.
N’avons pas le mal de mer, l’aurons-nous, de ponton,
D’autant que vent souffle encore ici, à trente nœuds
Bien que protégés par digues en roches ou en béton,
Pontons creuseront lors follement, estomacs, creux.
Calfeutrés dans notre carré, nous écoutons les vents,
Siffler au-dessus de nos oreilles, en les mâts, en vain
Sifflons une bière fraiche, qui nous fait grand bien,
Nous ne pouvons rien faire autre que tuer le temps.
.
Observons les va-et-vient des bateaux, des courriers,
Qui alimentent l’ile en touristes et autant vacanciers
Voisins sont anglais ou allemands, sinon ou français
Ayant navigué comme nous, sous le vent des alizés.
Demain, de bon matin, nous partons vers Arrecife.
.
Pour commencer deux heures de …vent dans le pif
Mais avant nous avons bien visité bourg Graciosa,
Profité de ce lieu, aux maisons … rases sans toits.
Dans les rues, tracteurs, tous-terrains, camions,
Circulent, par-ci, par-là faites attention piétons.
Ses mille maisons noires et blanches, tranchent
Sur bleu/vert de mer qui vers elles, s’épanchent.
.
Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,
Si, notre temps, programme, le permet !
Cette ile sera notre plus belle désormais
Attaché, la chantons sur tous les tons.
Nous y sommes, au ponton, en bas,
De la marina de l’ile La Graciosa.
.
Un port bien abrité des Canaries,
Chance, et plaisir, d’atterrir ici.
Le vent n’est rien que de l’air,
Personne ne dira le contraire :
Qui se déplace sur terre ou mer,
Pour vous aider ou vous déplaire.
.
Froid, il vous rafraichit, vous glace,
Chaud, vous sèche, ou vous délasse,
Trop faible, il vous laisse sur place,
Lors trop fort, il vous pourchasse.
.
En cette ile, dite de La Graciosa,
Il change, souvent, en tous cas,
L’air en autant d’atmosphères,
Éclatant de sublimes lumières
Dans la marina, le voilier ne
Bouge tant amarré, souqué.
.
Et drôle d’impression que
Manque, tangage et roulis,
Posant le pied sur ponton,
L’équilibre reste à trouver,
Ce dernier bouge, et corps,
Sans cesse aussi un moment.
.
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Extension
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Nos deux équipiers, parvenus
Par avion à Arrecife, nous attendent :
Et ce serait délicat de les laisser tomber,
Indécent lors nous sommes heureux d’avoir
Touché terre à Graciosa, en tous sens,
Cette perle nous en annonce
D’autres aussi brillantes
Comme Lanzarote et son
Centre d’interprétation des volcans.
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Quel que soit l’endroit, trait de côte, discontinuité, végétation,
Le point de vue sera radicalement différent, de mer que de terre,
Sans parler de celui qu’on aura, dès que l’on prend de la hauteur,
Et, par temps clair, brumeux, pluvieux, tempétueux, aquarelleux,
Et la nuit, c’est pareil, je veux dire, différent, et, aussi, surprenant,
Les lumières scintillent, les phares projettent faisceaux lumineux.
Quand les eaux sont calmes, que la mer est plate, tout se reflète,
Sans parler du halo qui fait comme un toit autour dans le ciel,
Composant paysage impressionniste, auquel nul ne résiste !
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Dans les vents des alizés, nous sommes arrivés
Et après la nuit de mouillage tout près de plage
Nous sommes rentrés nous abriter en la marina
C’est là que tempête s’est mise à souffler drisses.
Quand je dis souffler, ce serait bien plutôt siffler
Tant elles font du vacarme malgré leur charme !
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En nous promenant près des abords du village
Avons constatés nombre d’arbustes, penchés,
Le vent se doit être, ici, très fort et constant,
Pour arriver à faire ployer toute végétation.
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En quittant La Graciosa, avons remarqué
Qu’il y a peu d’arbres, que des arbustes :
Le manque d’eau aura rendu l’île aride,
A fait se protéger maisons blanches !
.
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41 – Calligramme
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N’avons pas mal V -» de mer, l’aurons-nous, ponton,
D’autant que vent E -» souffle encore ici, à trente nœuds
Bien que protégés N -» par digues en roches ou en béton,
Pontons creuseront T -» lors follement, nos estomacs, creux.
Calfeutrés dans S -» notre carré nous écoutons les vents,
Siffler au-dessus * -» de nos oreilles -» en les mâts en vain
Sifflons une bière D -» fraiche, qui nous -» fait un grand bien,
Nous ne pouvons E -» rien faire d’autre -» que tuer le temps.
Observons les va- * -» et-vient des bateaux, -» des courriers,
Qui alimentent l’ile L -» en touristes et autant -» vacanciers
Voisins sont anglais A -» ou allemands, sinon -» ou français
Ayant navigué comme * -» nous, sous le vent -» des alizés.
Demain, de bon matin G -» nous partons vers -» Arrecife :
Pour commencer deux R -» heures de … vent -» dans le pif
Mais avant nous avons A -» bien visité bourg -» Graciosa,
Profité de ce lieu, aux C -» maisons … rases -» sans toits.
Dans les rues, tracteurs, I -» ou tous-terrains -» camions,
Circulent, par-ci, par-là O -» faites attention -» piétons.
Ses mille maisons noires S -» et blanches -» tranchent
Sur bleu vert de mer qui A -» vers elles, s’épanchent.
.
Sûr, que nous y reviendrons, foi de breton,
Si, notre temps, programme, le permet !
Cette ile sera notre plus belle désormais
Attaché, la chantons sur tous les tons.
Nous y sommes, au ponton, en bas,
De la marina de l’ile La Graciosa.
Un port bien abrité des Canaries,
Chance, et plaisir, d’atterrir ici.
Le vent n’est rien que de l’air,
Personne ne dira le contraire :
Qui se déplace sur terre ou mer,
Pour vous aider ou vous déplaire.
Froid, il vous rafraichit, vous glace,
Chaud, vous sèche, ou vous délasse,
Trop faible, il vous laisse sur place,
Lors trop fort, il vous pourchasse.
En cette ile, dite de La Graciosa,
Il change, souvent, en tous cas,
L’air en autant d’atmosphères,
Éclatant de sublimes lumières
Dans la marina, le voilier ne
Bouge tant amarré, souqué.
Et drôle d’impression que
Manque, tangage et roulis.
Posant le pied sur ponton,
L’équilibre reste à trouver
Ce dernier bouge, et corps,
Sans cesse aussi un moment.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Bouquet de branches d’arbres
Torche de la flamme olympique
Effets du vent restent présents
Par permanence de ses traces.
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Un arbuste ayant pris un air plus que penché
Par suite de vents répétés
Qu’on pourrait prendre pour un bouquet de
Branches provenant d’arbres.
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Symbolique
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Le symbolisme
De tous les arbres
Concerne les arbres en
Leur capacité à désigner,
À signifier, voire à exercer
Une influence comme symbole.
L’arbre, en général, est symbole
De l’homme, du cosmos, de la vie,
Mais chaque arbre en particulier
Est un symbole, chêne symbolise
La majesté ; l’aulne, l’humilité.
Ses branches maîtresses
Fendent l’espace aérien ;
C’est en les hauteurs que
Se balancent ses fines
Ramures et ses fleurs.
wikipedia.org/wiki/
Symbolisme_des_arbres
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Descriptif
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41 – Vents de La Graciosa
Alignement oblique / Titre serpentin / Thème croisière
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : vent / Symbole de fond : arbre
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Fond
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Évocation
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Nombre d’arbres sont penchés
Par le vent en bordure de mer,
Et, finissent par être ainsi figés,
Après bon nombre de tempêtes !
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Symbolique
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Le vent est, en raison de son agitation,
Un symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance.
C’est une force élémentaire qui appartient aux Titans :
C’est assez dire à la fois sa violence et son aveuglement.
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Le vent est synonyme de souffle,
Celui de l’esprit, en particulier.
En lien avec la représentation
Et l’orientation de l’espace,
La Rose des Vents possède
De huit ou douze pointes.
D’inspiration même site
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Corrélations
Fond/forme
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Le vent ne manque pas… d’air
C’est le moins qu’on puisse dire,
Ce n’est pas sa force, ni mystère,
Que de chercher à me contredire.
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Mais parfois il hésite, tourbillonne
S’affole, tournant comme girouette
Tandis qu’un avion n’en aurait cure
Un voilier en tient compte, pour sûr,
Lors ce dernier vous pousse, fouette.
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Le vent fort finit par courber toute végétation
Sous son échine même si cette dernière s’échine
À vouloir rester droit, sauf le roseau…bien sûr,
Qui plie et ne rompt pas l’herbe, au ras du sol,
Les blés qui dansent en chœurs et en vagues,
Qui nous évoqueront mouvement de la mer.
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« Va où le vent te mène, mènera »: d’accord
Encore faut-il savoir, accepter la direction
Où il va mais ce dernier devient versatile
Et alors on ne sait à quel vent se vouer.
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Visuel
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Une double rose de vents
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