55 – Cirque Demoiselles coiffées

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

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              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

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                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire.

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                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

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             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

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          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

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             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

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               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

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                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

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                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

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                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

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Extensions

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Voir un tel site, en photo, ou, en vidéo ne procure pas la même sensation,

Que d’y être, physiquement, de marcher dedans, d’y être presque écrasé.

Vous me direz que désormais on peut le restituer en réalité virtuelle 3D

C’est mieux comme illusion, sensation, mais vous n’y êtes toujours pas,

A crapahuter, à glisser sur leurs flancs, les tancer, de votre petite taille.

Huit heures  de marche, en montée-descente, en aller-retour, à Vilaflor,

Avec vue imprenable sur plus haute montagne d’Espagne, celle du Teide.

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Phénomènes géologiques que ces demoiselles coiffées

Érosion de roches très friables durant million d’années

Formes très longilignes et coiffure caillouteuse  de tête,

Ont suggéré de les dénommer aussi : cheminées de fées.

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Au bord du cirque  puis au centre, la vue est différente,

Au pied  d’une de ces demoiselles, on se sent  tout petit,

Faut-il croire que, sur la Lune, on trouve telles géantes,

Sur la face cachée peut-être je pense que non, qui sait.

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En Bretagne, nous avons non menhirs, en alignement

Mais ce seront là des pierres érigées par des hommes

Au nord de la Turquie, en Cappadoce, des centaines

De cheminées de fées, sans coiffes : spectacle fou !

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Fragments

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Toutes les sculptures formées par la Nature,

Qu’elles soient dues érosion : sol, eau, air, feu,

Nous surprennent quand elles seront au mieux,

Des ressemblances de fonds de diverses cultures

Mais il ne saurait y avoir ni message ni intention,

Ces formes ne seront qu’espaces de nos projections.

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Ici, on les a surnommées, est-ce  à tort ou à raison,

Cheminées de fées, et ailleurs, demoiselles coiffées :

Cheminée se rapprochant pour leur aspect physique

De fées, parce que l’imaginaire ajoute côté magique,

Ce qui donne à la Nature, tout pouvoir de recréation.

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On est, à la fois, proche  et  loin, du Mont Rushmore,

Dit des Présidents Américains dans le Dakota du sud

Réalisé sur la Nature, mais en l’anthropomorphisant :

On en trouve de semblables dans différentes contrées.

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L’on a pas la même impression, vu d’en haut de falaise,

Que d’en bas, à leurs pieds et comme entourés par elles,

Elles ne sont pas alignées, comme nos menhirs bretons.

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On ne finit pas de les contempler : merveilles de nature

Pour peu qu’on ait une imagination débridée et pure !

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Mais à chacun la sienne, quand on échange, c’est sûr !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Demoiselles  coiffées,

       Pourquoi  faire un cirque :

       S’agit-il de belle métaphore,

         Ou statues de sels, desséchées.

            Nature nous concocte curiosités,

            Faisant penser à œuvre humaine.

              Elles ne sont que projections vaines

                Art, beauté ne seront pas de leur fait,

                Y a pas  de desseins, pour les réaliser,

                Y a pas de messages,  à nous délivrer :

               Mais  pour autant, nous les admirons.

                 Nous voici, à trois, au détour du sentier

                   De randonnée  qui nous y mènera, à pied,

                    Au fond d’un paysage lunaire  et qui éclaire

                      Les contreforts de leur cirque extraordinaire,

                       Et voilà, nous y sommes, face à ces Demoiselles

                       Coiffées chacune, d’un caillou, comme chaperon

                       Bien dressées et de quinze à vingt mètres de long,

                      Sculptées par l’érosion, en cônes fins, de gravillons

                     Blancs, bien collés, et serrés en rond,  autour d’elles :

                   On pourrait les croire : jumelles de celles  d’Avignon !

               …………………..  LE CIRQUE DES  …………………….

             Majestueuses, elles dominent  le fond du cirque,  torturé,

            Par des coulées  de laves, autant que par torrent, chahuté,

          Nichées en plein cœur d’une forêt de pins pour se protéger

          À l’abri des regards indiscrets du passant, mal intentionné.

          Que de photos d’elles, et de nous avec elles, avons-nous pris,

           Tant il est vrai que, tous les jours, nous ne viendrons pas, ici,

           Mais pour nous seuls, ce spectacle en plein soleil, reste divin,

             Lunaire, faut voir, extraordinaire : en tous cas, pas commun !

             ……………….……..  DEMOISELLES  ………….…….……….

             Nous l’avouons : c’est à regret, que nous quittons ce territoire

                Qui  nous joue  ses tours, nous trompe de sentier, belle histoire,

               Et nous oblige  à rebrousser chemin, pour nouvelle fois, le voir,

                Dans l’ombre des pins, des pics et monts, leur servant d’avaloir.

               Nous rentrons par un lacis de pierres de lave, bombes éclatées,

                Avant de pénétrer dans cette forêt épaisse qui nous fait respirer

                 L’air sain des montagnes Canariennes, de cette ile, de Tenerife !

                 …………………….   DITES COIFFÉES   ………………………….

                  Nous voici, au bout des quatre heures, redescendus vers Vilaflor,

                   Nous en sommes partis à midi, et il est vingt heures, jour dehors,

                  Avec l’envie, depuis longtemps, de boire une bière fraiche… à vif.

                   Et  si vous ne m’en croyez, allez donc, par  vous-même, le vérifier.

                  Si vous ne les trouvez pas, c’est  qu’elles sont cachées, décoiffées,

                  Et c’est bien sûr votre incrédulité  qui les aura fortement vexées,

                 Elles se méritent ces petites  et  on ne leur rend visite qu’à pied.

                Lors ces Demoiselles peuvent, de jour et de nuit, en témoigner

                 Même si  elles ne figurent  en aucun parc, ni en aucun musée !

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Forme

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Évocation

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Un rocher, d’allure assez massive,

Surmonté d’une pierre graniteuse

Ce serait  bien une cheminée de fée

Ça pourrait être menhir breton.

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 Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides ou menhirs,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

Qu’on appelle cela cheminée, pierre levée

Et qu’elle soit en granit ou en calcaire,

Les formes et fonds ses ressemblent.

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 Symbolique 

 .

Le menhir

Est  une  pierre

Dressée vers le ciel

Associée  à  la  dureté

Tout autant  à  éternité.

L’on ne sait, toujours pas,

Exactement quelle fonction

Occupaient les menhirs dans

Le monde celtique, on suppose

Toutefois  qu’ils étaient  associés

À des rites de fertilité et des cycles

Saisonniers,  à des rites sacrificiels,

Ou encore à des calendriers primitifs.

D’ailleurs, les menhirs  existaient déjà

Milliers d’années avant arrivée Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir

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Fond

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Évocation

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Elles sont  appelées : cheminées de fée,

Ou pyramides,

 Elles ont des formes phalliques, bases de

Croyances et légendes !

 .

Symbolique

 .

Une vraie cheminée de fée

Appelée aussi selon les régions

Demoiselle coiffée, ou pyramide

Est une grande colonne naturelle

Constituée par des roches friables,

Tant le plus souvent, sédimentaires,

Et dont le sommet  demeure composé

D’une roche résistant mieux à érosion.

Ces formes étranges, parfois phalliques,

Présentes, un peu partout, sur la Planète,

Sont à l’origine de croyances ou légendes.

Modifié et mis en forme, source : wikipédia

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Fond/forme 

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On a beau voir photos, reportages, témoignages

Rien ne remplace l’œil dans ces mêmes paysages

Marchant, longtemps, pour s’y rendre, l’explorer,

Cheminée de fée  nous  le  rend  merveilleusement

En cadeau de l’effort pour découvrir, contempler

Cette sculpture de nature, à nulle autre pareille,

Dont on rêve de suite, même en plein sommeil.

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On constate bien l’effet de l’érosion à l’œil nu

Et on mesure le temps pour y être parvenu.

Les cheminées et pyramides vont de pair

Et, quand elles sont de fées : de concert

Et riment ensemble par bien des côtés

Qui font que leurs formes, identifiées,

Insufflent au fond, formes pétrifiées.

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Je délire un peu car monde magique

Accepte des illusions, bien pratiques,

Pour qu’esprit  vagabonde, à son gré,

Pour mettre fond et forme en musique

 Jusqu’à y projeter un menhir breton.

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Textuels et illustrations   >>


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