36 – Atterrissage en vue des Canaries

Visuels et textuels >>

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Temps  en mer n’aura plus rien à voir

Avec celui de terre, percevoir météo

Est une activité obligée du marin.

Il consulte  pour savoir d’avance

S’il ne sera pas trop chahuté ;

S’il sera bien bercé par gros flot

Continu mais calme, des eaux.

Après trois jours navigation

Il n’y a plus que  météo

Comptant à bord

 .

Car tout le reste

Reste constant,

Parfois épuisant,

Par tous les temps

Dont on ne se rend

Plus du tout compte

Mis à part jour/nuit.

.

Terre et ile… en vue :

Après treize jours mer

Découverte, bienvenue,

Dont nous sommes fiers.

On ne crie pas à l’exploit

Après jours à l’isolement,

On a l’impression garantie

De l’immensité de l’océan

Iles Graciosa et Lanzarote

Émergent devant nous ici.

.

Trente milles sous  les cieux

Y serons à minuit en ce lieu

Visant le goulet entre deux :

Mer calme, vent fort,  joyeux.

Que réservent «Les Canaries»

Qu’on imagine  depuis  mois,

Préparant notre voilier choix.

.

Pour nous emmener sans péripéties,

Dix jours loin de la Terre, continent,

Dix jours à ne regarder  que l’océan.

Et à ne voir qu’oiseaux et poissons,

Vivre de longs quarts et frissons.

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Alizés, orages vents tournants,

Après moteur, après forte pétole,

Voiles gonflées  en  ciseau, tenant

Air nous a mené là que vive Éole.

Vent Éole qui a pour nom alizé

Est très plaisant à naviguer.

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Extensions

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Voir la terre, même en particulier une ile,

Est comme recréer le lien avec la civilisation

Où la vie se déroule de façon tout à fait autre,

Et où la sécurité nous paraitra plus renforcée,

Rapport aux conditions de navigation en mer

Où une tempête peut nous causer des soucis

Quant à notre santé, et voir quant à survie.

.

Y a peu d’accidents en fait en un bateau,

Cela du simple fait que les navigateurs font

Très attention à ne pas commettre d’impairs

Irréparables à même de mettre vie en danger.

Quand on aperçoit une terre, au bout d’une

Douzaine de jours en mer : on fêtera cela.

.

Il ne s’agit pas de rater la cible,

De passer à côté d’elle, de dériver,

Surtout  qu’en cours de la nuit, l’on

Ne voit rien  si la côte  n’est éclairée.

Alors estimons, calculons, et pointons,

Sachant qu’au vent de face : louvoyons !

Un mille nous rapproche un tant soit peu

Mais il faut être patient, comme en un jeu.

On peut aussi s’arrêter pour faire une pause,

Mais cela à quoi bon puisqu’un voilier avance

À la voile ou au moteur, et, sans discontinuer !

.

De Camarinas à l’ile de La Graciosa,

Il faut compter entre cinq et six jours,

Dépendant des conditions météorologiques

Mais parfois autant de l’humeur du capitaine.

Il en est qui mettent le moteur sous quatre nœuds

Et d’autres qui y rechignent, attendant deux nœuds

Y a rien de plus navrant que de faire du sur-place

On le voit sur la carte, rien ne bouge calme plat

L’on implore le ciel, l’on espère du bon vent

Et voilà qu’il se pointe en face de nous,

Et il va nous falloir tirer des bords

Deux fois la route, trois fois…

Mais, parfois, c’est trop,

Et l’on aimerait qu’il

Diminue  un peu :

Comme  il  faut.

Grâce à dieu

Graciosa

Est là

V

.

.

Épilogue

 .

Balises, tourelles, espars, amers

Plus encore marques cardinales

Sont présents qu’en bord de côte

En mer, l’on est en grand désert,

Devant, derrière et de tous côtés,

Rien pour attirer moindre regard

Sauf en cas croisements bateaux,

La seule raison de rester vigilant.

.

L’on est, un peu, comme Colomb

Bien que l’on en soit sûr au fond,

Que la carte est fidèle, prévisible,

Qu’on ne marquera pas  sa cible,

Sauf si les instruments déraillent

Faute à une coupure d’électricité

Il reste possible de faire le point

À midi juste avec  notre sextant.

.

Ce ne sera pas le cas aujourd’hui

Au loin on aperçoit proéminence,

Qui correspond au point sur carte

Ou nous avions projeté d’atterrir,

Nous le vivons comme délivrance

Tant vrai  qu’au bout treize jours,

De navigation, bien seuls, en mer

Une lassitude nous avait envahi !

.

Nous repérons, déjà, aux jumelles

Notre première balise toutes eaux

D’autres suivront puis cardinales

La boucle est bouclée, terminée,

De  la Bretagne… aux Canaries,

Nous avons très bien navigué

Sommes contents d’arriver.

.

Ne nous reste plus qu’à contrer

Un méchant  fort vent de face,

Sur lequel il faudra s’appuyer,

Or deux fois, la route, l’on dira,

Trois fois la peine, on ajoutera :

Qu’importe, trois heures on y est.

.

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36 – Calligramme

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                                                               Temps  *   en mer n’aura plus rien  *   à voir

                                                             Avec    *   celui de terre, percevoir   *  météo

                                                          Est     *    une activité obligée du   *   marin.

                                                     Il con   *     sulte  pour savoir d’a   *     vance

                                                 S’il ne    *      sera pas trop cha     *      huté ;

                                               S’il sera   *      bien bercé par      *   gros flot

                                          Continu       *   mais  calme, des   *   eaux.

                                              Après trois   *   jours navi    *      gation

                                          Il n’y a plus    *   que    * météo

                                            Comptant     *   à   *  bord

.

                                Car tout le reste

                            Reste constant,

                           Parfois épuisant,

                          Par tous les temps

                        Dont on ne se rend

                        Plus du tout compte

                      Mis à part jour/nuit.

.

                   Terre et ile… en vue :

                  Après treize jours mer

                 Découverte, bienvenue,

                 Dont nous sommes fiers.

              On ne crie pas à l’exploit

             Après jours à l’isolement,

             On a l’impression garantie

          De l’immensité de l’océan

        Iles Graciosa et Lanzarote

      Émergent devant nous ici.

.

     Trente milles    *    sous  les cieux

    Y serons à mi      ^      nuit en ce lieu

  Visant le goulet   A   V       entre deux :

 Mer calme, vent T          U     fort,  joyeux.

Que réservent   T                 E   Les Canaries

Qu’on imagine E                       *  depuis  mois,

Préparant      R          notre          D voilier choix

Pour nous    R         emmener sans  E   péripéties.

Dix jours      I          loin de la Terre   S     continent,

Dix jours       S            à ne regarder      *   que l’océan.

 Et à ne voir    S             qu’oiseaux        C  et poissons, …

Vivre longs      A              quarts            A   et frissons. …..

Alizés, orages    G              vents             N    tournants, ……

Après moteur,      E             après           A   forte pétole, …….

Voiles gonflées        *             en               R   ciseau tenant …….

Air nous a mené         E          là              I    que vive Éole. ………

Vent Éole qui a ici         N                     E        pour nom alizé …….

Est plaisant  ¤¤¤¤¤¤         *    ¤¤¤¤  S      ¤    à naviguer. ………….

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Forme

.

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Réduction

.

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36 4

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Évocation

 .

Pas de doute, c’est une balise marine, 

Reste à savoir quelle marque cardinale 

Signalant un danger qu’il faudra éviter !

  .

En vue, une balise, toute jaune,

Comme une bouée  d’atterrissage

Difficile de se tromper, sûr quand

On s’en approche : on est arrivé !

 .

Symbolique

 .

De manière générique une balise est définie

Comme un objet flottant ou fixé au fond

De la mer ou à terre, permettant

De faciliter toutes navigations

Ou  de  signaler  un danger,

Soit en mer ou en  chenal.

.

Il peut s’agir d’une bouée,

D’une tourelle…maçonnée

Simplement d’une perche.

.

La marque de danger isolé

Signale un écueil peu étendu

Situé généralement à l’endroit

Où  est  positionnée  telle  balise

À laisser  à bâbord  ou à tribord.

.

Une marque d’eaux saines indique

Que les eaux sont libres des dangers

Dans les parages, marque, également,

Une reconnaissance pour l’atterrissage.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

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36 – L’atterrissage, en vue des Canaries  

Alignement central / Titre  en ovale / Thème  croisière

Forme oblique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation 

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36 6

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Un exemple de représentation et d’affichage

Des quatre marques cardinales

Qu’on trouve un  peu partout dans tous types

De bateaux moteur ou voiliers.

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Symbolique 

.

UN TRICOT VERT ET

DEUX BAS SI ROUGES

UN : chiffre…impair,

TRI : comme…tribord,

CO : surmonté…d’un cône,

VER : couleur de la bouée

DEUX : chiffre…pair,

BAS : comme…bâbord,

SI : surmonté…d’un cylindre,

ROUGES : couleur de la bouée

Wiki Balisage

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a pas de balise en haute mer

Facile à comprendre, hauteur d’eau

Assez grande  pour ne rien effleurer,

Même caché sous l’eau, lors invisible,

Seuls accidents sont  des abordages,

Ou accrochages aux objets flottants

Qui peuvent être proches baleines.

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Une balise flottante sert de repère visuel sur la mer

On l’apercevra de loin et correspondante  sur la carte

Elle rime bien avec les messages d’alerte  qu’elle porte,

Et en s’en approchant, elle indique la force du courant,

Selon l’angle de gite  et le côté vers où  elle est penchée.

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Les marques de balisage  qu’on appelle  les cardinales,

Sont parfois  affichée sur le cockpit et la table à cartes.

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La côte présentera souvent toute une foule de dangers

Qu’il faut  bien décoder, maitriser, et voire, affronter,

Après dix jours en mer, des réflexes se sont assoupis

Un check-up et une répétition savoir peut être utile.

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Visuel

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Deux des iles canariennes

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Visuels et textuels >>


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