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La voie du désert, plus celle de la mer,
Sont unies, au pied de ces montagnes.
Oued, vent, sable : toutes chimères,
Images, mirages, accompagnent.
Nous quitterons ce bel endroit,
L’esprit des plus déconcertés,
Par un grand contraste fort
Entre la foule, d’un côté,
Et le désert, de l’autre.
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Nous restons ignorés :
Aurions-nous manqué,
Ne pas assez l’honorer.
Il n’en demeure pas moins
Que c’est une magique terre,
Et, qui égaie, de par sa beauté,
Notre planète bleue en l’Univers,
Endroit vaut plus que simple détour,
Maspalomas : perle sertie dans un four.
En touriste et en voiture, vers Maspalomas,
Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria
Où nous avons découvert, pour commencer :
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Beau marais, dans une lagune bien protégée,
Abritant une flore très rare, voire particulière
Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.
Ensuite nous avons longé grand pan de plage,
Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,
Par l’immensité de tel site, totalement frappés,
Et nous avons bifurqué par monts et par vaux,
Dunes, comme en plein désert, seuls, étonnés,
D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.
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Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,
Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes
Et nous glissons lors sur des penchants sableux,
Et nous les piétinons, sur leurs montées raides,
Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,
Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers
Et nous oublions toutes constructions des cités
Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.
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Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,
Viennent lécher nos pieds un peu chauffés
Sommes-nous sur Terre… autre planète !
Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.
À Maspalomas, n’avons vu colombes,
Un soleil d’après-midi qui plombe,
Touristes, allemands, anglais, friqués,
Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,
Où les montagnes flirtent avec désert et mer
Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,
En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.
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Extension
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Mirage pour touristes
En lieu unique en son genre :
«Sea, sex and sun»
Comme il se doit,
«Nature, culture et découverte»
Comme il se peut.
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Les purs afficionados
De la bronzette côtoieront desperados
De l’écologie mourante.
De l’économie florissante
Nous sommes plutôt du côté des seconds
Oui mais pour l’assumer
Il faut marcher en déserts,
Voire désertés, contraste entre mer et pierre.
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Un marais, un désert, une plage, une mer, ville, végétation et phare
Le tout, rassemblé en un seul, et même espace, assez petit et délimité
On comprend que ce site puisse attirer, curieux, aventuriers, touristes
Les montagnes russes formées par les dunes et la platitude de la mer,
Cohabitent, font de cette ville, comme oasis gangrené par les riches.
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La ville, mer, plage, dune, marais et palmeraie :
Pour ce qui est d’une station balnéaire, tout y est.
Ce sont les dunes qui nous aurons, le plus, marqué.
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De nombreuses espèces d’oiseaux vivent ou migrent
Dans le marais où on les entendait, partout, chanter,
Comme s’il s’agissait d’une réserve des plus naturelles.
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Un terrain de jeux et d’aventures diverses et variées,
Et sous un beau soleil de plomb, pour ne rien gâcher
Jusqu’à regretter de ne pas y séjourner longtemps !
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Épilogue
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Des dunes, en bord de mer : rien d’extraordinaire !
En France, nous avons celle du Pilat, 100 m de haut
Qu’aurait donc de bien spécial celle de Maspalomas.
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À première vue, rien, vu de loin, voire vue d’en haut,
Mais une fois dedans, impression d’être en un désert
On pourrait y tourner un film sur la fête des berbères.
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Oh, là … mets donc un grand frein à ton imaginaire,
Un mirage pourrait apparaitre, fantôme lac d’oasis :
Ce n’est autre que la mer, lors grimpant un sommet !
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D’un côté, solitude lieu inhabité, bien qu’accueillant,
L’autre, une plage bondée de vacanciers se baignant
Enfin village avec des cafés, des hôtels, restaurants !
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Ce n’est pas tout : refuge de plusieurs écosystèmes,
Autour lagon de La Charca, entouré des palmeraies
Abritant des pluviers, des bécassines et des hérons.
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De quoi attirer, voire satisfaire, légion de touristes,
Dont nous sommes jusqu’à passer journée entière,
Sans même penser, un seul instant, à s’y ennuyer !
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Et pour clore le tout, un phare érigé, monumental
Qui gardera un œil, jours et nuits sur les environs
Comme point haut pour dépasser limite horizon !
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Peu de lieux, à Gran Canaria, même en l’archipel,
Où ciel, mer et sable, forment espace paradisiaque
Où Nature et homme entrent comme en symbiose.
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50 – Calligramme
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La voie du désert, plus celle de la mer,
Sont unies, au pied de ces montagnes.
Oued, vent, sable : toutes chimères,
Images, mirages, accompagnent.
Nous quitterons ce bel endroit,
L’esprit des plus déconcertés,
Par un grand contraste fort
Entre la foule, d’un côté,
Et le désert, de l’autre.
MAS-PA-LO-MAS !
Nous restons ignorés :
Aurions-nous manqué,
Ne pas assez l’honorer.
Il n’en demeure pas moins
Que c’est une magique terre,
Et, qui égaie, de par sa beauté,
Notre planète bleue en l’Univers,
Endroit vaut plus que simple détour,
Maspalomas : perle sertie dans un four.
En touriste et en voiture, vers Maspalomas,
Ville balnéaire au plein sud de Gran Canaria
Où nous avons découvert, pour commencer :
…………… MARAIS, DÉSERT ………….
Beau marais, dans une lagune bien protégée,
Abritant une flore très rare, voire particulière
Sans parler de sa faune et son oiseau-lumière.
Ensuite nous avons longé grand pan de plage,
Au sable fin et chaud-bouillant sous nos pieds,
Par l’immensité de tel site, totalement frappés,
Et nous avons bifurqué par monts et par vaux,
Dunes, comme en plein désert, seuls, étonnés,
D’avoir rêvé de nous y perdre : morts, assoiffés.
………..…….. MER ET PLAGE ….……………
Nous nous y enfonçons, lors, de creux en creux,
Et nous les surplombons lors de crêtes en crêtes
Et nous glissons lors sur des penchants sableux,
Et nous les piétinons, sur leurs montées raides,
Et nous nous y roulons, comme gamins, enjeux,
Et nous prenons les poses, habits, d’aventuriers
Et nous oublions toutes constructions des cités
Aux alentours, la mer, à deux pas, est si bleue.
……………. GRAN- CANARIA …………..
Lors revenant, par la plage : des vaguelettes,
Viennent lécher nos pieds un peu chauffés
Sommes-nous sur Terre… autre planète !
Vite un Coca-cola pour nous désaltérer.
À Maspalomas, n’avons vu colombes,
Un soleil d’après-midi qui plombe,
Touristes, allemands, anglais, friqués,
Déplumés, lorsqu’ils se dorent, dénudés,
Où les montagnes flirtent avec désert et mer
Et se tutoient en des tours, à ne pas manquer,
En un regard trompeur, sur elle, en mirage né.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Grand vase avec un pied,
Évasé finissant col ouvert,
Comme pour une dune.
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La couleur de ce vase se rapproche
De celle d’un désert :
Disons qu’en fouillant, on aurait pu
Le trouver en la dune.
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Symbolique
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Un vase est récipient ouvert
Qui est utilisé pour y mettre
Un bouquet de fleurs ou
Encore décorer une salle.
Il peut être muni ou non d’anse.
Il pourra être constitué de divers
Matériaux comme la porcelaine,
La céramique ou encore le verre.
Par sa forme, grâce des courbes
Et par sa fonction de réceptacle,
Le vase est un symbole féminin.
Son creux évoque l’utérus,
Le féminin, contenant
Les fluides vitaux
Nécessaire à la vie.
heraldie.blogspot.com/
2014/08/le-vase
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Descriptif
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50 – Maspalomas, marais, désert, mer et plage
Alignement central / Titre intercalé / Thème randonnée
Forme courbe / Rimes égales/ Fond éloigné de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : dune
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Fond
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Évocation
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Les dunes prennent de nombreuses formes
des fois bien suggestives,
et celles de Maspalomas n’y échappent pas
par force, facétie du vent.
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Symbolique
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Chant des dunes est nom donné
Au bruit émis par certaines dunes
Dans les déserts lorsque les grains
De sable qui les composent entrent
En résonance, et elles seront, alors
Nommées : « dunes mugissantes »
Ou encore « dunes musicantes ».
Pour les Bédouins, tel bruit trahit
La présence active des « djinns »,
Esprits qui rôdent dans le désert.
Modifié, forme, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Foule baigneurs, bronzeurs côté mer, plage
Mais personne, à cent pas derrière, en dunes
Contraste sera d’autant plus saisissant, étrange,
Qu’on voit la ville comme un rideau, dans le fond.
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Un vrai no-mans ’land … pire qu’un terrain vague
Sea, sex and sun, d’un côté et vrai ermite de l’autre
On se rapproche de la dune du Pilat en moins haut.
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On rime, ici, avec le flou et l’imprécis, constant,
Qui naitrait d’un mixte entre réel et imaginaire,
Comme entre marais, dune, désert : tous réunis.
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Visuel
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Le phare et la ville de Maspalomas
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