836 – Tous les jours ne se ressemblent

Visuels et textuels >> 

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Que  les  jours se  suivent,

Est vrai et plus que certain

Mais  que les jours se ressemblent,

Y aurait plus rien à attendre de demain.

Aucun jour  ne ressemblera à aucun autre,

Même avec impression de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour pas comme les autres.

Voilà bien la contradiction même pas comme.

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On repasse le film, on verra des faits  et mots,

Qui  ne superposeront  aux jours précédents,

Sans compter qu’on en invente et confonde.

Parfois il n’y a que la tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil  milieu  de journée,

Coup de fil enfant parents ou amis,

Idée, projet traversant esprit.

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Si les jours se suivent

Que gens poursuivent,

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités,

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas  chambre,

Dorment, rêvent, toute la journée.

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D’autres jours  se distinguent

Par flot  incessant  d’activités,

Leur menant  vies  de dingues,

Tant soir se sentent très vannés.

S’ils auront  des  jours « sans »,

Ils auront aussi  des jours avec ;

Avec qui, avec ami, femme, mec,

Avec quoi, avec joie, ça s’entend.

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Chaque jour  est un jour nouveau,

Peut être triste ou il peut être laid,

Faites en sorte qu’il ne soit de trop

Pour que, plus tard, souvenir plait.

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Jours se passent et se poursuivent

Et qu’ils se ressemblent, ou point,

Avec ce qui va, ne va pas et s’ensuit,

Celui qui vous rapporte … vous  nuit.

Il faut dès lors les réinventer en tous points

Afin que leurs meilleures traces nous survivent.

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Extensions

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Les jours font tous vingt-quatre heures

Mais, ils n’ont pas  la même durée de lumière,

Ni d’obscurité, mis à part les jours de solstice d’été

Et solstice d’hiver, ce qui fait que jours dans l’année.

Il en est de même pour le temps personnel, subjectif :

Certains jours semblent deux fois plus courts, d’autres

Deux fois plus longs en fonction de l’humeur, la santé,

L’ennui, la compagnie, l’activité et que sais-je encore.

Les jours « avec » sont, en principe, plus nombreux

Que les jours sans, sinon la vie est plus un poids,

Un manque qu’une joie, une banque !

J’imagine, en prison les jours

Se ressemblent plus qu’en

Croisière, c’est normal !

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Un jour, à marquer d’une croix banche, dans mon calendrier,

Un autre, d’une noire ; un autre, d’une grise ; un autre, de vide.

Allez donc me dire, après cela, que tous les jours se ressemblent !

Si je les ai vécues, marquées comme non semblables, elles le sont

Au moins pour moi, subjectivement et de mon seul point de vue

Que parfois je partage, avec mes proches, ou même, inconnus !

Y a les jours de fêtes où tout le monde se dit obligé de la faire.

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Les jours se suivent et qu’on le veuille ou non,

Qu’on fasse des choses ou rien, inexorablement

Il n’appartient qu’à moi, de les rendre différents,

Pour que chacun devienne comme un vrai canon.

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Certains disent : il y a les jours avec, les jours sans,

Les jours avec bonheurs, les jours d’emmerdements,

Des jours dont je me souviens de tout et d’autres, rien,

À croire le temps soumis aux souvenirs parfois anciens.

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Ne rien faire et trop en faire, reviennent à ne rien capter

Rien ne s’imprime quand tout va trop vite, emballement !

La mémoire a besoin de temps pour fixer un événement,

Sinon d’intensité et d’émotion pour ne jamais l’oublier.

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Ennui guette ceux qui cherchent toujours l’exception

Le plaisir, et, voire le bonheur, peuvent  se satisfaire

D’événements simples voire routiniers en affection

C’est alors le manque qui crée l’extraordinaire.

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Épilogue

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Un jour chasse l’autre : tout change, rien en change.

Apollinaire nous le raconte, chante si bien en poésie

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Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne,

La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l’heure,

Les jours s’en vont je demeure

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Il traite de la disparition de l’amour

Avec le passage du temps, des jours,

Avec métaphore écoulement de l’eau.

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Certains restent affolés par la vitesse

Avec laquelle les réalités…  changent,

S’épuisent constamment à s’y adapter

Ils souhaitent  la répétition  du  même

Comme dans le film  Un jour sans fin,

Bien qu’il soit évident que l’on change.

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D’autres trouveront  la vie trop courte

Lors ils veulent la vivre à cent à l’heure

Deux jours à suivre, vivre même chose,

Serait d’un ennui mortel … ritournelle

Le changement les dopera en énergie

Changer pour changer : leur credo !

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L’on a coutume d’associer la lampe

À l’écoulement du temps qui passe,

Entamant un stock d’énergie, de vie

Lumière moins forte en fin : éteinte

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C’est aussi une pratique de l’agenda,

Où l’on note ce qu’on fait, qu’on fera,

Avec ses pages pleines et pages vides,

Qui remplissent ou non l’éphéméride.

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C’est enfin la conscience de la durée,

Qu’on a de tout ce qui se sera passé,

Qui nous a marqué,   s’est imprimé,

Dans laquelle mémoire, infidélités.

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836 – Calligramme

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Que  les  jours   J       se  suivent,

Est vrai et plus    O        que certain

Mais  que les jours   U      se ressemblent,

Y aurait plus rien à at  R      tendre de demain.

Aucun jour  ne ressem    S     blera à aucun autre,

Même avec impression    *     de l’avoir, déjà, vécu,

Il  y aura, toujours, des    S     différences, minimes,

Qui font, de lui, un jour   E    pas comme les autres.

Voilà bien la contradic    *  tion même pas comme.

On repasse le film, on      S   verra des faits et mots

Qui ne superposeront     U   aux jours précédents,

Sans compter on en       I    invente et confonde.

Parfois il n’y a que la   V  tonalité qui change,

Un rayon  de  soleil    E   milieu  de journée,

Coup de fil enfant    N   parents ou amis,

Idée, projet tra    T   versant esprit.

.

Si les jours se suivent

Que gens poursuivent

Lors sans discontinuer

Leurs vies, d’inactivités.

Leurs jours se ressemblent

Allant jusqu’à s’interchanger

Lors, ne quittant pas chambre,

Ils dorment, rêvent, toute journée.

.

D’autres jours se        E       distinguent

Par flot incessant        T        d’activités,

Leur menant vies          *      de dingues,

Tant soir se sentent        N    très vannés.

S’ils ont des jours           E        « sans » :

Ils auront aussi des       *     jours avec ;

Avec qui, avec ami       S   femme, mec,

Avec quoi, avec joie    E      ça s’entend.

        *

Chaque jour est      R   un jour nouveau,

Peut être triste   E  ou il peut être laid,

Faites en sorte   S   qu’il ne soit de trop

Pour que, plus    S tard, souvenir plait.

Jours se passent    E       se poursuivent,

Qu’ils se ressemblent     M         ou point,

Avec ce qui va, ne va pas,      B     s’ensuit,

Celui qui vous rapporte, vous       L       nuit.

Il faut dès lors les réinventer, en tous E  points,

Afin que leurs meilleures traces nous sur N  vivent.

                                                          T

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Un réservoir et une mèche

Entourée  d’un verre  rond:

On dira une lampe à pétrole 

Mais en tout bonne conscience.

 .

Le temps s’écoule,  en se consumant,

Comme une bougie, comme une pile,

Et qui se recharge ou non, c’est selon.

 .

Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit.

 .

Symbolique    

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

On apprend de jour en jour

À mieux se connaître  on évolue

Grâce aux informations, au savoir.

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Si la lampe est éteinte,  tensions

Du moment en sa vie familiale,

Professionnelle, dans sa vie

De couple, ces tensions fatiguent

Psychologiquement et font ressortir

De la colère ou de la tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

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Descriptif

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836 – Jours se suivent et ne se ressemblent !

Alignement central / Titre droit serpent / Thème  temps

Forme en courbe  / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : conscience

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Fond

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Évocation 

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836 6

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Le temps est comme cette lampe,

 Tantôt allumée  ou  tantôt éteinte :

Allumée, on en prendra conscience,

On la maîtrise ; éteinte, on la subit !

 .

Symbolique 

 .

Il devient désormais banal de citer

L’étonnement de saint Augustin

À propos de l’être du temps :

Chacun sait ce qu’est le temps

Mais personne, une fois interrogé,

Ne parvient à dire ce qu’il est réellement.

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En vrai, temps n’existe pas à titre de donnée

Toute constituée dans les choses, il est constitué,

Et il n’est posé que par la conscience de l’homme.

Modifié et mis en forme, source : philo.alcimia.fr

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Quand la mèche est éteinte, la conscience dort

Quand elle est allumée, elle est bien… réveillée.

Lampe rime avec énergie vitale et lumière vive

Cycle journalier rythme alternance  jour/nuit.

Même si fond peut prendre  plusieurs formes.

Lampe est une d’elle plus qu’horloge, sablier,

L’énergie est même, seule la lumière change.

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Les jours ne se ressemblent durant les saisons

Tant on a conscience de perdre ou de gagner

Une minute ou deux de lumière solaire/jour,

Sans que l’on puisse quoique ce soit contre,

Mais il y aura aussi l’intensité lumineuse

Qui serait différente en été et en hiver.

Cela fait peu de changements mais

Y a pas un jour qui se ressemble.

 .

Visuel

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Pas tous les jours dimanche

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