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Poème
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Lorsque le conte est perçu bon,
C’est que le compte est bon :
C’est la même phonétique,
Mais pas arithmétique.
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Tant qui vit l’amour
Comme un conte,
Rien ne compte,
Plus, pour lui !
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Mathématiques
Mathémagiques
Ont probabilités
De se compléter !
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Pour peu qu’amour,
Ensemble, réunisse,
Pour peu autant amour,
Ensemble, les réussisse,
Dès lors en faut peu pour
Passer de l’une … à l’autre.
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Mathématiques amoureuses
Confondent les mathémagiques
Tout comme un amour élastique,
Se raconte en conte fantastique.
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Filiation, un plus un : donne un,
En raison, un plus un : égal deux,
En amour, un plus un, donne trois,
Moi, l’autre, plus lien de deux sois.
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Les lois de la physique et génétique,
Ne sont pas, toutes, mathématiques :
Des choses divergeront en caricatures,
D’autres convergeront en progénitures.
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Homme, femme, l’un en l’autre, certain,
Transports amoureux font d’eux qu’un,
Qu’une chose improbable à mesurer
Difficile à évaluer et qui échappe à
L’attraction qui les happe quand,
Leur supplément d’âme en vient
À sublimer histoire partagée,
Construite, lors mixités.
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Les mathématiques,
Rendues amoureuses
Rejoignent philosophie
Et, même parfois, poésie,
À s’en mélanger…les pieds !
Non : simplement, les compter.
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Calligramme
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Lorsque le conte est perçu bon,
C’est que le compte est bon :
C’est la même phonétique,
Mais pas arithmétique.
Tant qui vit l’amour
Comme un conte,
Rien ne compte,
Plus, pour lui !
Mathé matiques
Mathé * magiques
Ont A probabilités
De se M compléter !
Pour O peu qu’amour,
Ensemble, U les réunisse
Pour peu qu’ R autant amour,
Et ensemble, * les réussisse,
Dès lors il en faut peu
Pour passer de
L’une à l’autre.
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Mathématiques amoureuses
Confondent les mathémagiques
Tout comme M M un amour élastique,
Se raconte en A A un conte fantastique.
Filiation, T T un plus un, donne un,
En raison, H H un plus un, égal deux,
En amour, É É un plus un donne trois,
Moi, l’autre, M M plus lien de deux sois.
Les lois de la A A physique génétique
Ne sont pas, toutes, G T mathématiques :
Des choses divergeront I H en caricatures,
D’autres convergeront en Q I progénitures.
Homme, femme, l’un en U U l’autre, certain,
Transports amoureux E E feront d’eux qu’un,
Qu’une chose * * improbable à mesurer
Difficile à * * évaluer et qui échappe à
L’attraction les happeront quand,
Leur supplé ment d’âme en vient
À sublimer histoire partagée,
Construite, lors mixités.
Les mathématiques,
Rendues amoureuses
Rejoignent philosophie
Et, même parfois, poésie,
À s’en mélanger…les pieds !
Non : simplement, les compter.
..
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Forme
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Évocation
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Une lampe à pétrole un peu rétro,
Avec réservoir, cheminée de verre.
Ou alors deux vases, superposés,
En forme d’amour magique.
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En bas, réservoir de la lampe
En haut, la flamme de l’amour,
Ou en bas, le réservoir des désirs,
Et en haut la lumière pour choisir !
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Toute forme avec réservoir, mèche, et verre
Évoquerait une lampe à pétrole ou à huile,
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Symbolique
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Deux définitions antinomiques,
Parmi d’autres, du couple amoureux
Réservoir de lampe ou de désirs de fusion.
Fictionnelle : personnes ayant de l’attirance,
Parfois prêtes à tout, pour ne pas se quitter,
Sans projet commun à moyen, long terme.
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Émotionnelle : personnes qui s’aiment,
Et se font confiance et qui contribuent
Réciproquement au bonheur de l’autre
En réalisant des projets communs
Tout en gardant quelques-uns
Plus personnels, compatibles.
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Descriptif
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431 – Amour, mathémagique, mathématique
Alignement central / Titre droit / Thème conscience
Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole forme : lampe / Symbole fond : amour
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Fond
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Évocation
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La lampe d’Aladin à le pouvoir magique
de rendre amoureux de soi, l’aimé
est contraire à tout calcul mathématique
puise son énergie en sentiments.
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Symbolique
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L’amour est une énergie
Vitale, universelle, nourrit nos âmes,
Nos intentions nos actes et sans laquelle
Aucune vie sur terre n’est possible.
Est-ce qu’un végétal aura besoin
D’amour pour se développer ?
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Est-ce qu’un animal sauvage
A besoin d’amour pour survivre.
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Il est force présente en être vivant
Qui le pousse vers la vie, à croître,
S’épanouir, selon sa nature plutôt
Que vers la mort. Une force qui nous
Pousse à nous incarner davantage,
À élargir notre champ de conscience.
être proactif.com
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Fond/forme
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Rien ici
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Visuel
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Tirer d’emblée la bonne carte serait
trouver le bon partenaire,
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en jeu forme mathématique externe
et mathémagique interne,
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et tout cela, déployé parmi des milliers,
millions de possibilités.
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Tant aussi bien qu’on peut s’en remettre
au hasard, proche de sites de rencontres.
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Textuel
Le conte est bon, le compte est bon : même
phonétique, pas arithmétique. Qui vit
l’amour comme un conte : rien ne compte,
plus, pour lui ! Mathématiques et
mathémagiques ont probabilités de se
compléter pour peu qu’amour les réunisse,
pour peu qu’amour les réussisse tant il en
faut peu pour passer de l’une à l’autre. Les
mathématiques amoureuses confondent avec
mathémagiques, tout comme amours flous,
élastiques se racontent en contes fantastiques.
En filiation, un plus un, donne un ; en raison,
un plus un, égal deux ; en amour, un plus un
donne trois : moi, l’autre, plus le lien de deux
sois. Les lois de la physique génétique ne sont
pas toutes mathématiques : des choses
divergeront en caricatures, d’autres
convergeront en progénitures. Homme,
femme, l’un en l’autre, il est certain que leurs
transports amoureux ne feront plus qu’un,
d’eux mais cela reste une chose improbable à
mesurer, difficile à évaluer et qui échappe à
l’attraction. Elle les happe quand leur
supplément d’âme en vient à sublimer leurs
histoires partagées, construites en mixités.
Les mathématiques rendues amoureuses,
rejoignent la philosophie et, même parfois, la
poésie, à s’en mélanger les pieds et, pas
simplement, les compter.
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Extension
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Mathématiciens, littérateurs
Ne sont, en rien …. Incompatibles :
Les mathématiciens se reproduisent aussi
Cela sans faire le moindre calcul, naturellement,
En étant comblés et par leur épouse et leurs enfants.
Ce n’est pas parce qu’on compte qu’’on se passera de conte,
Et réciproquement, tout n’est pas prévisible, n’est pas écrit
Dans les programmes génétiques et personne ne rit avec
La bosse des mathématiques ni des mathémagiques.
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Il n’en demeure pas moins vrai que le magique
Est plus abordable que toute mathématique :
Les matheux ne se marient pas, tous, entre eux
Si scolairement, poésie et maths ne s’attirent pas,
Les grands mathématiciens sont férus de philosophie
Inversement, ce n’est pas tant contraires se rejoignent,
Que le fait que le cerveau droit, sert le cerveau gauche,
Réciproquement pour en faire, non l’addition, la synthèse.
Chacun est capable d’analyser son art autant que sublimer.
Aucun art n’existe sans règle, aucune règle n’existe sans art !
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Mathématique et mathémagique, comment être les deux à la fois :
D’un côté les calculs et les réalités ; de l’autre, le rêve et l’émotion !
C’est un peu la quadrature du cercle vue par une théorie quantique
Pourtant, depuis des siècles, des millénaires, des millions d’années,
L’amour subsiste, l’amour persiste, sous toutes raisons ou passions
C’est, nul doute, parce que nous avons deux cerveaux, image et sons
Favorisant, établissant toutes les combinaisons de survies possibles.
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Mathématique et mathémagique
Paraissent être comme un jeu de mots
Au moins phonétique et voire sémantique
L’un compte sur le calcul, autre sur la chance
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Le compte est bon pour le premier qui trouve,
Le conte est bon pour le second qui le cherche
Avons additionné tous nos points communs,
Avons fait confiance au destin, essai-erreur.
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Ils ont comparé des millions de possibilités,
Premier en les réduisant, par éliminations,
Second en jetant les dés par opportunités.
Au final, qu’importe, s’ils se sont mariés.
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Épilogue
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Mathématique se marie avec mathémagie,
Un mariage scabreux, voire contre nature :
On parlera mariage de la carpe et du lapin,
Vrai que contraires se fuient ou s’associent.
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Mathématiques amoureuses existent bien,
En statistiques, probabilités, corrélations,
N’y a qu’à voir tentatives de sites d’unions,
Basés sur des algorithmes des préférences.
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Mathémagies n’ont pas dit leur dernier mot,
On tire les cartes, on scrute paume de mains,
On présente des célibataires, libres demain,
On va du plus riche, au plus sain, plus beau !
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Le hasard dans tout cela, quel rôle à jouer :
Où vous êtes-vous rencontrés première fois
Je l’ai vu, j’ai pas cru, je m’y attendais pas,
Si l’on est disponible : s’attend-t-on à rien !
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Ou alors on aura restreint son investigation
Voire ses critères : surtout pas un chauve !
Or ce dernier vous sourit de telle manière
Que vous tombez en ses bras, conquise.
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