427 – S’habiller de matières, formes

Visuels et textuels >> 

Encore à cette heure

C’est tout à leur honneur

Habit n’est pas que protecteur,

Habit peut  être aussi un vecteur

De personnalité, et de l’humeur.

Des matières, formes, couleurs,

Sont là pour mettre en valeur

Corps donnant un frisson

Et à chaque  saison,

Mois,  jour,  heure !

.

Femme change, souvent, de parures,

Entre nuisette, robe, jeans fourrure

Elle alterne envies d’apparitions

Elle accorde atours émotion.

Elle s’harmonise au mieux,

Elle  se dépareille, en pire,

Elle rend homme envieux,

S’il se retourne … soupire.

.

S’habiller  avec  matières,

De formes et de couleurs,

Habillée en noir ou blanc,

Parfois, froideur, chaleur.

.

Pour l’un,    je serai  ceci,

Mais  pour  l’autre, cela :

En pantalon ou chemise,

En bermuda  ou en polo,

Combinaison  de  travail.

.

Des matières, des habits,

Mis en formes, et investis

Donnent autre apparence

Délivrent autre  attirance.

.

Matières changent le fond

Lors en guenilles  pas bon,

En laine, juste un prénom,

En soie, j’acquiers un nom.

.

Hommes changent de tenues,

Pour bien s’accorder au statut

Femmes changeront de tenues

Pour bien s’accorder à la vertu.

.

Parfois elles se retrouvent nues

Lors en face de regards ingénus

Bien des différences diminuent,

En perdant leurs airs, convenus.

.

Aime-ton  hommes, ou  costumes !

Aime-t-on femmes, ou bien plumes !

Lors, l’habit prévaut sur la  personne :

Toutes matières déshabillées détonnent.

.

Habillées de matières, de formes, couleurs,

Des femmes  attireront l’attention, sur elles,

Leurs charmes, répandant  trainées d’odeurs,

Vous laisseront leurs empreintes… bien réelles.

.

Quoi qu’il en soit, quoi qu’il fût, habit, bien fait, bien porté,

Ne passera jamais inaperçu mais suffira-t-il pour être aimé !

.

.

Extension

.

Empreintes qui vous entêtent, comme ces personnages,

Au sein des tableaux de peintres, qui vous interpellent,

Vous suivent du regard lors passant devant, innocent.

La mode  aura produit, au cours des derniers siècles,

Quantités de tenues, idem, vêtements, idem, étoffes,

Dont de nombreuses, sont à présent, synthétiques.

.

C’est tout de même impressionnant  qu’un simple

Corps de femme, avec différences physiologiques,

Qui ont été l’objet de créativité, sublimation, art,

Il arrive qu’un vêtement, sur simple mannequin,

Dégage comme charme et beauté indéfinissables.

À quel prix, qu’importe, ce ne sont pas les matières

Qui comptent en art : sensations, émotions, séductions.

.

Un domaine inépuisable, s’il en est, avec autant de styles singuliers

Sans compter de matières lors usant de formes infinies ou presque,

Des longues, des courtes, des minces, enveloppants, sous-vêtements

Après, il y a les couleurs, l encolures, broderies, les fluides,  collants,

Ce qui fait que chaque femme choisit son style qui lui va bien ou non

Mais qui la distingue et qui affiche son choix d’existence en la société.

La femme s’habille pour se plaire, à elle-même, autant qu’à tout autre.

.

Une femme : nue, en sous-vêtements, habillée,

Ne sera pas tout à fait la même, chacun le sait :

Les belles plumes magnifient les beaux oiseaux,

Les autres aussi, question de formes et couleurs.

.

Une belle femme, bien drapée, par un beau tissu,

Des pieds à la tête, ne laissera rien paraitre d’elle,

Et pourtant sa ligne, son mouvement, son aperçu,

Laisse en nous comme une empreinte d’harmonie

.

Après, cent formes produisent  différentes visions,

De la même, ce qui fait le charme de toutes modes

Au final : un bout de tissu, bien formé, bien cousu

Peut faire miracle, corps anorexique, boulimique.

.

Hommes aussi sont sensibles à leurs habillements,

Non pas que pour plaire  mais aussi pour se plaire

La seule vue de belle femme superbement habillée

Provoquerait chez lui comme fantasme d’épousée.

.

Cela dit, ce n’est pas une histoire de robe ou jeans

C’est un ensemble intégrant chaussures, chevelure

Sans compter : maquillage, bagues, ongles soignés

Attention à ne pas trop charger vers superficialité.

.

.

Épilogue

 

On a et on n’aura jamais fini

De parler de modes, et d’habits,

Du fait que ce qu’on porte sur soi,

Est comme identité société parfois.

 

***

 

Vrai que la mode vestimentaire épouse

Tous les clichés, fantasmes… contraires,

Il y en a pour tous les goûts, arbitraires,

L’important est qu’autres vous jalousent.

 

***

 

Après, on est genré ou pas : autre combat

L’uniforme pour certains, convient ou pas

Pour ne pas dire unisexe, sans complexe,

Au point de vous laisser parfois perplexe.

 

***

 

Entre habit sophistiqué coutant fortune

Et tenue simplifiée, et de seconde main

Le premier portera, sur lui, son statut,

Le second n’en a cure être comme nu.

 

***

 

On a beaucoup glosé sur l’étendard,

 « Le ramage se rapporte  au plumage »

En la fable du corbeau et du renard

L’on s’habille pour tromper son âge.

 

***

 

Il n’y a pas de rapport  automatisé :

Beauté d’une robe en soi, et portée :

Il est utile de l’essayer, de l’éprouver,

Pour sa propre et unique conformité.

 

***

 

Toute mode peut devenir une addiction,

Celle du vêtement n’échappe pas à la règle :

Femme achète des habits qu’elle portera pas,

Juste comme ça, envie, pulsion, coup de cœur.

.

.

427 – Calligramme

.

Encore  à cette heure

C’est tout à leur honneur,

Habit : pas   que  protecteur,

Habit peut   Ô   être   Ô vecteur

De personna    // lité, de l’humeur.

Des matières //   formes,  couleurs,

Sont là pour  === mettre valeur

À un corps qui donne le frisson

Et à chaque  saison,

 Mois,  jour,  heure !

Femme change, souvent, de   *  parures,

Entre nuisette, robe, jeans  * S  * fourrure

Elle alterne envies d’ap **   ‘    ** paritions

Elle accorde atours  ****  H  **** émotion.

Elle s’harmonise  *****  A  ***** au mieux,

Elle se dépareille  **** B   ********  en pire,

Elle rend hom   ****   I   ****** me envieux,

S’il se retourne ****  L  ****  et s’il soupire !

      S’habiller *********   *********  de  matières,

       De formes ********   E   ********* et de couleurs,

        Habillée en *******   R   ********** noir ou blanc,

     Parfois froi *******    *   ********* deur, chaleur.

    Pour l’un   ********   D   ********** je serai ceci,

   Mais pour  ********   E   ********* l’autre, cela !

 En pantalon********   *   ********* ou chemise,

 En bermuda *******  M   ********* ou en polo,

Combinaison ******   A   ********* de travail

Des matières ******   T   ******* des habits,

 Mis en formes *****   I   ******** et investis

  Donnent autres ****  È  *******apparences

  Délivrent autre  ****  R  ******  attirance,

   Matières changent ** E   ****** tout fond

   Lors, en guenilles  **   S  ****** pas bon,

    En laine, juste un ***   *   **** prénom…

     En soie, j’acquiers **   F   **  un nom…..

      Hommes changeront   O  de tenues……..

        Pour s’accorder à un     R      statut………..

        Femmes changent  de    M   tenues…………

         Pour s’accorder  à leur    E   vertu……………

         Parfois elles se retrouvent S   nues……..…….

       Lors en face de regards  *  ingénus………….

       Bien des différences     * diminuent………….

     En perdant leurs airs,   *  convenus !………

    Aime-ton hommes, ou    C  costumes !……

      Aime-t-on femmes, ou bien O     plumes !…

       Lors, l’habit  prévaut  sur la    U   personne :

            Toutes matières déshabillées,     L     détonnent

                 Habillée de matières, de formes,     E       couleurs,

                    Des femmes  attireront l’attention,    U        sur elles,

                         Leurs charmes, répandant  trainées    R            d’odeurs,

                            Vous laisseront leurs empreintes         S             bien réelles. 

                            Quoi qu’il en soit, quoi qu’il fût, habit, bien fait, bien porté,

                           Ne passera jamais inaperçu : suffira-t-il pour être aimé !   

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

427 4

.

Évocation

 .

Personnage, fantôme bande dessinée

Aucune forme  ne se distingue d’autre,

Sauf femme, ici, de vêtement, drapée.

 .

Vêtement de couleur, frangé, multicolore,

Dans lequel une belle femme s’enroulera :

Tant il suffit, parfois, à une belle femme

En vue de se parer, attirer avec ses atours.

 .

Symbolique 

 .

Il est difficile de décrire

La beauté d’une femme.

Chacun ayant ses critères,

Et une belle femme peut ne

Pas plaire à tout le monde.

.

Malgré tout, au-delà de

La beauté physique,

Femme a une beauté

Intérieure sur laquelle

Il y a souvent consensus.

.

Une  femme, belle, serait,

À mes yeux, cette femme,

Qui mélange avec harmonie

Grâce, intellect, présence,  charme.

.

C’est cette femme chez laquelle

Il est agréable de se perdre

Dans son regard…

fr.answers.yahoo.com/question

.

Descriptif

.

427 – S’habiller  de matières, formes, couleurs

Alignement central / Titre courbe / Thème  apparence

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme 

Symbole forme : femme / Symbole fond : vétement

.

.

Fond

.

Évocation 

.

427 6

.

Parmi vêtements portés par hommes, femmes,

Certains ressembleront à des tableaux

Qui leur font attribuer  le titre  d’une œuvre d’art

Tant autres paraissent peu sophistiqués

Symbolique 

 .

Un vêtement est

Un d’habillement

Servant  à couvrir

Un corps … humain.

.

Le plus souvent en tissu

Mais les matériaux utilisés

Pour sa fabrication, tendent

À diversifier au fil des siècles.

.

La raison d’être d’un vêtement

Varie fortement selon cultures

Et les périodes de l’histoire :

Pratique (ex : la protection),

Symbolique (posture morale)

Ou sociale (afficher un statut).

 Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Si parures de femmes les distinguent, honorent

Il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité.

Chaque type de femme se doit de trouver le style

La forme, le maintien,  la matière, la coupe, etc.

Qui lui convient, fait ressortir qualité caractère.

.

Un vêtement est à la fois protection et parure

Si ce n’est pour cacher voire  dénoncer sa vertu

Bon nombre de drapés riment avec célébrités :

Parfois fond et forme conjuguent personnalité,

Parfois s’en éloignent, personnage d’emprunt !

.

La forme correspondra, ici, plutôt bien, au fond

Sans chercher à se draper dans une posture figée.

Il existe tant de formes  de femmes, de vêtements,

Qu’un seul recueil  n’arriverait  à les représenter !

.

L’habit ne fait pas le moine, proclame un dicton,

Mais on le jugerait comme tel … de toute façon.

Que vaut quelqu’un(e)  sans belle présentation.

Être victime de la mode est comme aliénation.

   .

Visuel

.

.

Infinitude de la mode !

.

.

Habit

.

Ensemble des pièces composant l’habillement :

Affaires, effets, vêtements, fringues, frusques, etc.

.

Mettre ses habits, consiste à s’habiller.

Habits de deuil, de travail, du dimanche.

De vieux habits, hardes, en loques, guenilles,

Grotesques, ridicules : accoutrement, défroque.

.

Il est souvent en tissu mais les matériaux  utilisés

Pour sa fabrication se diversifient au fil des siècles

Et la raison d’être d’un vêtement varie fortement

Selon les cultures et les périodes de l’histoire :

Cela peut être un habit pratique (protection),

Symbolique (signaler une posture morale)

Ou encore social (afficher un statut).

.

 « Le code vestimentaire de rigueur en universités est très souple : l’attaché-case et le costume trois-pièces sont depuis longtemps dépassés par les sacs à dos et de T-shirts. Quant à l’attaché-case, il a cédé la place au téléphone portable comme signe extérieur de richesse de l’étudiant moyen. » campus-germany.de/french/4.470.1034

.

Les habits à travers les âges. De la peau de bête protectrice à la parure de fête en queue de pie et autres habits religieux spécialement confectionné pour les cérémonies.  Un bal costumé avec masques vénitien où  le thème est les mariés et leurs parents à travers les  cinq continents.

 

L’habit est un symbole extérieur de l’activité, la forme visible de l’homme. Forme détruite par l’uniforme que parfois on lui impose et faisant de lui un mannequin avec une  identité d’emprunt.  En ce cas, l’habit manifeste une appartenance à une société caractérisée : clergé, armée, marine, magistrature. L’enlever, c’est la renier.

.

Propre de l’homme, le vêtement est un des indices

D’une conscience de la nudité, de la conscience morale,

Révélatrice d’influençabilité et désir de plaire par la mode

Ou l’appartenance à un groupe, attribution d’une mission.

 

Les haillons traduisent une misère physique ou intérieure,

Comme une sorte d’indigence souvent proche de l’angoisse

Lors ils sont fréquemment liés à un complexe d’infériorité.

.

Comme chacun sait, l’habit ne fait pas toujours le moine

Tout dépend du job qu’on fait : l’activité professionnelle

Programmeurs, publicitaires font preuve de créativité,

Spontanéité en portant des jeans et un T-shirt coloré.

Banquiers : cravate bicolore déclenche révolution.

De même, on observe que très peu d’étudiants

Se promènent en costumes folkloriques.

.

Visuels et textuels >> 


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