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Poème
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Lors, amour… faux,
Toujours sans suite,
Amitiés, construites
Et amours fortuites.
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Où trouver celui qui
Me com-pren-dra :
Vrai, il n’est pas né,
Encore ……. celui-là.
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Je suis ce que tu fuis,
Je fuis lors tu me suis,
Je serais toi, j’éviterais
De fuir tout bel amour,
Lors il passe pour de bon.
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Amour vrai, jamais en fuite,
Amour faux toujours sans suite,
Qui sait si mon chemin te croisera,
Qui sait, si, avec toi, il continuera !
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Cela dit, dans l’un, ou l’autre cas,
L’amitié entre nous, demeurera
Mais lors l’amitié est construite
Affection demeurera fortuite,
Le premier est mieux selon toi
Le second meilleur selon moi.
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Si un jour l’on s’accordera,
Confiance sincère s’installera,
Contraire, brisée, elle s’en ira,
Nos ébats ne feront pas débat.
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Où mène la non-estime de soi,
Je me vois, je ne m’accepte pas :
Où me mènent mes propres pas :
Le saurai-je jamais : qui le saura !
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Tant, où trouver qui me prendra,
Tant il n’est pas encore né, celui-là,
De me coller, sans cesse, contre toi,
M’empêcherait de m’évader de toi.
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De me coller, sans cesse, à tes pas,
M’empêcherait d’aller libre, ici, là,
Va donc voir si je n’y … suis pas,
Si tu me retrouves : viens à moi !
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L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,
Inverse, on se suivra que si l’on ne se fuira,
Je suis ce que tu fuis, tu fuis ce que je suis ?
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Dois-je te fuir lors tu me suis,
Ou te suivre quand tu me fuis,
Je serais toi, moi … j’éviterais
De me suivre et fuir à la fois.
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Si l’on fuit devant l’amour,
Ce sera lui, qui partira,
Mais lors si on le suit,
C’est lui qui viendra.
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Calligramme
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Lors, amour… faux,
Toujours sans suite,
Amitiés, construites
Et amours fortuites.
Où trouver celui qui
Me com-pren-dra :
Vrai, il n’est pas né,
Encore ……. celui-là.
Je suis ce que tu fuis,
Je fuis lors tu me suis,
Je serais toi, j’éviterais
De fuir tout bel amour,
Lors il passe pour de bon.
Amour vrai, jamais en fuite,
Amour faux toujours sans suite
Qui sait si mon chemin te croisera
Qui sait si, avec toi, il m’emportera.
Cela dit * dans l’un, ou l’autre cas,
L’amitié * entre nous, demeurera.
Mais lors * * l’amitié est construite
Affection A * J demeurera fortuite,
Le premier M * * A est mieux, selon toi
Le second O * * M meilleur selon moi.
Si un jour U V N * A l’on s’accordera,
Confiance R R ‘ * I sincère s’installera,
Contraire A E * * S brisée, elle s’en ira,
Nos ébats, I S * * * * ne feront pas débat.
Où mène la T * * * * S non-estime de soi,
Je me vois, je * * * * A ne m’accepte pas.
Où me mèneront * * * N mes propres pas
Le saurai-je jamais, * * * S qui le saura.
Mais, où trouver qui * * * * me prendra,
Tant il n’est pas encore * * S né celui-là.
Et de me coller sans cesse * U contre toi,
M’empêchera de m’évader * I avec toi.
De me coller sans cesse à T tes pas,
M’empêche d’aller libre E ici, là,
Va donc voir si je n’y suis pas.
Si tu me retrouves : viens à moi !
L’on ne se fuirait que si l’on ne se suivrait,
Inverse, on se suivrait que si l’on ne se fuirait.
Je suis ce que tu fuis et tu fuis ce que je suis
Dois-je te fuir lors tu me suis
Ou te suivre quand tu me fuis,
Je serais toi, moi … j’éviterais
De me suivre et fuir à la fois.
Si l’on fuit devant l’amour,
Ce sera lui, qui partira,
Et lors si l’on le suit,
Lui, qui viendra.
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Forme
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Évocation
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Une boule et pointe à chaque bout
Ou un pelote de fil sur un fuseau,
Voire élément de rambarde sculpté
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Un fuseau représente le fil du temps
Et qui se bobine et qui se débobine :
Ici ce sera celui du fuseau d’amour
Qui fait pareil, et à toute vitesse.
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Symbolique
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Petit
Bâton
De bois
Dé-co-ré
D’encoches
Ou de sculptures
Beaucoup plus élaborées,
Quenouille disposera les fibres,
De façon ordonnée, ruban peigné.
Elle pourra être plantée dans le sol
Pour tisser bien assise, voire passée
Dans la ceinture, tant cela permet
À une fileuse, de pouvoir travailler
Debout, voire même en marchant.
Fileuses sont taxées de mœurs
Dépravées, sexuelles.
Tant vrai forme allongée du fuseau
De la quenouille laisse peu de doutes
Sur un tel
Symbole
Évoqué
Filant.
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Descriptif
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422 – Amour vrai n’est jamais sans suite
Alignement central / Titre analogue / Thème conflit
Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole forme : pelote fil / Symbole fond : fil du temps
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Fond
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Évocation
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Le fil du temps, en s’emmêlant sur lui-même,
A fini, comme toile d’araignée
Représentant un « cœur » avec tout à sa pointe
Une paire de ciseaux coupant.
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Symbolique
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Le fil est fortement associé au temps : l’expression
Le fil du temps en est une très bonne illustration.
En mythologie romaine, le fil est associé aux Parques.
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Trois sœurs, Nona, Decima et Morta détiennent un fil
Mystérieux et qui symbolisera le cours de la vie,
Aussi, leur fonction est-elle de dérouler et
De trancher ce fameux fil du destin.
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Nona fabrique et tient le fil ;
Lors Decima déroule le fil
Le met sur fuseau ;
Morta coupe
Le fil.
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Fond/forme
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Le fuseau est un instrument servant
À filer la quenouille avec de la laine.
Il est associé à la destinée humaine.
Et il en sera aussi ainsi de l’amour,
D’épouse d’Ulysse qui tisse le jour
Et détisse la nuit pendant 20 ans
Attendant retour hypothétique,
Et de la Belle au bois dormant
S’y piquant, sautant 100 ans.
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Au fil de mes jours, au fil de mes amours,
Peut être le titre, refrain, d’une chanson
Et tout comme le fil de ma pensée, ici,
Construit ce texte en suite du thème
Qui s’appuiera sur ses mots-clés
Pour élaborer trame et motif.
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Inspiré mythologie romaine : trois sœurs
Dénommées : Nona, Decima et Morta
Nona serait celle qui fabrique le fil,
Decima le déroule, sur un fuseau
Morta se charge de le couper.
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Visuels scénario
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Ils se sont assis, à deux, sur un banc,
côte à côte, et même tout près,
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leurs mains se croisent, vont jusqu’à
former comme un vrai cœur,
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et leurs doigts se touchent et puis
ils se collent et puis ils s’enlacent.
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La marche avant et la marche arrière
pas de marche arrière en amour vrai !
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Textuel
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Lors amour faux, toujours sans suite :
amitiés sont construites, lors amours
sont fortuites. Où trouver celui qui me
comprendra : il n’est pas né, n’est pas là.
L’on se fuit si tout ne s’en suit ! Je suis
ce que tu fuis, ou je fuis, lors tu me suis.
Je serais toi, j’éviterais de fuir l’amour
lors il passe, pour de vrai. Amour vrai,
jamais en fuite, amour faux, toujours
sans suite ! Qui sait si mon chemin te
croisera ; qui sait si, avec toi, il
m’emportera. Cela dit, dans l’un ou
l’autre cas, l’amitié entre nous
demeurera. Nos amitiés seront
construites tandis que nos amours
demeureront fortuites : le premier serait
le mieux, selon toi, tandis que le second,
le meilleur selon moi. Si un jour, on
s’accordera, la confiance, sincère,
s’installera, et si au contraire, brisée, elle
s’en ira et nos ébats ne feront plus
débats ! Où mène la non-estime de soi :
je me vois et je ne m’accepte pas. Où me
mèneront mes propres pas : le saurai-je
jamais, qui le saura ! Mais où trouver
celui qui me prendra : il ne serait pas né,
encore, celui-là ! De me coller, sans
cesse à toi, m’empêche de m’évader de
toi ! Me coller sans cesse à tes pas,
m’empêche d’aller libre ici ou là. Va
donc voir si je n’y suis pas : si tu me
retrouves, reviens-moi. On se fuit si l’on
ne se suit mais on se suit, si l’on ne se
fuit. Je suis ce que tu fuis et tu fuis ce
que je suis ! Dois-je te fuir lors tu me
suis ou te suivre quand tu me fuis ! Je
serais toi, moi, j’éviterais de me suivre,
et de me fuir … tout à la fois. Si l’on fuit
devant l’amour, c’est lui qui part ; si on
le suit, c’est lui qui vient. Pourquoi
l’amour est-il si compliqué, nom d’un
chien !
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Extension
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Amour « sans suite » et amour « en fuite »
Ne sont pas équivalents lors «sans suite»
Est un état dit d’indifférence, d’absence
«En fuite», d’évitement, d’éloignement.
Quand l’un poursuit l’autre, en fuite,
Il y a comme un profond … malaise
Qui finirait par un amour sans suite.
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Mais l’amour, en fuite, peut aussi bien
Concerner soi-même quand on fuit l’amour
Comme étant trop déstabilisant, ou engageant.
Une relation sans suite, est-elle encore une relation :
Une aventure sans lendemain est-elle encore une aventure.
À vous d’en écrire la suite, sinon à vous, d’en assumer sa fuite.
J’ai cessé te revoir, dit femme ; réussi à fuir ta présence, homme.
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Le mot «fuite» évoque «poursuite» mais aussi «sans suite»
Il fait penser à échappée, à errance, à sortie et à tout de suite.
Parfois, l’on voudrait fuir, mais l’amour nous retient prisonnier,
Parfois, l’on fuit sans savoir pourquoi, ou par unique peur de soi :
Il y a mesure de sauvegarde, en toute fuite : allez savoir de quoi ?
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Pour beaucoup, quand l’on prend peur,
Le salut est dans la fuite, non le combat
Y a jambes qui tremblent, cœur qui bat,
On craint que ne survienne un malheur !
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Amoureux assis sur le même bac en parc,
Ou l’ignorant ou se l’étant pas dit encore,
Se rapprochent ou s’écartent, peu à peu,
Pour tester l’autre … pour ne pas le gêner.
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Par je ne sais quel hasardeux mouvement,
Leurs mains se croisent, doigts se touchent
Voilà qu’au bout d’un temps, s’approchant
À même le banc, leurs corps … se couchent.
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Dès lors comme fil qui se trame sur fuseau,
Ils fileront parfait bonheur au fil du temps,
Jusqu’à se passer, au doigt, nuptial anneau
En se promettant de concevoir des enfants.
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Une histoire banale d’un amour sans fuite,
Ayant pu, aussi bien, être amour sans suite
Qui, progressivement, avec temps d’amant,
A transformé contact fortuit en permanent.
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Épilogue
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Fuseau, fil, rouet, pelote,
Tout l’art de transformer
Matière informe et dense
Et issue d’animaux divers
En une ligne longue et fine
Pour vêtement protecteur.
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***
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Au fil rencontres,
Filant le parfait amour,
Le temps file avec lui, jours
Compte en année contre, pour,
Et renouvelle tous nos discours,
Sur événements que l’on encourt.
Pénélope en est gardienne d’espoir
Tricotant le jour, détricotant le soir
De peur qu’à la fin de son ouvrage
La mort la saisisse, ou la ravage
Elle songe à Ulysse, son mari
À Nona, Décima, Morta.
Lors Nona construit,
Et lors Décima suit,
Et lors Morta fuit,
Tout se détruit,
Sauf l’espoir
D’amour.
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***
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Je suis ce que tu fuis
Et tu fuis ce que je suis !
Je ne deviendrai rien d’autre
Qu’une fausse histoire sans suite
Si je continue à te chercher en fuite
L’espoir de te revoir ne mourra jamais.
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Amour
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Un concept précis ou un fourre-tout
Il se décline en tous cas en bien des choses
À commencer par l’amour maternel, familial
Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal
Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !
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L’amour-propre formerait quelque variante éthique
Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique
Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,
En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !
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Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant
Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.
L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,
On peut admirer un tableau, apprécier une musique.
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« Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard
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La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.
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Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.
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Amour quand tu nous tiens … nous lâche !
Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,
De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert
Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.
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L’amour est un concept universel mais multiple
Certains en feront la première valeur de leur vie
Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent
L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.
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Comment être certain vivre le véritable amour
Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour
Il est comme le bonheur, tellement subjectif
Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.
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