginé pouvoir t’oublier

Privé  encore de toi, loin, longtemps :

C’est le contraire qui s’est produit, vérifié,

Je reviens vers toi,  où mon  ressort se tend.

.

Car dis-toi bien que quand tu n’es pas là,

Pour moi, tu es présente quand même,

Tapie dans le moindre de mes débats,

À l’encontre parfois de moi-même.

.

Et, ce n’est  que pour le rappeler,

Jusqu’où, et en vrai,  je  t’aime,

Que je t’ai écrit un  tel  poème,

En espérant toucher, partout,

Le corps et tout qui me pâme,

Quand même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson bout de nuit rend fou.

.

.

Extensions

.

Ivre fou de sensualités

De nos corps et nos âmes,

Des sensations de nos cœurs,

Des sentiments de nos cerveaux,

Des  sentiers  de  nos  chevauchées,

Chevauchées fantastiques, ça va de soi,

Chevauchées oniriques à la prochaine fois.

Le seul fait d’y penser, voire, de le fantasmer,

Suffit à déclencher comme  un ersatz  du plaisir

Qui m’en rend  dépendant  comme drogue, à loisir.

.

Lassitude est le contraire d’enthousiasme, de bien-être,

Là où tous les oui et les non se transforment en peut-être.

Il faut être romantique et non pragmatique, pour rester las.

Écrire est une compensation de l’absence, et de l’incertitude,

Chaque écrit, adressé à quelqu’un, ou à quelqu’une, finitude

Choisir la forme du poème est toujours particulier, insolite,

Dans un monde où sms, chat, tweet, deviennent la norme.

.

Penses-tu que je sois là ou … las

N’importe où, totalement absent

Je te vois, t’imagine par la pensée

Je t’écris, sans jamais rien poster.

.

Voilà autant d’états de conscience,

Venant de rencontre connaissance,

Qui émoustille, inspire, un cerveau

Qui ne fait que brouillonner…mots.

.

Ma lampe de bureau, d’allure retro

S’allume d’elle-même pensant à toi

Suis las de ton absence, d’évidence,

Ne supporte plus de la voir éteinte.

.

.

416 – Calligramme

.

Mais comment       *         se pourrait-il

Que, jamais,          P    je ne me lasse,

De penser,             E       voire rêver,

De faire l’amour   N          avec toi.

Me faudrait-il       S     croire que,

Ta vertu peut       E   s’imprimer

Comme encre      S   indélébile,

Au cœur de mon   –     cerveau !

 Lors, ne pas être    T    près de toi

Ne veut pas dire,    U   je suis las,

De toi que tu me crois   *   ou pas,

Rien  ne peut  changer   *    ma foi.

.

Penses-tu que  je sois        J            las

De vivre ou de penser          E        à toi,

Attiré par des rencontres      *     inédites

Qui m’occupent ou qui me     N    profitent.

Les jours ont passé, le temps   E     inexorable

A fait œuvre de sape, d’oubli     *      d’ignorance.

Je pourrais longtemps rester    S    en déshérence

Lors je suis seul, loin de toi     U    et impalpable.

Mais, tandis que mes souve  I    nirs amorcent

Le manque de jouissance  S    cruelle de toi,

Une réelle absence de   *     toi, renforce

L’aura que je pro    P     jette sur toi.

Toi, qui es là,    A   même quand

Tu n’y es pas,  S    à côté de moi,

.

Tu me rends,        le cœur vibrant,

Chaque fois           me séparant de toi.

.

J’ai bien   L    imaginé     P  pouvoir t’oublier

Privé     A     encore de toi,   E   loin, longtemps :

C’est le    S  contraire qui s’est  N   produit, vérifié,

Je reviens  *  vers toi,  où mon     S    ressort se tend.

Car dis-toi  D  bien que quand    E     tu n’es pas là,

Pour moi,   E   tu es présente   R   quand même,

Tapie dans     le moindre de         mes débats,

À l’encontre    parfois de     moi-même.

.

Et, ce n’est  que   À  pour le rappeler,

Jusqu’où, et en    *    vrai,  je  t’aime,

Que je   t’ai écrit  T    un  tel  poème,

En espérant tou    O    cher, partout,

Le corps et tout      I     qui me pâme,

Quand même nos âmes nous damnent

Lors grand frisson bout de nuit rend fou.

.

.

Forme

.

Réduction

.

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416 4

.

Évocation

 .

Une lampe à huile   style rétro 

Mais qui resterait comme éteinte

Et allumée aux grandes occasions

.

Une petite lampe à huile, éteinte

Et, sans couleurs, ne  brille guère

 Par sa présence : chaleur, ardeur

N’existant pas… n’excitant plus !

 .

Symbolique

 .

La lumière est symbole

De la connaissance et lors,

On apprend de jour en jour

À bien mieux se connaître,

Et on évoluera grâce à ces

Informations,  ce savoir.

.

Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en sa

Vie familiale, professionnelle.

Dans sa vie de couple, ces tensions

Nous fatiguent, psychologiquement,

Et elles feront ressortir de la colère

Sinon un sentiment de tristesse.

.

Il faut ses rappeler que l’on

Ne peut pas changer ceux qui

Nous entourent, mais que l’on peut

Changer nos réactions par rapport à eux.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles-de-rêve/lampe

.

Descriptif

 .

416 –  Penses-tu : je  ne suis las de penser à toi 

Alignement central / Titre serpente/ Thème  attrait

Forme triangle / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : feu éteint

.

.

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Fond

.

Évocation

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Que le feu soit au vert, à l’orange ou au rouge

C’est bien le signe qu’il fonctionne à trois états

Mais s’il n’y en a aucun, amour est éteint

Et un tel feu rouge ne sert plus à rien.

Symbolique  

La routine s’installera dans notre vie

À tel point que la flamme intérieure

De l’amour s’éteint… lentement

Voire presque… inexorablement.

Comment ne pas  vous laisser

Entraîner  par tel  tourbillon

Infernal d’un vieux couple ?

.

Comment raviver la flamme

Intérieure qui ne souhaitera

Qu’une  seule chose …  briller,

Revivre, sinon mieux, du moins

Autant qu’avant voir différemment.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Forme est proche du fond en lampe éteinte,

Ne pas penser est ne pas être éclairé du tout

Il peut y avoir variations… comme feu rouge.

Le plus fort désir  de l’amour est  de … durer.

Certains pensent qu’il durera plus dans un lit

Que dans la tête, tout au fond de ses pensées !

.

À chacun de voir comment son amour s’éteint.

Pour ce qui est de l’allumer, y a mille bouquins,

Que l’on peut consulter pour bien se renseigner,

Mais ce que la nature a fait, de notre sensualité,

Notre conscience, la société aura tout chamboulé

Au point de faire, de nous : jeux, folies, infidélités.

.

À force de frotter mon corps puis ma pensée, à toi,

J’aurai fini par retrouver un très fort désir … de toi

Voilà  qui rime  avec lampe allumée  et non éteinte,

Me procurant espoir, énergie, d’une future étreinte.

Être las  serait le contraire  d’être là, en présence,

Quoique l’on pourra cumuler les deux à la fois,

Penser qu’on pense à l’autre est redondant.

.

Visuel

.

.

Tant faire ou t’en faire

.

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