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Calligramme
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Le Monde de notre enfance
Tire vers le merveilleux,
Lors celui des adultes
Vers plus de logique,
Lors celui de vieux
Vire à l’absurde !
Donc, en principe,
On ne devrait jamais
Sentir les trois à la fois,
Sous peine de devenir fou
De tomber à terre à genoux
Lors si le monde est ainsi.
Comment être, si l’on fuit,
Une des représentations
Tant les trois font une,
Les trois, opportunes.
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Dans le Monde en M lequel nous vivions,
Nous vivons à la O fois ou pour une part
En merveilleux, en N logique, en absurde !
Chacun a droit de se D voir comme il veut,
Mais ça ne changera E rien à leurs réalités
Qui nous échappent * en totalité, presque
Car nous ne connaissons M pas matière sombre
Qui représente soixante E pour cent d’univers
On peut dire autant d’in R conscient en homme
Le côté merveilleux, se V traduit souvent par
Conscience un peu floue E que nous en avons :
N’est-ce pas déjà génial I d’entrevoir, de voir
De comprendre, du L moins, en partie
Toute la belle mé L canique céleste
De repousser E sans cesse,
Nos limites U psychiques
Ou notre cô X té logique,
Se traduit en * découverte,
Raisonnement L scientifique,
Expérience, cons O tituant trésor
Des savoirs, des G connaissances
Si ce n’est de lois I qui s’accumulent
Que nous remettons Q sans cesse à jour,
Pour expliquer les U fonctionnements,
Nous aident faire recu E ler limite inconnu.
Le côté absurde se révèle * à travers le non-sens
De toute construction A aveugle de tel Univers
Qui s’étend depuis le Big B Bang en un vide sidéral
Sans raison, but apparent S en tous cas étant connus.
Il en est de même de notre U vie lors elle s’achève pour
Redevenir une matière R vide de ses programmes,
Vide de sa mémoire ou D de sa lumière intérieure.
Absurde l’emporte sur E merveilleux et merveilleux.
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Textuel
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Monde de notre enfance tire vers merveilleux
lors celui des adultes, vers plus de logique, lors
celui des vieux, vire à l’absurde. On ne devrait
pas sentir les trois à la fois, sous peine devenir
fou. Si le monde est ainsi, comment être si l’on
fuit une de ses représentations tant les trois
font une, tant opportunes. L’univers et le
monde dans lequel nous sommes et nous
vivons, sont, à la fois et pour une part,
merveilleux, logiques et absurdes. Chacun a le
droit de les voir comme il veut, ça ne changera
rien à leurs réalités qui nous échappent car
nous ne connaissons pas la matière sombre
qui représente soixante-dix pour cent de
l’univers et l’on peut en dire autant de
l’inconscient chez l’homme. Dont acte, il nous
reste encore beaucoup à faire et à comprendre.
Le côté merveilleux se traduit déjà par la
conscience que nous en avons : n’est-ce pas
génial de voir et comprendre en partie la
mécanique céleste et de repousser sans cesse
nos limites tant physiques que psychiques.
Notre intelligence nous y invite et notre
imagination nous y lévite. Il suffit de regarder,
la nuit, la Voie lactée, la Lune et toutes les
Constellations à mesurer incommensurable
espace, multiplié au carré par l’infini qui,
s’étend depuis le fameux Bib Bang.
Le côté logique se traduit en nos découvertes,
expérience et raisonnements scientifiques
constituant un trésor de connaissances et lois
qui s’accumulent, qui se mettent à jour, qui
nous expliquent le fonctionnement des
machines qui nous entourent et nous aident à
progresser dans d’autres explorations aux
limites de l’inconnu. Pour autant il n’est pas
sans danger car il nous menace autant dans
notre territoire ou notre santé ou notre
intégrité mais il faut poursuivre. Le côté
absurde se révèle à travers le non-sens de
toute cette construction aveugle de l’Univers
qui s’étend, depuis le Big Bang dans le vide
sidéral sans raison et sans but apparents, en
tous cas connus. Il en est de même de notre
vie qui s’achève pour redevenir matière, vide
de son programme, de sa mémoire et de sa
lumière intérieure. Absurde l’emporte sur
merveilleux, logique.
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Poème
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Le Monde de notre enfance
Tire vers le merveilleux,
Lors celui des adultes
Vers plus de logique,
Lors celui de vieux
Vire à l’absurde !
Donc, en principe,
On ne devrait jamais
Sentir les trois à la fois,
Sous peine de devenir fou
De tomber à terre à genoux
Lors si le Monde est ainsi,
Comment être, si l’on fuit,
Une des représentations
Tant les trois font une,
Les trois, opportunes.
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*********************
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Dans le Monde en lequel nous vivions,
Nous vivons à la fois ou pour une part
En merveilleux, en logique, en absurde.
Chacun a droit de se voir comme il veut,
Mais ça ne changera rien à leurs réalités
Qui nous échappent en totalité ou presque
Nous ne connaissons pas la matière sombre
Qui représente soixante pour cent d’Univers,
On peut dire autant d’inconscient en homme.
.
Le côté merveilleux, se traduit, souvent, par
Conscience un peu floue que nous en avons :
N’est-ce pas déjà génial d’entrevoir, de voir
De comprendre, du moins, en partie
Toute la belle mécanique céleste
De repousser, sans cesse,
Nos limites psychiques
Tant notre côté logique,
Se traduit par découvertes,
Raisonnements scientifiques.
.
Expériences constituant trésor
Des savoirs, des connaissances
Si ce n’est de lois qui s’accumulent
Que nous remettons sans cesse à jour
Pour expliquer leurs fonctionnements,
Nous aident à faire reculer limite inconnu.
.
Le côté absurde se révèle à travers le non-sens
De toute construction, aveugle, d’un tel Univers
Qui s’étend depuis le Big Bang, en un vide sidéral,
Sans raison, but apparent en tous cas, étant connus.
.
Il en est de même de notre vie lors elle s’achève pour
Redevenir une matière, vidée de ses programmes,
Vidée de sa mémoire et de sa lumière intérieure :
Absurde l’emporte sur merveilleux et logique.
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Extension
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Et dieu merci, car le merveilleux est
Au-delà de la réalité et l’absurde en deçà,
Mais ils nous apprennent bien qu’il existe
Des univers parallèles dont on ne peut
Se séparer, et même au XXI° siècle,
Des croyances, déclarées infondées,
Continuent à diriger, conditionner,
Bien des esprits, humains, éclairés,
Y compris chez les … scientifiques,
Et pas seulement chez les religieux,
Dogmatiques au non-sens pratique !
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Comment ces trois termes contradictoires peuvent-ils cohabiter.
Il est vrai l’on fait, déjà par le passé, sont issus de notre Histoire.
Mais à les mettre ensemble et en même temps on peine à y croire
L’absurde, d’aujourd’hui, nous est illustré par le Brexit, anglais ;
La logique, par l’Allemagne qui produit tout, et, rationnellement ;
Le merveilleux est le tourisme de France mais sans conte de fées.
L’avenir, en futur proche, nous offrira peut-être les trois à la fois.
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Mais comment pourrait-on être les trois à la fois,
Si tout est merveilleux rien n’a voir avec logique
Si tout est logique, encore moins avec l’absurde
Mais on peut passer de l’un à l’autre, successif.
Au bout d’un certain temps, d’un temps certain,
On finira bien par se faire des nœuds dans la tête
Ça n’aide pas à comprendre, interpréter le monde
Pourtant chacune des composantes en fait partie.
On ne peut vivre, en permanence, en Absurdistan :
Tout deviendrait égal et rien n’aurait plus de sens
De croire que tout se doit d’être logique est faux ;
Reste le merveilleux, tant qu’il dure et on y croit.
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Forme
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Évocation
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Un sablier, surmonté d’un vase
Un calice voire même un ciboire,
Mais on pourrait voir un diabolo !
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Un sablier rempli de sable, comme son nom l’évoque
Qu’on renverse pour mesurer un temps donné
Et qu’on associe souvent à la durée de la vie humaine
Comme la bougie, le fil et autres symboles.
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Rien ne rime avec paix, globalité, égalité,
Mais le fond fait que les formes se font face
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Symbolique
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Le sablier est le plus communément
Symbole du temps et de la mort :
Le sable qui s’écoule et mesure
La durée suggère en effet le
Temps sous son aspect
Irréversible et fatal,
Comme un lent ou
Rapide glissement
Inexorable que rien
Ne peut retenir et dont
Personne ne peut annuler
Les échéances lors la stérilité
Du sable évoquera le néant des
Choses simples accidents terrestres,
Arrêt mouvement rappelle celui cœur.
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Descriptif
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830 – Monde merveilleux, logique, absurde (I)
Alignement central / Titre droit / Thème Temps
Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : sablier / Symbole de fond : diabolo
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Fond
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Évocation
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Diabolo, certes : supposons
Qu’il s’agit d’une double coupe,
Coupe du haut sera le présent ;
Du bas sera le passé, enfance.
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Symbolique
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C’est un effet gyroscopique
Qui permet de maintenir
Diabolo en rotation
Équilibre sur fil.
Il existe des
Diabolos
Plus
Atypiques :
Divers diabolos
Inflammable, lumineux ;
À une seule calotte, plus difficiles
À manier, ressemblant à des toupies ;
Axe est sur roulement à billes, sens unique
fr.wikipedia.org/wiki/Diabolo_(jonglerie)
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Fond/forme
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On peut plus les réunir, rassembler.
L’économie, l’ethnie, religions, démographies
Les riches et peu nombreux seraient en haut
Les pauvres, et les plus féconds … en bas !
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Ce n’est là que pure interprétation abusive
Ce qui importe est celui qui tient la corde
Les fait danser à sa guise : capitalisme.
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Nous ne manquons pas de cerveaux,
Nous ne manquerions que de capitaux :
Ce qui serait à la fois logique et absurde,
Sans cerveaux, capitaux ne servent à rien
Sans capitaux, cerveaux seraient stériles !
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Un monde absurde serait comme un diabolo
Qui au lieu de réunir hémisphère haut et bas,
Les sépare et inverse comme mondes séparés
Libre, après, pour tenir le bas sous sa coupe.
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Visuel
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Quoi de plus merveilleux
qu’une telle fleur, bulbeuse,
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car si la folie est le zéro
et la raison est un, sinon l’inverse,
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notre monde en deviendrait
absurde, tant peuplé de clones !
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Un bien triste paradoxe, oxymoron :
les extrêmes se côtoient, succèdent !
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Épilogue
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Monde
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L’ensemble formé par
La Terre et les astres visibles,
Conçu comme un système organisé.
On parle aussi de : cosmos, d’univers !
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La Terre, habitat de l’homme, l’humanité.
La surface terrestre, où vivent les hommes.
On parle alors de planète Terre ou de Globe.
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Le monde réel, extérieur est fait de ce qu’il est
Mais le monde humain est fait de ce qu’on sait
Il y aura ceux qui le déforment à leur avantage.
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« Selon les gréco-romains, des chemins relient les mondes terrestres et infernaux, ceux des vivants et ceux des morts : cratères volcaniques, crevasses rocheuses. Les montagnes font communiquer avec le ciel. Ténèbres, froids, terreurs, tourments caractérisent les Enfers ; lumière, chaleur, joie, liberté, régent aux Paradis. »
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Au début, étant enfant, jusqu’à cinq ans, le monde réel et le monde imaginaire se confondent au point qu’on croit au Père Noël. Une fois rendu adulte le monde s’élargit et se matérialise, on veut sillonner la Terre, connaitre tous les gens, les activités. Vieux, le monde se réduit à l’environnement, préoccupation, entourage immédiat.
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Le symbolisme du monde, avec ses trois niveaux, céleste, terrestre, infernal, correspond à trois niveaux d’existence ou mode de l’activité spirituelle. Espaces imaginaires qui se définissent les uns par rapport aux autres dans un mouvement, une dialectique ascensionnelle. Monde d’en haut, monde d’en bas, monde du milieu !
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Conscience,
Réveil de l’intelligence
Vision planétaire en prise directe
Avec l’inconscient collectif et raison d’être.
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Nous n’avons guère accès à la réalité du monde
Nous nous en forgeons chacun une représentation
Qui peut être différente selon cultures, individus.
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Et il y a des mondes construits selon un mode
Particulier, et qui ferait preuve d’originalité,
Soit dans le style de création, soit l’action.
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Si chacun aura son monde, comment
Faire alors pour se communiquer :
Il faut appeler un chat, un chat.
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Voilà bien un terrain commun
Sur lequel on peut bâtir réalité
Sachant que la vérité n’est autre
Qu’une erreur sans cesse corrigée.
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