437 – Ecoute, mélodie, d’amour

Visuels et textuels  >>

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 L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

.

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille, en écho, tu reçois,

Et me renvoie, je crois,

Éclats, aigus, de  toi.

La  douce  musique,

D’une ode  magique,

Te rendra nostalgique

Si son air tu préféreras

Au silence autour de toi

Comme  image de moi !

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Mélodies internes, sons,

Charment tes colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus nocturnes

Lorsque ton fantôme taciturne,

Hantera  mes  instants  diurnes.

Lorsque   mes  oreilles   affûtées,

Entendront  tes  pas  approcher,

Par la transmission  de pensées,

Par toi reçu comme émerveillée

En intimes éclats, à résonner,

Que je serai seul  à décoder.

Mélodies aigues tous sons,

Résonneront à  l’unisson

Harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonie,

Des bruits au fond du lit.

Écoutes-moi,  tu  entends,

J’ai dit ça,  tu  comprends,

Lors, ne fais pas l’innocent,

Dis-moi tout, et parles-moi

De toi, de tout ce qui  ne va

Entre toi, moi en bel émoi.

L’oreille  est    l’ouverture,

Qui, du son,  en mouture

En  fait  une  signature,

Mélodie,  intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

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Extensions

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Les vibrations du timbre de voix,

Soulignent la force, ou la fragilité

D’un être aux nues ou aux abois !

Je t’entends, et je ne t’écoute pas,

J’ai mis un filtre sur oreilles pour

Qu’enfin tu ne me les casses plus !

J’ai mis comme ampli pour saisir

Le moindre souffle … bruit … mot

De toi que je transforme, aussitôt,

En sorte de pure mélodie d’amour.

Avoir l’oreille ne sera pas posséder

Physiquement : que  virtuellement.

Sur  le plan  physiologique,  cela ira

Des plus grandes  aux toutes petites,

Des très larges ou au courts pavillons,

Épaisses ou minces, que sais-je encore.

Mais, c’est surtout, la capacité d’écoute

Qui percute le plus, et cela se sent dans

L’attitude d’éveil, d’attention à l’autre,

De compréhension  de son problème.

Une écoute, intérieure fait, de vous,

Personne d’intérêt provisoirement,

Extérieure : témoin, transparent !

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L’oreille ne se contente pas d’entendre : elle écoute, elle se focalise,

Bruit, son, parole, diffus ou centré, faible ou fort, localisé,  précisent

La provenance, le contenu, les significations adaptées aux contextes.

La perte de l’ouïe confine vite à l’isolement, au film muet, sans sons

Le verbe « ouïr » se conjuguera de façon particulière :

J’ouïs bien mais je ne jouis pas : il faudrait savoir !

« Oyez tous,  bonnes gens,  afin que  nous oyons »

Y a de quoi perdre son latin ou son équilibre,

Avant même que nous ouïssions compris !

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Tout comme l’œil, l’oreille est sens de perception

Qui varie en fonction  de ses capacités  d’audition

Le bébé entend déjà certains sons, dans ses eaux :

Voix de la mère, parfois du père, notes musicales !

Tout le monde  connaitrait bien  son effet cocktail,

Qui projette son écoute  au plus loin  dans le bruit,

Distinguant  des sons,  des mots  qui le concernent

Ou  pour le moins  l’intéressent, dans le brouhaha.

Comme pour l’œil, le regard, la vision de la réalité,

L’oreille peut se fermer, sourde à tout l’entourage,

Il n’est pire sourd que celui qui  ne veut entendre,

Dit un dicton et encore faudrait-il bien l’écouter.

Rien ne remplace  le charme, en envoutement,

Des doux murmures  chuchotés à son oreille,

Qui nous susurre comme un amour secret.

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Épilogue

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Chuchote-moi à l’oreille des mots

Doux à entendre, à sous tendre,

Un amour et qui serait si beau,

Qu’il pourra mon cœur fendre.

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Une douce romance, s’il en est,

Que celle-ci et d’un aveu parfait

Et  dont  les timbres et le velouté,

Font résonner leurs soupirs innés.

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Qui sait ce qu’on dit, ainsi, murmuré :

 « Je sais, je vois, je sens, tu m’as trompé »

On est loin de tendre, douce voix aimée,

« Tu es le seul à qui j’ai confié ma destinée »

.

De tels messages pourront autant s’étoffer,

Qu’entre l’enclume et le marteau, s’étouffer,

Rien de tel qu’un message fort  bien audible,

Pour mettre le pied, pardon oreille, à l’étrier.

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L’oreille ne fait pas qu’entendre,  elle écoute,

Elle pointe son attention au milieu des bruits.

Du brouhaha, elle extrait  un mot, une phrase

Qu’elle décode, la concernant, la consternant.

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437 – Calligramme

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L’écoute aurait cette vertu majeure

Bien plus difficile à  …   pratiquer,

Que de parler, parler  sans cesse.

On n’entend pas  que les mots ;

On entend le ton et le rythme,

On entend, le  souffle, l’écho,

Éclats de joies, d’existence,

De souffrance ou violence

Y compris en romances !

C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,

Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras

Sons graves,   sons medium   de ma voix,

Oreille,             en écho,             tu reçois,

Elle me             renvoie,              je crois,

Eclats,                aigus,                 de toi.

La douce              É                 musique,

D’une ode          C                 magique,

Te rendra        O             nostalgique

Si son air       U        tu préféreras

Au silence     T    autour de toi

Comme ima  E  ge de moi !

Mélodies internes sons

Charment colimaçons

Et prononcera ton  prénom,

En rêve, et des plus  *   nocturnes

Lorsque ton fantôme   *        taciturne,

Hantera  mes instants   M              diurnes.

Lorsque mes oreilles         É               affûtées,

Entendront tes pas             L            approcher

Par la transmission           O           de pensées,

Par toi reçu comme         D           émerveillée

En intimes éclats           I            à résonner,

Que je serai seul        E            à décoder.

Mélodies aigues     *          tous sons,

Résonneront à     *       l’unisson

Ses harmonies lors fusion

Bien que, des cris,

Perturbent cacophonies,

Des bruits au    *   fond du lit.

Écoutes-moi,      *       tu entends,

J’ai dit ça, tu        D          comprends,

Et ne fais pas           ‘                l’innocent,

Dis-moi tout,            A                parles-moi

De toi, et tout            M              ce qui ne va

Entre toi, moi           O             en bel émoi.

L’oreille est            U            l’ouverture,

Qui, du son         R        en mouture

En fait une       *        signature,

Mélodie,       * intériorisée,

Pour la réinterpréter.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Trois formes superposées, forme diabolos

 Comme trois formes d’écoute de l’oreille

Qui écoute, qui entend et qui interprète,

Chacun des sons qui lui parviendront.

 .

L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,

 Puis l’oreille interne …

On imagine bien des sons se propageant

D’un diabolo à l’autre !

.

Symbolique 

 .

Les diabolos semblent

S’être multipliés

En s’empilant

Et leurs

Variations

De couleurs

Procurent effet tableau.

.

La chose merveilleuse est

Que l’on peut faire

Sauter son

Diabolo

D’une corde

À l’autre plus logique,

La faire rouler sur la corde ;

La plus absurde : faire tomber !

.

Descriptif

 .

437Ton écoute en mélodie d’amour 

Alignement central / Titre serpentin Thème sens

Forme ronde / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : oreilles

.

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Fond

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Évocation 

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437 6

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Une oreille perçoit, entend, écoute, comprend

Et bien souvent interprète

Et sa bouche répond parfois avant même que

Question d’autre, terminée.

 .

 Symbolique 

 .

L’oreille est associée à l’ouïe et à l’équilibre.

Elle symbolise communication et  bêtise.

 .

Écouter, c’est se concentrer avec attention.

Ne plus seulement entendre des sons  mais

Essayer de leur donner un vrai sens… en soi.

 .

C’est réfléchir, créer des liens entre ce qui se dit,

Ce qui se passe et ce que je sais ou peut en déduire.

Source : Symbolisme-émotionnel-oreille

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond

Il n’y a que la rime  qui, en tout, leur  correspond :

.

De quoi rester l’oreille sourde mais pas… bouchée,

C’est là toute la différence entre entendre / écouter !

.

Quant à l’écho interne, vous repasserez, sur les vents

Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque rapprochement !

 .

Visuel 

.

 .

L’aveu « je t’aime » murmuré à l’oreille

.

Visuels et textuels  >>

 


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