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Calligramme
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La religion ne nous porte pas à douter :
Elle se dit détenir la vérité : une vérité
Qui serait, à la fois, cachée, et révélée
Mais qui pourrait être interprétée.
Et, c’est là que le doute s’instaure :
Qui interprète et sur la foi de quoi
Ce qui était vrai, un temps, l’est,
Pour toujours : fonction vérité !
LE DOUTE
Liberté croire au bonheur ici-bas
Et non reporté au monde ailleurs
Tant l’un n’empêche pas l’autre :
Au paradis il n’y a pas de corps.
Aussi, cessons d’aller comparer,
Choses qui sont incomparables.
EST RÉVÉLATEUR
Lors le doute n’est plus valable,
Son sort, à religion, est délégué
Et si nous avons des certitudes,
Sur l’au-delà, et, notre finitude,
Pour faire taire les inquiétudes,
Notre foi ne sera que servitude.
DU VRAI
Oui mais, ce n’est toujours le cas,
Le doute persiste sur notre au-delà,
Personne n’étant revenu nous dire :
« Voilà ce qu’il y aura à découvrir !».
Notre mort lors de notre dernier soupir,
Notre foi, seule l’empêche de l’anéantir.
Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer
Autres formes de vies, autres ailleurs,
Puis sur cette bonne fortune, parier,
En misant qu’une âme ne meure !
BONHEUR
Et si, de la mort, l’on a tant peur,
C’est que la vie est un bonheur,
Et que, quel que soit l’heure,
Elle aura pour nous valeur.
Le doute reste révélateur
Sur existence créateur
Qui serait salvateur
En dernière heure
Par foi, ancrée,
Mains liées,
Libérées
Aimer
Mé
V
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Textuel
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La religion ne nous porte pas à douter, elle
détient la vérité, à la fois cachée et révélée
mais qui peut être interprétée. C’est là qu’un
doute s’instaure : qui interprète et sur la foi de
quoi ! Ce qui était vrai, un temps, l’est-il pour
toujours, en fonction de nouvelles vérités !
Liberté de croire au bonheur ici-bas et non
reporté en monde ailleurs tant l’un n’empêche
pas l’autre : au paradis, il n’y a pas de corps.
Cessons de comparer choses incomparables
lors le doute n’est pas valable et notre sort, à
religion, est délégué. Si nous avions quelques
certitudes sur l’au-delà de notre finitude, pour
faire taire nos inquiétudes, notre foi serait une
servitude. Mais voilà, ce n’est pas le cas : le
doute persiste sur notre au-delà ! Personne
n’est revenu nous dire : « Voilà ce qu’il y aura
à découvrir ». Notre mort, lors de notre
dernier soupir, c’est notre seule foi qui nous
l’empêche de l’anéantir, tant l’espérance
l’emporte sur toute chose, y compris l’Au-delà
du Néant. Qu’il y ait autre chose, on peut
l’imaginer, autres formes de vies, autres
ailleurs, et sur cette bonne fortune, parier, en
misant qu’aucune âme ne meure. Mais si de la
mort, on en a tant peur, c’est que la vie est un
bonheur, que, quel que soit l’heure, elle est,
selon nous, l’ultime valeur. Or dieu sait que la
vie est décriée par les pessimistes, nihilistes et
les doloristes alors qu’elle est magnifié par les
optimistes, les monothéistes, les salutistes.
Le doute est révélateur existence ou non d’un
créateur, le salvateur en dernière heure de
tous mais surtout de la nôtre et des nôtres,
en particulier.
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Poème
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La religion ne nous porte pas à douter :
Elle se dit détenir la vérité : une vérité
Qui serait, à la fois, cachée, et révélée,
Qui pourrait, parfois être interprétée.
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Et, c’est là que le doute s’instaure :
Qui interprète et sur la foi de quoi :
Ce qui était vrai, un temps, l’est-il,
Pour toujours, fonction de vérité !
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Liberté croire au bonheur ici-bas
Et non reporté au monde ailleurs
Mais, l’un n’empêche pas l’autre.
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Au paradis il n’y a pas de corps.
Aussi, cessons d’aller comparer,
Choses qui sont incomparables.
.
Lors un doute n’est plus valable,
Son sort, à religion, sera délégué
Et si nous n’avons que certitude
Pour faire taire nos inquiétudes
Sur l’au-delà, sur notre finitude,
Notre foi deviendra… servitude !
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Oui mais, ce n’est toujours le cas,
Le doute persiste sur notre au-delà,
Personne n’étant revenu nous dire :
«Voilà ce qu’il y aura à découvrir.»
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Notre mort lors de notre dernier soupir,
Notre foi, seule, l’empêche de l’anéantir.
.
Qu’il y ait une autre on peut l’imaginer
Autres formes de vies, autres ailleurs,
Lors, sur cette bonne fortune, parier,
En misant que notre âme ne meure.
.
Et si, de la mort, l’on a tant peur,
C’est que la vie est un bonheur,
Et que, quel que soit l’heure,
Elle aura pour nous valeur.
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Le doute reste révélateur
Sur existence créateur
Qui serait salvateur
En dernière heure
Par foi, ancrée,
Au salut lié,
Et libéré.
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Extension
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Une foi ancrée avec des mains liées, jusqu’à s’en libérer d’aimer :
«Avant mourir, veut réaliser mon vœu le plus cher au monde.»
Phrase définissant minimum-maximum de son projet de vie.
Le bonheur est comme vie et mort, une espérance qui sera
Ou non, comblée, dont une grande partie ne dépendra
Que de nous, de notre destinée de joies, tristesses.
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Le doute serait lié aux alternative qui nous sont
Offertes, dont certaines tiennent de l’équilibre,
De la sagesse, milieu, du bon sens, tandis que
D’autres, du déséquilibre, voire de la détresse,
De l’extrême non-sens ! Le doute sera révélateur
D’un bonheur que l’on a choisi, que l’on a construit,
Que l’on assume individuel, en famille, et collectivement,
Fondateur de notre personnalité mais il ne faut pas s’y noyer !
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On doute de parvenir un jour au bonheur, tel qu’on l’entend,
On doute autant d’y demeurer, longtemps, quand on le sent
Et pourtant, sans le doute, on ne peut y accéder, vraiment,
Vrai que si je ne doute pas du paradis, ça simplifie la vie
Mais tout n’est pas résolu car y aurai-je, moi, accès !
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On ne peut pas douter de la réalité,
Que de l’interprétation qu’on en fait :
Réalité nous échappe en son ensemble
Et nous n’en percevons que des parties.
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Le doute n’est pas l’apanage philosophie,
Voulant apprendre à penser par soi-même
Et cite, sans cesse, des références d’auteurs,
Qui se contredisent : alors, chercher l’erreur !
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Poètes, religieux, disent que ce n’est pas le but
Qui compte mais le chemin que l’on prend, suit,
Et en serait-il ainsi de toutes quêtes du bonheur :
Faisant fi du doute, se contente d’exister, heureux.
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Mais, pour autant, philosophes, littéraires, religieux,
Ne s’opposent aux scientifiques ni aux pragmatiques,
Chacun détient part vérité et l’homme fait la synthèse,
Nous sommes faits d’un mixte de croyances et preuves
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Preuve pour laquelle le doute est, et demeure, épreuve,
Non pas épreuve de vérité mais de justesse, ou fausseté,
Matinée limite actuelles méthodes, outils connaissances,
Doute ne conduit pas au bonheur mais ne l’empêche pas.
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Forme
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Évocation
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Une ancienne pointe de lance.
Un gros point d’interrogation ?
Ou un gros point d’exclamation !
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Une pointe de pierre très angulaire
Et avec, pour seule couleur, du gris
Comme pour une humeur uniforme
Et stable sur le dur et la certitude.
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Le bonheur serait comme une pointe à atteindre
Mais qui serait rongé par un doute sans couleurs
Voilà qui rapproche, même rejoint forme et fond.
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Symbolique
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Toute
Extrémité
Allongée, aiguë,
Fine d’objet servant
À piquer ou enfoncer, etc.
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Telle pointe d’une aiguille.
Objet, partie d’objet en forme
D’aiguille, de lame ou de pique
Telle une pointe de fer ou pierre.
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Extrémité fine, étroite de quelque
Chose qui va en s’amenuisant :
Telle que la pointe d’un clocher.
Une partie extrême et qui s’avance
Jardin où la pointe touche la rivière.
larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe
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Descriptif
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814 – Le doute est révélateur du vrai bonheur
Alignement central / Titre intercalé / Thème liberté
Forme triangle/ Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole forme : pointe/ Symbole fond : couleur
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Fond
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Évocation
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La forme et la couleur nous informent
De l’état et cause du bonheur :
L’on passe du bleu au vert et au jaune,
En finissant en pointe rouge !
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Symbolique
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La couleur est une notion très subjective.
Celle qui évoque sensation donnée pour moi
En évoquera une différente pour un autre
Pour raisons, préférences personnelles,
Ou pour des raisons … culturelles !
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Quelle serait couleur du bonheur ?
Orange : Énergie, Bonheur, Vitalité.
Jaune : Bonheur, Espoir, Tromperie.
Vert : Commencement, Abondance, Nature.
Enfin le Bleu : Calme, Responsabilité, Tristesse.
Source : d’inspiration personnelle sur le site
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Fond/forme
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Tant d’images peuvent se superposer au bonheur
Qui rime avec un événement comme… révélateur
D’un Dieu qui serait notre créateur et salvateur.
Le doute, quant à lui, nous fait passer du froid,
À la chaleur, passant par toutes les couleurs.
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N’allez pas croire que le doute est noir et froid,
Ou que la vérité, certitude : blanche et chaude
Le doute est plutôt gris, terne, sans couleur !
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Cela n’est qu’interprétation et qui nous ferait
Dériver vers plus sombre ou plus lumineux !
Le bonheur, comme chacun sait, serait d’être
Sur le chemin et non sur sa pointe, atteinte.
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Au final, le doute sera révélateur du bonheur
Si l’on doute de lui, c’est qu’il n’est pas stable,
Ou qu’il n’est pas fort, solide, vers une pointe
De son désir, si on le connait, et le satisfait !
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Visuel
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L’homme serait-il saisi d’un doute interrogatif
mais plutôt négatif,
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La femme serait-elle saisie d’un doute interrogatif
mais plutôt positif,
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toujours est-il que le doute est de nature alternatif,
pesant le pour et le contre :
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le doute et le bonheur iraient de pair
sauf à commettre impair.
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Épilogue
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Ôtez-moi d’un doute, je suis bien
En bonne direction, bon chemin !
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***
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Moindre choix crée doute autour,
Et la vie en est plein, chaque jour !
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***
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On douterait de tout, même de soi :
Non choix pour autant n’enlève pas.
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***
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Bonheur parfait, le doute chasserait
Faux, tant que faire alors s’il s’en va.
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***
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S’il s’en va, son plan B, l’on activera,
Peut-être autre bonheur, retrouvera.
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***
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Je ne réussirai pas si, trop j’en doute,
Si je ne doute pas, sûr je me planterai
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Je tente le tout pour le tout, en route,
Et si je croise l’échec, rien à en foutre.
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Énoncés en lien entre doute, bonheur :
Plus que bonheur, doute ferait recette.
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Un doute n’empêcherait pas d’avancer :
L’accompagner permettrait de l’évaluer.
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Le doute est un révélateur des couleurs,
Il enlève le noir, le blanc sauf bonheurs.
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