808 – Des jours où tout va bien, mal

Visuels et textuels >>

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Calligramme

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Ça va mal où bien ça va bien.

Question objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

DES JOURS

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est  parfois  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

OÙ TOUT VA BIEN

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

OÙ TOUT VA MAL 

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez pied

Vous ne savez plus ou vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Sauf cas : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

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Textuel  

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Ça va mal où ça va bien : question objective ou

subjective ! Un peu les deux : malheureux et

heureux ! J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

la chance n’y était pas ou a mal tourné, je me

retrouve désemparé, presque nu : dois-je dire

qu’hier, j’ai pensé à me suicider ! Les choses

vont rarement jusque-là, juste un passage à

vide, un coup de blues et on remonte la pente,

on en rit, on s’en moque. C’est la question :

« ça va », qui le provoque. Il nous faudrait rire

au moins une fois par jour sinon du monde, de

notre situation, de nous ! Autrement, la

pression du stress nous rendra fou et, de

debout, l’on se retrouvera à genoux.  Il y a des

jours, sans trop savoir pourquoi, où, tout va

bien ou tout va mal, tout s’enchaine et se

débloque ou, tout se déchaine, se bloque.

Faudrait-il, ces jours-là, consulter son

horoscope ! Ça dépend de vous, de votre

humeur, mais aussi de votre entourage, de la

disponibilité des gens au téléphone, de

l’extérieur. Quand tout va bien, vous avez

confiance en vous, osez affronter la réalité, les

problèmes, pour les résoudre, les projets en

cours, pour les faire avancer, les conflits, pour

les solutionner. Vous êtes sur un nuage,

content de vivre, de vos activités. Vos relations

vont bien et le dialogue est de mise. Quand

c’est galère,  tout va mal, vous perdez pied,

vous ne savez plus où vous habitez, comment

s’y prendre pour vous en sortir. Vous différez

tout, vous comptez sur la chance et non plus

sur vous. Si celle-ci ne vient pas, tout

s’accumule et vous déprimez. Pour éviter de

sombrer, vous prenez un médicament qui vous

remet sur votre petit nuage antérieur mais

sans rien résoudre en réalité.  « Comment ça

va, aujourd’hui, ça va bien ? Protocole social

n’appelant pas de réponse catastrophée, sauf

deuil, maladie, accident, perte d’emploi. Si

vous répondez « J’ai des misères, soucis,

douleurs, problèmes, angoisses », l’on vous

écoutera un instant avant de déclarer « ça ira

mieux demain, reposez-vous, parlez-en à

votre médecin, votre psychologue ou votre

chien !« 

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Poème

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Ça va mal où bien ça va bien.

Question  objective, subjective,

Probablement, un peu  les deux,

Lors malheureux bien qu’heureux.

J’ai fait ce que j’ai pu, ce que j’ai dû,

La chance n’y était pas…a mal tourné,

Je me retrouve  désemparé, presque nu.

Dois-je dire, qu’hier ai pensé me suicider.

 .

Les choses ne vont que rarement jusque-là,

Juste un passage à vide ou un coup de blues.

On remonte la pente, on en, rit ou s’en moque,

C’est,  parfois,  la  question  ça va, qui provoque.

Il nous faudrait rire au moins une fois par jour,

Sinon du monde, de notre situation, de nous,

Autrement pression stress nous rendra fou,

De debout, l’on se retrouvera à genoux.

 .

Il y a des jours, sans savoir pourquoi

Où tout va bien ou bien tout va mal,

Tout s’enchaine et tout se débloque,

Ou tout se déchaine et tout se bloque,

Faudrait-il lors consulter son horoscope !

 .

Ça ne dépend toujours de vous, votre humeur,

Mais de votre entourage, disponibilité des gens,

Tant  au téléphone, par messagerie, à l’extérieur.

Quand  ça va bien, vous avez confiance  en vous,

Vous osez affronter la réalité de vos problèmes

Pour les résoudre et avancer projets en cours

En traitant les conflits pour les solutionner.

Vous êtes  sur un nuage, content de vivre

C’est le mieux  que l’on puisse espérer,

Quand toutes vos relations vont bien

Et le dialogue est de mise partout.

 .

Mais, c’est, parfois, trop galère :

Lors ça va mal, vous perdez  pied

Vous ne savez  plus  où  vous habitez,

Comment vous y prendre pour en sortir !

Vous comptez sur la chance…plus que vous :

Celle-ci ne vient, tout s’accumule, vous déprimez.

Pour éviter de sombrer, vous prenez médicament

Qui vous remet sur votre petit nuage antérieur

Mais sans rien résoudre dans la réalité :

C’est juste bombe à retardement.

 .

« Comment ça va aujourd’hui, ça va bien ? »

Ce n’est  rien d’autre, qu’un  protocole  social,

N’appelant pas de réponse surtout catastrophée

Tel mal : deuil, maladie, accident, perte d’emploi.

« Misères,  soucis,  douleurs,  problèmes,  angoisses » 

L’autre vous écoute un instant, avant passer chemin.

« Ça ira  mieux  demain,  croyez-moi,  et, reposez-vous,

Parlez-en  à votre médecin, ou psychologue, ou chien. »    

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Extension

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Un chien va bien quand

Son maitre va bien et inversement.

Beaucoup de problèmes sont relationnels.

En qui avoir confiance, à qui se fier de nos jours !

L’âge venant, ça s’empire et l’on croit être le seul

Dans son cas, or il en existe  centaines, milliers.

Comment savoir si quelqu’un va bien ou mal ?

Quand certains se plaignent d’un bobo,

Autres se taisent, comme déprimés,

Ils ne montreront rien de leur état

Humeur égale, aimable avec tous.

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Le noir du mal-être, du sombre,

Et le jaune, du bien-être, du clair.

Il est vrai, qu’ici, ce «tout va bien»

Est d’ordre  ironique, métaphysique,

D’ordre matériel et autant psychique.

À croire qu’il n’y a rien entre les deux :

Qu’on est soit malheureux, soit heureux,

Alors que tout est relatif, mixte, commun,

Et l’échelle du bonheur varie selon chacun.

 .

Peut-on comptabiliser les jours

Où tout va bien, où tout va mal !

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Quel pourcentage est supportable

Lequel devient plus qu’intolérable !

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Le verre à moitié vide, à moitié plein,

C’est bon pour pessimiste, optimiste !

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Si l’on peut aller  de Charybde en Silla,

Comme en voyage, d’Ulysse, d’Homère,

N’y a-t-il pas des signaux qu’on oblitère

Et d’autres, plus anodins, qu’on exagère.

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La fin du Monde  n’est pas pour demain,

Fin du mien si je meurs d’angoisse, faim.

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Enfin question quand même chaque jour

Comment tu vas ? Réponse : je vais bien !

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C’est les autres, le Monde, qui ne vont pas

Ils en profitent pour bien salir mon bain !

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Forme

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Évocation

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Un  rasoir  électrique   sur piles,

Une colonne en trois morceaux :

Une salière, ou une poivrière ?

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 .

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

.

Les deux formes de  la salière et de la poivrière,

Sont proches du fond, sans le couvrir totalement

On pourrait prendre d’autres symboles bien/mal.

 .

Symbolique   

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans  le  poivre  qu’on  y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules dans notre organisme.

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Descriptif

 .

808 – Des jours où tout va bien, tout va mal 

Alignement central / Titre par mots / Thème  calendrier

Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme

Symbole forme : salière / Symbole fond : épices

 .

.

Fond

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Évocation 

.

.

Une salière si tout va bien,

Une poivrière, si tout va mal,

Mais l’on pourrait être en état

Intermédiaire : poivre et sel !

Symbolique 

 .

Le poivre et le sel sont encore considérés

De tous, parmi les épices les plus communes.

Pour célébrer deux indispensables en cuisine,

Le Roi des épices pour le poivre et l’Or blanc.

.

Selon une devise chère à Alphonse Allais :

« Le sel de l’existence est essentiellement

Dans le poivre qu’on y met. »

.

La sphère du Poivre représente

Des forces magiques et brûlantes

Et  le sel est indispensable à la vie,

Tant il maintient l’eau à l’intérieur

Des cellules de notre organisme.

 .

Fond/forme 

 .

Il est normal d’hésiter entre salière et poivrière

Tant les formes se ressemblent, hormis le fond :

Blanc pour le sel ; gris ou noir, pour le poivre

Dans tous les cas, la rime, là, sera très libre

Quant à faire le lien avec le bien et le mal

Ce n’est ni la forme ni le fond qui décide,

Seulement vos humeurs, événements.

.

C’est tout de même curieux qu’on présente  les deux

Ensemble à table comme des jumeaux inséparables

Cela dit, l’on consomme plus de sel que de poivre,

Tant le poivre, on peut s’en passer ; le sel, non !

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Le sel serait le maître et le poivre, son chien

Mais le chien ne supporte pas le poivre

Comment fait-on pour les accorder !

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Visuel 

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808 1

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Un mannequin anodin devient

le porte-parole d’un message

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808 2

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qui peut être danger nucléaire,

contradictoire, plus alarmiste,

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808 3

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ou éclipse, carrément catastrophique,

préfigurant fin du Monde.

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en se cachant derrière un faux visage,

prophète auto-proclamé.

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Épilogue

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Si on a mangé avec bonnes épices

Un plat savamment cuisiné : délice,

Tout va bien, que digestion est bonne,

On en voudra pas au cuisinier, personne.

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Si on a mangé avec mauvaises épices

Un plat des plus mal cuisinés : supplice,

Tout va mal  et  la digestion  se passe mal,

On en voudra au cuisinier, au monde entier.

.

Pas assez de sel, insipide, mais trop, écœurant,

La cuisine, comme l’humeur reste affaire de goût,

Le repas servira avant tout, à bien se restaurer,

Mais sera aussi un plaisir pour compenser.

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Les jours où tout va bien : satisfaisants

Ciel reste au beau fixe, bon sentiment,

Les jours où tout va mal, angoissant

Le ciel est bas et lourd, déplaisant.

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Toi, comment tu vas : ça va bien

On passe à l’événement prochain !

Et toi, comment tu vas : ça va mal

Un silence et la question, pourquoi.

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Ainsi va le vie et ainsi vont les choses

La vie ne serait pas, tous les jours, rose,

Elle passe du blanc au gris pour finir noire

La seule touche de couleur est garder l’espoir.

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Visuels et textuels >>


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