445 – Corps de femme, de tête au pied

Visuels et textuels >> 

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Toucher l’autre,

De la tête aux pieds

Et chacun des membres

Chaque  endroit  ausculté,

Ayant sa propre  géographie.

Qui ne connait jeu du toucher

Parties de corps de femmes :

Reconnaitre la sienne.

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Corps est poésie

Que l’on reconnait, ici,

Comme   unique, et  inscrit,

En creux de paume et voire de lit,

Futile, l’homme qui prétend qu’yeux

De femmes sont fenêtres de leur âme

Que penser d’yeux femmes, facétieux,

Qui abuseraient d’hommes infâmes.

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La bouche est salée, ou sucrée,

Pour manger, pour avaler,

Ou, pour se sustenter,

Pour boire et sucer,

Pour se désaltérer,

Rire à pleine dents

Pour bien s’amuser

Sourires envoutants,

Pour … s’amouracher.

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Quand  la  femme  soutient

Espoir des pleines rondeurs,

De deux seins à demi dénudés

Où souffle coupé vous prévient

Quand, dévoilant leur douceur

À pleines mains les caressez.

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Les ventres de femme tout comme

Labyrinthes en matrice d’hormones

Font, de nous des filles, des hommes,

Elles programment les vies en somme.

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Le dos d’une femme serait bien en fond

D’instrument de musique, violoncelle,

 En forme galbée et longiligne : rond,

  Creux épousant  des formes  belles.

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Être femme, c’est avoir,  en l’air,

Des bras et des  jambes de race

Si premiers vous embrassent,

Les secondes vous enserrent.

Hommes regardent, d’abord,

Jambes, formes de tout corps,

Pour une démarche en accord,

Pour perdre pied dedans, dehors.

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Extension

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C’est souvent un petit détail

Qui les émeut et qui emportera

Leur choix préférentiel, séduction.

De la tête aux pieds, on peut détailler :

Au final c’est l’allure générale qui prévaut

Sinon il faut plusieurs pour en faire une idéale

Rassurez-vous, y a du choix pour tous les goûts

Malgré cela y en a qui ne trouvent rien du tout.

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De la tête au pied  qu’on soit homme, femme,

Que de ressemblances, et que de différences !

Et ce qui nous distingue, par les apparences,

Formes du corps, muscle, sein, ventre, sexe,

Sert aussi à nous rapprocher et nous unir.

Si complémentarité des corps est visible

Et que celle des cœurs  est sensible,

Celle des esprits reste possible,

Celle des âmes est invisible.

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Le comportement physique, voir physiologique

S’explique, se modélise, se réplique, s’anticipe,

Lors le comportement psychique se comprend,

On dit l’homme complexe, femme compliquée.

Allez vous y retrouver simplement en tout cela,

Médecins et psychologues ne convergent point.

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Pour combler le manque de connaissance de soi

On a décrété que l’âme en était son supplément,

Sans savoir ce qu’elle contient ni ou elle se tient,

Mon bistouri n’a trouvé d’âme dit le chirurgien

Et pourtant j’ai tout ouvert et de la tête aux pieds

Tout religieux n’est pas d’accord, elle est invisible.

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Épilogue  

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Dix états sentimentaux, cordiaux, mentaux

En partant de nos cinq sens plus un sixième

Qu’on nomme  instinct ; septième, intuition,

Qui présume l’humain : simple ou complexe.

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Un regard, une bouche, un nez, une chevelure,

Les mains, touchers, unions, le corps, l’énergie

Tout entre en la perception  d’amours d’autrui,

Sans qu’on en soit pour autant, bien conscient.

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Le regard demeure  comme première accroche,

Bouches, dents et sourires : autant d’approches,

Le nez, front, joues, cheveux : beaux ou moches,

Corpulence, silhouette, allure, plaisent/clochent

***

Attendez, la bouche d’il/elle n’a pas encore parlé

Ce qu’il/elle dit  et sur quel ton, timbre, intensité

Peut parfois laissé  pantois, déçu, et voire, sidéré,

Tout comme émerveillé par sa profondeur d’âme

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Si le flux étincelant des regards, n’a pas fusionné,

Simplement, des intérêts se seront ou non croisés

L’on n’a pas encore perçu les auras qui entourent

Ou non, deux êtres, en mal ou jouissance amour.

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Un détail suffira parfois à attirer l’œil et l’esprit :

Des mains, attaches fines, un cou, nez, gracieux,

Augmenté, à l’inverse, par perception holistique

Qui évoque et provoque séductions réciproques.

***

Sens feront sensations, sensations font élections

Le sexe est dans le corps et l’âme à fleur de peau

Ils font passer du super  à l’hyper en pur poème,

Sans oublier leurs phéromones parfumant l’air.

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La raison s’affole, déraille et finalement, se tait.

Son abandon laissera  sa place à belle intuition.

Bonne ou mauvaise, qu’importe,  elle est l’accès

À un impalpable, improbable, coupable amour.

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Dès que je l’ai vu, j’ai su de suite que ce sera lui,

Coup de foudre et lors marié au premier regard,

Rien à détailler, rajouter : à prendre ou à laisser

Révélation, illumination, âme sœur … au choix !

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445 – Calligramme

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Toucher l’autre,

De la tête    aux pieds :

Chacun   Ô   des Ô  membres

Chaque endroit     //       ausculté,

Ayant sa propre   //     géographie.

Qui ne connait ce  jeu du toucher

Parts corps  ===   femmes,

Reconnaitre la sienne.

Corps est poésie

Qu’on reconnait ici

Comme  unique, et  inscrit,

En creux de paume et voire de lit.

Futiles, hommes prétendant qu’yeux

Des femmes : fenêtres de leurs âmes !

Que penser d’yeux femmes, facétieux,

Qui abuseraient d’hommes infâmes.

La bouche est salée, ou sucrée,

Pour manger, pour avaler,

Ou, pour se sustenter,

Pour boire et sucer,

Pour se désaltérer,

Rire à pleine dents

Pour   bien   s’amuser

Sourires  S  envoutants,

Pour … s’a  I  mouracher.

Quand la fem  X   me soutient

Espoirs de plei   *   nes rondeurs,

Ses deux seins à   P   demi dénudés,

Le souffle coupé    A       vous prévient

Quand dévoilant     R        leur douceur,

À  pleines  mains      T        les caresserez.

Les ventres de fem     I       me tout comme

Labyrinthes en ma      E       trice d’hormone

Font, de nous : des       S       filles,   hommes,

Elles programment      *       vies    en somme

Le dos d’une femme     D      serait bien fond,

Instrument    musi      E       que violoncelle,

 En formes galbées     *     longiligne, rond

  Creux épousant       T      formes    belles.

Être femme c’est  O    avoir  en l’air,

Des bras et des    N      jambes race

Les premiers       *     embrassent,

Lors  les secon   C  des enserrent.

Hommes regar  O  dent d’abord,

Jambes, formes   R     de ton corps,

Pour une démar    P    che en accord,

Pour perdre pied     S    dedans, dehors !

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Forme

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Réduction

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445 4

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Évocation

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Un  pied de table tourné en bois,

Piédestal  pour  un pot de fleurs,

Silhouette  d’un  corps féminin,

Sinon voire d’un corps masculin

 .

Une forme toute en courbes et en rondeurs,

C’est celui d’une jeune femme, assurément,

Un corps masculin est plus carré, trapu.

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Aimer de la tête aux pieds,

Le corps d’un être féminin

Quelles que soient  ses formes,

Qu’elles soient  fines ou grosses.

  .

Symbolique 

 .

«Le corps féminin»

N’existe pas plus que

«la femme».

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Ce sont des corps pluriels

Qui changent avec l’âge,

Sujets et objets à la fois

Et trop souvent normés,

Avant même d’être subjectivés.

Étrange singulier corps féminin.

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Il existe et surtout par la certitude

De son existence, et la certitude que

Ce corps reste montrable, utilisable,

Recouvrable, caressable, corvéable.

liberation.fr/debats/étrange-

singulier-du-corps-feminin

 .

Descriptif

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445 – Six parties de ton corps de la tête aux pieds 

Alignement central / Titre droit / Thème corps

Forme anthropo / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : féminin / Symbole de fond : masculin

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Fond

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Évocation 

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Aimer de la tête aux pieds,

Le corps  d’un être masculin

Et quelles que soient ses formes,

Qu’elles soient  fines ou grosses.

 .

Symbolique 

 .

Dans nombre de civilisations, le corps humain

Est perçu comme un modèle de l’Univers,

Et, voire même, d’un Dieu…  créateur.

Mais, il  existe,  en outre, une grande

Richesse symbolique qui concernent

Parties utilisées comme métaphores

Avoir du cœur,   avoir de l’estomac,

Avoir les épaules,  les reins solides :

Autant  à propos des tempéraments,

Des caractères ou attitudes humaines.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Le corps est le lieu de toutes les projections,

De toutes les analogies, et les métaphores

Mais au moment du choix, ce n’est pas

Toujours l’ensemble qui prévaudra

Mais un détail, visage, mains, cou

Dos, courbes, jambes, chevilles, etc.

Et on ne sait pourquoi, l’emportera !

Parfois même c’est le teint, la rousseur

Si ce n’est des cheveux, noirceur, blondeur.

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Le corps d’une femme est poème à lui tout seul

Rien d’étonnant dès lors qu’il rime avec  amour

De temps en temps il pèse trop sur les formes

Ça se ressent à pleines mains lors elle baise

Pour autant, ce n’est jamais tant la forme

Qui compte, que le fond et dans l’amour

Le face à face s’avère souvent gagnant

Sauf pour ceux qui ne s’élèveront pas

Au-dessus de la ceinture : rien en tête.

 .

Visuel

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Homme de Vitruve De Vinci

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