54 – Randonnée paysage lunaire

Visuels et textuels >>

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Quatre heures … pour aller visiter

Maintenant je comprends mieux

Pourquoi  il n’y avait pas  foule,

Pour aller visiter  ce beau coin,

Prétendu magique, et, lunaire,

Et qui sur notre carte routière,

Parait des plus extraordinaires.

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Cette randonnée n’est pas donnée,

Tant, très souvent, il faut la mériter.

D’autant que montagne faut monter,

Souffrir jusque sommet, pour arriver.

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La première heure sera celle de chauffe,

Mise en jambes, second souffle à trouver.

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La seconde sera une promenade de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont, déjà, fatigués.

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La troisième sera celle qui nous réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la terminer.

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La dernière est celle du début de surchauffe,

Nous peinons,  avec ventre creux  et affamés.

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Midi, Vilaflor, nous marchons en plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls autres pareils !

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De rejoindre ce fameux site, prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés ou tout le contraire !

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Lors nous sommes trois  pour nous encourager,

Premier attend denier pour soutenir son moral.

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Un raidillon, soudain pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de faire demi-tour, exténués.

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Marre de porter le sac à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades, et desserts : là-haut.

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Encore  un dernier effort, et on y est presque,

On y est : repas  et  sieste : vision dantesque.

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Ce paysage  lunaire  avec  toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts pour enfin l’atteindre.

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En chaleur caniculaire, ça devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève  de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls  et lunaires pour cette fois.

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Extension

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Si on n’a pas idée de ce qu’on va trouver

Au bout de cette longue randonnée,

L’on se demande avec insistance

Si cela en vaut ou non la peine.

Pour sûr, il restera  le  plaisir

De bien  marcher  ensemble,

De déjeuner en pleine nature,

De profiter de l’air pur et d’un soleil

Qui nous réchauffe à la fois le corps et l’esprit

Mais l’objectif passe en premier et il n’aura de sens

Que s’il est à la hauteur de l’effort consenti, comme ici !

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Comment peut-on qualifier de lunaire un site de sable, d’arbres, entouré:

Marcher sur la Lune, n’a  aucune comparaison avec randonner sur Terre !

Dans notre imaginaire, nous aimerions que la Lune épouse un tel paysage,

Et que les demoiselles coiffées soient autant de géantes, oubliées, esseulées

Tout cela n’a aucun sens, ni de près, ni de loin, et pourtant, la magie opère,

Comme si cette illusion prenait, dans  notre tête, le pas contre toute réalité.

Il est vrai que le spectacle offert, mais mérité, se prête, assez bien, à délirer.

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On a tous, plus ou moins, pratiqué, paysage de désert,

Personne ne pourra le prétendre pour paysage lunaire :

Mis à part des photos, vidéos, on ne peut que l’imaginer

Mis à part astronautes américains qui ont posé le pied.

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Je me souviens, petit, voyant la Lune dans un seau d’eau

Je demandais à mon père comment faire pour la prendre

Voyant mon insistance, insatisfaction, colère, qu’il refuse :

D’exécuter, il a trouvé opportun de me la verser sur la tête.

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Sans doute la raison depuis ce temps pour être lunatique

Marcher ici, vous donne de toute façon un sens pratique,

Et de contempler un tel paysage magique qui ressemble

Vous récompense de tous vos efforts et de vos délires !

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Épilogue

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Les Demoiselles coiffées, sont situées

Entre Vilaflor, les contreforts du Teide

Garés à Vilaflor, nous débutons sentier

Quatre heures de marche pour rochers.

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Le jeu en vaut-il la chandelle : nous avons

Les mêmes sud de la France, en Roussillon.

Comment soutenir la moindre comparaison

 Sans y avoir été : avec sa tête, avec ses pieds !

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Il est midi, et nous sommes sous forte chaleur,

Peu de forêts à traverser, terrains pentus, arides

Elles se méritent ces demoiselles… haut-perchées

Trônant, soit disant, en paysage, prétendu lunaire.

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Lunaire, je ne sais guère, mais lunatique surement,

Lors je ne sais plus si, ce sont elles ou moi qui le suis.

Dieu merci, nous sommes en plein jour, donc la Lune

Ne peut nous influencer, de quelque manière qui soit.

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Nous l’atteignons enfin après courte pause-déjeuner

Fatigué, exténués, et comme souvent, voire toujours

La récompense du panorama nous gratifie dix fois.

Car elles sont bien là, alignées comme à la parade

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Au milieu d’un paysage qui nous porte à rêver :

Extraterrestres les ont, eux-mêmes, façonnées.

Bien sûr, il n’en est rien, que le vent, du vent :

On parlera d’érosion, de sable volatil : subtil.

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Nous sommes restés, un temps, suspendu,

Comme si un mystère nous avait retenu,

Et à toute vitesse, sommes descendus.

Vilaflor nous attendait, convenue.

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54 – Calligramme

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Quatre heures      *                                   *       pour aller visiter ……………

Maintenant je        *                                   *   comprends mieux …………

Pourquoi il n’y        *                                 *    avait pas foule, ……….

Pour aller visiter        *                             *    ce beau coin, ……..

Prétendu magique,       *                         *    et, lunaire, …….

Et qui sur notre carte      *                  *      routière, …

Parait des plus extraor        *       *    *       dinaires.

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Cette randonnée n’est pas    *    donnée,

Tant, très souvent, il faut la   R  mériter.

D’autant que montagne faut    A  monter,

Souffrir jusque sommet, pour    N  arriver.

La première heure sera celle de   D  chauffe,

Mise en jambes, second souffle à   O   trouver.

La seconde sera une promenade     N  de santé,

Sauf, si cœur, muscles sont déjà       N    fatigués.

La troisième sera celle qui nous        É   réchauffe,

Nous sommes en chemin pour la       E     terminer.

La dernière est celle du début de       *     surchauffe.

Nous peinons, avec ventre creux       *        et affamés.

Midi, Vilaflor, nous marchons         S           plein soleil,

En panoramas qui sont à nuls       U         autres pareils !

De rejoindre ce fameux site         R        prétendu lunaire,

En seront-nous enchantés         *       ou tout le contraire !

Lors nous sommes trois         P         pour nous encourager,

Premier attend denier,         A        pour soutenir son moral.

Un raidillon, soudain            Y        pourrait nous être  fatal :

Envie nous prend de               S       faire demi-tour exténués.

Marre de porter les sacs          A        à dos pour réserve d’eau

Pour le déjeuner, salades,          G               et desserts, là-haut.

Encore un dernier effort,             E               et on y est presque,

On y est : repas et sieste               *                  vision dantesque.

Ce paysage lunaire avec                *                toutes  ses  teintes,

Nous console des efforts               L          pour enfin l’atteindre.

En chaleur caniculaire, ça            U       devient presque calvaire

Qu’arpenter chemin aride            N       tortueux, voire saturnin,

Pour visiter  ce qui relève             A      de la curiosité des Cieux !

Nous ne serons pas déçus             I        nous serons même émus !

Ainsi nous y demeurerons             R       plus longtemps  que prévu,

Notre dépaysement sera tel           E        qu’il nous  laisse  sans  voix

Comme si  nous étions  seuls          *           et lunaires pour cette fois.

 .

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Forme

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Réduction

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54 4

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Évocation

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Parcours fléché à l’intérieur

Et rocher surmonté de pierre

Insuffleraient  paysage lunaire  

En excitant bien notre curiosité !

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Un long parcours de randonnée

À l’intérieur d’un grand rocher,

Aux allures de lunaire cheminée.

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Un rocher surmonté, coiffé, d’une pierre

Comme cheminée avec chapeau

Qui a mis des années, siècles, millénaires

Pour nous offrir tel spectacle.

Symbolique

 .

Le rocher désigne

Une très grosse pierre.

Il symbolisera la solidité,

Avec l’éternité et l’élévation.

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En la Bible, le rocher émergé

Des eaux représentera la terre

Dans l’étendue céleste, il évoque

Une île  sur laquelle  les hommes

Vivent, se reproduisent, meurent.

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Mais dans la mythologie grecque,

Le rocher serait associé à  Sisyphe.

Selon la légende, Zeus le condamna

À faire rouler éternellement jusqu’en

Haut d’une colline, un gros rocher qui

En redescendait à chaque fois avant de

Parvenir au sommet condition humaine.

1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

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Descriptif

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54 – Randonnée paysage lunaire

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  rando

Forme  courbe / Rimes égales/ Fond accordé de forme

Symbole de forme : rocher / Symbole de fond : paysage

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Fond

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Évocation 

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54 6

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Un paysage lunaire, pour le voir,

 Il faut, un peu, se l’imaginer :

Ici en plus avec des Demoiselles coiffées,

Comme à Serre-Ponçon !

Symbolique 

 .

Ce paysage lunaire est formé

De nombreuses formes coniques

À  l’aspect stylisé, et qui, en vue

D’ensemble peuvent s’assimiler

À une cathédrale …moderniste.

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Pendant des milliers d’années,

Érosion les a progressivement

Parfaites, sur  un versant  de

Milles  couches, inclinées  de

Cendres volcaniques beiges.

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Le résultat est  un spectacle

Étonnant qui semblera être

Autre planète, d’où son nom.

Modifié  salutilescanaries.com

  .

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Corrélations

Fond/forme

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Ces formes de cheminées, presque accolées,

Représenteraient, pour  nous, êtres  géants,

Qui rimeraient, avec le fond, parfaitement,

À quelques vers près, et, bien évidemment,

Le tout correspondant, merveilleusement

Surtout quand on s’y promène dedans !

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En dehors de  tout  faux paysage lunaire

Qui exerce sur nous un pouvoir d’attraction

D’avoir au bout de chacune des randonnées,

Un spectacle  à découvrir, et puis, à admirer,

Comme un panorama ou bien une curiosité,

Nous motiverait à poursuivre quel que soit

Notre état interne ou conditions externes.

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N’ayant jamais été marcher sur la Lune,

On imagine pourtant un paysage lunaire,

De ce type, et cela, presque naturellement.

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Visuel

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Le village de Vilaflor Tenerife

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Visuels et textuels >>


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