64 – Randonnées à La Gomera

Visuels et textuels >> 

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Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

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Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

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Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera,

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

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Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

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Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

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Quand les pauses se succèdent,

Pour  les paysages, contempler,

 Notre trio ralentit et se  concède

Un moment  pour  se  ressourcer,

Pour flasher une dizaine de clichés

Sur forêts lauriers et voire pinèdes.

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Le plus dur   n’est pas  de marcher,

Ni de plier  les genoux pour avancer,

Le plus dur n’est même pas de monter

Et, pas plus  de descendre sans escalier

Le plus dur : les heures   pour supporter

Un soleil torride sur une montagne pelée.

C’est vraiment un sport pour  maso,  cela !

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La raison et pour laquelle on ne rencontre pas

Tout un flot,  de touristes  qui ne sont  venus là,

Que pour plage et le bain non pour forcer leur pas.

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Extensions

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On marche  avec  ses  jambes

Autant qu’avec ses sens en éveil,

Sa respiration,  son alimentation.

On recherche le soleil puis l’ombre,

On se prémunit du vent, de la pluie,

Et l’on s’appuiera sur un bâton pour

Monter et pour descendre des pentes

Escarpées, caillouteuses …  glissantes.

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Sport d’endurance… tout l’art consiste

À s’économiser, ne pas partir trop vite,

Sur un rythme effréné … laisser le corps

S’échauffer  à atteindre le second souffle

Où  toutes les  régulations  respiratoires,

Thermiques, énergétiques, sont en place

Pour tailler la route sur longue distance.

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Coureurs de fond  et marcheurs  en long

Se ressemblent : un creux,  une absence,

Une baisse de régime, peuvent se produire

Sans grand danger tant qu’on se repose bien,

Qu’on s’alimente bien, , que l’on s’abreuve bien.

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Randonner n’est pas donné à tout le monde, faut de la volonté

Sans compter de l’organisation et de la prévision transports.

Ici c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe.

Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre  l’Olympe,

Parfois mettre un pied devant l’autre : effort démesuré

Ou, l’on se prend d’une envie de renoncer : on a tort,

Ce n’est qu’arrivé au sommet, qu’un beau paysage

Nous est offert sur un plateau des plus dégagés,

Où on se prend à rêver d’être comme oiseau.

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La marche  se découvre et s’apprend,

Se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans,

Après quoi, il apprend à courir  et sauter,

Pour liberté de mouvement et déplacement

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Généralement, on marche  pour  un but  utile,

Randonner  consiste  à marcher  pour marcher :

Parfois vite, lentement, directement ou par étape,

En s’hydratant de temps en temps, et s’alimentant.

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On conseille de marcher presque une heure par jour,

Mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures

Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre

Quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.

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64 – Calligramme

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Marcher, grimper, admirer,

Manger, descendre, se reposer,

Sont six moments de randonnée.

Plaisir, effort, fatigue… enchainés,

Et à La Gomera, ça ne manque pas,

Pistes, sentiers, en veux-tu, en voilà.

Qu’on en fasse le tour,  ou le centre,

Pour gagner muscle, perdre ventre

On fera attention, à forte chaleur,

Qui peut bien assoiffer  le cœur.

Sûr, il faut être bon marcheur.

.

Et, en plus, être bon grimpeur,

Pour attaquer  toutes hauteurs

Du Parc National, La Gomera.

Il ne suffira pas mettre un pas,

L’un, devant l’autre, et, ça ira !

Porteur de victuailles  et d’eau,

Je suis chargé : plusieurs kilos,

À porter sur dos jusqu’en haut,

Mais quel plaisir pour déjeuner

Sur un de ses sommets, penché,

Vers  paysages, verts, illuminés !

Son  soleil,  constant,  journalier,

Ne cesse jamais  de nous tanner :

Il faut bien  endurer  une  montée,

Avant  pouvoir, à descente, souffler,

L’esprit autant que corps en escalier,

Feront marches  de  tous  cailloutiers.

Quand les  *  pauses  se   *    succèdent,

Pour  les    R  paysages   D  contempler,

 Notre trio    A  ralentit      E   se   concède

Un moment   N  pour  se     *    ressourcer,

Pour flasher    D  dizaine      *    de   clichés,

Sur forêts de   O  lauriers       L   et   pinèdes.

Le plus dur     N  n’est   pas     A   de marcher,

Ni de plier      N  les genoux     *   pour avancer,

Le plus dur    É   n’est même     *   pas de monter

Et, pas plus   E   des-cen-dre      G   sans l’escalier,

Le plus dur   S   sont   heures      O    pour supporter

Tel  soleil     *     torride    sur       M   montagne pelée.

C’est vrai     I     ment un sport      E   pour  maso, cela !

La raison    L     et pour laquelle     R  on ne rencontre pas

Tout un      E     flot,  de touristes    A   qui ne sont venus là,

Que pour   *    la plage et le bain  *  non pour forcer leur pas.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Une salière ou une poivrière

Tour ou un donjon de château,

Ou  silhouettes deux marcheurs

Et de   très  grande  randonnée ?

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Une silhouette ou deux avec trois pieds

Ça ne marche pas, c’est le cas de le dire :

On s’en approche mais ça ne compte pas !

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Silhouette de marcheurs

Comme amis ou collègues

Un couple et qui randonne,

En joli paysage ou ailleurs.

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Symbolique 

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Dans nos déplacements quotidiens,

La marche est désormais supplantée

Par la voiture et les transports en commun

Qui nous offrent la possibilité de gagner

En vitesse en nous dépensant moins.

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Et pourtant,  les goûts  avérés  de nos

Contemporains, pour belles randonnées,

Les pèlerinages ou les simples promenades

Tend à réhabiliter vertus et sens de la marche.

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Marche rappelle besoin naturel

De l’homme pour mouvements :

Un  pas,   l’un   devant     l’autre :

Il se met en route, il va, il avance,

Retrouve ardeur commencements,

L’impulsion des nouveaux départs.

cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.

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Descriptif

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64 – Randonnées à l’île de La Gomera 

Alignement central / Titre  dédoublé/ Thème rando

Forme conique/ Rimes égales/ Fond approché de forme

Symbole de forme : marcheur/ Symbole de fond : marche

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Fond

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Évocation 

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Toute marche requiert de bonnes chaussures

Bons pieds, bons muscles

Il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre

Et puis  … recommencer.

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 Symbolique

S’adonner à la marche,

Ce ne serait plus seulement

Mettre un pied devant l’autre,

Ce sera aussi se familiariser avec

La faune et flore, pour les protéger.

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Autre tendance et des plus notoires :

La randonnée n’est plus une fin en soi,

Mais un vecteur se déclinant à l’infini.

Si elle est pratiquée avec deux bâtons,

La marche nordique  tonifie le corps.

Modifié,  source : lepelerin.com

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Corrélations

Fond/forme 

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Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur

Et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux,

Sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes.

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Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique

Mais, c’est bien mieux, qu’un parcours, géographique,

Simple allant d’un point à un autre au sens pratique.

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On marche autant avec sa tête et cœur que ses pieds

Lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.

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Visuel

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Grande randonnées à la Gomera

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