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La bouche, on y entre,
Comme en un antre,
En diable, diantre.
Et l’on y explore,
Sa cavité, tout or,
Et l’on en ressort
Riche d’humeurs
Coulant en saveurs,
D’amours … meilleurs.
Dents de blancheur nacrée
N’ont plus cette férocité,
Vous manger tout cru !
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Elles croquent la vie
Comme leurs envies
D’avaler votre émoi,
D’un sourire complice
Ou vous cracher dessus
Par un sourire narquois
Lors elle se colle à la vôtre,
Elle se fait langue… sangsue.
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Lutines ou voire bien fines
Sinon charnues, sangsues,
Jusqu’à vous mettre à genoux.
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Ou bien, avec une moue, pour dire
Son aversif dégoût, rictus à faire sentir,
Peur de rien du tout en autant après tout
Un baiser dans le cou montrer amour fou
Bouche femme, antre explore où diantre
Il y a tous les désirs et tous les plaisirs,
Qui vous soupirent qui vous respirent.
Bouche femme reste vrai pur cadeau
Qui ne manque de piquant, sel, eau,
Et reste ouverte à toute invitation,
À vous déclarer toute sa passion,
Dents sont coupantes, acérées,
Sont prêtes à mordre l’aimé.
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Gardes toi de jouer sensations faussées :
L’un dans l’autre, bouches vôtres
Se collent ou se décollent.
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Extensions
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La langue, étant mobile, à souhait,
Vous délivre des paroles et des goûts
Qui vous mettent en joie ou en peine,
Selon l’humeur, voire selon la saveur,
Selon salives acides voire en douceurs.
En fente, en ovale, cercle, selon visage,
Peu d’organes humains qui changent
Autant de formes, et, d’expressions,
De manière réflexe, ou consciente.
L’air y entre, et le souffle en sort,
Comme la respiration profonde,
Venant des poumons ou ventre
Air de leur chanson font vibrer
Cordes vocales par résonance,
Sourire parfois énigmatique
Se dessine sur leurs lèvres,
Ce dernier laisse entrevoir
Leurs pensées intimes, ou d’estimes, ou d’abîmes
De monde intérieur échappant au regard objectif.
La bouche est une porte d’entrée et de sortie :
D’entrée pour se nourrir,
De sortie pour se parler,
D’entrée pour un baiser,
De sortie pour cracher,
D’entrée pour respirer,
De sortie pour bailler.
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Bouche, langue, dents, lèvres, palais, et, pour finir, sourire
Lors celui de La Joconde n’aura jamais fini de nous ébaubir.
Au goût de fraise en haut, chocolat au milieu, piment en bas,
Chaque bouche a son sourire : sucré, acide, amer, voire salé !
Lors dix-sept muscles zygomatiques feront de la gymnastique
Pour nous faire sourire, il en faudra bien plus pour grimacer.
Notre bouche est donc autre chose qu’une simple ouverture.
Ferme les yeux, ouvre la bouche : signe de confiance totale
Et le baiser en « bouche à bouche », de fusion buccale !
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Sourire naturel, amusé, complice, rieur, convenu,
Ou encore indescriptible, tel celui de La Joconde
La gamme des sourires est fournie, voire établie
Le sourire peut être positif, négatif, ou discret,
On parle d’un sourire moqueur voire de rejet.
Le sourire se lit et se renforce tout autant,
Dans les joues, les yeux, et voire le front,
Sourire franc et massif, on voit les trois
D’ailleurs ce que j’en dis me fait sourire.
Le sourire féminin est-il semblable au masculin ?
On est en droit de penser que non, il est plus subtil :
Les hommes prendraient-ils sourire pour soumission.
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Épilogue
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La bouche et le nez forme une unité
Qui communiquent pour leur entrée
Les yeux et les oreilles sont appairés,
Ils n’ont pas de lien direct entre eux,
Bouche débouche sur quatre univers.
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Elle servira avant tout à se sustenter
Déchirer mastiquer, avaler aliments,
Elle est en lien avec finesse du palais,
Du gout du meilleur au plus mauvais.
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Elle n’est pas nécessaire pour respirer
En cas d’un nez bouché, elle y supplée
Entre la glotte, épiglotte : air échangé,
Sauf si la gorge deviendrait trop enflée.
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Elle est cavité de production de paroles
Avec les cordes vocales situées en gorge
Et aussi de sons musicaux et de chants,
Si ce n’est cris qui écorchent les oreilles.
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Elle sera autant objet que sujet d’amour
Par le baiser d’amants qui s’aiment tant
Objet de séduction, surligné par un trait
Sublimant les sourires comme jamais !
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Des sourires, lèvres pincées, et grimaces
Parlons-en : diversités, intentionnalités !
Les messages des mimiques sont chargés,
Sont subliminaux si ce n’est inconscients.
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Sourds-muets lui accordent importances,
Sachant mieux que nous lire sur les lèvres.
Si nous, nous ajoutons le geste à la parole,
Ils substituent défaut de parole par geste.
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447 – Calligramme
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La bouche, B on y entre,
Comme en O un antre,
En diable U diantre.
Et l’on y C explore,
Sa cavité H tout or,
Et on en E ressort
Riche d’ * humeur
Coulant F saveurs,
D’amours E meilleurs.
Dents de blan M cheur nacrée
N’ont plus cet M te férocité,
Vous manger E tout cru !
*
Elles cro L quent la vie
Comme O leurs envies
D’avaler R votre émoi,
D’un sou S rire complice
Ou vous cra * cher dessus
Par un sourire S narquois
Lors elle se colle O à la vôtre,
Elle se fait langue U sangsue.
R
Lutines ou voire I bien fines
Sinon charnues R sangsues,
Jusqu’à vous met E tre à genoux.
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Ou bien avec une moue pour dire
Son aversif dégoût ou rictus à faire sentir,
Peur de rien du tout ……..………. autant après tout
Un baiser dans le cou ………….…………… montrer amour fou
Bouche femme, antre …………………………………… explore où diantre
Il y a tous les désirs ……………….……….…..……………. et tous les plaisirs,
Qui vous soupirent ………………..……….……..…………….. qui vous respirent.
Bouche femme ……………..………..…..…………………. reste pur cadeau
Qui ne manque …………….….………………….. piquant, sel, eau
Reste ouverte …………….………………. en invitations
À vous déclarer ……..…. toutes ses passions,
Ses dents sont coupantes et acérées,
Et sont prêtes à mordre l’aimé.
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Gardes toi de jouer sensations faussées :
L’un dans l’autre, bouches vôtres
Se collent ou se décollent.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une bouche entrouverte en bas,
Surmontée d’un nez, en haut,
Et à l’intérieur … une langue
Qui ne dit mot qui avale tout.
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Bon nombre de couches féminines sont
Ou plates ou gonflées, ovales ou rondes,
Ici, on fait figurer bouche, dents, langue,
Ce qui fait que la forme épousera le fond.
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Une bouche humaine est orifice
En lequel, chose entre et sort :
Il y entre des aliments et il en
Sort une langue, une parole !
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Symbolique
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Bouche contient
La langue et les dents.
Faite de lèvres à l’extérieur.
De la bouche sortent sons, parole,
Elle permet de souffler, de s’alimenter,
De se désaltérer, parler, chanter, de rire,
De crier, de hurler, et même, de goûter :
À la naissance, elle recevra son premier
Souffle d’air, le souffle même de la vie.
À la mort, expulsera dernier souffle.
C’est le seul orifice de la tête qui soit
Unique. Les autres se regroupent
Toujours par deux, deux yeux,
Deux narines, et oreilles.
Dico des symboles
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Descriptif
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447 – Bouche de femme lors un sourire
Alignement central / Titre serpentin / Thème sens
Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : bouche / Symbole de fond : langue
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Fond
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Évocation
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Une bouche humaine est orifice
En lequel, chose entre et sort :
Il y entre des aliments et il en
Sort une langue, une parole !
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Symbolique
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Qui ne s’est jamais amusé à se
Tirer sa langue devant la glace ?
Et pourtant, force est de constater
Que cet attribut du corps humain,
Est celui qu’on dévoile le moins
Au public, symbolique : langue
Serait comparée à une flamme
Destructrice ou purificatrice,
Elle sera l’organe du goût,
Et elle sera, surtout, l’outil
Indispensable à la parole
Elle est dangereuse car
Permettra de parler,
Dévoiler la pensée.
Source Wikireve
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Corrélations
Fond/forme
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L’organe de la langue rime avec la fonction
De gustation, mastication et de phonation :
Trois fonctions pour une forme intangible :
Sans langue, rien ne va plus, on est muet
Quant à la tirer, perçu répréhensible
Par la société, l’éducation, mœurs,
Bien qu’on dise prendre langue
Pour dire : dialoguer, parler
Ou encore pour négocier !
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Visuel
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Bouche de femme amoureuse
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