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Calligramme
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Hypocrisie ou … mauvaise foi, mène le monde à se persuader
Qu’on a raison … même quand on sait, fort bien, qu’on a tort.
En permutant, envers, endroit, on ne sait plus ce que l’on croit
Intelligence, ou force de ruses, nous convainc ou nous amuse.
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ENVERS, ENDROIT
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Les relations humaines dans le monde
Sont ce qu’elles sont,
L’on ne peut changer la face du monde
D’un coup de bâton !
Mais, peut-on se préserver de l’immonde
Mensonge du profit
Dont tous se servent sauf… le tiers monde,
Qui n’en a rien pris.
Sous de faux décors, de cacher des actions,
Qu’on dit usurpations
De personnes et personnages en prête-noms,
On crée manipulations.
En mutant, en permutant l’envers et l’endroit,
On croit ce qu’on voit,
Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi
Lors, en dehors des lois.
Intelligence, et ruses, voisinent, avec la perfidie
Des combines sordides
Qui vous échappent, ou, qui vous sapent, la vie,
Ou vide le portefeuille.
L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,
À travailler des jours
Pour, au final, mettre vos dividendes, au cours,
Actionnaire vautour.
On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,
On les renomme :
Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,
Il n’y a personne
Conteste nouveau scénario, changeant un mot,
Par ci, par là.
On ne crée pas de drame profitant au propos
Sémantique qui sert
Aux critiques à s’accommoder de politiques
Qui tous vous niquent,
L’on se réveille enfin quand l’économique
Est en grande panique !
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PERSONNAGE, ACTION
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Homme public, professionnel, ignore homme privé, charnel,
Opacité de l’un et transparence d’autre font personne biface
Sommes contraints d’avoir deux identités qui se complètent,
ce ne sont pas des masques, juste images privée et publique.
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Textuel
Hypocrisie, ou mauvaise foi, mène le monde à
se persuader qu’on a raison et même quand on
sait, fort bien, qu’on a tort. En permutant,
envers/endroit, on ne sait plus ce qu’on croit :
intelligence et force de ruses, nous convainc,
nous amuse. Homme public, professionnel,
ignore l’homme privé, charnel : opacité de l’un
et transparence de l’autre, font une personne
biface. Les relations humaines dans le monde
sont ce qu’elles sont, on ne peut changer la
face du monde d’un coup de bâton ! Mais
peut-on se préserver de l’immonde mensonge
du profit dont tous se servent sauf le tiers
monde, qui n’en a rien pris. Sous de faux
décors, au prétexte de cacher des actions,
qu’on appelle des usurpations de personnes et
personnages en prête-noms, on crée des
manipulations, aveux de faiblesse. En mutant,
en permutant l’envers et l’endroit, l’on finit
par croire ce qu’on voit, ce que l’on prend, l’on
comprend, comme étant de bonne foi alors
qu’on est en dehors des lois. L’intelligence et
la ruse voisinent avec la perfidie des combines
sordides qui vous échappent ou qui vous
sapent la vie, pire encore vous vide le
portefeuille et avec votre accord en plus.
L’âme en peine, l’esprit en déroute, le cœur
lourd à travailler des jours et des jours pour,
au final, mettre vos dividendes au cours
d’actionnaires vautours qui vous auront fait la
cour. On ne change pas les réalités qui nous
gênent, on les renomme : comme ça, c’est plus
simple, c’est plus subtil, et une fois mis en
scène, il n’y a plus personne qui contestera le
nouveau scénario auquel on a changé un mot
par ci, un mot par là. On ne crée pas de drame
qui donnerait cours à un lever de bouclier de
propos sémantiques qui serviront aux
critiques à s’accommoder des politiques qui
vous niquent. L’on se réveille enfin quand
l’économique est en grande panique !
Homme public, professionnel, ignore homme
privé, charnel, opacité de l’un et transparence
d’autre font personne biface.
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Poème
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Hypocrisie ou … mauvaise foi,
Mène le monde à se persuader
Qu’on a raison … même quand
On sait, fort bien, qu’on a tort,
En permutant, envers, endroit,
On ne sait plus ce que l’on croit
Intelligence, ou force de ruses,
Nous convainc ou nous amuse.
.
Les relations humaines dans le monde
Sont ce qu’elles sont,
L’on ne peut changer la face du monde
D’un coup de bâton !
Mais, peut-on se préserver de l’immonde
Mensonge du profit
Dont tous se servent sauf… le tiers monde,
Qui n’en a rien pris.
Sous de faux décors, de cacher des actions,
Qu’on dit usurpations
De personnes et personnages en prête-noms,
On crée manipulations.
En mutant, en permutant l’envers et l’endroit,
On croit ce qu’on voit,
Ce que l’on prend, comprend étant de bonne foi
Lors, en dehors des lois.
Intelligence, et ruses, voisinent, avec la perfidie
Des combines sordides
Qui vous échappent, ou, qui vous sapent, la vie,
Ou vide le portefeuille.
L’âme, en peine, esprit, en déroute, cœur, lourd,
À travailler des jours
Pour, au final, mettre vos dividendes, au cours,
Actionnaire vautour.
On ne change plus, les réalités, qui nous gênent,
On les renomme :
Comme ça, c’est plus simple, subtil, et en scène,
Il n’y a personne
Conteste nouveau scénario, changeant un mot,
Par ci, par là.
On ne crée pas de drame profitant au propos
Sémantique qui sert
Aux critiques à s’accommoder de politiques
Qui tous vous niquent,
L’on se réveille enfin quand l’économique
Est en grande panique !
.
Homme public, professionnel,
Ignore homme privé, charnel,
Opacité de l’un et transparence
D’autres feront personne biface
Sommes contraints d’avoir deux
Identités mais qui se complètent,
Ce ne sont pas des masques, juste
Images privées, images publiques.
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Extension
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L’hypocrisie mène le monde, transparence :
Ce n’est pas tant qu’elle soit à l’extérieur,
Fortement critiquable, sinon voyante,
Que, tapie au fond de nous, comme
Une seconde peau, un personnage
D’emprunt du fait même qu’elle
Est liée à éducation et culture
Commerce, en bref de notre
Manière d’être au Monde.
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C’est parce qu’on pleure qu’on apprécie de rire
C’est parce qu’on ment, qu’on apprécie la vérité,
Qu’on est blanc et noir qu’on apprécie contraste.
Comme il n’y a pas d’endroit, sans avoir d’envers,
Qu’il n’y aura pas d’ombre sans avoir de lumière
On peut dire à la fois une chose, son contraire.
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Bon nombre de gens porte un masque
Plus ou moins voyant, épais, couvrant,
Comme pour se protéger nudité d’âme,
On ne pourra tout dévoiler sans danger.
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Dévoiler c’est sûr mais, dévoyé, probable :
Faire bonne figure pour paraitre honorable
Un sourire, commercial, figé, comme forcé,
En est l’illustre emploi, en sus, recommandé.
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Jean qui rit, Jean qui pleure mais qui, en fait,
Jamais ou rarement ne fait l’un deux sciemment
Les promesses n’engagent que ceux qui les croient
Situations du même tonneau, de pleines hypocrisies.
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Forme
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Évocation
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Cela pourrait être un touret pour câbles,
Ou vis de pressoir, servant de table,
Dans l’idée et l’intérêt du recyclage
Et qui profite à tous même à l’art.
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Une vis de pressoir pour compresser matières
Tout en bois, bien façonné
Conserver comme parmi autres pièces de musée.
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Mais le thème ne se superposerai pas
Ici, à une forme de quelque peu insolite,
Qui a peu à voir avec une vis de pressoir.
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Symbolique
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Pressoir (vinification) :
Le pressoir permet par le pressurage,
L’extraction par pression du jus des grappes.
Le pressoir va donner naissance à un art religieux:
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Le Pressoir Mystique qui fut traité par les
Peintres-verriers nos cathédrales au XVIIe siècle
(Saint-Pierre et Saint-Paul de Troyes
Ou Saint-Etienne-du-Mont à Paris).
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D’anciennes légendes mentionnaient
Déjà le pressoir parmi les inventions
Léguées aux hommes par les dieux.
Cet outil ne présidait-il pas à la
Transformation quasi miraculeuse
Du raisin en vin !
dico-du-vin.com/pressoir-vinification
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Descriptif
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824 – Envers, endroit : personnage, action (II)
Alignement central / Titre mots entiers / Thème choix
Forme droite/ Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole forme : pressoir/ Symbole fond : recyclage
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Fond
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Évocation
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On croyait reconnaitre l’objet
Et cela en est devenu une autre,
Les choses ont un premier usage
Et un second par le recyclage.
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Symbolique
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Face à l’amoncellement de leurs déchets,
Des entreprises offrent aujourd’hui, au designer,
Le soin d’imaginer une seconde vie pour leurs rebuts.
Les créateurs redoublent alors d’idées de recyclage
En vue de créer des objets uniques réalisés à partir
De tout ce qui était autrefois destiné à la poubelle.
Modifié, source : Journal Le Parisien
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Fond/forme
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Une forme basée sur un piler à vis
Une vis de pressoir ou d’autre chose
Un esprit recyclage pour table de bar :
Le tout serait bien rimé par la progression
De celle-ci ,de haut en bas et de bas en haut.
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L’hypocrisie se recycle à tous les régimes
Dans ses manières de manipuler les faits
Et les remèdes qui lui seraient associés
Y a pas que les objets qui soient remis
Dans le circuit, après restauration.
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Il y a aussi principes et méthodes
Qui mènent politique et société.
Envers et endroit mènera à tout
Dès qu’il s’agirait de la personne,
Tantôt bonne et tantôt mauvaise,
Et cela sans trop savoir pourquoi.
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Visuel
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J’hésite entre masque de Jean qui rit,
et Jean qui pleure,
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hypocrite : j’énonce deux paroles,
fausses mais crédibles,
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je suis un zèbre rayé par défaut
de n’avoir pas fait de choix,
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entre être en manque et comblé :
lequel serait l’envers et l’endroit !
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Épilogue
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à rédiger histoire à raconter
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