La traversée Golfe de Gascogne,
Est toujours des très chahutée :
Le vent et la mer vous cognent,
Lors vous serez au près serrés !
Mais le pire est la pétole molle,
Faisant flotter comme madrier,
Inutile d’abattre, non plus loffer,
Reste à attendre bon vouloir Éole
.
Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,
Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau
En pleine dérive, et, votre folle pensée fera le reste :
Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez
Belle âme d’un poète, dans un Univers Fantastique.
«Au près, deux fois la route, mais trois fois la peine.»
Un tel refrain, pourtant connu, combien de voileux,
L’ont entonné écœurés à chaque fois qu’ils viennent
De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que
«Cette fois, nous aurons, encore, manqué de veine !»
.
Qui voulez-vous qui commande au vent : personne !
Qui voulez-vous qui aplatisse les vagues : personne !
Qui voulez-vous qui chasse les nuages : personne !
Le vent, la mer, les nuages, feront ce qu’ils veulent :
C’est à vous d’être avec ou contre les trois éléments
Face à vos prévisions et vos décisions et vos actions,
Tant aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,
Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.
Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,
Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes sur le point
De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien seul !
.
Calme plat, pétole molle : le vent nous fait misères.
Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,
Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.
Nous dérivons parfois en marche arrière, c’est fou.
Les vents reviennent, et le lendemain … reprennent
Leurs courses pour fuir leur dépression … soudaine
Nous ne sommes pas perdus, même hors d’atteinte
Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,
Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.
Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.
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Extension
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Il n’est pas dit, que le Monde
Se soit débarrassé de nous,
Car nous entrons au port
Après cinq jours de mer,
En bout-au-vent, dehors.
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Trois marins sont à bout
De souffle en bout de ponton,
Mais très contents de se doucher,
Pouvoir enfin se reposer : sacré nom.
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Les deux premiers jours ont été calmes,
Ils nous auront permis de nous amariner,
Les trois derniers, avons été bien secoués,
Avec souvent en outre, le vent dans le nez
Et néanmoins nous y sommes, arrivés !
.
2.
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Entrer dans un port est comme franchir porte
Une porte de sécurité offrant abri pour se reposer.
Attaché, ferme, à un ponton, il ne peut rien arriver !
À moins qu’un ouragan souffle le désastre, en cohorte.
Le plein d’eau, bonne douche, shampoing puis lessive,
Quoi de mieux, après cinq jours, en mer, bien secoué.
Alterner terre et mer, et à chacune de ses croisières,
Pour être aussi content de repartir que de revenir,
C’est en ce va-et-vient que se régénère le plaisir.
.
3.
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Un phare, un feu, une tourelle … une bouée,
Voilà qui signale bien, d’un port, l’entrée,
Étant, de plus, en anse des plus abritées,
Havre de paix pour se refaire une santé.
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Une semaine complète, en pleine mer,
Semaine complète, sans voir la Terre,
Nous a gardés en bulle de … solitude,
Afin de méditer sur notre … finitude.
.
Les jours passent, par le soleil, rythmés,
De son lever au zénith puis son coucher,
Mais la nuit n’en finit pas de tout noircir,
À se demander, lors quarts, si elle va finir !
.
La vue de la côte nous rassure, quelque peu,
Et en même temps, ferme comme parenthèse,
Nous étions hors sol, hors temps, hors contacts,
Et malgré cela, malgré tout … des plus heureux !
.
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35 – Calligramme
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La traversée Golfe de Gascogne,
Est toujours des très chahutée :
Le vent et la mer vous cognent,
Lors vous serez au près serrés !
Mais le pire est la pétole molle,
Faisant flotter comme madrier,
Inutile d’abattre, non plus loffer,
Reste à attendre bon vouloir Éole
.
CAMARINAS
.
Dès que ses voiles flappent, tout voilier perd son cap,
Et procurera, dès lors, l’impression d’être un bateau
En pleine dérive, et, votre folle pensée fera le reste :
Songeant naufrage à tout va pour peu que vous ayez
Belle âme d’un poète, dans un Univers Fantastique.
«Au près, deux fois la route, mais trois fois la peine.»
Un tel refrain, pourtant connu, combien de voileux,
L’ont entonné écœurés à chaque fois qu’ils viennent
De débarquer, avec des traits tirés et d’affirmer que
«Cette fois, nous aurons, encore, manqué de veine !»
.
PREMIÈRE HALTE
.
Qui voulez-vous qui commande au vent : personne !
Qui voulez-vous qui aplatisse les vagues : personne !
Qui voulez-vous qui chasse les nuages : personne !
Le vent, la mer, les nuages, feront ce qu’ils veulent :
C’est à vous d’être avec ou contre les trois éléments
Face à vos prévisions et vos décisions et vos actions,
Tant aucune mer, n’aura, contre nous, d’intentions,
Sinon, entre nous et elle, elle finira par avoir raison.
Elle vous prévient et donc, ne vous surprend en rien,
Elle ne vous ment pas, mais si vous êtes sur le point
De sombrer, soudain, vous vous sentirez, bien seul !
.
BIENVENUE
.
Calme plat, pétole molle : le vent nous fait misères.
Une heure passe puis deux, nous n’avançons guère,
Tortues de mer, nageant, iraient plus vite que nous.
Nous dérivons parfois en marche arrière, c’est fou.
Les vents reviennent, et le lendemain … reprennent
Leurs courses pour fuir leur dépression … soudaine
Nous ne sommes pas perdus, même hors d’atteinte
Car nous naviguons au bon cap et vers cette pointe,
Dite de Camarinas, se dressant bientôt devant nous.
Et nous allons au plus vite pour être au rendez-vous.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Il s’agit bien ici de tourelle marine,
Avec une alternance de rouge et noir
Qui avertira : marque de danger isolé
.
La forme reste proche du fond dans la mesure
Un phare et feux d’entrée de port, évoqueront
Proximité de la côte et abri pour se ravitailler
La digue évite la houle d’entrée dans le port.
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Tourelle d’atterrissage est toujours bienvenue
Près d’un port :
Elle vous indiquera l’endroit et puis la direction
D’un chenal, à suivre !
.
.Symbolique
.
À l’opposé d’un mouillage, voire d’un havre,
Consistant en une belle rade bien protégée
Des vents dominant, des grosses vagues,
Par la terre, le port sera situé derrière
Une ou plusieurs digues ou des môles
Et signalé par différentes bouées,
Par tourelles, espars, feux.
Modifié, source : Wikipédia
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Il y a eu des entrées de port difficiles
Non pas suite à brouillards, tempêtes
Par bancs de sable, par courants forts,
Et ou tenir compte hauteurs de marée.
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Descriptif
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35 – Camarinas, première halte : bienvenue
Alignement central / Titre intercalé / Thème croisière
Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : port
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Fond
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Évocation
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.Un feu rouge à bâbord, un feu vert à tribord
Difficile de rater l’entrée du port
À moins d’un très épais brouillard nocturne
Ou soulerie, ou fatigue excessive.
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Symbolique
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Un port peut remplir
Plusieurs fonctions, mais
Il devra, avant tout, permettre
D’abriter toutes sortes de navires,
En particulier pendant les opérations
De chargement et de déchargement:
Il facilitera, aussi, les opérations de
Ravitaillement et de réparations.
.
Il constitue aussi lieu de séjour.
À l’opposé d’un mouillage
Ou d’un havre consistant
En une rade, protégée
Des vents dominants
Et des vagues par
La terre … un port
Sera protégé par une
Ou plusieurs digues ou môles.
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Corrélations
Fond/forme
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Une tourelle qui ressemble à une tourelle
Évoquera, à merveille, l’entrée d’un port
Qui nous accueille avec son face à face,
Avec terre ferme, avec nous-mêmes !
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Avec le GPS, la nav, de nos jours,
Est plus simple et plus sécure
Mais ceinture et bretelle,
Si dérive, y a tourelle.
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Chaque entrée, chaque arrivée en un port,
Est différent et je dirai, parfois, particulier.
Il y a le temps, le vent, le courant, visibilité,
Et bien plus encore les bateaux qui sortent,
Et que l’on aperçoit qu’au dernier moment
Le pire étant qu’en pleine tempête, ce soit,
Fortement déconseillé de s’en approcher,
Vagues pouvant nous drosser en digues
Ici, rien de tout cela, mer calme : zen !
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Visuel
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Camarinas, fond de baie abritée
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