422 – Amour vrai : jamais sans suite !

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Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me  com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite

Qui sait si mon chemin te croisera

Qui sait si, avec toi, il m’emportera.

.

Cela dit  dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié entre nous, demeurera.

Mais lors l’amitié est construite

Affection   demeurera   fortuite,

Le premier  est mieux, selon toi

Le second  meilleur selon moi.

.

Si  un  jour  l’on   s’accordera,

Confiance sincère s’installera,

Contraire, brisée, elle s’en ira,

Nos ébats, ne feront pas débat.

.

Où mène la  non-estime de soi,

Je me vois, je ne m’accepte pas.

Où me mèneront mes propres pas

Le saurai-je  jamais : qui le saura !

.

Mais, où trouver  qui  me prendra,

Tant il n’est pas encore né, celui-là.

Et de me coller sans cesse contre toi,

M’empêchera de m’évader avec toi.

.

De me coller sans cesse à tes pas,

M’empêche  d’aller libre, ici, là,

Va donc voir si je n’y …  suis pas.

Si tu me retrouves : viens à moi !

.

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivra que si l’on ne se fuira,

Je suis ce que tu fuis, tu fuis ce que je suis ?

.

Dois-je te fuir  lors tu me suis,

Ou te suivre quand tu me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce  sera lui, qui partira,

Et lors si l’on le suit,

Lui, qui  viendra.

.

.

Extensions

.

Amour « sans suite » et amour « en fuite »

Ne sont pas équivalents lors «sans suite»

Est un état dit d’indifférence, d’absence

«En fuite», d’évitement,  d’éloignement.

Quand l’un poursuit l’autre, en fuite,

Il y a comme un profond … malaise

Qui finirait par un amour sans suite.

.

Mais l’amour, en fuite, peut aussi bien

Concerner soi-même quand on fuit l’amour

Comme étant trop déstabilisant, ou engageant.

Une relation sans suite, est-elle encore une relation :

Une aventure sans lendemain est-elle encore une aventure.

À vous d’en écrire la suite, sinon à vous, d’en assumer sa fuite.

J’ai cessé te revoir, dit femme ; réussi à fuir ta présence, homme.

 .

Le mot «fuite» évoque «poursuite» mais aussi «sans suite»

Il fait penser à échappée, à errance, à sortie et à tout de suite.

Parfois, l’on voudrait fuir, mais l’amour nous retient prisonnier,

Parfois, l’on fuit sans savoir pourquoi, ou par unique peur de soi :

Il y a  mesure  de sauvegarde, en toute fuite : allez savoir   de quoi ?

 .

Pour beaucoup, quand l’on prend peur,

Le salut est dans la fuite, non le combat

Y a jambes qui tremblent, cœur qui bat,

On craint que ne survienne un malheur !

.

Amoureux assis sur le même bac en parc,

Ou l’ignorant  ou se l’étant pas dit encore,

Se rapprochent  ou s’écartent,  peu à peu,

Pour tester l’autre … pour ne pas le gêner.

.

Par je ne sais quel  hasardeux mouvement,

Leurs mains se croisent, doigts se touchent

Voilà qu’au bout d’un temps,  s’approchant

À même le banc, leurs corps … se couchent.
.

Dès lors comme fil qui se trame sur fuseau,

Ils fileront parfait bonheur au fil du temps,

Jusqu’à se passer, au doigt, nuptial anneau

En se promettant de concevoir des enfants.

.

Une histoire banale d’un amour sans fuite,

Ayant pu, aussi bien, être amour sans suite

Qui, progressivement, avec temps d’amant,

A transformé contact fortuit en permanent.

.

Épilogue   

.

Fuseau, fil,  rouet, pelote,

Tout l’art  de transformer

Matière informe et dense

Et issue d’animaux divers

En une ligne longue et fine

Pour vêtement protecteur.

***

Au fil rencontres,

Filant le parfait amour,

Le temps file avec lui, jours

Compte en année contre, pour,

Et renouvelle  tous nos discours,

Sur événements  que l’on encourt.

Pénélope en est gardienne d’espoir

Tricotant le jour, détricotant le soir

De peur qu’à la fin de son ouvrage

La mort la saisisse, ou la ravage

Elle songe à Ulysse, son mari

À Nona,  Décima,  Morta.

Lors  Nona   construit,

Et lors Décima  suit,

Et lors Morta fuit,

Tout se détruit,

Sauf l’espoir

D’amour.

***

Je suis ce que tu fuis

Et tu fuis ce que je suis !

Je ne deviendrai rien d’autre

Qu’une fausse histoire sans suite

Si je continue à te chercher en fuite

L’espoir de te revoir ne mourra jamais.

.

.

422 – Calligramme

.

Lors, amour… faux,

Toujours sans suite,

Amitiés, construites

Et amours fortuites.

Où trouver celui qui

Me  com-pren-dra :

Vrai,  il n’est pas né,

Encore ……. celui-là.

Je suis ce que tu fuis,

Je fuis lors tu me suis,

Je serais toi, j’éviterais

De fuir  tout  bel amour,

Lors il passe pour de bon.

Amour vrai, jamais en fuite,

Amour faux toujours sans suite

Qui sait si mon chemin te croisera

Qui sait si, avec toi, il m’emportera.

Cela dit   *      dans l’un, ou l’autre cas,

L’amitié         *     entre nous, demeurera.

Mais lors      *      *       l’amitié est construite

Affection        A     *     J         demeurera  fortuite,

Le premier    M        *   *      A         est mieux, selon toi

Le second     O            *          *     M        meilleur selon moi.

Si un jour    U           V        N      *     A           l’on   s’accordera,

Confiance   R          R            ‘            *     I      sincère s’installera,

Contraire           A           E          *        *     S    brisée, elle s’en ira,

 Nos ébats,       I           S        *     *        *     *  ne feront pas débat.

Où mène la            T        *    *      *       *     S    non-estime de soi,

Je me vois, je          *             *      *       *     A   ne m’accepte pas.

Où me mèneront                *      *       *     N   mes propres pas

Le saurai-je jamais,         *      *      *     S        qui le saura.

Mais, où trouver qui       *     *      *     *      me prendra,

Tant il n’est pas encore      *       *     S      né celui-là.

  Et de me coller sans cesse     *      U     contre toi,

M’empêchera de m’évader *     I      avec toi.

De me coller sans cesse à     T    tes pas,

M’empêche d’aller libre   E   ici, là,

 Va donc voir si je n’y   suis pas.

Si tu me retrouves : viens à moi !

L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,

Inverse, on se suivrait que si l’on ne se fuirait.

Je suis ce que tu fuis et tu fuis ce que je suis

Dois-je te fuir lors tu me suis

Ou te suivre quand tu me fuis,

Je serais toi, moi …  j’éviterais

De me suivre et fuir à la fois.

Si l’on fuit devant l’amour,

Ce  sera lui, qui partira,

Et lors si l’on le suit,

Lui, qui  viendra.

.

.

Forme

.

Réduction

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422 4

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Évocation

 

Une boule et pointe à chaque bout

Ou  un pelote de  fil  sur  un  fuseau,

Voire élément de rambarde sculpté

 .

Un fuseau représente le fil du temps

Et qui  se bobine et qui  se débobine :

Ici ce sera celui du fuseau d’amour

Qui fait pareil, et à toute vitesse.

Symbolique 

 .

Petit

Bâton

 De bois

Dé-co-ré

D’encoches

Ou  de sculptures

Beaucoup plus  élaborées,

Quenouille disposera les fibres,

De façon ordonnée, ruban peigné.

Elle pourra être plantée dans  le sol

Pour tisser bien assise,  voire passée

Dans  la ceinture,  tant  cela permet

À une fileuse,   de pouvoir travailler

Debout, voire même en marchant.

Fileuses sont taxées de mœurs

Dépravées, sexuelles.

Tant vrai forme allongée du fuseau

De la quenouille laisse peu de doutes

Sur un tel

Symbole

Évoqué

Filant.

.

Descriptif

.

422 – Amour vrai n’est jamais sans suite 

Alignement central / Titre analogue / Thème  conflit

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : pelote fil / Symbole fond : fil du temps

.

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Fond

.

Évocation

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422 6

.

Le fil du temps, en s’emmêlant sur lui-même,

A  fini, comme toile d’araignée

Représentant un « cœur » avec tout à sa pointe

Une paire de ciseaux coupant.

.

Symbolique 

 .

Le fil est fortement associé au temps : l’expression

Le fil du temps en est une très bonne illustration.

En mythologie romaine, le fil est associé aux Parques.

.

Trois sœurs, Nona, Decima et Morta détiennent un fil

Mystérieux et qui symbolisera le cours de la vie,

Aussi, leur fonction est-elle de dérouler et

De trancher ce fameux fil du destin.

.

Nona fabrique et tient le fil ;

Lors Decima déroule le fil

Le met sur fuseau ;

Morta coupe

Le fil.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le fuseau est un instrument servant

À filer la quenouille avec de la laine.

Il est associé à la destinée humaine.

Et il en sera aussi ainsi de l’amour,

D’épouse d’Ulysse qui tisse le jour

Et détisse la nuit pendant 20 ans

Attendant retour hypothétique,

Et de la Belle au bois dormant

S’y piquant, sautant 100 ans.

.

Au fil de mes jours, au fil de mes amours,

Peut être le titre, refrain, d’une chanson

Et tout comme le fil de ma pensée, ici,

Construit ce texte en suite du thème

Qui s’appuiera sur  ses mots-clés

Pour élaborer trame et motif.

.

Inspiré mythologie romaine : trois sœurs

Dénommées : Nona, Decima et Morta

 Nona serait celle  qui fabrique le fil,

Decima  le déroule, sur un fuseau

Morta se charge de le couper.

.

Visuel

.

.

Marche avant, marche arrière

.

.

Amour

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

L’amour-propre formerait quelque variante éthique

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

.

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

 « Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.

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Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation.  En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

.

L’amour est un concept universel mais multiple

Certains en feront la première valeur de leur vie

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

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