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Calligramme
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Le Monde bouge, c’est sûr,
Rien n’est immuable,
N’est inébranlable,
Et ça ne rassure.
Certains croient,
Qu’en masquant
La réalité, aux gens,
Ils ne s’en aperçoivent.
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ON AURA
C’est ainsi qu’on dit,
«C’est toujours pareil»,
Pauvres s’appauvrissent,
Lors riches s’enrichissent.
Qui fait quoi pour qu’il en soit
Autrement : en tous cas, pas moi.
BEAU DIRE
On aura beau dire et beau faire,
Notre monde sera, toujours, le même,
À se faire ou faire ou défaire ou surfaire
Pour que les apparences de choses changent
Lors, très rarement, le fond, dans ses réalités.
Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,
Car la démarche réflexive, permettra de se modifier
Sinon on va droit dans le mur, on ne peut continuer
À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,
Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.
ET BEAU FAIRE
L’on aura beau dire puis l’on aura beau faire,
La réalité résiste, elle revient dans ses ornières
Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,
On finit par s’accommoder et les accepter,
Alors qu’il pourrait en être autrement,
Si on s’y penchait, prenait le temps
De les examiner, les solutionner
Pour début de nouvelle ère.
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Textuel
Le Monde bouge, c’est sûr : rien n’est
immuable, rien n’est inébranlable et ça ne me
rassure pas ! Certains croient, qu’en masquant
la réalité aux gens, personne s’en apercevra !
C’est ainsi qu’on dit que c’est toujours pareil :
que pauvres s’appauvrissent lorsque les riches
s’enrichissent ! Qui fait quoi pour qu’il en soit
autrement : en tous cas, hélas, ou tant mieux,
pas moi ! On aura beau dire et on aura beau
faire, notre monde sera toujours le même, à se
faire ou faire ou défaire ou surfaire : seules les
apparences des choses changent, très
rarement, leurs fonds, dans leurs réalités !
Si changement il y a, il sera d’abord individuel
tant que la démarche réflexive permettra de se
modifier, sinon l’on va droit dans le mur !
On ne peut continuer à se voiler la face devant
un problème qui reste tenace quand une prise
de conscience collective reste la seule efficace.
L’on aura beau dire et l’on aura beau faire, la
réalité résiste, elle revient dans ses ornières et,
même si l’on est fatigué de ses misères, on
finit par s’en accommoder, les accepter alors
qu’il pourrait en être tout autrement, si l’on s’y
penchait vraiment, prenait le temps de les
examiner, solutionner, pour débuter une
nouvelle ère.
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Poème
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Le Monde bouge, c’est sûr,
Rien n’est immuable,
N’est inébranlable,
Et ça ne rassure.
Certains croient,
Qu’en masquant
La réalité, aux gens,
Ils ne s’en aperçoivent.
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C’est ainsi que l’on dit,
«C’est toujours pareil»,
Pauvres s’appauvrissent,
Lors riches s’enrichissent.
Qui fait quoi pour qu’il en soit
Autrement : en tous cas, pas moi.
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On aura beau dire et beau faire,
Notre monde sera, toujours, le même,
À se faire ou faire ou défaire ou surfaire
Pour que les apparences de choses changent
Lors, très rarement, le fond, dans ses réalités.
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Si changement, il y a : il sera, d’abord, individuel,
Car la démarche réflexive, permettra de se modifier
Sinon on va droit dans le mur, on ne peut continuer
À se voiler la face, devant problème qui reste tenace,
Prise de conscience, collective, reste, seule, efficace.
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L’on aura beau dire puis l’on aura beau faire,
La réalité résiste, elle revient dans ses ornières
Et, même, si, l’on est fatigué, de ses misères,
On finit par s’accommoder et les accepter,
.
Alors qu’il pourrait en être autrement,
Si on s’y penchait, prenait le temps
De les examiner, les solutionner
Pour début de nouvelle ère.
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Extension
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Une ère basée davantage sur les
Connaissances que sur les finances
Sur la subsistance que sur l’aisance.
Hélas, en dépit d’un assistanat d’État,
Entraide, Bénévolat pour pallier au pire,
Le monde continue à prôner, système libéral,
Le « chacun pour soi » lors les riches, de dire :
«Faites comme moi » et même plus, à certains
«Regardez-moi, je suis parti de rien et j’en suis là.».
Oubliant c’est que certains ont tout, n’en font rien,
Que certains avaient toutes les cartes, en main,
Ont détruit des centaines, milliers d’emplois,
Si nouvelle ère consiste à ce que richesses,
Changent de main où est le progrès social,
Après le chacun pour soi, le slogan sera
«À mon tour, mais pas différemment
Pour les autres, pour la planète Terre »
Jusqu’à la fin humaine, non des temps !
Pour la fin des temps : nous avons encore
L’éternité devant nous mais pas pour nous.
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C’est quand même, un peu, comme un aveu d’impuissance,
Comme que de jeter le bébé avec l’eau du bain, inconscience
Et si le monde vient de plus en plus complexe, indéchiffrable
Il ne s’est pas construit en un jour, et nous n’en avons qu’un !
Alors, plutôt que de vouloir, faire table rase et repartir à zéro
Il vaut mieux réenchanter le monde partout là où c’est possible
Comme on ne fait pas d’omelettes sans… il faut bien du courage.
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L’on aura beau dire et l’on aura beau faire :
Attention à ne pas rester sur constat d’échec
Il faudra se battre toute sa vie pour avancer,
Le monde ne bouge vite, en bonne direction.
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En matière de social, il est rare qu’on puisse,
Changer les choses en les attaquant, de front,
La plupart du temps, il faut phase négociation
Sinon d’amendement voire de contournement.
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Il en est de même au plan de gestion personnel,
On a beau lister problèmes probables, potentiels
D’autres, imprévus, apparaissent en plein projet,
Au point, parfois, qu’on ne voit plus de solutions.
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Les obstacles stimulent notre énergie à vaincre,
Une fois franchis, ils nous permettent d’avancer
Arrive aussi que dernière ligne droite nous tue,
On n’a jamais gagné avant d’avoir tout signé.
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Forme
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Évocation
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Ça peut être un flacon de parfum
Ça peut être aussi pied de lampe,
Moi, j’aurais choisi un chaudron
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Ce chaudron ressemble un peu
À personnage des plus dubitatifs
Et qui a l’air de se poser des tas
De questions, sans réponses !
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Il est certain que le Monde actuel, le Monde réel,
Ne s’est pas encore débarrassé de potion magique
Comme de poudre à tout faire, placebo tout guérir
Évoque le fond et le rapproche de forme chaudron.
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Symbolique
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Celtes, le chaudron dispense
Une nourriture inépuisable,
Il symbolise l’abondance.
Par analogie, il représente
La connaissance sans fin.
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Plus précisément, chez les Celtes :
Le chaudron du Dagda (dieu-druide)
Contient assez de nourriture pour rassasier
Tous les hommes, et les connaissances du monde.
Modifié et mis en forme, source : 1001 symboles
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Descriptif
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827 – On aura beau dire, on aura beau faire (I)
Alignement central / Titre alterné / Thème usage
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole forme : chaudron/ Symbole fond : potion-magique
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Fond
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Évocation
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Un chaudron quelque peu ordinaire
Pour y cuire de la potion magique,
En y mettant toutes sortes d’ingrédients,
Que connaissent druides, sorciers, chimistes
Symbolique
Potion magique est breuvage imaginaire
Qui donne une force surhumaine à quiconque
La boit dans l’univers d’Astérix, série de bande
Dessinée créée par René Goscinny, Albert Uderzo.
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C’est aussi le nom donné dans le langage populaire
Aux produits dopants utilisés par les sportifs. Wiki.
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Connaître les vertus médicinales des plantes, c’était,
De tout temps, et chez tous les peuples, de disposer d’un
Pouvoir totalement inaccessible au commun des mortels.
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L’imaginaire collectif a eu tôt fait d’assimiler aux sorciers
Qui possédait ce savoir ancestral, est capable de préparer
Tisanes, préparations préventives, curatives, purifiantes.
gerbeaud.com/jardin/decouverte/plantes-magiques-sorcellerie
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Fond/forme
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Le monde est comme un chaudron
En lequel on essaie potions magiques,
Pour qu’il devienne encore plus humain
Et rien ne s’y opposera avec nos moyens,
Mais la potion ne marche pas, est amère,
Lors la forme n’épouse totalement le fond
Parce que chacun y a mis ses problèmes
Et chacun espère ses propres solutions.
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Les vertus accordées aux plantes
Ne seraient donc pas que médicinales :
Aphrodisiaques, divinatoires, purificatrices,
Défensives, apaisantes, porte-chance, punitives,
Ou encore favorable s… à la réussite, à la fortune,
L’amour, l’affection, la fécondité, le relationnel…
Superstition attribue aux plantes innombrables
Propriétés, susceptibles d’avoir un effet dans
Des domaines aussi étendus que variés.
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Savoir « médical » empirique bien mystérieux,
Hérité d’époque où la science n’avait pas apporté
Son éclairage, on aurait associé bien des pouvoirs
Des potions magiques à des croyances, légendes
Ou phénomènes surnaturels : alchimie, diable,
Fantômes, esprits, fées, monstres, totems…
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Visuel
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Souvent, il me faudra contourner
des obstacles pour bien avancer,
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sans parler de ce qui n’est pas sur
ma check list, j’en fais quoi alors,
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j’en donne une partie à la Nation
ce n’est pas garantie de solution !
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dire non, en première intention
mais faire oui en seconde action !
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Épilogue
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Que ce soit par déni, aveuglement, égoïsme,
Ou, tout simplement, constat d’impuissance,
Terre devient autant que nous en déchéance.
Nous l’exploitons, nous la polluons, abimons
Et nous la maltraitons à travers nos prismes,
Lors bientôt, elle et nous, toucherons le fond.
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Certains pensent qu’il s’agit du cycle naturel,
Et que notre climat se rétablira de lui-même,
Qu’il est urgent de ne rien faire, rien modifier
Ou qu’il faut, au contraire, en tirer tout le sel
Mais que fera-ton des situations à l’extrême,
Où des gens mourront de faim, voire brulés.
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L’on aura beau dire et l’on aura beau faire
Année chasse l’autre, on remet à demain
Ce qu’il est urgent d’acter aujourd’hui.
On descend encore au fond du puits,
Puits de ressource, puits de misère
Ce monde ancien touche à sa fin.
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Quand on aura devant un mur,
Il ne s’agira plus de murmures
Mais bien d’entrer dans le dur
Au prix de sacrifices, pressure
Ne me dites pas : pas de futur,
Tant cette fatalité est à exclure.
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La solution clé en main qui l’aura,
Elle viendra par le haut, par le bas,
Chaque petit geste, vrai… comptera,
Sauf si nos gouvernants ne le font pas
Préférant être pyromane que pompier,
À nous de les destituer et les remplacer.
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