46 – Escale Puerto Del Castillo


Visuels et textuels >> 

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Ville, architecture ambiances artificielles,

Ce port ne nous  verra que sentinelles,

Tant une seule journée aura suffit

À décider que l’endroit on le fuit,

Tant il ne nous ressemble et en rien,

Que grand large  nous fera plus de bien.

Sûr  qu’il en faut  pour toutes les passions,

Tous les goûts  sans parler ressources brèves.

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Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

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Un petit port, avec une ville  de tourisme,

 De taille, d’esprit, dimension, humaine,

 Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

.

Point, personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête … bricoler !

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Sortis, du ponton, hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer.

.

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

 Qu’importe  ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents : vos enfants gâtés,

Par de nombreux parcs d’attractions,

Vous laisseront libres tout votre temps,

Pour lécher les vitrines ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux  pour le restaurant,

Avec plages et fêtes, le soir, en récréations.

.

Peu d’espagnols : des anglais ou allemands,

Concentre l’industrie du tourisme surement,

Ailleurs la crise bat son  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

.

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Extension

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L’industrie touristique est une activité utile aux iles

Et celles de l’Archipel Canarien l’ont bien compris.

Elles sont bien placées pour en vivre en partie

En constituant une offre de marché

Pour les tours opérateurs.

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Le bétonnage et la concentration d’étrangers

Ne s’est pas faite anarchique pour ne pas polluer

L’ile de verrues artificielles, comme sur la Costa brava,

Au sud de l’Espagne. Nous apprécions grandement ces iles

Pour avoir su  conserver  leur caractère  d’authenticité  sur

La majeure partie de leurs territoires mais pour combien

De temps s’ils continuent à bétonner leurs côtes,

Prétendues des plus sauvages.

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Ce n’est pas que je déteste cette station balnéaire pour touriste

C’est juste qu’elle ne me parle pas… qu’elle ne me convient pas.

Il y en a, par ci, ou par-là, le long de toutes les iles canariennes.

L’industrie du soleil, du farniente, y fait son chaud, et son show

Ce n’est pas le jour, ce n’est pas l’heure, je ne suis pas d’humeur

Il me faut que de bonnes vibrations pour flirter avec le bonheur

Elle ne supporte moindre comparaison avec l’ile de La Graciosa

Le prospectus du guide m’a induit en erreur, reste sur ma faim

Il en est ainsi quand il y a décalage entre l’attente et la réalité !

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Le premier contact avec une ville,

Laisse souvent empreinte durable,

Surtout si elle se renforce, ensuite,

Finit par vous donner l’air chagrin.

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A contrario, séduit au premier regard

Et puis très déçu quand vous y revenez,

Il y a des villes faisant nombre d’efforts

Pour vous accueillir et pour vous plaire

Tout ne gardant cachet d’authenticité,

D’autres, voulant mettre plein la vue,

Se ternissent par décors artificiels.

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Cela dit, une ville, il faut y vivre,

Pour bien la connaitre, apprécier

Un certain temps, faut fréquenter

Ses résidents et ses animations,

Sinon avis reste très subjectif

Ou dépendant de l’humeur.

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46 – Calligramme

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Ville, architecture   *    ambiances    *    artificielles,

Ce port ne nous     P     verra que      *     sentinelles,

Tant une seule      U       journée       D      aura suffit

À décider que       E      l’endroit       E        on le fuit,

Tant il ne nous     R       ressemble    L        et en rien,

Que grand large   T        nous fera     *    plus de bien.

Sûr qu’il en faut   O     pour toutes   *     les passions,

Tous les goûts       *     sans parler     ressources brèves

Il est vrai, que toute consécration, voire toute concentration,

Sur une seule et même activité annihilerait tous nos rêves

D’un bonheur tout  simple dit naturel et  bon marché,

Mais, cette ville parait n’avoir rien d’autre, à offrir,

Que des plaisirs coûteux en  prêt-à-consommer,

Ce  n’était pas  notre  conception  des  loisirs,

Nous préférons naviguer pour avoir liberté.

.

Un petit port, avec une ville  de tourisme,

De taille, d’esprit, dimension, humaine,

Publicité, annonce, photos  à l’appui !

On s’attend à y trouver un tropisme

D’accueil de vacanciers, alanguis.

Point : personne ne nous sonne,

Mauvaise surprise, en somme,

Et à nous de nous débrouiller

Pour toute quête… bricoler !

Sortis, du ponton, hameau,

Pas de cœur ni de quartier,

Qu’hôtel, résidence, restau,

Grande artère front de mer

N’avons rien d’autre à faire,

Que consommer commodités

Qu’importe  ce que  vous êtes :

Qu’importe ce que vous  faites :

Pourvu que  l’argent, coule à flot,

Pourvu que vous achetiez, à gogo !

.

Souriez, parents,         C        vos enfants gâtés,

Par de nombreux        A     parcs d’attractions,

Vous laisseront libres    S       tout votre temps

Pour lécher les vitrines   T      ou vous rhabiller

 Avant d’aller, avec eux   I      pour le restaurant,

Avec plages et fêtes,     L le soir, en récréations.

Peu d’espagnols, qu’   L    anglais et allemands,

Concentre  tourisme   O    industrie, surement.

Ailleurs la crise bat son *  plein sans ici le faire,

Impression que tout   est fait pour … satisfaire.

Ailleurs la crise bat son plein, sans ici, le faire,

Impression que tout est fait pour …  satisfaire.

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Forme

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Réduction

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46 4

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Évocation

 .

Chandelier à trois ou cinq branches,

Un sceptre pour roi d’un  conte  de fées

Une base solide, mais avec une poterne,

Un donjon, des créneaux : une tour ?

 .

Castelo pour château, évidemment

La forme ressemble un peu au fond

Mais ce n’est que vestige, symbole.

 .

Castillo, son château avec tour et créneaux,

 Vestiges du passé :

Et aujourd’hui ville  trop touristique à notre

Goût pour y rester.

 .

Symbolique 

 .

Une tour est un bâtiment en hauteur

Symbolisant ascension, protection,

Aussi la résistance, la vigilance.

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Depuis  la  plus  haute antiquité,

Les Anciens érigeaient des tours

Pour  fortifier  leurs   forteresses

Ou  les   remparts   de  leur  ville.

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Les tours étaient  donc un moyen

De se protéger, mais aussi de voir

L’ennemi, arriver du loin possible.

Modifié, source : 1001 symboles

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Descriptif

 .

45 – Second bain, Nord Fuerteventura 

Alignement central / Titre  dédoublé / Thème  Mer

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : tour / Symbole de fond : créneaux

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Fond

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Évocation 

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46 6

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Les créneaux évoquent châteaux, fortifications

Du moyen-âge jusqu’à nos jours

Et on les retrouvera sur de nombreux remparts

Ceinturant le cœur de  vieille ville.

 .

 Symbolique 

 .

Un créneau est       une ouverture        pratiquée      au sommet        rempart.

Cette ouverture        permettait aux      défenseurs     de murailles       de voir

assaillants venir      et lors tirer des       projectiles     et de verser       liquides.

En   fortification     moderne bétonnée     un créneau    désignera      bien une

large meurtrière       version moderne    mâchicoulis      médiéval permettant

de placer     une lampe ou favorisant le tir à travers une façade. L’ouverture

peut être protégée par cuirassement (trémie, volet) obturant complètement

l’ouverture dans le béton en ne laissant apparaître que le canon de la pièce !

wikipedia.org/wiki/Créneau

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Une tour carrée avec ses trois échauguettes

C’est ce qui nous a frappés au premier abord

Mais  cela rime très  bien avec un « Castillo »

Il ne faudra pas en attendre plus de cette ville,

Avec laquelle, le face à face, nous  aura  déçus !

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Différence entre tour de château et tour operator

Premier est construit depuis siècles … permanent,

Alors que second, bien qu’éphémère, gagne de l’or,

Quand  une tour devient  support rentrée d’argent.

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Mais ne n’est qu’un tournant dans notre croisière

Et cela n’a rien à voir avec les cotes bétonnières

Que l’on voit ailleurs, et, bien qu’hospitalières

N’ont de rapport avec la nature que de loin

Et ne deviennent vivantes qu’en plein été.

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Visuel

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Panoramique marina Puerto del Castillo

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Visuels et textuels >> 


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