47 – Moro Jable, Fuerteventura

>>  Visuels et textuels

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Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud, accompagner !

.

En ces lieux sauvages, Fuerteventura,

Nous demeurerons frustrés  de ne pas

Avoir assez de temps pour tout visiter

Mais faudrait sept vies  pour y arriver,

Nous nous contentons de  Moro Jablé,

Pour en faire le tour dans une journée.

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Une ville tapie sur elle-même, ramassée,

Dans le creux d’entrée d’une  jolie vallée,

La mer, couleur turquoise, transparente,

Vient lécher ses rochers, en contre-pente.

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La plage, la montagne, la campagne, la ville

Tout cela se trouve sur un kilomètre carré

Sans compter sa marina des plus aérée,

Que demander de plus, dans une ile !

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Ses montagnes aux versants désolés,

Masquent le reste de l’ile, fréquentée

Pour ses dunes ou plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin caillouteux alpin.

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Nous suivons ses tours et ses détours,

Pas de flore verte, dense aux alentours,

Autre que  cactus, arbustes  rabougris,

Qui ne pourraient fournir aucun abri.

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Pas de faune endémique ni résidente,

Autre que, moutons et chèvres bêlantes,

Une ferme en bidonville pour les parquer,

Tout-terrain, paysan pour les transporter.

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Aucune habitation, dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque, projet de village irréel :

Tout un autre monde sur une autre planète,

Fait de paysages pelés où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls et comme égarés.

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Devant nous, se dresse un cirque géant,

Un ancien cratère qui n’est pas béant,

Il barre route, difficile pour franchir.

Estomac vide, retour  sinon va mourir.

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Moro Jable, est port, et ville et vallée,

Une authentique perle peu développée,

Lors construite sur des rochers en masse,

En pointe Sud, faisant face à Las Palmas.

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Nous n’avons séjourné qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner en toutes les dunes :

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais, nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

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Extension

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Loin de la répétition du même, du déjà vu, exploré,

Chaque lieu, chaque ville, chaque coin de désert,

Ou que ce soit, de plaine ou de montagne,

Décline sa propre identité, authenticité

Avec ses charmes et attraits particuliers.

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Moro Jable ne fait pas abstraction  à règle

Tant  les contrastes  entre la mer  et la ville,

Plaine, montagne, désert sont fréquents, ici :

À côté les uns des autres, et parfois imbriqués.

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On dirait presque une partie  de  la Mauritanie,

Situé juste en face à une centaine de kilomètres

À peine, à vol d’oiseau, navigation, en bateau !

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Un port, une longue plage, une ville atypique, un arrière-pays sauvage,

Moro Jable a tout pour plaire en sentinelle sud en face à Gran Canaria

Nous avons surtout exploré ses environs :

Un désert avec des monts et des moutons

Sécheresse et soleil font cause commune

Entre  des vallées caillouteuses et dunes,

Préservant natures, des plus primitives !

Les chemins s’y perdent un peu partout, et lors chacun choisit le sien,

À croire qu’ils suffisent à eux-mêmes, en aventures sur Fuerteventura.

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Je ne me souviens que très peu du port

Et de cette belle ville de Fuerteventura,

 La randonnée aux abords et campagne

M’aura laissé  l’impression … étrange,

D’etre partout, et  nulle part, à la fois,

D’être sur un chemin vers une colline,

Menant à un cirque, après, plus rien.

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Pour autant je ne l’ai pas vécu comme,

Une impasse, un cul de sac, une erreur,

C’était une expérience d’une découverte

Que partout où je marche, quel bonheur

D’être en la nature au milieu de moutons

Avec des gens que j’aime et de tout cœur

Et d’échanger avec eux, et avec passion.

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Grimper vers une colline, sur une colline

Arrivé presque en haut en être empêché

Paraitra comme frustrant et décevant

Privé que l’on est de son panorama

L’important, ici : c’est le chemin

Et non pas le but en lui-même

Le panorama, j’aurais oublié

Lors chemin : me souviens.

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Épilogue

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Ce n’est pas tant le port, la marina, la ville

Qui nous a le plus marqué, que les collines

Autour, où nous avons fait une randonnée,

Qui nous a laissé des souvenirs coordonnés

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Appelée, autrefois, Fort aventure en français

L’ile de Fuerteventura reste un lieu privilégié

Pour marcher, comme il est dit,  à  l’aventure

Mais pas que : y a florès  de sports nautiques,

Planche à voile, plongée sous-marine, canoë !

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Tout oppose iles de Lanzarote et Fuerteventura

 Lanzarote aura des reliefs volcaniques marqués,

Fuerteventura reste île de longues plages, ocres,

 De bancs de sable fin et de dunes à perte de vue,

Tant et si bien on peut y consacrer ses vacances

Sans s’ennuyer, et de Corralejo, à Moro Jable !

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Notre randonnée  a traversé ses faubourgs,

Pour se rendre à sept kilomètres, alentour,

Face à un cirque avons dû faire demi-tour

Content de retrouver bateau : très chaud.

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Nous étions les seuls sur notre chemin :

N’avons croisé que troupeaux moutons

Cirque butoir, nous a paru grandiose :

Faut bien une limite à une apothéose.

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47 – Calligramme

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Fuerteventura sonne comme des éclats

De soleil, de dune, de plages, de rochers,

Sans oublier d’un vent  qui est toujours là

Pour vous tenir au chaud,    accompagner !

En ces lieux, sauvages,      de Fuerteventura,

Nous demeurerons      *      frustrés de ne pas

Avoir assez de temps     *     pour tout visiter.

Mais faudrait sept vies    M    pour y arriver,

Nous nous contentons de    O   Moro Jablé

Pour en faire le tour en une  R    journée.

Ville, tapie sur elle-même   O ramassée,

En creux d’entrée d’une     *  jolie vallée,

La mer couleur turquoise *  transparente,

Vient lécher ses rochers  J  en contre-pente.

La plage, la montagne  A    la campagne, ville

Tout cela se trouve   B  sur un kilomètre carré

Sans compter sa   L    marina des plus aérée,

Que demander     E     de plus, dans une ile !

Ses montagnes     *    aux versants désolés,

Masquent le reste   *       de l’ile fréquentée

Pour ses dunes ou      P     plages de sable fin

Bien qu’ici, chemin        O     caillouteux alpin.

Nous suivons ses tours        R       et ses détours,

Pas de flore verte ni dense,         aux alentours,

Autre que, cactus, arbustes      *     et rabougris,

Qui ne pourraient fournir,      *     aucun abri :

Pas de faune endémique     S      ni résidente,

Autre que, moutons et     U  chèvres bêlantes,

Une ferme, bidonville     D        pour les parquer,

Tout-terrain, paysan     *       pour les transporter :

Aucune habitation,        *       dans tel désert, naturel,

Sauf pied du cirque,       F          projet de village irréel.

Tout autre monde,           U         sur une autre planète,

Fait de paysages pelés      E        où le temps s’arrête,

Qu’on traverse, à deux      R      pas d’une belle cité

Où nous sommes seuls    T    et comme égarés.

Devant nous, se dresse    E    un cirque géant,

Un ancien cratère qui     V    n’est pas béant,

Il barre route, difficile    E      pour franchir.

Estomac vide, retour      N  sinon va mourir.

Moro Jable, est port,      T     et ville et vallée,

Une authentique perle   U      peu développée,

Lors construite sur des  R     rochers en masse,

En pointe Sud, faisant    A       face à Las Palmas.

Nous n’avons séjourné    *      qu’une seule journée,

 C’est pas assez pour randonner dans toutes les dunes.

Vrai qu’ainsi vont les choses, et qu’ainsi vont fortunes,

Mais nous y reviendrons et qui sait, dès le prochain été.

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Forme

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Réduction

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47 4

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Évocation

 .

Chemin  de  randonnée  sinueux,

Dans les collines du bord de mer,

Où il fait bon randonner exotique.

 .

Un tracé en méandres comme en chemin

Avec une rime à gauche et à droite égales,

Avec des collines  qui se profilent  au loin :

Quoi de mieux pour correspondre au fond.

 .

Le chemin de randonnée grimpant

Les monts de Moro Jable,

En une belle nature, sauvage, sèche

Et en toute tranquillité !

 .

  Symbolique

 .

On dit que le bonheur n’est pas

Au bout du chemin de marche,

Il est le… chemin !

.

La marche est sans nul doute

Activité enrichissante

Qui a inspirée bien des hommes : 

Écrivains,  philosophes,

Ou  d’illustres inconnus…

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Ils ont tous été fasciné par la marche,

Sa réflexion symbolique qu’elle favorise.

Modifié, source : Hélène Payet

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Descriptif

 .

47 – Moro Jable, port sud  Fuerteventura

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : colline

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Fond

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Évocation 

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Un chemin, un randonneur, une colline

Le tout en bord de mer

Quoi de mieux pour embrasser la nature

Que de grimper sur elle !

 .

Symbolique 

 .

La colline est

Le symbole de l’élévation

Mais, tout autant, de la domination.

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La colline a toujours été un lieu stratégique.

En effet, elle permettra d’avoir une vue d’ensemble

Des environs et donc de voir les ennemis, arriver, de loin.

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C’est pourquoi nombre de châteaux ont été, souvent, construit

Sur colline, notamment au moyen âge. Et de même en spiritualité,

La colline permet de prendre de la hauteur, et donc, de se rapprocher

De cieux, revêt donc dimension divine et symbolise élévation spirituelle.

1001symboles.net/symbole/sens-de-colline.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Chacun trace son chemin, dit la chanson

Lors tout en empruntant les plus fréquentés

Il progresse, à son rythme, selon sa destinée,

Ou plutôt destination mais qu’il ne connait pas

Entièrement, tant, années venant, se précisant.

Certains optent pour la mer ; autres, montagne.

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La France est multiforme, lors pays de cocagnes.

Moi, j’alternerai souvent entre ville et campagne

Et cela, au final, m’évite bien de tourner en rond,

En tel chemin, en lacets, dans un paysage désolé,

Qui rime avec campagne,  autour de Moro Jable.

Que demander   de mieux, à se divertir, promener.

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Fond épouse bien forme, sur le long de son sentier

Et le soir, aurons tant souvenirs  à nous raconter.

Il en est, souvent ainsi, de circuits de randonnées,

Qui nous mènent côte à côte, grimper, descendre

Endroits sauvages, improbables, très inhabités

Avec pour compagnes : côtes, prés, collines.

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Visuel

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Moro jable et phare sur la côte

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