.
Eh oui, vous le pensez fort bien,
Lors êtes habitants de cette ville
Que votre beau patronyme,
Ne rimera point avec vil :
Mon patrimoine abscons,
Ne sera jamais d’humanité
Ici, nous sommes, en ce cas,
À San Cristobal de La Laguna.
.
Tramway, venant de Santa Cruz,
Nous mène droit pour ouvrir le bal.
Enchantement de revenir deux siècles,
En arrière, avant de devenir bénéficiaire
De reconnaissance, d’authenticité entière.
.
Cette cité est riche de sa couleur et lumière,
Construite en architecture typique Canaries
Qu’on retrouve à San Sébastian de La Gomera
Elle nous aura laissé l’impression d’harmonie,
Avec ses murs ses habitants, et Nature d’ici.
.
San Cristobal, haut perché,
Haut de quinze cent pieds,
À huit kilomètres, en terre,
En tout se montre très fière
De son présent, son avenir,
À voir les touristes, venir
La visiter comme musée,
Revivant un ancien passé.
.
San Cristobal de la Laguna
Un nom qui sonne et qui va,
Saturé d’architectures, ornées
De grandes façades, balconnées,
Des palettes de couleurs ardentes,
Avec des rouges, jaunes, marrons,
Alternant à chacune de ses maisons,
Où chacune s’y voit comme résident.
.
Un air de gaieté, un air de sérénité,
À bien vivre à l’abri des calamités,
Ici, y a une église, une cathédrale,
Plus loin, y a une école doctorale,
Là un palais, un comptoir, un hôtel
Avec un patio aux touches pastel.
.
On s’y promène en y marchant,
Dans ses rues comme en tableau
En trois dimensions et mouvant
Admirant le tout, bien vivant !
.
Nuit tombée et lampe éclairée,
Créent atmosphères chavirées,
Des rêves, inachevés, illuminés,
Que l’on aura, en mémoire, gardés.
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Extensions
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Patrimoine de l’humanité
Est distinction lourde à porter
Empêchant la fantaisie commerciale
En plus de toutes évolutions architecturales.
Pour autant, comme le vieux centre de Las Palmas,
San Cristobal de la Laguna est loin d’être une ville morte
Touristes affluent de toutes parts, manifestations culturelles
Et religieuses se succèdent à un rythme soutenu.
J’en garde un souvenir comme d’un
Tableau vivant en trois dimensions
Où on se promène en points de vue.
Évident espace rempli d’imaginaire,
Pas seulement du passé, du présent,
Mais aussi d’avenir que l’on revisite
Rêvant nouvelles harmonies de vie !
.
Déclarée «Patrimoine de l’Humanité » en 1999, par l’UNESCO,
San Cristobal de la Laguna, devient un sanctuaire au plus haut.
Centre religieux, par ses églises, par ses temples,
Centre culturel par son université et son musée,
Elle rayonne comme phare dans l’ile de Tenerife
On s’y plait, on se sent bien, à se promener en ses rues, ruelles,
En l’atmosphère des siècles derniers, sans renier la modernité.
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Des rues entières avec des maisons colorées
Pastels, mélangés, à deux étages, maximum :
Nul poteau électrique, que lampadaire discret
Tous les signes et les publicités de la modernité
Ont été gommé pour conserver une ambiance
D’immersion en témoignage vivant du passé.
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Souvent, à la tombée du jour, coucher de soleil
Apporte sa lumière pour magnifier ses couleurs,
Puis au fil de l’heure, et dans une semi obscurité,
Redonne à la ville un aspect fantomatique suranné
Nous avons pris plaisir à déambuler sans but précis
Dans son dédale, ses ruelles, entre ses parcs, arborés !
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59 – Calligramme
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Eh oui, vous le pensez fort bien,
Lors êtes habitants de cette ville
Que votre beau patronyme,
Ne rimera point avec vil !
Mon patrimoine abscons,
Ne sera jamais d’humanité
Ici, nous sommes, en ce cas,
À San Cristobal de La Laguna.
Tramway, venant de Santa Cruz,
Nous mène droit §§ pour ouvrir le bal.
Enchantement de §§ revenir deux siècles,
En arrière, avant §§ de devenir bénéficiaire
De reconnaissance, §§ d’authenticité, entière.
Cette cité est riche §§ de sa couleur et lumière,
Construite en archi §§ tecture typique Canaries
Qu’on retrouve à San §§ Sébastian de La Gomera.
Elle nous aura laissé §§§ l’impression d’harmonie,
Avec ses murs ses ha bitants, et Nature d’ici.
San S Cristobal, haut perché,
Haut A de quinze cent pieds,
À huit N kilomètres, en terre,
En tout * se montre très fière,
De son C présent, et avenir,
À voir R les touristes venir
La visiter I comme musée,
Revivant un S ancien passé.
San Cristobal T de la Laguna
Un nom qui sonne O et qui va,
Saturé d’architectures, B ornées
De grandes façades bal A connées
Des palettes de couleurs L ardentes,
Avec des rouges, jaunes * marrons,
Alternant à chacune de L ses maisons,
Où chacune s’y voit A comme résident.
Un air de gaieté * et un air de sérénité,
À bien vivre L à l’abri des calamités.
Ici, y a une A église, une cathédrale !
Plus loin G y a une école doctorale
Là un palais, U un comptoir, un hôtel
Avec un patio N aux touches pastel !
On s’y promène A en y marchant,
Dans ses rues, comme en tableau
En trois dimensions et mouvant
Admirant le tout, bien vivant !
Nuit tombée et lampe éclairée,
Créent atmosphères chavirées,
Des rêves, inachevés, illuminés,
Que l’on aura, en mémoire, gardés.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Vase semblant contenir un trésor :
On est bien d’accord, mais lequel
Et de quelle ville l’a-t-on exhumé
Qui peut le dire et le démontrer ?
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San Cristobal semble comme un trésor
Contenu dasn un précieux vase, ancien,
Où l’on a un grand plaisir à déambuler.
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Un vase qui a l’air très ancien, voir antique,
Trouvé en fondation de la ville
Devenue un patrimoine mondial de l’Unesco
Et exposé dans un musée local.
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Symbolique
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Si les vases
Funéraires sont
Emprunts de symbolique,
À l’image des monuments
Cinéraires ou funéraires
Qui émaillent cimetières,
Ils sont également reflet
Du caractère du défunt
Ou des liens, l’unissant
À l’entourage soucieux
De lui rendre un dernier
Hommage … personnalisé.
deces-info.fr/arts-funeraires/ornements/
symbolique-lornement-funeraire
.
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Descriptif
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59 – San Cristobal de La Laguna
Alignement central / Titre serpentin/ Thème monument
Forme en ovale / Rimes égales/ Fond approché de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : ville
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Fond
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Évocation
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Cette ville est patrimoine de l’humanité
Et elle le mérite bien,
La parcourt de long et large et souvenirs
Resteront bien vivants
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Symbolique
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Civilisations
Oc-ci-den-ta-les
Moyenne-orientales
Ont nombre de mythes
Récits légendaires ayant
Trait à la création des villes.
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Par-delà la réalité historique,
Ces récits nous renseignent sur
Le sens même donné par les hommes
À ces établissements construits par eux,
De toutes pièces : la ville reste un espace
Qui concentrera une population humaine,
Symbolise l’activité, la richesse et la fertilité.
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Chaque ville, ayant été bâtie indépendamment,
Et par des gens qui voulaient lui donné un style
Architecturalement très plaisant, notamment,
Aura conservé au moins un centre, un noyau
Qui témoigne de son passé, son avènement
Mais ici, c’est une ville entière, préservée
Intacte comme le jour de son élévation
On y circule comme dans un musée,
Comme si le temps l’avait figé !
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Un pied, un corps, une tête : nul doute, un vase
De grande taille et quatre anses pour le porter :
Rien à voir avec une ville, sauf peut-être antique
Et de son passé historique, un vestige symbolique.
Par contre, ses rimes s’accorderont à ses courbes,
Et l’on s’attend à un fond prometteur, intéressant.
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Visuel
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De la couleur en toutes les rues
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