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Sportifs montent au sommet du Teide :
À croire que c’est une folie pour tant avec
De l’entrainement, motivation à se surpasser,
Cela reste faisable mais non point admirable,
Grimper a toujours été, étant enfant : beau défi,
Avec la force des pieds, et des mains des yeux !
Moral et ténacité venant aider à grimper, finit
Par nous étonner non pas tant par sa techni-ci-té,
Que par l’ultime sublimation, due à notre volonté.
Grimper est comme de naviguer seul en pleine mer,
L’on se retrouve tout nu, et face à soi même surtout.
Mais on garde grand frisson flirter situation extrême,
Procurant une énergie propre à vous donner des ailes.
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Som
Met
À gravir,
C’est sans espoir,
Sans façon.
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Mais il reste à notre portée,
Ailes magiques,
Tout au pied du sommet du Teide,
Par téléphérique.
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Pour grimper, il faut bien se l’avouer
C’est plus pratique
Que de se farcir, à pied, toute la montée,
À en être asthmatique.
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Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,
Volontaire, bien physique,
Et c’est seulement en le gravissant pas à pas
Que mont se rend magnifique.
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Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié
On se sent un peu hypoglycémique,
Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter
Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.
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Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,
Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,
Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,
De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,
Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.
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Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,
En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.
Lors vous posez les deux pieds joints sur sommet : moment héroïque
Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,
Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.
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Extensions
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À chacun
Échelle d’effort
À chacun son enfer
Et à chacun son paradis
Tant nous y serons bientôt.
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Tant nous y sommes presque :
Une énième halte pour ingurgiter
Une boisson est toujours bienvenue.
Prenant le temps de regarder, autour,
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Paysage nous paraissait, de plus en plus
Fantastique, car, en aval, et derrière nous,
S’étendait une vaste plaine et qui se perdait
Dans le lointain qui nous faisait l’étrange effet
D’être sur un mont de Lune et comme en reflet.
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Une montagne des plus pelées qui soient sans ombre, refuge
Avant d’atteindre son sommet, et sans le moindre subterfuge.
Elle forme comme un cône, et certains diront plutôt : un sein.
Laissons, à chacun, ses fantasmes et ses libres interprétations,
C’est l’esprit même du site d’Éclats d’existences, sans montées,
Si la curiosité, la volonté, l’obstination, plaisir sont identiques
Pour le parcourir et en atteindre, un jour, le bout, la totalité !
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Le sommet
Du Teide culmine
À 3 718 mètres exactement
Hauteur la plus élevée de l’Espagne.
Son ascension : 50 minutes par téléphérique
Faut compter cinq à six heures de marche, à pied !
Nous sommes des randonneurs endurants, expérimentés
Alors quoiqu’il en soit, quoiqu’il nous en coute, on va tenter.
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Déjà, à mi-chemin, l’on se dit un peu fatigués
Vrai que c’est sportif de grimper sans discontinuer,
La pente nous parait est raide, autant que celle du gosier
Où le manque d’eau, aux trois quarts du sentier par assécher.
Une montée se ferait autant par la tête et le moral que les pieds
Le refuge sera le bienvenu mais normal, il nous faudra payer l’eau
Voilà, nous arrivons sur une plateforme située à 200 m du sommet,
En état de grâce pour contempler le paysage tout en nous sustentant.
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Épilogue
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Grimper à 3 700 mètres ou ici 3 500 mètres
200 derniers mètres, inaccessibles, interdits
N’est pas grimper le Mont Blanc, l’Himalaya,
Peu s’en faut : quand même, grand dénivelé.
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Dieu merci nous sommes et loin d’être les seuls
Dépassons des grimpeurs, nous faisons dépasser
Chacun monte à son rythme et selon son chrono,
Sommes en moyenne, n’allons pas nous plaindre.
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La montagne a quelque chose d’attirant, fascinant,
Qui nous fait prendre de la hauteur, de la splendeur
Et ceci tout autant au sens propre qu’au sens figuré.
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Toujours est-il que, grimper si haut, grimper là-haut,
Nous vide la tête des soucis du quotidien voire chagrin
On se préoccupe que de son cœur, son ventre, ses pieds
En jetant, en se retournant, de temps en temps, un œil,
Sur le paysage qui varie à chaque kilomètre ou tournant
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Pause ici, pause, là, histoire de bien reprendre son souffle,
Voire pour boire, sans eau, notre corps se dessèchera vite !
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Parvenu en haut, on n’y croit presque pas, on l’a fait, atteint,
Prendrons-nous le téléphérique qui nous tend bien ses mains.
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Eh non, descendre à pied serait plus facile, et puis notre voiture
Est garée de l’autre côté, kilomètres à refaire sur le plat : à pied !
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56 – Calligramme
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N S …
Sportifs O montent au sommet O du Teide :
À croire T que c’est une folie pour M tant avec
De l’entrai R nement, motivation à se M surpasser,
Cela reste E faisable mais non point E admirable,
Grimper a * toujours été, étant enfant T beau défi,
Avec la for M ce des pieds, et des mains * des yeux !
Moral et O ténacité venant aider à grim D per, finit
Par nous N étonner non pas tant par sa tech U ni-ci-té,
Que par T l’ultime sublimation, due à notre * volonté.
Grimper É est comme de naviguer seul en plei T ne mer,
L’on se E retrouve tout nu, et face à soi même É surtout.
Mais on * garde grand frisson flirter situation ex I trême,
Procu A rant une énergie propre à vous donner des D ailes.
U E
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So
Mmet
À gravir,
C’est sans espoir,
Sans façon.
Mais il reste à notre portée,
Ailes magiques,
Tout au pied du sommet du Teide,
Par téléphérique.
Pour grimper, il faut bien se l’avouer
C’est plus pratique
Que de se farcir, à pied, toute la montée,
À en être asthmatique.
Mais, pour nous, l’effort fait partie du jeu,
Volontaire, bien physique,
Et c’est seulement en le gravissant pas à pas
Que mont se rend magnifique.
Et, même si parfois, parvenu jusqu’à la moitié
On se sent un peu hypoglycémique,
Pourquoi premier coup de pompe déjà s’arrêter
Et renoncer, serait s’avouer flegmatique.
Bien que l’on soit sûr que le plus dur reste à faire,
Abandonner ce défi, n’a plus rien d’authentique,
Lors suffit de poser un pied, devant l’autre, bien à plat,
De pousser dessus à fond, pas à pas, comme gymnastique,
Vous y serez, vous y êtes presque, halte : boisson, bienvenue.
Regardez devant vous et voyez comme ce paysage est fantastique,
En aval, derrière vous, s’étend une plaine qui se perd dans le lointain.
Lors vous posez les deux pieds joints sur sommet : moment héroïque
Trois formes, trois mouvements, pour trois grimpeurs, en trois temps,
Auront fait beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet du Teide.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Montagne surmontée nuage
Ou deux formes de montagnes :
En bas, pointue ; en haut, pentue,
Qu’on appelle aux canaries, le Teide
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Une montagne avec somment en pic
Dont la montée reste toujours épique,
Bien coiffé, ici, par un chapeau pointu.
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Sommet montagne en triangle blanc immaculé
Et plutôt des plus pointus
Qu’on peut considérer comme difficile à y grimper
Mais le Teide n’est pas l’Everest.
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Symbolique
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La
Montagne
Provoque chez l’homme
Des sentiments contradictoires.
Interdite, promise, refuge des ermites,
Siège des combats entre les Titans et les Dieux
Entre Archanges et Dragons, lieu de l’immortalité,
Colline de la pureté : le centre et le sommet du monde.
Génératrice de paniques comme exaltations, la montagne
Suscite depuis toujours le sentiment d’un univers qui échappe
À l’échelle humaine. Proche des cieux, éloignée de l’ordre humain,
Elle est comme point de rencontre privilégié entre le Ciel et la Terre.
Elle est le lieu le plus bas pour les dieux, le plus élevé pour les hommes.
le-symbolisme-de-la-montagne
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Descriptif
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56 – Notre montée au sommet du Teide
Alignement central / Titre analogue/ Thème rando
Forme triangle / Rimes variées/ Fond accordé de forme
Symbole de forme : montagne / Symbole de fond : Teide
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Fond
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Évocation
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Le Teidé aperçu de loin, avec sa petite pointe
On y accède par un chemin
En lacets interminables ou par le téléphérique,
Pour monter, descendre !
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Symbolique
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On dirait
Endroit venu
D’un autre monde
Mais la vérité c’est que
Le Teide est situé au cœur
De Tenerife, point culminant,
Est fait de coulées laves, datant
De plus de trois millions d’années,
Des cônes volcaniques, et, des strates
Et des rochers millénaires qui s’étendent
À travers la grande caldera de Las Cañadas
Dans un environnement dominé par les laves.
Modifié et mis en forme, source : teide.guide
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Corrélations
Fond/forme
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Grimper jusqu’au sommet d’une haute montagne
A, de tout temps, constitué un défi pour l’homme
Qui veut , à tout prix, dominer la nature, sauvage.
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Le Teide aux Canaries le sera plus que tout autre
Dès qu’on envisage d’atteindre le sommet à pied,
Plutôt que d’emprunter téléphérique pratique
Pour jouer les touristes, fatigués d’avance.
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Pour ce qui est des formes plus ou moins pointues
Et des hauteurs, et vertiges, plus ou moins grands
Avec les monts, les pics et aiguilles, sommes servis
Car le Teide nous fait l’effet, de loin, d’un mamelon
Et grimper sur lui, devient un plaisir pour de bon.
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Ce qui fait que la forme et le fond se confondront,
Tandis que les rimes et les rythmes s’épuiseront !
Quel que soit pente, défi, effort, arrivés en haut,
Bien que ne l’atteignant pas, on est sur nuage.
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Visuel
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Téléphérique montée du Teide
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