465 – Femme n’est pas île, archipel !

Visuels et textuels  >>

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Qui ne pense à une femme

Comme une ile paradisiaque

Sur laquelle,  il peut se reposer

Lors, il se dit,  fatigué, de bosser !

Elle se divise  à force de se chercher,

Prend ses fantasmes  pour des réalités

Mais, quand elle peut, enfin convoler,

En archipel  elle s’est  transformée.

Sept ilots parcourt, on les trouve,

Chez ses enfants, cuisine, amis,

Dans ses écrits, en son

 Métier avec  son mari,

Pour finir,  ilot secret,

 Et  qu’elle  se  jardine !

C’est cette  polyvalence qui la rend belle,

On la croit ici  tandis  qu’elle  est  ailleurs

Chaque ile     apporte    ersatz  de  bonheur

Où  la  somme,  ferait  d’elle,  vraie  rebelle.

Tout  marin  l’attire   et  même  s’il  l’ignore,

Alors  qu’il  navigue  d’ile,  en ile, et  avec elle.

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À voler, de l’un à l’autre, à tire d’ailes,

À se croire en ile, alors qu’il est en elle,

Si ce n’est entre deux,  fière et rebelle.

Elle se recherche à force de se trouver

Au bout d’un quai, se surprenant à rêver,

Qu’un beau bateau, beau marin…la prenne,

Pour une quelconque destination très lointaine,

Elle se jettera à l’eau afin d’attirer son attention,

Le marin la frôle de    son bateau, s’en détourne :

N’est pas reconnu par elle, nulle idylle, passion,

Seul en son voilier c’est la mer qu’il enfourne.

Femme n’est pas île mais  sept : un archipel.

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Dans la première, elle élève ses enfants  chéris,

Dans la seconde, elle fait confiture et confit ;

Dans la troisième, elle reçoit ses vrais amis ;

Dans la quatrième, elle s’adonne aux écrits ;

Dans la cinquième, elle active son métier ;

Dans la sixième, elle fait l’amour au mari ;

Et, dans la septième, devinez ce qu’elle fait

Elle se retire pour méditer en jardin secret,

.

Observer le monde à la jumelle et faire curieux

Manège perpétuel, si elle n’a trouvé instamment

D’amants  qui  resteront dignes de ses beaux yeux.

C’est en multitude de ces  poses qu’elle est belle,

Et pour parvenir à hisser un drapeau sur elle

Il faut les sept couleurs  de l’arc-en-ciel

En sa vie amoureuse, quête réelle,

Rien ne sera simple ni facile,

Mais, son marin … le sait-il,

Espérant pêcher  en goupil

Sa reine et des  Sept-Iles.

 L’ile n’est pas  l’archipel.

Lors la femme appelle,

Elle n’est pas  sa belle

La trouvant  rebelle.

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Extension

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Lors, entre il et entre elle,

L’homme est une simple ile,

Alors que la femme est archipel.

De loin, ou de près, elle l’appellera

Le plus souvent de ses propres vœux,

Elle le séduira  et encore, de ses yeux,

Et quand le marin, un jour prochain,

Débarquera sur elle,

Il ne sera plus en ile

Mais en…  archipel.

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On dit qu’il y aurait plusieurs femme en une

Celle de la cuisine, s’adresse au palais, au ventre ;

Celle du salon s’adresse aux cerveaux et aux relations ;

Celle du lit s’adresse à ce que vous pourriez bien imaginer ;

Celle du jardin, s’adresse au romantisme, aux fleurs du cœur ;

Et celle du bureau s’adresse  à toute l’organisation de la maison ;

Je lui rajoute un lieu, pour la nurserie, et les enfants grandissants ;

Un septième pour ses propres loisirs, ses voyages, ses aventures, etc.

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Une ile peut être renfermée sur elle-même

Sinon ouverte à tous vent : propre, figuré !

Un archipel est comme une même famille :

Relié et soudé entre ses membres en corps.

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Sens figuré, archipel, voisine multitâches :

L’on pourrait dire, autant, polyamoureuse,

Image étant plusieurs fers, amants, au feu,

Sans qu’il y ait interférence rejet honteux !

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Elle est davantage  archipel : sein du foyer,

Avec une main sur le fer chaud à repasser ;

Une autre portant bébé, pour le faire téter ;

Troisième sur la marmite, à faire à manger.

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Marmaille, marmite, marmiton… recettes,

À peine le temps de dormir, de récupérer !

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465 – Calligramme

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Qui ne pense à une femme

Comme    une   ile paradisiaque

Sur laquelle  Ô  il peut Ô se reposer

Lors,  il se dit,   //     fatigué,  de bosser !

Elle se divise    //    à force de se chercher,

Prend ses  fan //  tasmes  pour  des  réalités

Mais,  quand   elle    peut,  enfin … convoler,

En archipel  elle ====  est  transformée.

Sept ilots qu’elle parcourt, on les trouve,

Chez ses enfants, cuisine, entre amis,

Dans ses écrits, en son

 Métier avec  son mari,

Pour finir,  ilot secret,

 Et  qu’elle  se  jardine !

C’est cette  polyvalence qui la rend belle,

On la croit ici  tandis  qu’elle  est  ailleurs

Chaque ile     apporte    ersatz  de  bonheur

Où  la  somme,  ferait  d’elle,  vraie  rebelle.

Tout  marin  l’attire   et  même  s’il  l’ignore,

Alors  qu’il  navigue  d’ile,  en ile, et  avec elle.

À voler, de l’un à l’autre,     L          à tire d’ailes,

À se croire en ile, alors       A        qu’il est en elle,

Si ce n’est entre deux           *           fière et rebelle.

Elle se recherche à            F          force de se trouver

Au bout d’un quai            E       se surprenant à rêver,

Qu’un beau bateau,        M     beau marin…la prenne,

Pour une quelconque   M   destination très lointaine,

Elle se jettera à l’eau  E  afin d’attirer son attention,

Le marin la frôle de    son bateau, s’en détourne :

N’est pas reconnu par elle, nulle idylle, passion,

Seul en son voilier c’est la mer qu’il enfourne.

Femme n’est pas île mais  sept : un archipel.

Dans la première, elle élève ses enfants  chéris,

Dans la seconde     N   elle fait confiture et confit ;

Dans la troisième,      ‘        elle reçoit ses vrais amis ;

Dans la quatrième,      E          elle s’adonne aux écrits ;

Dans la cinquième,        S              elle active son métier ;

Dans la sixième, elle        T                fait l’amour au mari ;

Et, dans la septième,          *                devinez ce qu’elle fait

Elle se retire pour mé          P               diter en jardin secret,

Observer le monde à la        A           jumelle et faire curieux

Manège perpétuel, si elle      S          n’a trouvé instamment

D’amants  qui  resteront        *   dignes de ses beaux yeux.

C’est en multitude de ces       I      poses qu’elle est belle,

Et pour parvenir à hisser      L        un drapeau sur elle

Il faut les sept couleurs       E             de l’arc-en-ciel

En sa vie amoureuse,         *              quête réelle,

Rien ne sera simple       A                  ni facile,

Mais son marin,          R              le sait-il,

Espérant pêcher      C          en goupil

Sa reine, et, des     H       Sept-Iles.

 L’ile n’est pas       I      l’archipel.

Lors la femme    P       appelle,

Elle n’est pas     E      sa belle

La trouvant        L       rebelle.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

On y  projette la forme qu’on veut,

Comme bouteille plastique à l’envers

Comme un arbre ornement de jardin,

Moi je voterais : femme en archipel.

 .

Une forme de femme  parmi tant d’autres

Évoquée par une silhouette

Avec cou étroit, hanches larges, taille fille,

Bras et jambes bien galbés.

 .

Symbolique    

 .

Les hommes  et les femmes  sont très

Différents sur de nombreux points :

Des couples  arrivent  à s’entendre,

S’unissent pour le meilleur et pire.

 .

Au quotidien, femmes s’expriment

Plus par paroles, gestes, mimiques,

Lors les hommes, plus par le silence.

 .

Les femmes ont esprit de coopération,

Les hommes ont l’esprit de compétition.

Les femmes disent «non» pour dire «oui»,

Les hommes disent «non» pour dire «non» !

 .

Les femmes se projettent dans l’avenir,

Hommes vivent…. au jour le jour,

Femmes sont des archipels.

 .

Descriptif

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465 La femme n’est pas une île, est archipel !        !

Alignement central / Titre serpentin / Thème  identité

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : archipel

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Fond

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Évocation 

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La femme serait-elle vraiment

Comme un archipel de sept iles

La rendant totalement différente

De l’homme, en elle, lors en ile !

Symbolique

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Les îles au sein d’un même archipel,

Peuvent être dissemblables

Et chacune à ses spécificités, son histoire,

Ses coutumes et ses dialectes

Développeront, aussi, de  multiples  échanges

Famille, commerce, politiques

Avec les autres îles, chacun établit des relations,

Plus ou moins étroites et denses.

Une organisation, en Archipel, va constituer

Un environnement favorable

Au développement des relations autant

Entre des îles de l’Archipel

Entre elles mais aussi des îles vers

L’extérieur à l’Archipel.

hosonslesjoursheureux.net/

fondements/symbolique

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Certains hommes, voire certaines femmes

Pourraient trouver telle… comparaison

Entre une femme et archipel … osée.

L’homme se  prétend entier et carré

La femme, morcelée, pointillée,

Le problème est que l’homme

Voudrait contrôler femme

Qui est incontrôlable

Si elle est stressée.

.

Une forme un peu compliquée à l’intérieur

Capable de figurer plusieurs fonctions

Et de manières presque simultanées

La femme est perçue multitâches

Contrairement aux hommes :

Femme rime avec archipel

Quand  on la  croit, ici,

Elle est aussi là-bas

Partout, à la fois.

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Visuel 

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Femme archipel

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