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Poème
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Lui : tu me dis que tu es amer,
Et tu me dis que tu as… souffert,
Et tu me dis que tu as besoin d’air
Demain ne pourra être pire qu’hier,
Que tu ne reviendras plus en arrière,
Et puis, tu me dis que je suis trop fier,
Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.
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Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,
Que se passe-t-il vraiment entre nous.
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Lui : nous n’arrivons plus à nous parler
Et, encore moins, même, à nous écouter.
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Sais-tu, pourtant, que, me clouer le bec,
Serait de m’en parler comme d’un échec.
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Je préfèrerais rester cloitré, en moi-même,
Par peur que je me rende, par trop, extrême.
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Et si on renouait le fil du dialogue … rompu,
Ne me dis pas que pour toujours c’est foutu.
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Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris,
Vrai, j’attendais que tu me parles… en amie.
Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,
Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.
.
Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,
Vrai, je te connais…sans même te parler,
.
Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,
Si ce n’est regards, me faisant languir.
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Faisons un effort puis tendons nos bras
Et je me sauverai en me perdant en toi.
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Moi j’attends de toi ici toute en pleurs
Que tu compatisses à mes malheurs.
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Faire renaitre, à nouveau, sentiments,
Referont peut-être, de nous : amants.
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Un autre homme m’a souillée, trahie,
A perdu ma confiance lors m’a menti.
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En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,
Si on s’isole, lors muet, on se détruira
Pardonne-moi d’avoir touché le fond,
Pour rebondir en toi jusqu’au plafond.
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Calligramme
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Lui : tu me dis que tu es amer,
Et tu me dis que tu as… souffert,
Et tu me dis que tu as besoin d’air
Demain ne pourra être pire qu’hier,
Que tu ne reviendras plus en arrière,
Et puis, tu me dis que je suis trop fier,
Et enfin tu me dis que c’est trop l’enfer.
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DIALOGUE
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Elle : que se passe-t-il donc, de si fou,
Que se passe-t-il vraiment, entre nous.
Lui : nous n’arrivons plus à nous parler
Et, encore moins, même, à nous écouter.
.
Sais-tu, pourtant, que, me clouer le bec,
Serait de m’en parler comme d’un échec.
Je préfèrerais rester cloitré, en moi-même,
Par peur que je me rende, par trop, extrême.
.
Si on renouait le fil du dialogue, rompu,
Ne dis pas que pour toujours c’est foutu.
Vrai, je pensais bien que tu m’avais compris
Vrai, j’attendais que tu me parles…en amie.
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TEINTÉ DE
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Je ne suis pas ton amie, à me traiter en ça,
Voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes pas.
Vrai, je t’ai surpris, en train de m’écouter,
Vrai, je te connais…sans même te parler,
.
Lors moi, j’écoute tes gestes et sourires,
Si ce n’est regards, me faisant languir.
Faisons un effort puis tendons nos bras
Et je me sauverai en me perdant en toi.
.
Moi j’attends de toi ici toute en pleurs
Que tu compatisses à mes malheurs.
Faire renaitre, à nouveau, sentiments,
Referont peut-être, de nous : amants.
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RÉCONCILIATION
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Un autre homme m’a souillée, trahie,
A perdu ma confiance lors m’a menti.
En toi, je la reprendrai si, toi, en moi,
Si on s’isole, lors muet, on se détruira
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Pardonne-moi d’avoir touché le fond,
Pour rebondir en toi jusqu’au plafond
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Forme
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Évocation
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Dialogue avec esprit d’escalier
Et alors il se montera en épingle,
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Chassé-croisé en dialogue qui commence mal
Par reproches, interrogations
Mais qui, au fil d’une discussion qui le positive,
Finit par apaiser toute tension.
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La forme correspond assez bien ici au fond
Dans la mesure où il y a un dialogue qui monte
Mais qui se termine sur un palier comme escalier,
Où les protagonistes tombent d’accord, dans les bras.
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Symbolique .
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Le dialogue, genre littéraire présentant
Des personnages en train de dialoguer,
D’échanger par le biais de la parole.
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Le dialogue polémique met en scène
Des personnages, qui, mis sur un pied
D’égalité, entrent en désaccord sur un point.
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L’absence de conciliation finale place le lecteur
En position d’arbitre qui doit former son opinion
À partir des arguments ou des sentiments proposés.
wikipedia.org/wiki/Dialogue
Descriptif
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421 – Un dialogue tinté de réconciliation
Alignement alterné / Titre intercalé / Thème conflit
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole forme : dialogue / Symbole fond : escalier
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Fond
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Évocation
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Escalier appelé en colimaçon
Et qui vous fer ait tourner la tête :
Difficile de s’y croiser, encore plus
D’y monter à deux et ensemble.
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Symbolique
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Escalier spirale
Attire bien l’attention
Sur développement axial
Et qui pourra être conscience
D’un amour en cours d’ascension
Qui s’appuie, tout entier, sur montée
Autour de laquelle il tourne ses volutes.
Il revêt un aspect négatif dans la descente,
La chute, le retour au réel, monde souterrain :
Résume, le drame verticalité absolue, passionnelle.
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Fond/forme
Le dialogue est nécessaire à toute relation
Et il est indispensable en entente de couple,
Que de conflits, disputes, incompréhensions,
Seraient évités ou résolus en communiquant
C’est simple de l’affirmer, et même évident,
Et plus difficile à pratiquer ,assez souvent.
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Ce qui est certain, c’est que le ton compte
Autant voire sinon plus que le contenu
Si c’est lui qui monte, les arguments
De plus en plus, en fait, tombent.
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Escalier évoque escalade, montée
Mais, aussi, désescalade et descente,
Le tout rime avec un dialogue à deux,
Comme si se croiser en un tel escalier,
Requerrait sorte de respect particulier !
L’escalier n’est pas universel en maisons,
Il y en des quantités qui sont de plain-pied.
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L’escalier nous fait prendre de la hauteur,
Le plain-pied nous fait prendre du recul :
Danger plain-pied est faire du sur place,
Celui de l’escalier : de glisser ou chuter !
Il ne s’agit nullement, ici, d’un dialogue
Qui pourrait aboutir à une séparation
Mais, bien plutôt, de l’ordre d’une
Explication, incompréhension.
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Visuel
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L’on rétablit un pont en se tendant
la main, chacun de son côté,
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l’on regarde, à nouveau et ensemble,
dans la même direction,
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et l’on finira ainsi, par s’embrasser,
afin de tout se pardonner.
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je t’aime … moi non plus ou l’inversion,
incompréhension, dialogue de sourd !
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Textuel
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* Séquence 1
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Lui : Tu me dis que tu es amer, tu me dis que tu as
souffert,
tu me dis que tu as besoin d’air, que demain ne
peut être pire que hier ! Tu ne reviendras plus en
arrière, tu me dis que je suis trop fier, tu me dis
que c’est trop l’enfer.
Elle : que se passe-t-il de si fou, que se passe-t-il
entre nous pour que tu me dises tout cela soudain
et qu’en plus, tu le crois comme étant certain
– Nous n’arrivons plus à nous parler, et encore
moins à nous écouter.
– Te rends-tu compte que me clouer le bec en
m’empêchant de répliquer, c’est m’en parler
d’avance comme d’un échec.
– Je préfère rester cloitré en moi-même, par peur
de me rendre extrême par des pensées qui me
rendent blêmes.
– Et si on renouait le fil de notre dialogue rompu : ne me dis pas que c’est inutile, inopportun, foutu pour toujours.
– Je veux bien, je pense que tu m’as compris,
j’attends que tu me parles, comme une amie.
– Attends, je ne suis pas que ton amie : me traiter
comme ça voudrait dire qu’au lit, tu ne m’aimes
pas, ne m’aime plus !
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* Séquence 2
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– Hier, en vrai, je t’ai surpris en train de m’écouter ;
en vrai, je te connais sans même te parler,
– Lors moi, j’écoute tes gestes et tes sourires, si ce
n’est tes regards et qui me font languir.
– Faisons alors cet effort de tendre vers nous nos
bras et je me sauverai alors en me perdant en toi.
– J’attends de toi, ici, toute en pleurs, que tu
compatisses à mon malheur d’avoir oublié que tu
étais mon meilleur allié.
– Refaire naitre, ici même, de nouveaux sentiments,
refera peut-être, de nous de nouveaux amants.
– Un homme m’a souillée, m’a trahie, a perdu ma
confiance pour m’avoir menti, ce n’était de sa part
que pure jalousie.
– En toi je reprendrai confiance si toi, en moi, car si
l’on s’isole ainsi et si l’on reste muet, sûr que l’on se
détruira.
– Pardonnes-moi, mais j’ai eu envie de toucher le
fond pour mieux rebondir avec toi de joie,
d’amour, jusqu’au plafond.
– Plafond de verre ou plafond mystère : tant que
nous vivrons sur cette terre, nous tenterons de le
franchir tous deux, pour aboutir au firmament
des amoureux.
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Extension
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La réconciliation serait le bon mot
Servant pour initialiser bon nombre
De dialogues et dans bon nombre
De couples en doute, confusion
Tant que, la communication,
Existe, coexiste, persiste,
L’espoir de comprendre,
Voire de se pardonner,
Serait loin d’être nul,
Compris histoire de cul,
Tant un manque de recul
Nous enfonce, nous annule
Jusqu’au point de se séparer.
Le dialogue est un art majeur
Où le partenaire, s’il a peur,
Ne jouera pas sa partition
Au mieux au rabais.
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Tout dialogue serait la source de nombre de conflits,
Autant que de solutions, explications, conciliations
Et si les mots ne suffisent pas … il y aura les gestes
Puis le regard puis le sourire et que sais-je encore.
Le dialogue est rompu, non entretenu, tout s’égare
Réconciliation n’est plus suspendue qu’au… hasard,
En bien des cas, il est déjà bien tard, voire trop tard !
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Le dialogue prendrait diverses formes :
Il y en a un qui commence une phrase,
Et l’autre, en plein milieu, la terminera
Ou une série de questions et réponses
Longue tirade de l’un, oui/non, d’autre
Ou encore entrecoupé de long silences.
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Dialogue pourra commencer fort excité
Puis se finir progressivement plus calme
Ou le contraire, ou par séquences, idem,
Être accompagné de gestes et mimiques,
Expressives en accord ou non aux paroles.
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Dialogue de sourd s’établit quand les deux
Crient si fort au point qu’ils ne s’entendent
Que l’un n’écoute plus l’autre, restera muet,
Ou qu’il répète toujours les mêmes choses.
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Vrai dialogue, s’il en est un, est respectueux
De l’autre : questions, réponses, explications,
Sans préjugé d’avance : bonnes ou mauvaises.
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En ce cas, d’amoureux, le pardon peut être utile
De n’avoir pas eu toute l’information nécessaire,
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Ou, au plan affectif, pardonner l’action de l’autre.
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Épilogue
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Une réconciliation entre époux,
Entre frères ennemis, entre amis,
Entre hommes ou partis politiques
Reste toujours possible, entre nous
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Plus difficile entre deux pays fous :
Cas d’hégémonie à ne pas négocier,
Les morts, victimes de chaque coté
Se retournent en tombes, dessous.
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Dans un couple, la réconciliation,
Le plus souvent, passe par un tiers
Capable de mettre à plat la raison,
Faire retrouver le terrain commun
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Et pourquoi déjà, on s’est disputé,
Et puis d’abord qui a commencé :
Qui est prêt à faire le premier pas,
Pour qu’on avance, ne reste pas là.
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Réconciliation est affaire de couple,
Personne pour juger, s’y substituer,
Et si l’on porte l’affaire au tribunal,
Il est à craindre que ça finisse mal !
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