.
L’écoute aurait cette vertu majeure
Bien plus difficile à … pratiquer,
Que de parler, parler sans cesse.
On n’entend pas que les mots ;
On entend le ton et le rythme,
On entend, le souffle, l’écho,
Éclats de joies, d’existence,
De souffrance ou violence
Y compris en romances !
.
C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,
Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras
Sons graves, sons medium de ma voix,
Oreille, en écho, tu reçois,
Et me renvoie, je crois,
Éclats, aigus, de toi.
La douce musique,
D’une ode magique,
Te rendra nostalgique
Si son air tu préféreras
Au silence autour de toi
Comme image de moi !
.
Mélodies internes, sons,
Charment tes colimaçons
Et prononcera ton prénom,
En rêve, et des plus nocturnes
Lorsque ton fantôme taciturne,
Hantera mes instants diurnes.
Lorsque mes oreilles affûtées,
Entendront tes pas approcher,
Par la transmission de pensées,
Par toi reçu comme émerveillée
En intimes éclats, à résonner,
Que je serai seul à décoder.
Mélodies aigues tous sons,
Résonneront à l’unisson
Harmonies lors fusion
Bien que, des cris,
Perturbent cacophonie,
Des bruits au fond du lit.
Écoutes-moi, tu entends,
J’ai dit ça, tu comprends,
Lors, ne fais pas l’innocent,
Dis-moi tout, et parles-moi
De toi, de tout ce qui ne va
Entre toi, moi en bel émoi.
L’oreille est l’ouverture,
Qui, du son, en mouture
En fait une signature,
Mélodie, intériorisée,
Pour la réinterpréter.
.
.
Extensions
.
Les vibrations du timbre de voix,
Soulignent la force, ou la fragilité
D’un être aux nues ou aux abois !
Je t’entends, et je ne t’écoute pas,
J’ai mis un filtre sur oreilles pour
Qu’enfin tu ne me les casses plus !
J’ai mis comme ampli pour saisir
Le moindre souffle … bruit … mot
De toi que je transforme, aussitôt,
En sorte de pure mélodie d’amour.
Avoir l’oreille ne sera pas posséder
Physiquement : que virtuellement.
Sur le plan physiologique, cela ira
Des plus grandes aux toutes petites,
Des très larges ou au courts pavillons,
Épaisses ou minces, que sais-je encore.
Mais, c’est surtout, la capacité d’écoute
Qui percute le plus, et cela se sent dans
L’attitude d’éveil, d’attention à l’autre,
De compréhension de son problème.
Une écoute, intérieure fait, de vous,
Personne d’intérêt provisoirement,
Extérieure : témoin, transparent !
.
L’oreille ne se contente pas d’entendre : elle écoute, elle se focalise,
Bruit, son, parole, diffus ou centré, faible ou fort, localisé, précisent
La provenance, le contenu, les significations adaptées aux contextes.
La perte de l’ouïe confine vite à l’isolement, au film muet, sans sons
Le verbe « ouïr » se conjuguera de façon particulière :
J’ouïs bien mais je ne jouis pas : il faudrait savoir !
« Oyez tous, bonnes gens, afin que nous oyons »
Y a de quoi perdre son latin ou son équilibre,
Avant même que nous ouïssions compris !
.
Tout comme l’œil, l’oreille est sens de perception
Qui varie en fonction de ses capacités d’audition
Le bébé entend déjà certains sons, dans ses eaux :
Voix de la mère, parfois du père, notes musicales !
Tout le monde connaitrait bien son effet cocktail,
Qui projette son écoute au plus loin dans le bruit,
Distinguant des sons, des mots qui le concernent
Ou pour le moins l’intéressent, dans le brouhaha.
Comme pour l’œil, le regard, la vision de la réalité,
L’oreille peut se fermer, sourde à tout l’entourage,
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre,
Dit un dicton et encore faudrait-il bien l’écouter.
Rien ne remplace le charme, en envoutement,
Des doux murmures chuchotés à son oreille,
Qui nous susurre comme un amour secret.
.
.
Épilogue
.
Chuchote-moi à l’oreille des mots
Doux à entendre, à sous tendre,
Un amour et qui serait si beau,
Qu’il pourra mon cœur fendre.
.
Une douce romance, s’il en est,
Que celle-ci et d’un aveu parfait
Et dont les timbres et le velouté,
Font résonner leurs soupirs innés.
.
Qui sait ce qu’on dit, ainsi, murmuré :
« Je sais, je vois, je sens, tu m’as trompé »
On est loin de tendre, douce voix aimée,
« Tu es le seul à qui j’ai confié ma destinée »
.
De tels messages pourront autant s’étoffer,
Qu’entre l’enclume et le marteau, s’étouffer,
Rien de tel qu’un message fort bien audible,
Pour mettre le pied, pardon oreille, à l’étrier.
.
L’oreille ne fait pas qu’entendre, elle écoute,
Elle pointe son attention au milieu des bruits.
Du brouhaha, elle extrait un mot, une phrase
Qu’elle décode, la concernant, la consternant.
.
.
437 – Calligramme
.
L’écoute aurait cette vertu majeure
Bien plus difficile à … pratiquer,
Que de parler, parler sans cesse.
On n’entend pas que les mots ;
On entend le ton et le rythme,
On entend, le souffle, l’écho,
Éclats de joies, d’existence,
De souffrance ou violence
Y compris en romances !
C’est alors que, ta bonne écoute, de moi,
Vite, tu la décèleras, et tu la reconnaitras
Sons graves, sons medium de ma voix,
Oreille, en écho, tu reçois,
Elle me renvoie, je crois,
Eclats, aigus, de toi.
La douce É musique,
D’une ode C magique,
Te rendra O nostalgique
Si son air U tu préféreras
Au silence T autour de toi
Comme ima E ge de moi !
Mélodies internes sons
Charment colimaçons
Et prononcera ton prénom,
En rêve, et des plus * nocturnes
Lorsque ton fantôme * taciturne,
Hantera mes instants M diurnes.
Lorsque mes oreilles É affûtées,
Entendront tes pas L approcher
Par la transmission O de pensées,
Par toi reçu comme D émerveillée
En intimes éclats I à résonner,
Que je serai seul E à décoder.
Mélodies aigues * tous sons,
Résonneront à * l’unisson
Ses harmonies lors fusion
Bien que, des cris,
Perturbent cacophonies,
Des bruits au * fond du lit.
Écoutes-moi, * tu entends,
J’ai dit ça, tu D comprends,
Et ne fais pas ‘ l’innocent,
Dis-moi tout, A parles-moi
De toi, et tout M ce qui ne va
Entre toi, moi O en bel émoi.
L’oreille est U l’ouverture,
Qui, du son R en mouture
En fait une * signature,
Mélodie, * intériorisée,
Pour la réinterpréter.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Trois formes superposées, forme diabolos
Comme trois formes d’écoute de l’oreille
Qui écoute, qui entend et qui interprète,
Chacun des sons qui lui parviendront.
.
L’oreille externe, puis l’oreille moyenne,
Puis l’oreille interne …
On imagine bien des sons se propageant
D’un diabolo à l’autre !
.
Symbolique
.
Les diabolos semblent
S’être multipliés
En s’empilant
Et leurs
Variations
De couleurs
Procurent effet tableau.
.
La chose merveilleuse est
Que l’on peut faire
Sauter son
Diabolo
D’une corde
À l’autre plus logique,
La faire rouler sur la corde ;
La plus absurde : faire tomber !
.
Descriptif
.
437 – Ton écoute en mélodie d’amour
Alignement central / Titre serpentin Thème sens
Forme ronde / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : oreilles
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Une oreille perçoit, entend, écoute, comprend
Et bien souvent interprète
Et sa bouche répond parfois avant même que
Question d’autre, terminée.
.
Symbolique
.
L’oreille est associée à l’ouïe et à l’équilibre.
Elle symbolise communication et bêtise.
.
Écouter, c’est se concentrer avec attention.
Ne plus seulement entendre des sons mais
Essayer de leur donner un vrai sens… en soi.
.
C’est réfléchir, créer des liens entre ce qui se dit,
Ce qui se passe et ce que je sais ou peut en déduire.
Source : Symbolisme-émotionnel-oreille
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Rien ne va avec le thème, rien ne va avec le fond
Il n’y a que la rime qui, en tout, leur correspond :
.
De quoi rester l’oreille sourde mais pas… bouchée,
C’est là toute la différence entre entendre / écouter !
.
Quant à l’écho interne, vous repasserez, sur les vents
Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque rapprochement !
.
Visuel
.
.
L’aveu « je t’aime » murmuré à l’oreille
.