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L’eau, c’est la vie, son bruit
Demeure empreinte de loin
Qui, notre cerveau, réjouit,
Se souvenant de son besoin.
L’on imagine son…débit
Et, ses fraicheurs vives,
Montagne si soleil luit,
Présence nous ravive.
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S’ils ne chantent pas,
Pour nous, humains,
Oiseaux, l’entendent,
C’est plus que certain,
Même, s’en réjouissent,
Pour peu ruisseau jouisse
D’un flot plus tumultueux,
Et qui lui viendrait des cieux.
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Ruisseau est un petit torrent
Qui serpente entre rocs,
Transformé en cascade, en chutant,
Faisant mare du stock ;
Son doux bruit, son ruissellement,
Chatouillent notre ouïe,
Nous dira qu’il s’en ira … chantant
Joies d’hier, aujourd’hui.
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Le ruisseau du grand Parc Naturel
De La Gomera
Murmure plein chant à vos oreilles,
Il vous laissera
Des empreintes de son bref passage,
Des plus sauvages.
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Deux mille ans qu’il accorde image,
Sans humain partage
A ses flutes de pan jouant son vent,
Courbant ses arbres,
Répondant en écho, à ses chants,
Froids comme marbre.
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La Nature est, ici, bien vivante,
Tout comme vibrante
Et elle s’auto-suffit à elle-même,
En sa forêt primaire,
Comme mère de nos écosystèmes,
Car rien à soustraire
À nos yeux demeurant émerveillés
Par tant de beauté !
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Extension
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L’accompagner, le croiser, le descendre,
Le remonter, s’y arrêter, voire s’en abreuver,
Jouer avec lui, jouer pour lui ou se jouer de lui,
Autant d’excitations nous procurant et rappelant
Des émotions enfantines qui remontent en surface,
Le cours de l’eau est perpétuel renouvellement de vie.
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L’eau n’est pas qu’autour de nous, à couler sur le sol,
À se frayer un passage pour rejoindre son éternelle mer,
Elle est aussi au-dessous, au-dessus, en dedans de nous.
Limpide, fraiche, vivifiante, elle se charge de minéraux
Au fil de son parcours et vient sourdre comme une
Source chargée d’oligo-éléments en remplissant
Bouteilles d’eau, minérale, gazeuse, pétillante.
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De l’eau, avec un peu d’air et un peu de terre,
Calcaire nitratée, au gré des sols, traitements
L’eau est témoin de nos modes de vie et folies.
Et de boire de l’eau fraiche d’un parc, vierge de
Toute intervention humaine, est devenue comme
Privilège de notre monde moderne : faut-il encore
Marcher jusqu’à elle pour la mériter et l’apprécier.
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Un ruisseau qui serpente, murmure, étincelle
Avec une belle eau bien claire qui ruisselle
Au pied des arbres et parmi les roches
S’attarde parfois dans une poche,
Avant de repartir en cascades
Et tomber comme douche
Vingt mètres plus bas.
Qui ne s’émerveille,
De ce spectacle-là.
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Les ruisseaux seront parfois surprenants
Par leurs méandres serrés, écoulements ;
Sans compter murmures, roucoulements !
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Départ de la source, ils ont l’air de chanter,
Contents d’aller à l’aventure et au hasard,
Rejoindre la mer, si ce n’est … leur mère,
D’où ils viennent, et, contents d’y retourner.
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Parfois ils se trainent, se divisent, dispersent
Parfois, accélèrent, ou tombent en cascades,
Joignent rivière comme mouton, le troupeau
Et se fondent en un fleuve, rendus incognito.
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Les petits ruisseaux font les grandes rivières,
Il s’agit d’argent pour le banquier, non d’eau.
Filant la métaphore on dit argent coule à flot,
Ce n’est pas avec ruisseau on est millionnaire.
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66 – Calligramme
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R
L’eau, c’est la U vie, son bruit
Demeure emp I reinte de loin
Qui, notre ce S veau réjouit,
Se souvenant, S son besoin.
L’on imagine E son…débit
Et, ses fraic A heurs vives,
Montagne U si soleil luit,
Présence * nous ravive,
S’ils ne chan L tent pas,
Pour nous, A humains,
Oiseaux, * l’entendent,
C’est plus G que certain.
Même, s’en O réjouissent,
Pour peu ruis M seau jouisse
D’un flot plus E tumultueux,
Et qui lui vien R drait des cieux.
Ruisseau est un A petit torrent
Qui serpente entre rocs,
Transformé en cascade, en chutant,
Faisant mare du stock ;
Son doux bruit, son ruissellement,
Chatouillent notre ouïe,
Nous dira qu’il s’en ira … chantant
Joies d’hier, aujourd’hui.
Le ruisseau du grand Parc Naturel
De La Gomera
Murmure plein chant à vos oreilles,
Il vous laissera
Des empreintes de son bref passage,
Des plus sauvages :
Deux mille ans qu’il accorde image,
Sans humain partage
A ses flutes de pan jouant son vent,
Courbant ses arbres,
Répondant en écho, à ses chants,
Froids comme marbre.
La Nature est, ici, bien vivante,
Tout comme vibrante
Et elle s’auto-suffit à elle-même,
En sa forêt primaire,
Comme mère de nos écosystèmes,
Car rien à soustraire
À nos yeux demeurant émerveillés
Par tant de beauté !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En plein d’eaux,
Un petit ruisseau,
Lors en pleine nature,
Serpente en descente
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L’on imagine assez bien, un ruisseau
qui serpente le long de ses méandres,
fond accordant forme à cœur fendre.
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Que ce soit ruisseau, rivière,
Ou un fleuve … tous serpentent
Et tous couleront vers leur mer,
Lors s’en nourrissent des nuages.
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Symbolique
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L’histoire de ruisseau,
Et même celui qui naît,
Se perd, en la mousse,
Est l’histoire de l’infini
Et de ces gouttelettes
Scintillant …sautillant
Ont traversé le granit,
Le calcaire et l’argile
Car qu’est le ruisseau,
Sinon le site gracieux
Où nous avons vu son eau
S’enfuir sous l’ombre des trembles,
Où nous avons vu se balancer ses herbes
Serpentines et frémir les joncs de ses îlots ?
Modifié et mis en forme, source : Wikisource.org
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Descriptif
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66 – Ruisseau, parc de La Gomera
Alignement central / Titre serpentin/ Thème rando
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : ruisseau / Symbole de fond : source
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Fond
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Évocation
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Un petit ruisseau qui serpente
Dans une prairie verte
Tout en descendant d’une colline
Où elle puise sa source.
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Symbolique
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L’eau naît en une source
Cet endroit annonce la vie,
La mobilité et l’écoulement
Vers l’eau première originelle
Et aussi mère de toutes choses.
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Et la sacralisation des sources
Reste universelle, du fait qu’elles
Constituent une bouche d’eau vive
Ou de l’eau vierge qui assurera la
Fécondation, croissance d’espèces.
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De se trouver près d’une source limpide
Est un message merveilleux de jouvence :
Idées vives et sentiments jaillissants.
Source bouillonnante, chaude,
Souterraine, tarie, sulfureuse.
Modifié, source : Mots 265
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Corrélations
Fond/forme
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Une source, un ruisseau, une onde pure,
Et qui rime totalement avec lit, en nature,
Font que forme, fond s’épousent en accord,
Murmurent, chantent air plus ou moins fort.
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S’il est question de couler voire de roucouler
Son cours se traine ici, se gonfle ou s’étale, là
Il se fait rapide et bruyant devenant cascade,
Quand ce n’est pas torrent, puis lac ou rivière.
Visuel
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Ruisseau serpentant en forêt
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