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Ville, architecture ambiances artificielles,
Ce port ne nous verra que sentinelles,
Tant une seule journée aura suffit
À décider que l’endroit on le fuit,
Tant il ne nous ressemble et en rien,
Que grand large nous fera plus de bien.
Sûr qu’il en faut pour toutes les passions,
Tous les goûts sans parler ressources brèves.
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Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,
Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves
D’un bonheur tout simple dit naturel et bon marché,
Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,
Que des plaisirs coûteux en prêt-à-consommer,
Ce n’était pas notre conception des loisirs,
Nous préférons naviguer pour avoir liberté.
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Un petit port, avec une ville de tourisme,
De taille, d’esprit, dimension, humaine,
Publicité, annonce, photos à l’appui !
On s’attend à y trouver un tropisme
D’accueil de vacanciers, alanguis.
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Point, personne ne nous sonne,
Mauvaise surprise en somme,
Et à nous de nous débrouiller
Pour toute quête … bricoler !
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Sortis, du ponton, hameau,
Pas de cœur ni de quartier,
Qu’hôtel, résidence, restau,
Grande artère front de mer.
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N’avons rien d’autre à faire,
Que consommer commodités
Qu’importe ce que vous êtes :
Qu’importe ce que vous faites :
Pourvu que l’argent, coule à flot,
Pourvu que vous achetiez, à gogo !
.
Souriez, parents : vos enfants gâtés,
Par de nombreux parcs d’attractions,
Vous laisseront libres tout votre temps,
Pour lécher les vitrines ou vous rhabiller
Avant d’aller, avec eux pour le restaurant,
Avec plages et fêtes, le soir, en récréations.
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Peu d’espagnols : des anglais ou allemands,
Concentre l’industrie du tourisme surement,
Ailleurs la crise bat son plein sans ici le faire,
Impression que tout est fait pour … satisfaire.
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Extension
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L’industrie touristique est une activité utile aux iles
Et celles de l’Archipel Canarien l’ont bien compris.
Elles sont bien placées pour en vivre en partie
En constituant une offre de marché
Pour les tours opérateurs.
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Le bétonnage et la concentration d’étrangers
Ne s’est pas faite anarchique pour ne pas polluer
L’ile de verrues artificielles, comme sur la Costa brava,
Au sud de l’Espagne. Nous apprécions grandement ces iles
Pour avoir su conserver leur caractère d’authenticité sur
La majeure partie de leurs territoires mais pour combien
De temps s’ils continuent à bétonner leurs côtes,
Prétendues des plus sauvages.
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Ce n’est pas que je déteste cette station balnéaire pour touriste
C’est juste qu’elle ne me parle pas… qu’elle ne me convient pas.
Il y en a, par ci, ou par-là, le long de toutes les iles canariennes.
L’industrie du soleil, du farniente, y fait son chaud, et son show
Ce n’est pas le jour, ce n’est pas l’heure, je ne suis pas d’humeur
Il me faut que de bonnes vibrations pour flirter avec le bonheur
Elle ne supporte moindre comparaison avec l’ile de La Graciosa
Le prospectus du guide m’a induit en erreur, reste sur ma faim
Il en est ainsi quand il y a décalage entre l’attente et la réalité !
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Le premier contact avec une ville,
Laisse souvent empreinte durable,
Surtout si elle se renforce, ensuite,
Finit par vous donner l’air chagrin.
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A contrario, séduit au premier regard
Et puis très déçu quand vous y revenez,
Il y a des villes faisant nombre d’efforts
Pour vous accueillir et pour vous plaire
Tout ne gardant cachet d’authenticité,
D’autres, voulant mettre plein la vue,
Se ternissent par décors artificiels.
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Cela dit, une ville, il faut y vivre,
Pour bien la connaitre, apprécier
Un certain temps, faut fréquenter
Ses résidents et ses animations,
Sinon avis reste très subjectif
Ou dépendant de l’humeur.
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46 – Calligramme
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Ville, architecture * ambiances * artificielles,
Ce port ne nous P verra que * sentinelles,
Tant une seule U journée D aura suffit
À décider que E l’endroit E on le fuit,
Tant il ne nous R ressemble L et en rien,
Que grand large T nous fera * plus de bien.
Sûr qu’il en faut O pour toutes * les passions,
Tous les goûts * sans parler ressources brèves
Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,
Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves
D’un bonheur tout simple dit naturel et bon marché,
Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,
Que des plaisirs coûteux en prêt-à-consommer,
Ce n’était pas notre conception des loisirs,
Nous préférons naviguer pour avoir liberté.
.
Un petit port, avec une ville de tourisme,
De taille, d’esprit, dimension, humaine,
Publicité, annonce, photos à l’appui !
On s’attend à y trouver un tropisme
D’accueil de vacanciers, alanguis.
Point : personne ne nous sonne,
Mauvaise surprise, en somme,
Et à nous de nous débrouiller
Pour toute quête… bricoler !
Sortis, du ponton, hameau,
Pas de cœur ni de quartier,
Qu’hôtel, résidence, restau,
Grande artère front de mer
N’avons rien d’autre à faire,
Que consommer commodités
Qu’importe ce que vous êtes :
Qu’importe ce que vous faites :
Pourvu que l’argent, coule à flot,
Pourvu que vous achetiez, à gogo !
.
Souriez, parents, C vos enfants gâtés,
Par de nombreux A parcs d’attractions,
Vous laisseront libres S tout votre temps
Pour lécher les vitrines T ou vous rhabiller
Avant d’aller, avec eux I pour le restaurant,
Avec plages et fêtes, L le soir, en récréations.
Peu d’espagnols, qu’ L anglais et allemands,
Concentre tourisme O industrie, surement.
Ailleurs la crise bat son * plein sans ici le faire,
Impression que tout est fait pour … satisfaire.
Ailleurs la crise bat son plein, sans ici, le faire,
Impression que tout est fait pour … satisfaire.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Chandelier à trois ou cinq branches,
Un sceptre pour roi d’un conte de fées
Une base solide, mais avec une poterne,
Un donjon, des créneaux : une tour ?
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Castelo pour château, évidemment
La forme ressemble un peu au fond
Mais ce n’est que vestige, symbole.
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Castillo, son château avec tour et créneaux,
Vestiges du passé :
Et aujourd’hui ville trop touristique à notre
Goût pour y rester.
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Symbolique
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Une tour est un bâtiment en hauteur
Symbolisant ascension, protection,
Aussi la résistance, la vigilance.
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Depuis la plus haute antiquité,
Les Anciens érigeaient des tours
Pour fortifier leurs forteresses
Ou les remparts de leur ville.
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Les tours étaient donc un moyen
De se protéger, mais aussi de voir
L’ennemi, arriver du loin possible.
Modifié, source : 1001 symboles
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Descriptif
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45 – Second bain, Nord Fuerteventura
Alignement central / Titre dédoublé / Thème Mer
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : tour / Symbole de fond : créneaux
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Fond
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Évocation
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Les créneaux évoquent châteaux, fortifications
Du moyen-âge jusqu’à nos jours
Et on les retrouvera sur de nombreux remparts
Ceinturant le cœur de vieille ville.
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Symbolique
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Un créneau est une ouverture pratiquée au sommet rempart.
Cette ouverture permettait aux défenseurs de murailles de voir
assaillants venir et lors tirer des projectiles et de verser liquides.
En fortification moderne bétonnée un créneau désignera bien une
large meurtrière version moderne mâchicoulis médiéval permettant
de placer une lampe ou favorisant le tir à travers une façade. L’ouverture
peut être protégée par cuirassement (trémie, volet) obturant complètement
l’ouverture dans le béton en ne laissant apparaître que le canon de la pièce !
wikipedia.org/wiki/Créneau
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Corrélations
Fond/forme
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Une tour carrée avec ses trois échauguettes
C’est ce qui nous a frappés au premier abord
Mais cela rime très bien avec un « Castillo »
Il ne faudra pas en attendre plus de cette ville,
Avec laquelle, le face à face, nous aura déçus !
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Différence entre tour de château et tour operator
Premier est construit depuis siècles … permanent,
Alors que second, bien qu’éphémère, gagne de l’or,
Quand une tour devient support rentrée d’argent.
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Mais ne n’est qu’un tournant dans notre croisière
Et cela n’a rien à voir avec les cotes bétonnières
Que l’on voit ailleurs, et, bien qu’hospitalières
N’ont de rapport avec la nature que de loin
Et ne deviennent vivantes qu’en plein été.
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Visuel
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Panoramique marina Puerto del Castillo
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