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Calligramme
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Devant une Cour de Justice : la vérité est nue ………………..……………… L
La vérité est crue et se dispense de sentiments, ……………………………… A
Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant ……………………..…….… *
Des faits, qui vous sont reprochés et entendus ………………..……………..*
Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves ……………………….…… V
Du contraire lors je parle d’un alibi, construit, …………………………… É
Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti ……….…..…….……… R
Et votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni ………………………… I
T
Même innocent, et même portant le chapeau, ……………………… É
Ce serait à vous de prouver son impossibilité, ………..….………. *
Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier, ……………..…….. *
Le minimum de peine, au bénéfice du doute ……..……….….. T
Si vous êtes, vraiment, coupable, innocenté : …..………….… O
La vérité, un beau jour, peut se remanifester, ………..….… U
Un détail, une trace, que vous auriez oubliée, ………….… T
L’enfer sait attendre ceux qui l’auront floué. ……….… E
*
La vérité, comme chacun sait, reste partielle, ….…… *
Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigée …..… C
Depuis toujours, fonction manque constatée ! ………R
Un jugement comme chacun, sait reste partial …….U
Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel, ……E
En cours : correctionnelles, assises, martiales ! …… *
Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité, ….. *
Mais un bon arrangement d’une part de réalité, …. L
A
Celle qui nous emporte qui importe en premier …… *
Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité. …..… *
Lors on connait vérité, inutile de la rechercher …..… V
La preuve accablante n’empêchera pas le procès ……….. É
Intention est mise en balance avec information …..….… R
Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué : …..……. I
L’on m’a mal éduqué ou l’on m’a bien manipulé, …………. T
Ma part de responsabilité vaut celle de la société ! ………… É
*
Au final le jugement sur présomption de culpabilité ….….. *
Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé : …..… T
Prononcé, en leur âme et conscience, et non, vérité ! …….. O
Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique …..…… U
Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle ……….. T
Autant de vérités qui s’affrontent … et se confronte ………….. E
Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique. …….… *
Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique. …….. *
N
Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel, …..…… U
Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative. ……… E
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Textuel
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Devant une cour de justice, la vérité est nue, la
vérité est crue, se dispense de sentiments, elle
applique un barème en interprétant les faits
qui vous sont reprochés, bien entendus. Libre
à vous de mentir, lors il n’y a pas de preuves
du contraire : je parle d’un alibi construit
jusqu’à ce qu’un autre témoin apporte un
démenti et votre pieux, sérieux mensonge,
sera terni. Même innocent, même portant le
chapeau, c’est à vous de prouver son
impossibilité sinon il ne vous restera plus qu’à
négocier un minimum de peine en profitant
du bénéfice du doute. Si vous êtes vraiment
coupable, innocenté, la vérité, un beau jour,
peut se manifester par un détail, une trace,
que vous auriez oublié : l’enfer sait attendre
ceux qui l’ont floué ! Comme chacun sait, la
vérité, est partielle, elle ne peut être rien
d’autre « qu’une erreur sans cesse corrigée »
et ce depuis toujours, fonction d’un manque
constaté ou d’un autre jugement, point de vue,
comme chacun sait. La vérité reste partielle et
parfois partiale, ce qui nous la rend souvent
injuste, ou cruelle, en cours correctionnelles,
assises, martiales ! Tout mensonge n’est pas
contre-vérité mais arrangement avec une part
de réalité : celle qui nous emporte, nous
importe en premier, l’on veut faire
passer comme vérité, par autorité. Lorsqu’on
connait toute la vérité, il devient inutile de la
chercher mais des preuves accablantes
n’empêchent pas un procès car l’intention du
fait rapporté est souvent mise en balance avec
les informations qui le concerne. Tant vrai que
je serais coupable, je peux me dédouaner sur
la société : « Je ne l’ai pas tué : on m’a mal
éduqué, on m’a manipulé, ma part de
responsabilité égale celle de la société» Un
peu juste comme argument, face au libre-
arbitre ! Au final, un jugement sur
présomption de culpabilité, émis par des jurés
d’assise, ne serait pas assez informé, ne serait
prononcé qu’en « leur âme et conscience »
autant que fondé sur une stricte et
incontournable vérité, encore que… Des
vérités médiatiques, politiques, sociales,
scientifiques, confessionnelles, ethniques,
culturelles, constitueraient autant de vérités
qui s’affrontent et se confrontent sans cesse et
ce, depuis la nuit des temps ! Bien et mal
n’ayant pas de frontière étanche et unique, le
coupable, bien qu’innocenté à la fin d’un
procès, gardera toujours en lui, la honte
publique d’avoir été soupçonné.
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Poème
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Devant une Cour de Justice : la vérité est nue,
La vérité est crue et se dispense de sentiments,
Elle n’applique, qu’un barème, en interprétant
Des faits, qui vous sont reprochés et entendus
Libre à vous de mentir s’il n’y a pas de preuves
Du contraire lors je parle d’un alibi, construit,
Jusqu’à ce qu’autre témoin apportera démenti
Et votre pieu, sérieux, mensonge, serait terni.
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Même innocent et même portant le chapeau,
Ce serait à vous de prouver son impossibilité,
Sinon il ne vous resterait plus qu’à négocier,
Le minimum de peine, au bénéfice du doute
Si vous êtes vraiment coupable et innocenté,
La vérité, un beau jour, peut se remanifester,
Un détail, une trace que vous auriez oubliée,
L’enfer sait attendre ceux qui l’auront floué.
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La vérité, comme chacun sait, reste partielle,
Elle ne peut être qu’erreur sans cesse corrigée
Depuis toujours, fonction, manque constatée !
Un jugement comme chacun, sait reste partial
Ce qui nous le rendra, parfois injuste, ou cruel,
En cours : correctionnelles, assises, martiales !
Mensonge n’est pas, pour autant, contre-vérité,
Mais un bon arrangement d’une part de réalité.
.
Celle qui nous emporte qui importe en premier
Qu’on veut faire passer : en vérité, par autorité.
Lors on connait vérité, inutile de la rechercher
La preuve accablante n’empêchera pas le procès
Intention est mise en balance avec information
Si vrai que je serais coupable : je ne l’ai pas tué :
L’on m’a mal éduqué ou l’on m’a bien manipulé,
Ma part de responsabilité vaut celle de la société.
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Au final, jugement sur présomption de culpabilité,
Émis par juré d’assises, ne serait pas assez informé,
Prononcé, en leur âme et conscience, et non vérité.
Vérité, médiatique, politique, sociale … scientifique,
Sans parler confessionnelle ethnique voire culturelle
Autant de vérités qui s’affrontent … et se confrontent
Bien et mal n’ayant pas de frontière, étanche, unique.
Le coupable innocenté, garde en lui la honte publique.
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Toute vérité, perçue absolue, un jour, devient pluriel,
Dès qu’on la creuse, un tant soit peu, devient relative.
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Extension
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x
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«Cachez ce sein que je ne saurais voir», «Le roi est nu»
Deux citations d’auteurs célèbres
Qui résument pour un, l’hypocrisie, autre, l’aveuglement.
On les trouve application de justice
C’est pas moi qui suis coupable : c’est la société incapable
Elle m’a rendu fou, irresponsable
La vérité nue, on la rhabille de bonne moralité, d’éthique
On la foule au pied, détournée.
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La vérité sort de la bouche des enfants
Dit-on, parfois, en matière témoignage
Mais le contraire aussi, manipulations,
On s’en approche sans jamais toucher.
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La vérité restera un chemin, à explorer,
Disent les enquêteurs, détectives privés
On ne peut la déshabiller complétement
Il reste toujours comme un voile à lever.
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Mais parfois elle s’imposera d’elle-même
Comme en fameux jugement de Salomon
On en peut pas couper la vérité en… deux
Comme bébé que deux mères réclament !
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Pour certains, la vérité restera prédictible,
Si l’on consulte devin, oracle, ou prophète :
Rien n’empêche qu’elle soit autoproclamée,
En changeant condition de son opportunité.
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Nombre de paroles d’Évangile, commencent
Par «en vérité, je vous le dis» contrairement
À ce que vous croyez, cela va se passer, ainsi,
Et le miracle advient, et on le voit, en réalité !
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Énorme masque sculpté en marbre bien connu
La Bocca della Verita fonctionnera aussi, ainsi,
Dont la légende raconte qu’elle mordait la main
De toute personne qui ne disait pas la … vérité !
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Rassurez-vous, je n’ai pas ici, cette prétention
Mon propos n’est pas d’établir, affirmer vérité,
Seulement le la laisser entrevoir et voir dériver,
Vers monde, univers qui est proprement mien !
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Forme
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Évocation
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Un pas puis un autre, un troisième
Un quatrième, puis un cinquième :
Vérité serait sur un chemin d’une
Bouche : de la Bocca della Verità.
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Vérités seraient en blocs de pierre
Sur chemin sur terrain de l’herbe,
Mais cette comparaison s’arrête là,
En tous cas si elle est, toujours, nue !
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Forme est proche du fond, du moins pour chemin,
Moins pour la bouche dont on ne sait ce qu’elle dira
Au final, le chemin est courbe, la bouche est ronde.
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Symbolique
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Pour le Larousse le mot chemin
Renverrait à plusieurs notions :
Outre la voie établie pour mener
D’un lieu à l’autre, le chemin est
Aussi la piste que l’on trace,
La direction que l’on prend,
La distance à parcourir autant
Que voie suivie pour atteindre but,
Ou la progression d’un état à l’autre
Ensemble étapes menant au résultat.
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Lors le chemin évoquerait donc pour
L’homme une traversée des ténèbres,
De l’ignorance et de ses doutes pour
Aller vers lumière de connaissance.
ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin-
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Descriptif
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817 – La vérité toute crue, la vérité toute nue
Alignement central / Titre externe/ Thème vérité
Forme oblique/ Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole forme : chemin/ Symbole fond : bouche
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Fond
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Évocation
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Vérité serait sur un chemin d’une
Bouche de la Bocca della Verità
Mais ne sachant ce qu’elle profère
L’on peut comprendre de travers
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Symbolique
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La Bocca della Verità,
C’est-à-dire Bouche de la Vérité,
Est une ancienne sculpture bas-relief
Sur marbre, assimilée à un masque,
Muré dans la paroi du pronaos
De l’église Santa Maria
De Rome en 1632.
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Elle est devenue célèbre
En vertu de cette légende
Selon laquelle cette dernière
Aurait tranché … la main
De ceux qui ne disaient
Pas toute la vérité.
Source : Wikipédia
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Fond/forme
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On parlera, ici, de jugement issu de justice
Et non de vérité de Monsieur de La Palice
La vérité en justice est du ressort d’un tiers
Et dès lors elle ne vous appartiendra plus !
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Le problème n’est pas : coupable, innocent,
Mais bien plutôt, d’être reconnu comme tel.
On peut être condamné, et, être … innocent,
Les aveux sont pour partie dans la décision,
Ou manipulés sous contrainte : culpabilité !
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Toute vérité, si elle existe, se doit d’être droite
Et continue avec un début et une fin marquée.
Or ici elle est courbe et discontinue, pointillée,
Elle serait donc, pour partie vraie, et erronée.
Face à face, avec elle, ne se fait que pas à pas
Entre blocs chemin, y a doute, incertitude :
Crue, nue, oui peut-être, mais partiellement.
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Visuel
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Toute vérité, toute crue, serait-elle
suivie d’un point d’interrogation,
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tandis que toute vérité toute nue
sortirait du puits d’un menteur,
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lors pour la justice « La vérité,
toute la vérité, rien que la vérité » :
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une vérité remplie, ici, d’ambiguïté
qu’administration renâcle à traiter
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Épilogue
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On dit que la nudité la plus totale
Constitue ultime épreuve de vérité,
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Ou on préfère détecteur de mensonge
Basée sur émotion plus qu’énonciation
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Les termes «crue et nue» font référence
À la dure réalité et n’avoir rien à cacher.
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Il y a, le plus souvent, deux vérités de soi :
Une publique qu’on étale ; privée, protège.
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Vérité, concept, appartient à tout le monde
Lors vérité personnelle n’appartien qu’à soi.
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Combien de secrets sont révélés post mortem
Sur lesquels la justice ne pourra plus trancher
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Les mots chemin, la trace, le but, l’intention,
Sortent de bouche de vérité, puits mensonge.
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