439 – Cheveux, voiles, d’amour

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur

       Féminine cela  même, si des fois, coquine.

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer,

               Dans une telle masse de fils tenus,

                   Est comme cesser respirer ennui.

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                 Mille et une façons de se coiffer

                   Pas une seule,  qui soit muette,

                 Qui ne parle d’habiller la tête

                 Elle  peut  cacher son visage,

                Comme  le mettre  en valeur

                Elle peut  être frisée ou lisse

             Dans le vent, sûr, la tienne

             Ondule  comme une vague,

            Comme  en champ  de   blé.

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         Car  ta  chevelure  cachera

          Ton  visage   enfoui, en moi

           Lors ainsi comblé de tel état

        Par  image, emmêlée de toi

       Lors l’amour coulera de soi

      Commenceront nos ébats.

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    Belle chevelure, défaite,

    Est voile  qui s’apprête,

   Nos visages, nos têtes,

     À les faire   apparaitre,

     À les faire  disparaître,

       À les faire transparaitre,

       Ton voile, déchiré, mais

        Je ne  l’ai  pas fait  exprès

      Je  ne me  pardonnerais

         D’être devant toi, prostré,

         Comme amant prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes  images,

             Reviennent  en  partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

               Sinon il faut consommer,

               Trop loin,  sommes allés,

                  L’amour brûle nos veines,

                  Ménageons  leurs peines,

                  Marions-nous, roi, reine,

                 En beau tapis de mousse

                Lors le désir nous pousse

              Jusque  oh, hisse, housse

             Et l’un en  l’autre et ça ira

           En accentuant les combats,

       Qui prolongerons nos ébats,

   Cheveux, entremêlés, en deçà

Notre âme, projetée, au-delà

Lors ressusciter, elle le saura.

La chevelure reste couverture

Flottant aux vents,  teintures,

Devinées, lors effets de toiles

   Destiné à préserver ton étoile.

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Extensions

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Entre cheveux ternes, gras, lumineux,

Flamboyants, toute une palette de couleurs

Nous renvoie ses tableaux.

Entre les lisses et souples, bouclés et crépus,

Toute une palette  de formes

Nous renvoie  ses sculptures.

Entre cheveux courts, longs, épais, filandreux,

Toute une  palette  de  coiffures

Nous renvoient états de santé.

Les perruques changent les contours mêmes

Des visages, leurs lumières,

Leurs masques, peuvent cacher un visage,

Sans besoin de capuche.

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 «Moi che veux bien» dirait quelqu’une qui zozote, à son amant.

Qui sait si elle n’aurait pas un cheveu sur la langue, l’embêtant !

Cela dit, sa chevelure demeure encore la meilleure de ses parures

Tant d’une femme, au crane d’œuf, on dira qu’elle n’a pas d’allure,

Elle  bouge, sans  cesse, tombe  raide, elle  s’enroule, flotte au vent,

Parfois, une belle perruque changera son visage, et complètement.

De nos jours elle en fait un peu ce qui lui plait ou qui lui convient

Changer de teinte, voire changer de coiffure : rien ne la retient !

Moi j’ai les cheveux frisés depuis ma naissance en don du ciel !

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La chevelure féminine a, de tout temps,

Fait l’objet d’une séduction ou d’interdit

D’une poétisation ou au contraire, d’une

Réduction de la femme à sa soumission,

Soit religieuse soit politique soit sociale,

En bien des cas appartenance  ou statut.

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Et irait-on jusqu’à  supputer que femme

Rasée ne sera plus vraiment une femme.

Ce n’est là qu’un attribut parmi d’autres

Et pas  le plus prégnant, reconnaissable,

Hommes, aussi, portent  cheveux longs,

Pour autant n’auront les idées courtes.

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Longs ou courts,  raides ou bouclées,

L’essentiel  n’est-il  pas l’harmonie,

Avec l’ensemble  de  tout le visage,

Procurant charme indéfinissable,

Assurant son portrait, désirable,

Non par perruques fallacieuses.

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Fragments

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Poil qui pousse sur le crâne, la tête d’un être humain

Dont on appelle l’arrangement des cheveux : coiffure

On parle mise en plis, de minivague, de permanente.

Coiffure à la brosse et au séchoir, brushing, coiffage.

Coiffure bouclée, frisée, torsadée dite alors anglaise.

Les cheveux sont faits de protéine, appelée kératine,

Mais  ne contiennent ni vaisseaux sanguins ni nerfs.

Ils sont, en général, pigmentés sauf chez les albinos.

Comme les ongles, conservent des rapports intimes,

Avec le corps de l’être humain après leur séparation.

C’est une matière vivante durant  centaine d’années,

Après avoir été coupé, y compris  lors étant enfant.

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La coiffure est une manière de capter, maîtriser, utiliser la force vitale qu’il y a dans les cheveux. Porter une coiffure particulière, c’est affirmer une différence. Selon sa forme, carrée, en pointe, arrondie, relevée, aplatie, elle est une des images de la personnalité.

La coupe de cheveux, est synonyme de reddition,  capitulation, sacrifice, mutilation, soumission.  Chez les hommes, de nos jours, en occident, les cheveux épars, au vent, sont une renonciation aux limitations et aux conventions de la destinée individuelle, de la vie ordinaire, de l’ordre social.

Chez les femmes, la chevelure a toujours été une de ses principales armes de séduction, qu’elle soit montrée ou cachée. Avoir de beaux cheveux est signe de prospérité ; perdre ses cheveux, de danger, déchéance.

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À quoi servent les cheveux, disent les chauves

Lors ils prétendent que leur virilité les sauvent,

Et on en voit de toutes  les couleurs, des mauves,

À croire que chevelure rime bien  avec guimauve.

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Les femmes vont de la plus longue à la plus courte,

Quand elles en ont marre  de les peigner, les coupe,

Elles disposent de nombre de coiffures  et couleurs,

Le gris et le blanc sont couverts par brun ou blond.

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Moi, je suis frisé  de  naissance : avantage certain,

Je passe la main en mes cheveux, pour me coiffer.

Lors j’en vois qui prendra du temps à les démêler

Je me dis que dame nature m’aura gâté en bien.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Une  chevelure    défaite   signifierait  un  signe d’abandon,…………………………………

Cependant  assez  loin  de docilité  et  de soumission,……………………………………

Elle entourerait, d’un voile, vulnérable pudeur …………………..………..….

       Féminine cela  même, si des fois, coquine…………………………………..

               Plonger à perdre  la tête, à s’étouffer, ……………………..….…………..

               Dans une telle masse de fils tenus,………………………..……

                   Est comme cesser respirer ennui. ..…………….………..

                 Mille et une façons de se coiffer ……………….

                   Pas une seule,  qui soit muette,……………

                  Qui ne parle d’habiller la tête…………

                 Elle  peut  cacher son visage,…….

                Comme  le mettre  en valeur……

                Elle peut  être frisée ou lisse……..

             Dans le vent, sûr, la tienne………..

             Ondule  comme une vague,…………….

            Comme  en champ  de   blé. ………………….

                   Car ta ^^^ chevelure  ^^^     cachera…………………..

             Ton  visage  ^^^  enfoui, ^^^  en moi ………………

            Lors ainsi ^^^ comblé de ^^^  tel état…………….

          Par  image, ^^^ emmêlée ^^^   de toi ………..

     Lors l’amour ^^^ coulera ^^^ de soi ……

Commenceront nos      ^^^      ébats.

 Belle chevelure       ^^^         défaite,

  Est voile qui      ^C^          s’apprête,

   Nos visages      ^H^         nos têtes,

     À les faire       ^E^        apparaitre,

     À les faire     ^V^        disparaître,

       À les faire    ^E^     transparaitre,

       Ton voile,   ^U^     déchiré, mais

        Je ne l’ai   ^X^  pas fait  exprès

       Ou  ne me  ^^^pardonnerais

         D’être, en ton ^^^    prostré,

         Comme amant, prisonnier

         Et, tout autant … geôlier,

           Alors les mêmes images,

             Reviennent  en partages,

              En nous,  pas trop  sages,

             Il va être  temps  de filer,

             Sinon, il faut  consommer,

               Trop loin, sommes ^^^ allés,

                  L’amour brûle nos   ^^^  veines,

                Ménageons leurs   ^V^    peines,

                  Marions-nous,    ^O^      roi, reine,

               En beau tapis    ^I^      de mousse

              Lors  désir      ^L^      nous pousse

             Jusque oh,    ^E^      hisse, housse

             Et l’un en    ^^^     l’autre et ça ira

           En accen   ^^^      tuant combats,

      Et qui prolongerons   nos ébats,

   Cheveux, entremêlés,    en deçà

Notre âme, projetée,    au-delà

Lors ressusciter ^A^     le saura.

La chevelure est  ^M^  couverture

Flottant aux vents,  ^O^   teintures

Devinées, lors effets  ^U^  de toiles

   Destiné à préserver ton  ^R^   étoile.

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Forme

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Évocation

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Chevelure rousse et souple

Avec des cheveux  très longs,

Et même, ici, sur un seul côté 

Autant de femmes, coiffures ?

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Les cheveux d’une femme : longs,

Colorés, souples et soyeux,

Qui lui entoure et caresse son visage

Est une arme de séduction.

Volutes, anglaises, torsades, frisures de chevelure

Donnent du volume et de la souplesse aux cheveux

C’est un peu ce qui ressort de la forme et du fond !

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Symbolique 

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   Les chevelures et notamment la façon

                 Dont elles sont coiffées, reflètent personnalité.

         Elles sont également un langage social,

                   Dont les codes changent, au gré de la mode.

 Chevelure des femmes a toujours

                      Porté  une connotation  des plus  érotiques.

   Aussi, de nombreuses religions,

                     Notamment  le christianisme ou  l’islam,

  Interdisent femme de dévoiler

                Leur chevelure car cela était considéré

  Comme un manque de pudeur.

Modifié, source : 1001 symboles

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Fond

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Évocation 

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Des centaines des coiffures différentes de femmes,

Des plus naturelles aux sophistiquées

Sans compter les variations de couleurs et ajouts

Demandez tout à votre coiffeuse.

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Symbolique

 .

La coiffure désigne

Ce que     l’on met sur        la tête

Et façon         d’arranger  les       cheveux,

Courts  ou          longs, tressés ou         tombants,

Cachés ou dé       couverts selon les cir     constances,

Rites, cérémo        mies, périodes de la vie,      perruques,

Tous les mo          des ont été adopté, elle est         manière

De capter           maîtriser, utiliser force vitale       qu’il y a

Dans les           cheveux, porter une coiffure par     ticulière,

Est affir           mer  sa différence selon sa forme,       carrée,

En pointe        arrondie, relevée,  voire aplatie,       elle reste

Une des          images de sa vraie personnalité      profonde.

 .

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Fond/forme 

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.Tout concorde ici avec une longue chevelure

Sur un seul côté d’un visage d’une jeune femme

Et même la rime joue à plein son rôle de rythme

Dans le vent  qui lui donne  un beau mouvement,

Si ce n’est son mouvement, ondulation  de vent !

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C’est un peu comme un cadre, qui orne le visage,

Pour le détacher, le faire davantage remarquer.

Aucun tissu, ni  aucune parure,  ne pourrait

Remplacer, ni  la beauté,  ni le …  soyeux

D’une chevelure … qu’on peut teinter.

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C’est d’ailleurs vrai, et à tel point,

Que des femmes dépenseront

Fortunes pour les coiffer

Et pour les entretenir.

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