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Calligramme
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Bonheur, tout le mon B de le désire,
Tout le monde, après O lui, soupire.
Certains sont proches N des délires,
Autre consiste à évi H ter le pire.
Réalité, subjective E s’il en est,
Au point que de le U qualifier
D’un dictionnaire R dit fiable
Ne s’aventure à le * borner.
Le mien, le tien, ou A le nôtre
Pour quel bonheur C collectif
Pourrait satisfaire C chacun,
En pain, en amour E en argent,
Si ce n’est que plai S sir, moment,
Qui ne dure qu’es S pace ou instant
Sans assurances I renouvellements.
Par ailleurs et en B parlant de bonheur,
Il y en aurait tant L et tant de différents,
Qu’il nous serait im E possible de le qualifier
Pour tout un chacun * tant chacun a le sien,
Qu’il définit lui-même * ultime état à atteindre
Et à bien conserver le plus longtemps possible.
On en distingue des contraires : bonheur
«Être allongé sur une plage au soleil
Avec une belle créature à mon côté »,
N’a rien de à voir, premier abord, avec
«Me sentir libéré du poids des contraintes
Du corps, dériver mon âme au grand jour».
Le bonheur extérieur et le bonheur intérieur,
Est état de circonstance * ou état de conscience.
Philosophes, psychologues * romanciers et poètes,
Ont chacun, dissertés sur R bonheur, son accession.
Aucun économiste, socio E logue, politicien ne vous
Le promet car il est pour P eux hors de leur portée.
Tout juste s’ils avancent É un bien-être physique,
Confort matériel, cons R tituant le fondement
De la normalité, en no A tre société moderne
Les seuls points com B muns et repérables,
Font que le bonheur L reste assez subjectif
Qu’il ne dure jamais E très longtemps.
Bonheur : sorte de * point d’équilibre
Qui nous convient P qui nous ravit,
Sans trop savoir A si c’est bien
De lui, plaisir L qu’il s’agit :
Souvent, une P fois repéré,
Et c’est par A l’absence,
Le manque B ambiant,
Qu’il ne fera L chaque jour
Voire absent E en tous jours.
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Textuel
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Le bonheur, tout le monde le désire, tout le
monde, après lui, soupire. Certains sont
proches du délire, d’autres consistent à éviter
le pire ! Réalité subjective, au point que de le
qualifier, aucun dictionnaire, fiable, ne
s’aventure à le borner. Le mien, le tien, le
nôtre : quel bonheur, collectif, peut satisfaire
chacun, en pain, amour, argent : ce n’est que
plaisir, moment, qui ne dure qu’espace
d’instant, sans assurance de renouvellement !
En parlant de bonheur, il y en a tant de
différents qu’il est impossible de le qualifier
pour tout un chacun, car chacun a le sien, qu’il
s’est défini lui-même ultime état à atteindre,
conserver le plus longtemps possible. On en
distingue deux contraires : le bonheur « être
allongé sur une plage au soleil avec une belle
créature à mon côté », n’a rien de commun
avec : « me sentir libéré du poids des
contraintes de mon corps et laisser dériver
mon âme au grand jour ». Bonheur extérieur
et bonheur intérieur sont état de circonstance
et état de conscience. Les philosophes,
psychologues, romanciers, poètes, ont chacun
disserté sur le bonheur et son accession.
Aucun économiste, sociologue, politicien ne
vous le promet car il est hors de leur portée.
Tout juste s’ils avancent un bien-être physique
dans un confort matériel constituant une sorte
de normalité dans un type de société moderne.
Points communs, repérables : tous admettent
que le bonheur est de nature subjective et ne
dure pas dans le temps. C’est une sorte de
point d’équilibre entre état intérieur et action
extérieure qui nous convient et nous ravit,
sans trop savoir si c’est bien de lui qu’il s’agit :
souvent, une fois repéré, c’est par son absence
et son manque ambiant qu’il se fait jour. En de
rares occasions, ce dernier se rend palpable en
provoquant une sorte de mélancolie de l’âme
amorçant sa venue, persistant sa retenue,
inquiétant sa mise à nu. On est sur un nuage,
comme si le bonheur était une élévation, une
contemplation d’ordre mystique.
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Poème
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Bonheur, tout le monde le désire,
Tout le monde, après lui, soupire,
Certains sont proches des délires,
Autres consistent à éviter le pire.
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Réalité, subjective, s’il en est,
Au point que de le qualifier
D’un dictionnaire, dit fiable,
Ne s’aventure pas à le borner.
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Le mien, le tien, ou le nôtre
Mais quel bonheur collectif,
Pourrait satisfaire chacun,
En pain, en amour, en argent,
Si ce n’est que, plaisir, moment,
Qui ne dure qu’espace ou instant,
Sans assurance de renouvellement.
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Par ailleurs et en parlant de bonheur,
Il y en aurait, tant et tant de différents,
Qu’il nous est impossible de le qualifier,
Pour tout un chacun, tant chacun a le sien,
Qu’il définit lui-même ultime état à atteindre
Et à bien conserver le plus longtemps possible.
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On distingue contraires : bonheur
«Être allongé sur une plage au soleil
Avec une belle créature, à mes côtés »,
N’aura rien à voir, premier abord, avec
«Me sentir libéré du poids des contraintes
Du corps, dériver mon âme, au grand jour».
Le bonheur extérieur et le bonheur intérieur,
Est état de circonstance ou état de conscience.
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Philosophes, psychologues romanciers et poètes,
Ont chacun, dissertés sur bonheur, son accession.
Aucun économiste, sociologue, politicien ne vous
Le promet car il est pour eux hors de leur portée.
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Tout juste s’ils avancent un bien-être physique,
Confort matériel, constituant le fondement
De la normalité, en notre société moderne
Les seuls points communs et repérables,
Font que le bonheur est plutôt subjectif
Qu’il ne dure, jamais, très longtemps.
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Bonheur, sorte de point d’équilibre
Qui nous convient qui nous ravit,
Sans trop savoir si : c’est bien
De lui ou plaisir qu’il s’agit,
Souvent, une fois repéré,
Tant c’est par l’absence,
Ou le manque ambiant,
Qu’il ne sera chaque jour
Voire absent, en tous jours.
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Extension
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Qui peut prétendre que l’homme
Connait des instants de bonheur.
Les animaux n’y ont-ils pas droit,
Parce qu’ils n’en ont pas conscience
Le bonheur serait quand l’on accepte
Ce que l’on est pour soi, qu’on fait taire
Les désirs parasites qui nous encombrent,
Pour se focaliser sur ce qui compte pour nous.
Pour certaines sociétés, le bonheur est déviation
D’esprit privilégiant l’ego aux dépens communauté.
Il est banni, on ne peut que l’acquérir seul et le cacher.
A bien observer, le bonheur se lit sur le visage des gens.
Il sera plus difficile de le masquer chez les occidentaux,
Qui viennent afficher bien davantage que les asiatiques
La profondeur et la qualité de leurs états émotionnels.
En tous cas, le regard, le sourire et la posture du corps
Constituent des signes simples et rapides, à décoder !
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Le bonheur, on le sait quand il est parti
Et cela beaucoup plus que quand il arrive.
Il survient, discret, avec supplément d’âme :
Lors soudain, il n’est plus là, il crée un manque
On cherche en vain à le reproduire, faire revenir !
Mais comme on ne sait exactement de quoi il est fait,
On a beau se mettre en le même état, c’est peine perdue.
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Si le bonheur se crée par auto stimulation,
Voire par auto suggestion : cela se saurait
Et tout le monde, toujours, le pratiquerait.
Ça ne marche ainsi, faut se faire à la raison
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La raison serait qu’on ne pourra le maitriser,
Comme la météo en dépit de toutes prévisions,
Il s’en va et il s’en vient, personne ne le retient :
On le cherche sans trouver, trouve sans chercher !
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Parait que certains seront jugés inaptes au bonheur
On a beau les combler de tout, par tous : rien n’y fait
Le malheur est chevillé au corps comme double peau
À peine sentent-ils le parfum du bonheur : évanoui !
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Pourtant les enfants ont leur lot de petits bonheurs
Accessibles, repérables, palpables, en sus adorables,
Certains disent qu’enfance devrait durer vie entière,
N’est pas Peter Pan qui veut et la société y veillerait.
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Forme
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Évocation
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La forme d’un grand vase à fleurs
Avec une grande réserve et ouverture
Comme un bonheur du jour… amour,
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Vase avec des fleurs évoque assez bien le bonheur
Tout au moins, bonheur de l’admirer
Surtout quand on dessine, imprime un cœur sur lui
Comme pour l’appeler de ses vœux !
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Que le bonheur puisse prendre la forme … d’un vase :
Il est à même de toutes les formes qu’il veut, qu’on veut
Dès lors la forme rejoint, ici, et parmi d’autres, le fond.
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Symbolique
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Dans la littérature médiévale,
Le vase possède le sens de trésor.
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S’emparer d’un vase, c’est conquérir
Un trésor, briser un vase, c’est anéantir
Par le mépris, le trésor qu’il représente.
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Le vase alchimique, vase hermétique
Signifient toujours lieu en lequel
Les merveilles s’opèrent ;
C’est le sein maternel,
L’utérus dans lequel
Nouvelle vie se forme.
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D’où cette croyance que le vase
Contient le secret des métamorphoses
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Descriptif
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832 – Bonheur accessible, repérable, palpable
Alignement central / Titre droit / Thème bonheur
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : bonheur
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Fond
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Évocation
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Bonheur n’est ni un contenant ni contenu,
Fer à cheval de chance
C’est la raison pour laquelle il ne se mesure,
Il ne se manipule pas.
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Symbolique
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Le fer à cheval est considéré comme
Un objet ayant vertu de porte-bonheur.
Cette vertu légendaire vient sans doute du fait
Qu’un fer à cheval égaré était revendu au forgeron
Et permettait ainsi d’en récolter quelques espèces
Sonnantes et trébuchantes.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond/forme
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Le fer à cheval est un objet et symbole porte-bonheur
Il y en a d’autres avec tous les bijoux, colliers, talismans
Mais notre bonheur nous vient plus souvent de l’intérieur
Et il ne dure que quelques instants, se diluera dans le temps.
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Quant à savoir qui est heureux et qui ne l’est pas, au visage
Des fois, celui qui est heureux ne le sachant même pas
Que ferait-il pour l’exprimer au monde à son insu !
Le bonheur, on aimerait bien l’enfermer dans un vase
Histoire qu’il dure un peu, de le garder auprès de soi,
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Mais comme il ne peut se rimer de manière contrainte.
Le fait qu’il demeure libre nous empêcherait de le fixer.
Le bonheur est alors le fond qui échappe à toute forme
Qu’on pourrait définir et tenir personnel ou universel..
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Il y a au moins dix, voire plus, définitions du bonheur
Plutôt que de chercher à le traquer et voire l’enfermer,
Il suffira de le vivre, quand il est là, tout simplement !
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Visuel
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Un bonheur, tout simple,
se lit sur la figure de tout enfant,
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qu’il rapporte et ou qu’il pointe,
le plus souvent, par un smiley,
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à croire il suffit de le dire, l’écrire,
montrer, pour le croire arrivé !
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Soyons heureux en attendant Goddot
ou du moins un moment de bonheur.
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Épilogue
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Disserter sur le bonheur
Disserter sur son accessibilité
Disserter sur son observation externe,
Ne sont rien autre pour certains : temps perdu
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Le bonheur, tout comme l’amour, comme la liberté,
N’appartient à personne et en même temps à chacun
Le bonheur parce que je le vaux bien reste à acquérir
Le bonheur parce que je le mérite bien reste à chérir.
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Bien des gens confondent souvent bonheur et chance
Gagner au Loto leur procurerait le bonheur suprême,
Lors on s’aperçoit qu’il ne durera pas très longtemps,
L’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue un peu.
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Vous pouvez emporter avec vous l’argent sur une ile,
Si elle est déserte et non reliée, ne vous servira à rien
Et, pas davantage, emporter un gramme de bonheur,
Il faudra en construire un autre sur place, différent,
C’est ce que dit l’ermite ou l’explorateur impénitent.
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Quoiqu’il en soit, il ne se vit qu’au moment présent,
Tant il est susceptible de disparaitre à tout instant :
Quand il survient profitez-en comme le beau temps.
Certains affirment qu’on n’en prendrait conscience
Que par le bruit qu’il produit en fermant sa porte.
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Disserter sur le bonheur, c’est ce que je fais,
Cela ne l’attire ni ne l’empêche nullement,
Je me prépare à l’accueillir pleinement :
Suivez ou pas conseil, je ne fais exprès.
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