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Toucher l’autre,
De la tête aux pieds
Et chacun des membres
Chaque endroit ausculté,
Ayant sa propre géographie.
Qui ne connait jeu du toucher
Parties de corps de femmes :
Reconnaitre la sienne.
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Corps est poésie
Que l’on reconnait, ici,
Comme unique, et inscrit,
En creux de paume et voire de lit,
Futile, l’homme qui prétend qu’yeux
De femmes sont fenêtres de leur âme
Que penser d’yeux femmes, facétieux,
Qui abuseraient d’hommes infâmes.
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La bouche est salée, ou sucrée,
Pour manger, pour avaler,
Ou, pour se sustenter,
Pour boire et sucer,
Pour se désaltérer,
Rire à pleine dents
Pour bien s’amuser
Sourires envoutants,
Pour … s’amouracher.
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Quand la femme soutient
Espoir des pleines rondeurs,
De deux seins à demi dénudés
Où souffle coupé vous prévient
Quand, dévoilant leur douceur
À pleines mains les caressez.
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Les ventres de femme tout comme
Labyrinthes en matrice d’hormones
Font, de nous des filles, des hommes,
Elles programment les vies en somme.
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Le dos d’une femme serait bien en fond
D’instrument de musique, violoncelle,
En forme galbée et longiligne : rond,
Creux épousant des formes belles.
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Être femme, c’est avoir, en l’air,
Des bras et des jambes de race
Si premiers vous embrassent,
Les secondes vous enserrent.
Hommes regardent, d’abord,
Jambes, formes de tout corps,
Pour une démarche en accord,
Pour perdre pied dedans, dehors.
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Extension
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C’est souvent un petit détail
Qui les émeut et qui emportera
Leur choix préférentiel, séduction.
De la tête aux pieds, on peut détailler :
Au final c’est l’allure générale qui prévaut
Sinon il faut plusieurs pour en faire une idéale
Rassurez-vous, y a du choix pour tous les goûts
Malgré cela y en a qui ne trouvent rien du tout.
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De la tête au pied qu’on soit homme, femme,
Que de ressemblances, et que de différences !
Et ce qui nous distingue, par les apparences,
Formes du corps, muscle, sein, ventre, sexe,
Sert aussi à nous rapprocher et nous unir.
Si complémentarité des corps est visible
Et que celle des cœurs est sensible,
Celle des esprits reste possible,
Celle des âmes est invisible.
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Le comportement physique, voir physiologique
S’explique, se modélise, se réplique, s’anticipe,
Lors le comportement psychique se comprend,
On dit l’homme complexe, femme compliquée.
Allez vous y retrouver simplement en tout cela,
Médecins et psychologues ne convergent point.
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Pour combler le manque de connaissance de soi
On a décrété que l’âme en était son supplément,
Sans savoir ce qu’elle contient ni ou elle se tient,
Mon bistouri n’a trouvé d’âme dit le chirurgien
Et pourtant j’ai tout ouvert et de la tête aux pieds
Tout religieux n’est pas d’accord, elle est invisible.
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Épilogue
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Dix états sentimentaux, cordiaux, mentaux
En partant de nos cinq sens plus un sixième
Qu’on nomme instinct ; septième, intuition,
Qui présume l’humain : simple ou complexe.
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Un regard, une bouche, un nez, une chevelure,
Les mains, touchers, unions, le corps, l’énergie
Tout entre en la perception d’amours d’autrui,
Sans qu’on en soit pour autant, bien conscient.
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Le regard demeure comme première accroche,
Bouches, dents et sourires : autant d’approches,
Le nez, front, joues, cheveux : beaux ou moches,
Corpulence, silhouette, allure, plaisent/clochent
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Attendez, la bouche d’il/elle n’a pas encore parlé
Ce qu’il/elle dit et sur quel ton, timbre, intensité
Peut parfois laissé pantois, déçu, et voire, sidéré,
Tout comme émerveillé par sa profondeur d’âme
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Si le flux étincelant des regards, n’a pas fusionné,
Simplement, des intérêts se seront ou non croisés
L’on n’a pas encore perçu les auras qui entourent
Ou non, deux êtres, en mal ou jouissance amour.
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Un détail suffira parfois à attirer l’œil et l’esprit :
Des mains, attaches fines, un cou, nez, gracieux,
Augmenté, à l’inverse, par perception holistique
Qui évoque et provoque séductions réciproques.
***
Sens feront sensations, sensations font élections
Le sexe est dans le corps et l’âme à fleur de peau
Ils font passer du super à l’hyper en pur poème,
Sans oublier leurs phéromones parfumant l’air.
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La raison s’affole, déraille et finalement, se tait.
Son abandon laissera sa place à belle intuition.
Bonne ou mauvaise, qu’importe, elle est l’accès
À un impalpable, improbable, coupable amour.
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Dès que je l’ai vu, j’ai su de suite que ce sera lui,
Coup de foudre et lors marié au premier regard,
Rien à détailler, rajouter : à prendre ou à laisser
Révélation, illumination, âme sœur … au choix !
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445 – Calligramme
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Toucher l’autre,
De la tête aux pieds :
Chacun Ô des Ô membres
Chaque endroit // ausculté,
Ayant sa propre // géographie.
Qui ne connait ce jeu du toucher
Parts corps === femmes,
Reconnaitre la sienne.
Corps est poésie
Qu’on reconnait ici
Comme unique, et inscrit,
En creux de paume et voire de lit.
Futiles, hommes prétendant qu’yeux
Des femmes : fenêtres de leurs âmes !
Que penser d’yeux femmes, facétieux,
Qui abuseraient d’hommes infâmes.
La bouche est salée, ou sucrée,
Pour manger, pour avaler,
Ou, pour se sustenter,
Pour boire et sucer,
Pour se désaltérer,
Rire à pleine dents
Pour bien s’amuser
Sourires S envoutants,
Pour … s’a I mouracher.
Quand la fem X me soutient
Espoirs de plei * nes rondeurs,
Ses deux seins à P demi dénudés,
Le souffle coupé A vous prévient
Quand dévoilant R leur douceur,
À pleines mains T les caresserez.
Les ventres de fem I me tout comme
Labyrinthes en ma E trice d’hormone
Font, de nous : des S filles, hommes,
Elles programment * vies en somme
Le dos d’une femme D serait bien fond,
Instrument musi E que violoncelle,
En formes galbées * longiligne, rond
Creux épousant T formes belles.
Être femme c’est O avoir en l’air,
Des bras et des N jambes race
Les premiers * embrassent,
Lors les secon C des enserrent.
Hommes regar O dent d’abord,
Jambes, formes R de ton corps,
Pour une démar P che en accord,
Pour perdre pied S dedans, dehors !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pied de table tourné en bois,
Piédestal pour un pot de fleurs,
Silhouette d’un corps féminin,
Sinon voire d’un corps masculin
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Une forme toute en courbes et en rondeurs,
C’est celui d’une jeune femme, assurément,
Un corps masculin est plus carré, trapu.
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Aimer de la tête aux pieds,
Le corps d’un être féminin
Quelles que soient ses formes,
Qu’elles soient fines ou grosses.
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Symbolique
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«Le corps féminin»
N’existe pas plus que
«la femme».
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Ce sont des corps pluriels
Qui changent avec l’âge,
Sujets et objets à la fois
Et trop souvent normés,
Avant même d’être subjectivés.
Étrange singulier corps féminin.
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Il existe et surtout par la certitude
De son existence, et la certitude que
Ce corps reste montrable, utilisable,
Recouvrable, caressable, corvéable.
liberation.fr/debats/étrange-
singulier-du-corps-feminin
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Descriptif
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445 – Six parties de ton corps de la tête aux pieds
Alignement central / Titre droit / Thème corps
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : féminin / Symbole de fond : masculin
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Fond
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Évocation
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Aimer de la tête aux pieds,
Le corps d’un être masculin
Et quelles que soient ses formes,
Qu’elles soient fines ou grosses.
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Symbolique
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Dans nombre de civilisations, le corps humain
Est perçu comme un modèle de l’Univers,
Et, voire même, d’un Dieu… créateur.
Mais, il existe, en outre, une grande
Richesse symbolique qui concernent
Parties utilisées comme métaphores
Avoir du cœur, avoir de l’estomac,
Avoir les épaules, les reins solides :
Autant à propos des tempéraments,
Des caractères ou attitudes humaines.
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Corrélations
Fond/forme
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Le corps est le lieu de toutes les projections,
De toutes les analogies, et les métaphores
Mais au moment du choix, ce n’est pas
Toujours l’ensemble qui prévaudra
Mais un détail, visage, mains, cou
Dos, courbes, jambes, chevilles, etc.
Et on ne sait pourquoi, l’emportera !
Parfois même c’est le teint, la rousseur
Si ce n’est des cheveux, noirceur, blondeur.
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Le corps d’une femme est poème à lui tout seul
Rien d’étonnant dès lors qu’il rime avec amour
De temps en temps il pèse trop sur les formes
Ça se ressent à pleines mains lors elle baise
Pour autant, ce n’est jamais tant la forme
Qui compte, que le fond et dans l’amour
Le face à face s’avère souvent gagnant
Sauf pour ceux qui ne s’élèveront pas
Au-dessus de la ceinture : rien en tête.
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Visuel
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Homme de Vitruve De Vinci
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