60 – Le Carnaval de Tenerife

Visuels et textuels >> 

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Il faut s’imaginer

Un peuple entier en fête,

Où  chacun  peut,  des autres,

Se payer publiquement de sa tête

Sans avoir à rendre moindre compte

Face à un tribunal dit de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres   assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber totalement   déguisé

Non reconnaissable, non reconnu.

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Le  rire devient comme prescription

Contre tous maux connus de la Terre,

Si fait qu’unique, seule,  mise en scène

Contrerait autant  maladies   grippales,

Que moindre grain de sable dit sociétal,

Un  jour, semaine pour changer de peau,

 Fait soupape lors cocotte chauffe de trop.

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        Carnaval appelle carnavalesque,

           Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

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                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

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                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                       Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

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                                Ambiance bon enfant d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance chaude et animée

                         Avec l’aide complice  de la municipalité.

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                  De nombreux étrangers y participent,

               Car, c’est un rendez-vous  des latinos,

            Ayant plus que nous sens de cette fête

          Sans aucun doute,   sang plus chaud !

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    D’autant que, chaleur, soleil, aidant :

 Toutes bières coulent à flots, à seaux,

Lors, tout ce qui est laid devient beau,

L’on confond les riches et les manants.

Des carnavals  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé.

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Extension

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De devenir quelqu’un d’autre, sans entraves,

Pendant une semaine sur cinquante-deux,

N’est pas trop exiger dans une ile où

Tout est contigu et où tout se sait.

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Les rôles et personnages soulagent

Les habits trop étriqués, trop larges

Qu’on doit porter  pour être admis en

Cercle  des  relations, extraordinaires,

Où le plaisir  des yeux, et, des oreilles,

L’emporte sur la réserve ou retenue.

C’est un moment de folie, partagé

Par habitants, touristes de l’ile.

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Le sens de la fête, populaire, extravagante, délirante,

Est une aspiration des peuples à jouir, et à se réjouir

De l’ennui, des tracas et soucis de la vie quotidienne

On arrête tout, et, durant quelques jours, on oublie

Pour profiter du temps qui passe et qui trépasse,

S’y ajoute l’émulation entre villes et quartiers,

D’avoir le meilleur char du défilé à admirer

La foule est autant, dedans … qu’autour,

Ce, tard dans la nuit au lever du jour.

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Pierrot ou Arlequin … pour figurer  les hommes,

Carmen ou Esméralda pour évoquer les femmes

Et vogue la galère, tous carnavals les vénèrent,

Comme des frères et sœurs dans leur misère,

Faisant une trêve, en leur labeur quotidien,

Afin de mieux supporter leur vie de chien.

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Tout carnaval a souvent eu par le passé

Un rôle de soupape, de grande liberté,

Aujourd’hui il manifeste plutôt fierté

De donner  l’intensité à l’inventivité

Cela parait pour de rire, s’amuser,

Mais est utile à cohésion société.

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Épilogue

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Carnaval, carnavalesque, pittoresque, burlesque

Canularesque, chevaleresque, autre mot en esque,

Feront bon ménage dans un défilé tintamarresque.

On est là à s’amuser et même de manière livresque.

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Le carnaval de Tenerife a acquis lettres de noblesse

Durant quinze jours, la joie, liberté, l’imagination

S’emparent des rues et habitants de Santa Cruz,

Dont le point culminant est le défilé de la Reine

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Reine d’un jour, pour sûr, mais bien méritée,

Un grand concours d’élection étant organisé

Jours avant : s’ensuit cortège carnavaleros

Qui en paroles et en chansons, vocifèrent

Critiquant tout,  même gouvernement !

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Jubilation, désinvolture sont de sortie

Rien que dans les costumes et danses

Et les musiques qui accompagnent,

Les masques  qui les anonymisent.

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À l’Ile-Grande,  de 600 résidents,

Nous avons aussi notre carnaval,

Un jour, 12 chars  et 12 groupes,

Défilent en danses et musiques.

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Bien plus sage …  me dira-t-on

Mais c’est l’esprit  qui compte,

C’est pourquoi, je me sens bien

Dans ce carnaval si …  ancestral

.

On y convoque  des  personnages,

Qui auront bien traversé l’Histoire,

Tels, Carmen, Pierrot, puis Arlequin,

Esméralda n’est pas en reste : Hue go

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60 – Calligramme

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Il faut s’imaginer

Un peuple     entier    en fête,

Où chacun   Ô  peut  Ô   d’autres,

Se payer pub  //    liquement de sa tête

Sans avoir à   //  rendre moindre compte

Face à un     //  tribunal de lèse-majesté.

Notre carnaval,  fait assaut originalité,

Lors autres  === assaut créativité

Pour  le plaisir le plus gratuit,

De s’exhiber tota

Lement   déguisé

Non reconnaissable et lors  non reconnu.

Le  rire devient com        C       me prescription

Con  tre tous les maux         A      connus de la Terre,

Si            fait qu’unique         R       seule mise en scène

Con           trerait autant         N       maladies  grippales,

Que           moindre grain       A       de sable dit sociétal.

Un              jour,  semaine       V    pour changer de peau

 Fait             soupape lors la      A   cocotte chauffe de trop.

        Carnaval appelle   L    carnavalesque,

         Avec déguisement fin, ou grotesque,

            Durant cette fête annuelle à Tenerife,

                En cette ile centrale Archipel Canarien,

                      Pendant une semaine, toutes folies, à lier,

                            Ses habitants se divertissent de tout et rien.

                              Fête populaire avec un défilé extraordinaire

                                    De chars des reines dans véhicules planétaires

                                       À ne plus savoir qui est qui, homme ou femme,

                                        Et costume, maquillage, favorisent amalgame.

                                       Après les flonflons, des fanfares, et des défilés,

                                       Place aux orchestres, de salsas, ou meringués,

                                        Sans parler  du podium, des chanteurs locaux,

                                     Donnant de la voix,  jusqu’au petit matin  tôt.

                                Ambiance bon enfant  * d’une foule bigarrée

                               En laquelle on ne sent  D  nullement étranger

                            Huit jours d’ambiance   E  chaude et animée

                      Avec l’aide complice de    *  la municipalité.

                  De nombreux étrangers     T  y participent,

               Car, c’est un rendez-vous    E    des latinos,

            Ayant plus que nous sens   N   de cette fête

          Sans aucun doute, sang     E     plus chaud !

       D’autant que, chaleur       R     soleil aidant :

 Toutes bières coulent    I     à flots, à seaux

Lors, tout ce qui est    F   laid devient beau,

L’on confond les   E   riches et les manants.

Des carnavals  *  au Monde, il en existe…

De tous genres  pour toutes bourses,….

Autant de survivances d’un passé……

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Forme

 .

Réduction

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60 4

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Évocation

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Silhouette d’une femme

Qui est en train de danser

Sur un char  du carnaval

De Tenerife aux Canaries ?

 .

Une silhouette déhanchée de femme

Dont on imagine qu’elle peut danser

Avec une certaine grâce et fantaisie.

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Fée, déesse, voire sorcière, cette Carmen

 Est assez séduisante :

On la suppose reine du carnaval dansant 

Dans son char de tête. 

 .

Symbolique 

 .

Nouvelle de Prosper Mérimée

Traite de l’amour tragique et de la

Jalousie amoureuse, mettant en scène

Les personnages de Carmen et de Don José,

Dont l’amour passionné pour la belle bohémienne

Le pousse finalement à la tuer.

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Figure archétypale de la passion romantique,

Carmen incarne en priorité deux valeurs :

Elle est une grande figure de femme fatale

Et un symbole de liberté.

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L’amour, ambigu et dévastateur, qu’elle porte

À Don José, l’attache profondément à son amant;

Mais au-dessus de l’amour, Carmen place la liberté,

Celle des nomades, qu’elle défend coûte que coûte.

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Carmen croit au destin : tout est écrit d’avance,

On ne peut lutter ni contre l’amour, ni contre la mort.

gallica.bnf.fr/essentiels/merimee/carmen

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Descriptif

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60 – Carnaval de Tenerife

Alignement central / Titre  analogue/ Thème fête

Forme  anthropo / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : carnaval / Symbole de fond : Carmen

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Fond

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Évocation 

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60 6

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Une femme parmi d’autre du carnaval 

Spécialement maquillée

Mais qui n’aura rien d’une fée, sorcière

Et encore moins d’Esméralda.

 .

Symbolique

 .

Le carnaval est un type de fête

Répandu en Europe et en Amérique.

Il consiste souvent en période où

Habitants de la ville sortent déguisés

Voire masqués ou bien maquillés

Et se retrouvent pour chanter, danser,

Faire de la musique dans les rues,

Jeter des confettis, serpentins, défiler,

Éventuellement autour d’une parade.

Modifié, source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

On aura troqué ses habits de travail

Pour déguisement  de fête, carnaval,

Qui ferait de nous presque… animal

Tant nous sommes grimés en autre

Cela nous a donné plus de latitude

Pour échapper à nos … habitudes

Et exhiber toutes nos turpitudes.

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Une forme, à coup sûr, humaine,

Pour autant est-ce une femme, oui,

Pour autant  est-ce une reine … oui,

Mais de quoi, de l’ile et du carnaval,

Voire qui sait, une fée ou Esméralda.

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À chacun de voir puis d’en décider,

Tant les rimes se mettent à danser

Et devant nos yeux, émerveillés

Au point qu’on se sent portés

Par sa grâce et sa beauté.

 .

Visuel

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La belle reine d’un jour

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